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Le marketing de la shoah!
B
14 novembre 2012 12:52
Ron Folman s’est fait graver sur l’avant-bras le B-1367 que portait son père. Comme lui, de jeunes Juifs se font ainsi marquer pour ne jamais oublier.

Un numéro. B-1367. Derrière cette suite de lettre et de chiffres à l’apparence banale se cache un destin terrible et rempli de souffrance: celui de Yeshayahu Folman. Déporté à Auschwitz, il porte sur son avant-bras un numéro tatoué par les nazis. Aujourd’hui, son fils Ron Folman possède la même inscription. Mais contrairement à ce qui est arrivé à son père, l’homme âgé de 49 ans a décidé de son plein gré desefaire ainsi marquer. Comme de nombreux jeunes Juifs en Israël et aux Etats-Unis, il porte le même tatouage que les déportés d’Auschwitz et de Birkenau pour que personne n’oublie l’horreur de la Shoah.

Pour raconter l’histoire

Eli Sagir porte le 157622 sur son avant-bras, comme son grand-père Yosef Diamant, déporté à Auschwitz. «Ma génération ne connaît rien de l’Holocauste, a expliqué la jeune Israélienne au New York Times. Vous parlez avec des gens et ils pensent que c’est comme l’Exode hors d’Egypte, de l’histoire ancienne. J’ai donc décidé de me faire tatouer pour que ma génération se souvienne. Je veux leur raconter l’histoire de mon grandpère et celle de l’Holocauste.» Cette démarche s’inscrit dans un contexte où, les années passant, les témoins directs de l’horreur de l’extermination disparaissent les uns après les autres.

Voir des jeunes gens porter cette marque infligée pour déshumaniser des individus et les transformer en numérosuscite bien entendu la polémique. «C’est provocateur, a reconnu Ayal Gelles, 28 ans, qui s’est fait tatouerleA-15510queporteaussi son grand-père. Tout le monde est immédiatement consterné, choqué.» Le grandpapa a réagi en disant que s’il avait été au courant, il aurait empêché son petit-fils de faire cela. Tout comme Livia Ravek, dont le fils et le petitfils ont le 4559 gravé dans la peau. Très déçue de prime abord, elle a ensuite éclaté en sanglots avec son fils qui lui a dit qu’ainsi «tu seras toujours avec moi».

Pour bon nombre de descendants de survivants, leur acte vise à créer un lien éternel avec leur proche. Ce que ces jeunes Juifs souhaitent, c’est également interpeller et ainsi susciter le débat. Pour eux, il faut tout faire pour «ne jamais oublier». La démarche est loin de convaincre Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad). «Le travail de mémoire ne passe pas par des expériences que je trouve de mauvais goût, réagit-il. Se faire tatouer ne transmet rien.» Dénonçant la banalisation actuelle de la Shoah ainsi que le risque d’oubli, le secrétaire général de la Cicad insiste sur la nécessité de sensibiliser les jeunes générations à cette terrible et sombre période de l’histoire européenne. De nombreux travaux sont d’ailleurs en cours pour trouver les meilleurs moyens de transmission de mémoire alors que les rescapés se font de plus en plus rares.
B
14 novembre 2012 15:05
L'industrie de l'holocauste

Finkelstein distingue l'« holocauste nazi » (le fait historique) et l'« Holocauste » (avec un H majuscule, la campagne de relations publiques menée selon lui depuis 1967 surtout aux États-Unis). C’est ce second aspect qu’il appelle « l’industrie de l'Holocauste ».

Dans son livre, il défend la thèse d'une « industrie » qui consiste en l’exploitation, sous des dehors éthiques, de l’holocauste nazi pour générer pouvoir et amasser de gros capitaux. Cette industrie aurait à sa tête des organisations juives américaines cherchant la suprématie ethnique et le gain politique et financier
c
14 novembre 2012 15:52
il y a toujours une instrumentalisation des souffrances. le fln continue à jouer sur la corde du "million d'algerien massacrés par le colons". et au diable la verité historique.
le parti communiste français a beaucoup misé sur son image de "parti des fusillés".
les pro saddam hussein ont beaucoup joué avec les pertes civiles irakiennes.
et ainsi de suite.
perso, j'irai un jour en pélerinage sur les lieux ou un de mes grand péres a été déporté. et je compte emmener les gamins car oui je pense qu'il ne faut pas oublier.
les souffrances subies, quand elles sont ressassées, deviennent un poids très certainement.
mais il est difficile de faire autrement. je ne me souviens pas d'un repas de famille ou à un moment ou un autre il n’était pas question des combats de la résistance, de telle exécution.
mon identité, celle de ma famille, c'est en partie ça. et les autres familes de communistes ayant vécu un peu les mémes choses, on se connaissait. on formait une sorte de confrérie sans se parler.
on "savait". ainsi, il y avait 2 jeunes dans mon collège que j'avais à peine croisé. nous n'etions pas dans les mémes classes, n’avions pas les mémes amis ni n'habitions dans les mémes quartiers.
mais nous nous saluions et nous nous sommes rendus services à l'occasion. l'un d'eux bien des années après, alors que je l'avais perdu de vue depuis plus de dix ans. notre seul point commun? nos grands faisaient partie du même groupe et avaient subi des pertes importantes, des moments difficiles.
et ça peut mener à des comportements un peu irrationnels. jeune, j'allais coller des affiches pour un parti de gauche bien connu avec un fusil chargé, des fois qu'on rencontre les "nazis du fn".
je me voyais continuer le combat des grands parents, transposant des choses qui n'avaient pas vraiment de lien.
moi aussi j'ai pensé à la mort de mon grand pére survivant des camps me faire tatouer son n° de matricule. c’était il y a quelques années.
donc je comprends ces jeunes juifs qui vivent avec un poids, vivent presque comme s''ils avaient été victimes eux mêmes.
c'est du romantisme et il faut s'en débarrasser.
mais c'est sincére.
bien entendu, il y a des gens qui instrumentalisent ces traumatismes familiaux ou communautaires comme la droite et l'extreme droite sioniste. mais la position de victime, en politique, c'est vieux comme le monde.
B
14 novembre 2012 15:55
Le sujet est: le marketing de la shoah. Le reste n'est que diversion.

Citation
Bengi a écrit:
L'industrie de l'holocauste

Finkelstein distingue l'« holocauste nazi » (le fait historique) et l'« Holocauste » (avec un H majuscule, la campagne de relations publiques menée selon lui depuis 1967 surtout aux États-Unis). C’est ce second aspect qu’il appelle « l’industrie de l'Holocauste ».

Dans son livre, il défend la thèse d'une « industrie » qui consiste en l’exploitation, sous des dehors éthiques, de l’holocauste nazi pour générer pouvoir et amasser de gros capitaux. Cette industrie aurait à sa tête des organisations juives américaines cherchant la suprématie ethnique et le gain politique et financier
 
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