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Le Maroc vue d’ailleurs
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9 janvier 2004 11:17
PNUD : cancre du développement

C’est un classique des classements auquel a droit le Maroc chaque année. Référence incontournable, l'indice développé par le Programme des Nations Unies pour le Développement calculé chaque année depuis 1990, chiffre le niveau moyen atteint par un pays sous trois aspects essentiels : l'aptitude à vivre longtemps et en bonne santé, l'instruction et l'accès au savoir, ainsi que la possibilité de bénéficier d'un niveau de vie décent. L'indice de développement humain pour 2003 relègue le Maroc au 126ème rang (sur 175 pays). Coincé entre le Botswana et l'Inde, le Royaume se retrouve assez loin des pays à économie comparable comme la Tunisie (91ème) ou l'Algérie (107ème).



WEF : Attardé technologique

L’étude du World Economic Forum au sujet de la compétitivité internationale, cru 2002-2003, révèle que le Maroc est en perte de vitesse. En un an, il s'est laissé un peu plus distancer, pour s'installer au 55ème rang. Cela s'explique aux yeux des rédacteurs du rapport par l'inefficacité des dépenses publiques. Mais c'est l'aspect technologique qui joue le plus en défaveur de l'économie marocaine. Encore plus dramatique, ce n'est pas tant en capacité d'innovation mais plutôt en matière d'importation et de diffusion du transfert technologique que le Maroc est en chute libre, puisqu'il a cédé 40 places sur ce front.



Le Maroc partiellement libre

Créée depuis près de 60 ans, Freedom House (littéralement maison de la liberté) se définit comme "la voix de la démocratie et de la liberté dans le monde". Dans son rapport "la liberté dans le monde" version 2003, elle porte un jugement assez critique sur le Maroc. Le régime politique, les libertés individuelles, la justice, tout est passé au peigne fin des experts de Freedom House. Ces derniers, s'ils jugent que le Maroc a réalisé des avancées indéniables, soulignent également qu'il a un long chemin à parcourir dans la voie de la démocratie. "Les réformes politiques ont eu pour objectif principal de renforcer la légitimité interne et le standing international du Roi Mohamed VI et non pas de déléguer le processus de décision qui va du Palais aux politiciens", écrivent-ils. "Le droit des Marocains à changer démocratiquement leur gouvernement est limité". Les observateurs de Freedom House fustigent par ailleurs le système judiciaire marocain. "Le système judiciaire est sujet à la corruption, à la bureaucratie et aux interférences du gouvernement", soulignent-ils avant d'ajouter : "Les arrestations arbitraires, les disparitions et la torture continuent d'être pratiquées par les forces de sécurité, malgré que le nombre d'abus ait diminué". Enfin, concernant le droit à l'information, Freedom House porte la plume à la plaie. "La radiodiffusion est essentiellement contrôlée par le gouvernement et reflète la vision officielle, malgré que des émissions étrangères soient accessibles via le satellite et que des journaux indépendants fleurissent. Quoique des articles critiques dans la plupart des thèmes soient tolérés, les journalistes risquent l'emprisonnement pour violation de tabous". Plutôt exhaustive, cette topographie a valu au Maroc un rating qui le répertorie dans la catégorie des pays partiellement libres.



Heritage Foundation : Une économie assez ouverte

L’institut de recherche "The Heritage Foundation" publie annuellement avec le prestigieux quotidien new-yorkais "The Wall Street Journal", l'indice de la liberté économique. Une bible pour le monde de l'économie, sachant qu'il inclut pour chaque pays les données les plus actualisées sur le code de l'investissement, la fiscalité et le système financier. Bref, tous les critères qui permettent aux investisseurs étrangers d'arbitrer entre tel ou tel pays. Dans son édition 2003, le Maroc récolte un score de 2,95 points, ce qui le classe au 68ème rang au même titre que l'Argentine, l'Arabie Saoudite et la Tunisie. Mais ce score n'est qu'une moyenne pondérée pour les différentes composantes de l'indice et le jugement est fortement inspiré par le rapport du département d'Etat au commerce. A leur tête, vient la politique commerciale du Maroc, jugée par les auteurs d'un niveau de protectionnisme élevé quand les barrières pour les investissements étrangers demeurent faibles. Et puis, il y a l'intervention de l'Etat dans l'économie, estimée d'un niveau modéré. S'enchaînent par la suite la structure du système financier et la politique monétaire, pour lesquelles les rédacteurs de la "fiche Maroc" s'attardent essentiellement sur le faible niveau de restrictions pour le système bancaire et le taux bas de l'inflation. Viennent enfin le droit à la propriété et le marché noir. Pour le premier paramètre, le faible niveau de protection est souligné avec insistance, reflétant un conflit d'intérêt entre la propriété publique et privée qui devient encore plus problématique avec une justice peu indépendante. Pour l'économie informelle, le niveau moyen de l'activité est reporté sans grande conviction. "La Chambre de commerce américaine rapporte que le niveau de contrebande est significatif", nuance le rapport



Source : Le journal hebdomadaire

********** ÇáãÛÑÈí ÇäÓ
h
12 janvier 2004 22:25
Salam alikoum

Excuse moi mais je trouve que tu n’arrive pas à voire les bon coté du Maroc. À chaque fois tu ramènes que de mauvaises nouvelles.



a+

salut
 
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