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au maroc : le chômage pousse à l'acte suicidaire ...!
a
25 juillet 2006 10:15
photo d'un jeune cadre marocain chomeur immolé par le feu
[www.e-mouaten.com]

30% des citadins âgés de 15 à 25 ans sont sans emploi (chiffres officiels). Le taux de chômage dépasse 25% au niveau national. Les détenteurs de diplômes n’y échappent pas et se comptent en centaines de milliers.... c’est un chômage à longue durée, aux conséquences sociales et sanitaires dramatiques, aggravées par la crise de la structure familiale au sens traditionnel et par l’absence de filets sociaux. L’emploi est devenu un véritable privilège, soumis aux règles du clientélisme, de la corruption et du chantage makhzénien....?
cette situation est aussi à l’origine de la « fuite des cerveaux ». Ingénieurs, médecins et autres diplômés immigrent vers d’autres contrées. C’est là une grave hémorragie saignant à blanc la société marocaine sous le regard indifférent des rentiers....? quant aux « sans diplômes », ils iront affronter les vagues de la méditerranée avec une forte probabilité de rencontrer la mort....? Même les handicapés n’y échappent pas...? ils n’échappent ni au chômage ni à la matraque...? a noter que 10% de la population marocaine sont des personnes porteuses d’handicap. Les autorités préfèrent le développement de la mendicité plutôt que les mouvements revendicatifs du droit au travail....!
b
25 juillet 2006 11:19
Salam,

C malheureux, scandaleux...
Mais on veut des solutions aussi !!!!!!!!!!
A
25 juillet 2006 11:59
Le chômage n'est évidemment plus l'apanage du Maroc; il sévit également grandement un peu partout en Europe, et notamment en France. Ce qui manque au Maroc, et c'est déjà grave, c'est la prise en charge, sociale, financière, etc. des chômeurs. Ils sont livrés à eux-mêmes. Il n'est donc pas surprenant de les voir opter pour des actes extrêmes. C'est triste, c'est malheureux; bref, c'est intolérable. Pour ce qui est des solutions: une refonte complète du système d'enseignement supérieur (qui jusqu'à présent n'a fait former des chômeurs), l'adapter, ou adapter plutôt les enseignements dispensés aux nécessités du marché de l'emploi. On a plus le loisir de former des philosophes, et leur proposer en fin de cursus, d'occuper le poste de ....marchand de patates ou gardien de parking.
a
25 juillet 2006 13:07
Citation
Abdi2 a écrit:
Le chômage n'est évidemment plus l'apanage du Maroc; il sévit également grandement un peu partout en Europe, et notamment en France. Ce qui manque au Maroc, et c'est déjà grave, c'est la prise en charge, sociale, financière, etc. des chômeurs. Ils sont livrés à eux-mêmes. Il n'est donc pas surprenant de les voir opter pour des actes extrêmes. C'est triste, c'est malheureux; bref, c'est intolérable. Pour ce qui est des solutions: une refonte complète du système d'enseignement supérieur (qui jusqu'à présent n'a fait former des chômeurs), l'adapter, ou adapter plutôt les enseignements dispensés aux nécessités du marché de l'emploi. On a plus le loisir de former des philosophes, et leur proposer en fin de cursus, d'occuper le poste de ....marchand de patates ou gardien de parking.



l'enseignement(primaire, secondaire, et universitaire) au maroc est touché par le cancer de la privatisation....l’accès aux universités et en particulier certaines écoles est devenu très limité et réservé aux étudiants issus des classes sociales " favorisées " exp :le cas de l’université al akhaouine à ifrane est très significatif....? s’agit il d’une université privée ? construite sur un terrain de 75 hectares propriété de l’etat, cédé gratuitement, l’université reçoit chaque année des subventions représentant plus de 90 % de ses dépenses de fonctionnement et d’investissements. Le nombre d’étudiants est de 5000....? Les frais de scolarité s’élèvent à plus de 110 000,00dh par an et par étudiant. Ceux –ci bénéficient des meilleures conditions et infrastructures qui existent au maroc.... l’université al akhaouine est située dans une région dépourvue de routes, d’écoles et de centres de soins....!
les etudiants formés dans les universités publiques principalement des chômeurs sont quotidiennement matraqués devant le parlement....!
a
25 juillet 2006 15:49
A hani aucun projet Marocain, aucune réforme ne te convient.
Tu veux toujours niveler par le bas.
Des écoles privés , il en existe partout et trouver une cooperation entre public et privé pourquoi pas.
¨Permettons à ces université de tourner à plein rendement tant qu'il ya des riches qui paient , de toutes façons s'ils les frequentent pas au Maroc ,ils les fréquenteront à l'étranger.
En revanche, avec les taxes imposées à ces univesrsités demandons à l'état de les utiliser pour offrir des bourses dans ces mêmes univesrités aux plus nécessiteux.
Ou encore mieux exigons de ces universités un quota d'étudiants à trés faibles moyens.
Tu vois qu'on peut avancer sans détruire toute intiative systématiquement.
sois positif au moins une fois dans ta vie.
Proposes des alternatives, des solutions, des propositions pour avancer.You can do it.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/07/06 17:17 par azl95.
a
25 juillet 2006 17:16
Citation
azl95 a écrit:
A hani aucun projet Marocain, aucune réforme ne te convient.
Tu veux toujours niveler par le bas.
Des écoles privés , il en existe partout et trouver une cooperation entre public et privé pourquoi pas.
¨Permettons à ces université de tourner à plein rendement tant qu'il ya des riches qui paient , de toutes façons s'ils les frequentent pas au Maroc ,ils les fréquenteront à l'étranger.
En revanche, avec les taxes imposées à ces univesrsités demandant à l'état de les utiliser pour offrir des bourses dans ces mêmes univesrités aux plus nécessiteux.
Ou encore mieux exigeant de ces universités un quoto d'étudiants à trés faibles moyens.
Tu vois qu'on eput avancer sans détruire toute intiative systématiquement.
soit positif au moins une fois dans ta vie.
Proposes des alternatives, des solutions, des propositions pour avancer.You can do it.


l'enseignement public est sinistré,le régime politique, depuis mars 1965, n’a pas cessé de haïr l’instruction qu’il a considérée comme une menace, malgré la stérilisation des programmes scolaires visant à mieux contrôler les jeunes esprits et à en faire des sujets dociles et obéissants....? Il ira jusqu’à supprimer, au cours des années soixante dix, l’enseignement de la sociologie et de la philosophie...? l’école marocaine ne produit principalement que des générations d’exclus....? même ceux ayant des diplômes supérieurs viendront renforcer l’armée des chômeurs, peupler les rues et se jeter à la mer pour rejoindre ...?????,le gel des bourses et leur réduction drastique a accentué cette évolution dramatique ....!
a
25 juillet 2006 17:26
Alors justement , ces écoles publics peuvent peut être , être l'alterbative, le contenu sera peut être autrement plus élaboré car les gens qui vont payer vont exiger les meilleurs enseignants, les meilleurs methodes afin de rivaliser avec les unvesrsités étrangeres et mieux obtenir des équivalences.

L'enseignement a effectivement connu un declin depuis les années 70, car la ferme volonté des politiques des années de plomb était de contrer les étudiants et leur representant omniprésent l'UNEM.
Quand je pense qu'aujord'hu cet UNEM si progressiste si avant gardiste a été noyauté par les integristes C'EST DRAMATQUE.

Oublions un peu ces années de plomb et travaillons pour l'avenir , donnons des chances à l'nitiative personnel et à la liberté d'entreprendre, ce sont là des secteurs en plein evolutiondepuis 4 ans , ne leur mettons pas des batons dans les roues.
a
25 juillet 2006 18:42
Citation
azl95 a écrit:
Alors justement , ces écoles publics peuvent peut être , être l'alterbative, le contenu sera peut être autrement plus élaboré car les gens qui vont payer vont exiger les meilleurs enseignants, les meilleurs methodes afin de rivaliser avec les unvesrsités étrangeres et mieux obtenir des équivalences.

L'enseignement a effectivement connu un declin depuis les années 70, car la ferme volonté des politiques des années de plomb était de contrer les étudiants et leur representant omniprésent l'UNEM.
Quand je pense qu'aujord'hu cet UNEM si progressiste si avant gardiste a été noyauté par les integristes C'EST DRAMATQUE.

Oublions un peu ces années de plomb et travaillons pour l'avenir , donnons des chances à l'nitiative personnel et à la liberté d'entreprendre, ce sont là des secteurs en plein evolutiondepuis 4 ans , ne leur mettons pas des batons dans les roues.


à qui profite la privatisation ?
l’enseignement au maroc est devenu actuellement un véritable système de reproduction des inégalités...? dès leur naissance, les enfants marocains ne sont pas égaux et leur avenir est largement déterminé par leur appartenance sociale....? certains n’auront pas du tout cette chance de poser leurs petits pieds dans une école.... ? d’autres fréquenteront pendant quelques années des classes surpeuplées d’un enseignement public agonisant.....? d’autres iront un peu plus loin pour rejoindre l’armée des chômeurs diplômés.....? Enfin, d’autres plus chanceux , en fait grâce aux moyens financiers de leurs parents riches....????? avec la privatisation de l'enseignement au maroc, Le malheur au malheur succède , pour combien de temps encore ?
A
25 juillet 2006 18:51
Le tableau n'est pas si noir qu'on le pense. Pour rester dans le domaine de l'enseignement supérieur, le système modulaire, de même que la refonte des programmes proposés, élaborés sur la base de leur degré de possibilité de favoriser l'accés des lauréats au marché de l'emploi, me semblent être des points très positifs. Pour ce qui est de la qualité d'enseignement, il ne faut pas perdre de vue que le corps enseignant est constitué de professeurs, issus, pour la plupart, des grandes universités françaises, américaines et canadiennes. Lorsqu'on est ailleurs, en France par exemple, on a tendance à évaluer son propre pays, au travers d'un prisme, fait le plus souvent d'un paquet de préjugés - défavorables. Le maroc n'est pas la france, entendez: il n'en a pas les moyens. Nous avançons doucement, progressivement, mais sûrement. Chacun de nous, pour peu qu'il se sente un quelconque soupçon d'amour pour ce pays, doit, plutôt que de se fourvoyer dans des pensums acrobatiques, se retrousser les manches pour faire avancer les choses; mettre la main à la pâte. Ok, le Maroc a toutes les tares, mais si vous le voulez bien, avançons, faisons en sorte que les choses vancent, nous avons toute la vie pour nous disputer.winking smiley
a
26 juillet 2006 11:16
Merci abdi2 pour ta clairvoyance et ton optimisme.
C'est également mon cheval de bataille , au lieu de passer ma journée à gémir, à critiquer systématiquement , je tente de trouver ou de proposer des alternatives.

L'objectif n'est pas d'encourager le privé à tout va , mais de permettre à petite dose un privé/public, et lançer les bases d'une coopération entre les deux.

Il ne faut pas se voiler la face, l'argent est le nerf de la guerre qu'on le veuille ou pas.

Il faut que le privé justement serve de locomtive pour tirer vers le haut ce "public" sinistré.

Même dans les pays les plus avancés , je cite la France entre autres, l'égalité des chances ne fonctionne qu'à hauteur de 40%.

En effet, aprés un curssus normal et équivalent entre privé/public durant le primaire et le secaondaire, les choses changent énormément aprés le bac , où les entrées dans les grandes écoles deviennent une affaire de gros sous.
A
26 juillet 2006 11:34
Mon ami azl95, nous sommes sur la même longueur d'ondes.
l
26 juillet 2006 16:06
Citation
a-hani a écrit:
Citation
Abdi2 a écrit:
Le chômage n'est évidemment plus l'apanage du Maroc; il sévit également grandement un peu partout en Europe, et notamment en France. Ce qui manque au Maroc, et c'est déjà grave, c'est la prise en charge, sociale, financière, etc. des chômeurs. Ils sont livrés à eux-mêmes. Il n'est donc pas surprenant de les voir opter pour des actes extrêmes. C'est triste, c'est malheureux; bref, c'est intolérable. Pour ce qui est des solutions: une refonte complète du système d'enseignement supérieur (qui jusqu'à présent n'a fait former des chômeurs), l'adapter, ou adapter plutôt les enseignements dispensés aux nécessités du marché de l'emploi. On a plus le loisir de former des philosophes, et leur proposer en fin de cursus, d'occuper le poste de ....marchand de patates ou gardien de parking.



l'enseignement(primaire, secondaire, et universitaire) au maroc est touché par le cancer de la privatisation....l’accès aux universités et en particulier certaines écoles est devenu très limité et réservé aux étudiants issus des classes sociales " favorisées " exp :le cas de l’université al akhaouine à ifrane est très significatif....? s’agit il d’une université privée ? construite sur un terrain de 75 hectares propriété de l’etat, cédé gratuitement, l’université reçoit chaque année des subventions représentant plus de 90 % de ses dépenses de fonctionnement et d’investissements. Le nombre d’étudiants est de 5000....? Les frais de scolarité s’élèvent à plus de 110 000,00dh par an et par étudiant. Ceux –ci bénéficient des meilleures conditions et infrastructures qui existent au maroc.... l’université al akhaouine est située dans une région dépourvue de routes, d’écoles et de centres de soins....!
les etudiants formés dans les universités publiques principalement des chômeurs sont quotidiennement matraqués devant le parlement....!

Y a que AL Akhawayn qui affiche ces tarifs..Et je dirai que c'est une université avec des résultats Très médiocres...A part ça, il faut avoir des notes excellentes en bac pour avoir les meilleurs écoles, on a peu de places, parce que nous avons pas l industrie pour suivre.

ET ça ne sert à rien de généraliser comme tu le fais sur 1 seul exemple, tout pourri en plus...Cette école ( Al Akhawaynes) elle forme la honte des cadres marocains...et j en connais crois moi..
Arrete de cracher partout s il te plais, fo vivre au Maroc le quotidien pour en juger...
Et c'est jamais malin tes théories qui peuvent changer le monde en 3 lignes ( en se basant sur des exemple de 2 sous), l 'économie c'est tres compliqué pour toi, désolé, il faut parfois se dire que les choses te dépassent au lieu de paramétrer la situation alors que t en sais rien du tout
r
26 juillet 2006 17:31
Citation
a-hani a écrit:
photo d'un jeune cadre marocain chomeur immolé par le feu
[www.e-mouaten.com]

30% des citadins âgés de 15 à 25 ans sont sans emploi (chiffres officiels). Le taux de chômage dépasse 25% au niveau national. Les détenteurs de diplômes n’y échappent pas et se comptent en centaines de milliers.... c’est un chômage à longue durée, aux conséquences sociales et sanitaires dramatiques, aggravées par la crise de la structure familiale au sens traditionnel et par l’absence de filets sociaux. L’emploi est devenu un véritable privilège, soumis aux règles du clientélisme, de la corruption et du chantage makhzénien....?
cette situation est aussi à l’origine de la « fuite des cerveaux ». Ingénieurs, médecins et autres diplômés immigrent vers d’autres contrées. C’est là une grave hémorragie saignant à blanc la société marocaine sous le regard indifférent des rentiers....? quant aux « sans diplômes », ils iront affronter les vagues de la méditerranée avec une forte probabilité de rencontrer la mort....? Même les handicapés n’y échappent pas...? ils n’échappent ni au chômage ni à la matraque...? a noter que 10% de la population marocaine sont des personnes porteuses d’handicap. Les autorités préfèrent le développement de la mendicité plutôt que les mouvements revendicatifs du droit au travail....!
salam ralaikoum, quel horreur !!!ces jeunes qui ont choisi de s immoler par le feu! ils ne se rendent pas compte que leurs personnes et leurs vie n ont pas de prix, en sus de leurs santé. ils vont le regretter plus tard! En france il y a des cadre français d origine maghrébine qui sont au chomage , et certains sont obligés de quitter la france pour aller dans d autres pays de L Europe .Je veus dire que je ne blâme personne mais j ai de la peine pour eux .Dans la vie il faut se battre .Mais c est le manque de solidarité de nos cytoyens qui causent ce désastre .Le manque d informations pour se diriger vers d autres branches et ne pas rester figé sur sa qualification seulement ou ses diplomes. je sais de quoi je parle , car on a des cadres dans notre famille qui sont obligé de se diriger vers d autres secteurs d activités.Mais surtout sans juger personne! tout dépend des conditions de vie et de moyens de chacun . et surtout quant on a aucune rente de subsistance c est trop dûr a supporter. (Que allah vient en aide a tous ceux qui souffrent!!!)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/07/06 10:09 par rositaisspano.
A
26 juillet 2006 18:11
Sur la question d'orientation des étudiants, les choses, au Maroc, ont beaucoup évolué, positivement s'entend: chaque année, il n'y a pas moins de trois colloques et autres "portes ouvertes" préparés par cahcune des universités à cet effet. Par ailleurs, comme je l'ai déjà mentionné, l'accent, au plan des programmes proposés et dispensés, est mis sur les filières professionnalisantes, celles permettant, plus tard, aux futurs lauréats d'accéder sans trop de difficultés à un emploi. Voyez-vous ce qui semle importer, ce n'est plus la formation d'étudiants, romantiquement prolixe devant un coucher de soleil ou un cours d'eau, mais des étudiants à même d'interagir avec des machines de plus en plus compliqués et des opérations de calculs qui ne le sont pas moins. Non pas que la littérature, ou autre domaine s'y apparentant, est mauvaise en soi, mais, hélas!, par les temps qui courent, elle est mauvaise conseillère.
A
29 juillet 2006 19:29
.....Mais le chômage, je l'ai déjà dit, est un fléau international. Si, une fois remplies certaines conditions, on peut le mesurer, ici au maroc, par le nombre de places occupées dans les cafés qui jonchent de façon continue les rues, en France, au temps où, étudiant, je respirais l'air frais du jura, je pensais pouvoir le mesurer par le niveau des attroupements devant les portes du secours catholique et autres restos du coeur. Et j'avoue que, face à ce spectacle, j'ai toujours eu la gorge nouée. Toutes ces personnes ont bien évidemment le droit de demander à manger, mais, dans leur regard, ils étaient amoindris, anéantis, bref éteints. Les problèmes les amis n'épargnenet aucun pays, et, encore une fois, le maroc n'est pas une exception. Il n'a d'exceptionnel que sa volonté, par les travaux entrepris et les inaugurations régulières, de bousculer les fatalistes et autres plumitifs aussi prompts à dégainer.winking smiley
 
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