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Maroc / USA
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13 novembre 2013 18:53
Élargissement des prérogatives de la MINURSO aux droits de l’homme

Des sénateurs demandent à Barack Obama d’interpeller le roi du Maroc
Par : Merzak Tigrine
Deux sénateurs du Congrès ont écrit au président Obama afin qu’il mette à profit la visite du roi du Maroc le 22 novembre pour l’exhorter à cesser d'entraver la création d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme au sein de la Minurso.

“Nous vous adressons cette lettre pour vous demander d'examiner la question des violations incessantes des droits de l'homme au Sahara Occidental avec le roi marocain Mohammed VI au cours de sa prochaine visite aux Etats-Unis”, ont écrit au président Barack Obama dans une lettre conjointe le sénateur républicain, James Inhofe, de l'Oklahoma, et le sénateur démocrate, Patrick Leahy, du Vermont, à l'occasion de la visite du roi marocain prévue le 22 novembre à Washington. Ils ont souligné dans le document : “Plus précisément, nous vous demandons de presser le roi Mohammed VI de cesser son opposition à la création d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme au sein de la Minurso”, ont souligné les deux influents sénateurs. Les deux élus estiment que l’élargissement de la Minurso à un tel mécanisme “permettrait d'appliquer d'une manière efficace” une des principales recommandations du rapport sur le Sahara Occidental adressé, en avril dernier, par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, au Conseil de sécurité.
Dans cet ordre d’idées, les deux membres de la Chambre haute du Congrès ont, alors, rappelé à Barack Obama que le chef de l’ONU avait clairement mentionné que compte tenu des rapports continus sur les violations des droits de l'homme, “la nécessité d’une surveillance indépendante, impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental devient de plus en plus urgente”. Ils ont aussi précisé que le Conseil des droits de l'homme de l’ONU et le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Juan Mendez, avaient également préconisé la création d'un tel mécanisme.
Outre les institutions onusiennes, ont-ils poursuivi, le rapport Tannock, adopté en octobre dernier par le Parlement européen, a aussi regretté que l'ONU n'ait toujours pas pu mettre sur pied un “mécanisme indépendant et crédible” sur la situation des droits de l’homme au Sahara occidental. Suivant de près le dossier du Sahara Occidental, les deux sénateurs ont affirmé dans leur lettre que ces recommandations des institutions de l’ONU et du Parlement européen “viennent compléter les efforts engagés, en avril dernier, par le gouvernement d’Obama à l'ONU pour introduire un mandat de la surveillance des droits de l'homme au sein de la Minurso mais auquel le Maroc s'est opposé”. Néanmoins, ont prévenu les deux sénateurs, la création d'un tel mécanisme “est urgente à la lumière des récents événements”. Sur ce point, ils ont rappelé à Barack Obama que depuis le cessez-le feu en 1991 entre le Front Polisario et le Maroc, les rapports des droits de l'homme du département d'État américain ont constamment fait état d'abus tels que la torture, les disparitions forcées et les restrictions sévères à la liberté d'expression et d'association commis contre les Sahraouis par le Maroc. James Inhofe et Patrick Leahy ajoutent qu’outre ces rapports, les ONG internationales des droits de l'homme rapportent ces pratiques condamnables auxquelles recourent les autorités marocaines contre les Sahraouis, ainsi que les procès inéquitables tel celui de Gdeim Izik, tandis qu'une fosse commune a été découverte récemment dans laquelle avaient été jetés des Sahraouis exécutés par les autorités marocaines et dont un rapport avait été établi par une équipe d’experts espagnols.
Ils préviennent Barack Obama que ces violations continues des droits de l'homme au Sahara Occidental “alimentent la tension et rendent improbable toute solution au conflit entre les deux parties”. Concernant l’élargissement de la Minurso à la mission de surveillance des droits de l'homme, les deux sénateurs soulignent qu'un tel mécanisme, qui bénéficierait d'une présence permanente sur le terrain, “permettrait non seulement de clarifier l'étendue et la responsabilité de ces abus en matière des droits de l'homme mais aussi de réduire la violation de ces droits au fil du temps”.
De surcroît, la création d'un tel mécanisme est “la procédure normale des forces de maintien de la paix des Nations unies, alors que la Minurso est la seule mission de maintien de la paix de l'ONU qui demeure privée d'un tel mandat”, ont-ils déploré.
o
13 novembre 2013 21:40
tu veux attaquer le Maroc, c'est un jeu que tu ne maitrise pas, au lieu de parler de choses qui te dépassent tu ferais mieux d'aller t'occuper de votre chimpanzé, il va encore tomber, et vous allez quémander les français siadkoum pour qu'ils vous le retape.
 
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