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Maroc-Algérie - La communication ou le pire : et si l'on parlait vrai!
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8 juin 2005 09:40
voici un erticle qui met les pendules a l'heure:


lu sur: [fr.allafrica.com]


Maroc-Algérie - La communication ou le pire : et si l'on parlait vrai!

Libération (Casablanca)
ÉDITORIAL
3 Juin 2005
Publié sur le web le 3 Juin 2005

By Najib Mouhtadi


Ce n'est un mystère pour personne, les relations ne cessent de se détériorer entre Rabat et Alger, dès lors que chaque partie campe sur ses positions d'hier sans pouvoir affronter l'autre dans une posture décisive.

Une des raisons de cet état de choses, le manque de communication et d'échanges francs et sincères sur tous les dossiers qui fâchent dont la question saharienne n'est que l'aspect visible. Les relations bilatérales n'ont à vrai dire jamais été débattues avec courage et loyauté, depuis l'accession de l'Algérie à l'indépendance en juillet 1962, et la volte-face de Ben Bella à l'encontre des intérêts marocains, et la récupération de ses terres spoliées sous la longue occupation française.

L'Histoire, dit-on, permet de comprendre la géographie, mais un simple regard sur la carte algérienne renseigne à l'évidence sur l'abîme qui sépare les deux pays, en particulier le caractère factice de ce tracé qui scinde un seul peuple de part et d'autre. Faut-il reposer la question des frontières sans faire grincer les dents?

Je crois que la question du non-dit nous pèse très lourd de part et d'autre. L'Algérie a hérité des trois quarts d'un territoire que la France a mis du temps pour confisquer au Maroc, au Niger, et même à la Libye et la Tunisie ; ce fut durant la longue période où l'Algérie était un département français ! Dire que l'OUA a adopté par la suite le principe de l'intangibilité des frontières, est un argument court, d'autant plus court que le Maroc a émis des réserves sur cette disposition du traité, avant de claquer la porte de cette organisation panafricaine.

Ce n'est un secret pour personne que dès le retrait de la France coloniale de l'Algérie, le gouvernement marocain a échoué dans ses tentatives de récupérer ses territoires dépouillés par la France (certes temporairement, et officiellement pour couper la résistance algérienne de ses bases logistiques dans l'Oriental marocain). Sur insistance des leaders de la résistance algérienne, il a été instamment demandé aux Marocains de ne pas engager des négociations sur les territoires du Sahara central avec la France, car cela retarderait inévitablement son accès à l'indépendance. Le Maroc a joué le jeu des sentiments et il le paie chèrement aujourd'hui. Et dire que le Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) dignement représenté par Ferhat Abbès, s'était officiellement engagé à respecter le principe de restitution des territoires marocains après l'indépendance du pays !

Le fait que l'Algérie, depuis près de trente ans, contre vents et marées, fait de la question du Sahara un cheval de Troie pour courber l'échine à cette vieille monarchie de l'Ouest, en dit long sur les frustrations, les animosités et remontrances que le pouvoir algérien emmagasine à l'endroit du Maroc et des Marocains.

Entre Rabat et Alger, il y a un lourd passif, une discorde et comble de tout, un déficit de communication qui s'est alourdi au fil des ans, créant un fossé qu'il faille un jour combler par le dialogue, sinon il y a fort à craindre que ce ne soit par d'autres moyens. Les rapports entre ces deux pays voisins relève parfois, plus du registre de la psychanalyse que de l'Histoire ou de la géostratégie. Quand Bouteflika a affirmé lors de son dernier déplacement en Afrique du Sud, qu'il ne «ferait jamais la guerre au Maroc», que faut-il en déduire ? C'est comme si l'état de belligérance était imminent, car s'il n'est pas à la dérive, le bateau algérien est enivré, et il appartient au Maroc de prendre les mesures qui s'imposent pour défendre le peuple et le territoire, contre toute agression probable et désormais potentielle

Il faut être crédule pour ne pas se rendre à l'évidence, une réalité malheureuse et qui fait tressaillir ; il y a comme une guerre en moins entre l'Algérie et le Maroc !

Une accumulation de mésententes à travers les âges depuis l'ère des Almoravides dont les manuels scolaires escamotent jusqu'à l'origine, alors qu'il y a tout lieu de célébrer ce passé glorieux commun à l'ensemble des peuples maghrébins ; et du Maroc, et de l'Algérie et de la Tunisie.

Il serait fastidieux de remonter aux Fatimides, mais la chronique diplomatique contemporaine suffit à déblayer certains des éléments qui fondent la politique anti-marocaine de l'Algérie. Loin d'être exhaustifs, commençons par les plus reculés et remontons le temps d'un siècle.

- Le soutien massif et inconditionnel du peuple marocain et du Makhzen sultanien à l'Emir Abdelkader nous a coûté la défaite d'Isly et la chute d'Oujda. Des milliers de morts, et une première humiliation face à une armée suréquipée (armes lourdes, canon tractés, etc) face à une troupe de cavaliers essentiellement armés de Bouchfer. Il se trouve aujourd'hui des esprits chagrins qui crient à la trahison ; le Maroc aurait lâché les Algériens quand ils étaient en guerre contre l'occupant!

- Vient ensuite la neutralité que le Maroc a observée (devait-il en être ainsi ) durant la période trouble de la fin des années 50, vis-à-vis de l'imbroglio des longues années de résistance algérienne (UCRA, GPRA, MNA et FLN), notamment les opérations de purge menées par le FLN contre les autres mouvements (et dont beaucoup de maquisards marocains ont été victimes). Par respect à ses «frères» dans l'épreuve, il s'est empêché d'intervenir dans «les règlements de compte» dont il ne saisissait pas l'ampleur à cette époque.

- Le détournement de l'avion transportant les cinq dirigeants historiques à son départ de Rabat (le Maroc n'avait pas encore de compagnie nationale) et leur emprisonnement en France, a été interprétée par des esprits malintentionnés, comme une connivence du Maroc avec la puissance coloniale. Cela nous a valu une brouille malvenue avec la France, et nous a coûté cher en termes d'investissements et de réformes politiques.

- Et, enfin l'appui imprudent du Maroc officiel à Ben Bella, au mépris de la France et du Général De Gaulle, tout cela semble avoir eu dans les rangs du FLN, des réactions inverses que les dirigeants marocains de l'époque n'avaient pas vu venir. Une position de principe qui continue, semble-t-il, d'agiter des esprits, si bien que les acteurs de cette époque sont en vie et à l'oeuvre

Les relations entre le Maroc et l'Algérie ont donc été fondées sur des «non-dits» qui meublent la conscience des responsables de part et d'autre, souffrant d'un débat franc et courageux, pour évacuer les rancoeurs. D'un côté, le Maroc croit n'avoir rien à se reprocher en ayant sacrifié ce qu'il a pu et adopté une attitude exemplaire avec «les frères» tout au long de leur combat pour l'émancipation. Bien plus, il ne comprend pas les racines de la haine, de l'intrigue des dirigeants algériens à son égard.

De l'autre, l'Algérie qui a épousé le modèle nassérien à ses débuts, découvre la joie de constituer un Etat, enfin libre, adoptant la «révolution» comme mode de refonte de l'ordre mondial, voit en le Maroc une relique du passé, un voisin qui lui a constamment fait de l'ombre, même en gardant le profil bas.

Issue d'un processus sanglant de décolonisation, l'Algérie indépendante a subitement découvert qu'elle était devenue riche, qu'elle possédait désormais un vaste territoire et une manne pétrolière qu'elle n'a jamais espérée !

Côté marocain, l'émancipation algérienne tant chantée par nos parents s'est finalement réalisée aux dépens de nos propres intérêts. La «guerre des sables» dont on rejette souvent la responsabilité sur le Maroc, est d'abord une réaction à l'agression algérienne contre Hassi Baïda. Ce conflit a été l'annonciateur d'une politique étrangère depuis lors, tournée contre le Maroc et son régime politique réduit de manière inique à la seule personne du Roi Hassan II, alors que la question de la terre demeure aujourd'hui plus qu'hier une affaire de tous les Marocains.

La mission de l'Algérie à son indépendance, comme l'a déclaré en 2004 Ben Bella sur une chaîne arabe, était de faire mobiliser le Tiers-monde contre les forces impérialistes qui détiennent et les ressources et la science et la technologie. Inutile de rappeler que dans ce cas de figure, ni les Marocains ni les Tunisiens, taxés alliés de l'Occident et «valets» de l'impérialisme, n'avaient de place et encore moins de rôle à jouer. Première initiative de Ben Bella arrivé au sommet de l'Etat fut de renier les accords passés avec le Maroc, étape décisive sur le chemin de la discorde que plus rien n'entravait. Depuis cette embrouille réglée à l'africaine, le Maroc a fait toutes les concessions pour calmer l'ardeur des nouveaux voisins. Une attitude pacifique souvent comprise -à tort ou à raison- comme une faiblesse.

Sur le plan interne, le régime a resserré l'étau autour de l'opposition dont une partie d'ailleurs, trouva naturellement refuge en Algérie, confortant les nouveaux maîtres dans leur sentiment de «libérateurs». Après Bamako, les clauses de l'accord de règlement du différend frontalier se sont peu à peu dissipées dans la chaleur du désert, et quand éclata l'affaire du Sahara en 1974, Alger y a vu l'occasion rêvée d'enfoncer le clou dans le cercueil d'un régime moribond !

Tout au long de ce conflit, le Maroc a souvent adopté une position défensive, même lorsque la légalité était de son côté comme se fut le cas lors de la bataille d'Amgala qui a vu l'implication effective et directe de l'armée algérienne (l'Etat marocain n'a-t-il pas parlé de droit de suite !)

Les autorités algériennes se sont d'autant habituées à cette attitude «molle» de leur voisin qu'elles croient que le pays est dévasté par «vingt ans de guerre», croupissant sous la poigne de fer d'un régime despotique, bref un pays au bord de la déchéance

Entre le mythe et la réalité, il y a un imaginaire figé que conservent invariablement les dirigeants algériens, et qui peut se résumer en une série de clichés particulièrement chez les vieux officiers de l'armée et les commis de l'Etat, curieusement encore aux commandes : l'Algérie est une république démocratique et prospère, alors que le Maroc est une monarchie autocratique et indigente ! Nous savons, hélas, que les médias algériens, même ceux dits indépendants, se complaisent à entretenir cette image au mépris de la réalité. Mais, par-delà les clivages idéologiques et culturels, le Maroc paie à présent les incohérences du passé, il paie le prix des erreurs dont il faut à présent se départir, impérativement. Et, dire que le Maroc avait les atouts entre les mains, et qu'il en a simplement fait mauvais usage!

Un bref rappel de situations historiques s'impose pour replacer la réalité des faits dans leur contexte. Un rappel qui nous fait sentir que pour régler l'affaire du Sahara marocain, il faut sérieusement revenir sur la question du Sahara central (le Touat). C'est par l'Est que l'on sauvegardera le Sud. Et c'est par la diplomatie active que l'on évitera la guerre, sachant que l'équation est transitive.

Quand le Maroc soutenait l'intégrité territoriale algérienne

A la fin des années cinquante du siècle dernier, la France a sérieusement oeuvré pour la création d'un Etat indépendant au Sahara au Sud de l'Algérie, un territoire que la France considérait comme «res nullius» et donc ne faisant pas partie de l'Algérie historique, située au-delà des Aurès.

Déjà en 1951, des projets ont porté sur cet espace allant de Hassi R'mel au Nord et Tindouf à l'Ouest, jusqu'à la frontière tunisienne et tout le long de la frontière libyenne, avec au Sud des portions importantes des territoires nigériens. Plusieurs noms furent donnés à ce territoire : «Afrique saharienne française», «Département au-delà des monts», «Territoire du Sahara français». La France a finalement adopté en janvier 1957, la création de «l'Organisation Commune des Régions Sahariennes -(OCRS)». L'idée a tellement mûri que le Général De Gaulle s'en est saisi officiellement et conditionné sa réalisation à l'approbation du Maroc et de la Tunisie. De l'avis des experts de l'époque, cet Etat était réellement viable, d'autant qu'il était multiracial et pluriculturel (Zenaga, Berbères, Touaregs, Arabes et Africains), et de surcroît, cet Etat riche en ressources minières et pétrolifères, devait faciliter l'intégration maghrébine, étant donné que tous les Etats de la région étaient concernés par sa création, y compris l'Algérie. Vu sous cet angle, et avec le recul, cette idée pour stratégique qu'elle fût, n'était pas si mauvaise en fin de compte !

Le Maroc, comme la Tunisie d'ailleurs, a catégoriquement rejeté cette proposition, et à la demande insistante des représentants du Gouvernement provisoire algérien, craignant plus que tout le report sine die de l'indépendance, Hassan II a dit Non au général De Gaulle. Le peuple marocain et la monarchie ont été solidaires de l'Algérie combattante pour son indépendance, sa dignité et son intégrité Le Maroc a ainsi soutenu «l'intégrité territoriale» de l'Algérie avant même sa reconnaissance juridique, il ignorait que ses «chers» voisins de l'Est allaient d'abord phagocyter ses territoires et s'opposer ensuite avec insolence, au parachèvement de l'intégrité territoriale marocaine, douze ans seulement après leur indépendance!

Le Maroc choisit le camp du GPRA plutôt que celui de la France !

Lorsque la résistance algérienne a atteint son summum et que les négociations d'indépendance allaient s'ouvrir sous peu, le gouvernement français a officiellement demandé au Maroc la tenue de réunions tendant à apurer le dossier des frontières que la France n'a cessé de grignoter depuis la défaite de la bataille d'Isly, premier tribut payé pour le soutien de l'Emir Abdelkader. Les délégations algériennes se sont succédé à Rabat, demandant toutes, le report de la question des frontières et du tracé frontalier après l'indépendance effective de l'Algérie. Tout le monde se rappelle la position noble et combien risquée de Feu Mohammed V : la question des frontières sera traitée avec «nos frères» après leur indépendance. Cette position a été formellement confirmée par Hassan II en 1961, lorsque Couve De Murville a cherché dans une ultime tentative d'ouvrir les négociations avec l'ambassade du Maroc à Paris. Le Maroc, avec l'assentiment de toute l'élite de l'époque (Allal Fassi ), s'est contenté d'un simple accord signé le 6 juillet 1961 avec Ferhat Abbèau nom du GPRA, qui reconnaît les droits du Maroc sur ses territoires. Nous savons depuis, ce qu'il est advenu de Ferhat Abbès, de Messali Hadj et même du jeune Mohamed Khmisti, premier à occuper le poste de ministre algérien des Affaires étrangères, assassiné dans des conditions obscures en 1963, mais dont la disparition ouvrit la voie au jeune Abdelaziz Bouteflika!

De la coopération avortée à la guerre ouverte

A la suite de l'agression algérienne contre le poste-frontière de Hassi Baïda (tuant 15 mokhaznis et un vieux comptable français venu leur distribuer la solde), le Maroc a légitimement donné la réplique en récupérant une portion de la région de Tindouf. Pourtant, il n'y a pas un seul officiel algérien qui se rappelle cet épisode malheureux qui fait de l'Algérie le pays agresseur et non la victime de «l'expansionnisme marocain» comme se plaît à le dire Bouteflika! L'Algérie a si bien communiqué sur le dossier qu'il se trouve même parmi les Marocains qui ignorent l'origine de ce conflit regrettable. Au sommet de Bamako du 30 octobre 1963, et avec une facilité déconcertante au regard d'aujourd'hui, le Maroc a volontairement renoncé aux territoires conquis et accepté la médiation africaine qui prévoit l'ouverture de négociations pour le règlement des différends en suspens entre le Maroc et l'Algérie. Nous connaissons ce qu'il est advenu de ces négociations, de l'Afrique, de ses sages et de ses institutions!

Le temps des concessions en cascade

Sur le plan interne, cette fois-ci, quand le régime s'était isolé des forces politiques nationalistes après les procès de 1963 et les événements de 1965, période difficile qui a préparé les deux coups d'Etat manqués. Alors que le Maroc récupérait la région de Sidi Ifni, Hassan II a ouvert un dialogue avec l'Algérie pour régler le différend frontalier, et a rencontré Boumediene, le 14 janvier 1968 à Fès, le 27 mai 1970 à Tlemcen, le 13 septembre 1970 à Nouadhibou. Des rencontres sous le signe des retrouvailles dans lesquelles on ne peut s'empêcher de penser que leur objet était également d'éloigner définitivement les dirigeants algériens des opposants marocains en exil, de mettre un terme à la propagande des médias (qui faisait rage à Alger et Tripoli) et de couper la route aux mouvements radicaux d'extrême gauche. Rien de tout cela. L'Algérie a soutenu illico les putschistes de 1971 et 1972, et a été manifestement derrière l'aventure infortunée de Moulay Bou'azza. Depuis 1974, après que la Libye ait servi d'éprouvette au mouvement Polisario, l'Algérie héberge, arme et entraîne, symboliquement à Tindouf, d'autres marocains (devenus séparatistes) pour d'autres raisons, autrement plus décisives dans son combat contre le Maroc.

Guerre ou paix? Le Maroc qui a subi vaillamment les affres d'agressions répétées, a été pacifique, jusque-là. Certes, le dialogue devra continuer à prévaloir, mais c'est à se demander de quoi nos voisins voudraient-ils discuter! Du Sahara, de la coopération bilatérale, du Grand Maghreb? Pourquoi pas à condition de commencer par les frontières méridionales?

Je ne saurais le dire autrement, mais l'Algérie ne veut pas du Maghreb, parce qu'elle croit que cette «union de dupes» ne lui apportera rien, Alger étant le seul pays de la région qui a d'importantes ressources en gaz et hydrocarbures, et donc en pétrodollars. Ni la Tunisie ni le Maroc n'intéressent les politiques algériens qui voient en eux, en plus du mépris du faux riche, deux pays ayant tout au plus, des cadres à enrôler (à se demander où depuis le fiasco de M. Abdeslam Belaïd) et de la main-d'oeuvre à servir leur machine de production nationale, il est vrai aujourd'hui en panne.

Du Sahara? Laquelle des Saharas? Courtois comme à l'accoutumée, le Maroc ne lui rappellera pas le fait que les populations sahraouies, amassées dans les camps de Tindouf, ont été extirpées il y a trente ans à leurs foyers, entre 1973 et 1977, dans des opérations de rapts collectifs (rares sont les éléments qui sont partis de leur propre chef), organisés et exécutés sous supervision de l'armée algérienne (et dont le Maroc a des preuves irréfutables). Fidèle à l'Histoire, le Maroc ne dénoncera pas de sitôt des accords appartenant à l'âge où l'opposition marocaine était bâillonnée, les institutions constitutionnelles en friche, lorsque Boumediene a profité d'un moment de faiblesse pour sceller la plus grande escroquerie territoriale du siècle. Le Maroc se gardera de défendre le principe de changement fondamental de circonstances, principe général s'il en est du droit des gens, pour demander l'ouverture de négociations ou de compensation! Alors discuter de quoi, sinon prendre la mesure du fossé qui nous sépare, et se tenir prêt à empêcher que l'Histoire ne se répète en drame!

M
8 juin 2005 10:08
Et ca repart encore et si Le Maroc redevient le maitre de l'ouest de la mediterane.
Concentrons nous a resoudre nos problemes pas a commencer des nouveaux
__________________________________________________________________ La vie et non la naissance annoblit l'homme :-) __________________________________________________________________
b
8 juin 2005 10:31
si ca repart j'aimerais bien que tu ecrives ce commentaire sur l'autre thread.
il etait la avant celui-ci.
 
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