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Mariages forcés des filles MRE : Des vacances qui se transforment en cauchemar...
23 juin 2006 13:39
Il n'existe pas d'étude exhaustive sur le sujet, simplement des histoires racontées par celles et ceux qui font remonter des réalités du terrain. Ces histoires sont celles de jeunes filles d'origine marocaine vivant en Europe victimes de mariages forcés. Au Maroc, en dépit de la réforme de la Moudouwana, cette pratique reste très courante dans plusieurs régions, surtout pendant la période estivale. Et pour de nombreuses jeunes filles, les vacances au pays se transforment souvent en cauchemar.
« En un jour, j'ai été projetée un siècle en arrière dans un pays que je connaissais à peine et mariée contre mon gré à un homme plus âgé que moi», dit Lamia.

Elle avait vingt ans quand ses parents ont décidé de la marier à un homme qu'elle n'avait jamais vu et dont elle serait la troisième épouse.
Le cas de Lamia est loin d'être isolé. Plusieurs jeunes filles se retrouvent dans des situations similaires et sans aucun recours.

Pour éviter qu'elles ne s'enfuient, les parents s'arrangent généralement pour leur retirer tous leurs papiers et préparent tout à l'avance, ne laissant ainsi aucune alternative aux filles : « Lors de notre voyage annuel au Maroc, nous avons assisté, ma sœur et moi, à des préparatifs. Lorsque j'ai demandé à ma cousine «qui se marie?» elle m'a répondu : «toi et ta sœur». Tout le monde était au courant sauf nous. C'est alors que mon père nous a annoncé la nouvelle. J'ai supplié ma mère d'empêcher ce mariage. Elle est restée indifférente et m'a juste dit: tant qu'il ne boit pas et qu'il ne fume pas, c'est bien, et l'amour dans de toutes les façons ça ne compte pas et ça n'existe pas», témoigne H, 22 ans.

La peur d'oublier leurs origines

Au nom de la tradition, de la culture et de la religion, les parents pensent agir pour le bien de leurs filles. La crainte qu'elles aient de mauvaises fréquentations ou qu'elles soient influencées par le mode de vie occidentale les pousse à les marier. «Ils ont peur des libertés que connaissent les jeunes à l'étranger.

Ils craignent que leurs enfants oublient leurs origines et leurs traditions, explique Bouchra Abdou, membre du bureau national de la Ligue démocratique pour les droits des femmes. La plupart des parents ont eux aussi été mariés sans s'être jamais vus. Ils ne font que reproduire le schéma traditionnel».
Abandonnées dans un pays dont elles ignorent souvent la langue, les coutumes et le mode de vie, privées de leurs droits les plus fondamentaux, ces jeunes filles se retrouvent, du jour au lendemain, prisonnières d'un mari et d'une tradition ancestrale.

«C'est sous les coups que j'ai signé les papiers du mariage, sans savoir ce que signifiaient ces documents. Après, j'ai été violée, maltraitée et menacée du pire au cas où je songerais à m'enfuir», dit F. 23 ans. Cependant elles ne restent pas toutes au Maroc.

Certaines après leur mariage retournent en France en compagnie de leur conjoint après la régularisation de leurs papiers.

C'est le cas de Leïla mariée de force à 20 ans à un homme de 15 ans son aîné. «Je ne l'avais jamais vu. Le mariage a été réglé au Maroc et quelques mois après, nous étions officiellement mariés en France. J'ai supplié mes parents jusqu'à la dernière minute. En vain ! J'ai fini par dire oui d'une voix qui n'était pas la mienne, signé un papier que je ne voyais même pas, tant mes yeux étaient brouillés de larmes.

Quand j'ai fait venir mon mari en France, ma belle-mère est venue vivre avec nous. Mon mari ne travaillait pas et c'était à moi de subvenir à tous leurs besoins», témoigne Leïla. Jusqu'à présent, les autorités marocaines se sont très peu souciées de ce problème. Sujet tabou pour la société, il s'agit souvent d'affaires de famille et personne ne cherche à s'en mêler. Pratiqué au nom de l'Islam, le mariage forcé est admis et toléré. Toute la famille approuve cette pratique et l'encourage.

Parfois, ce sont même les tantes ou les oncles au Maroc qui se chargent de trouver le mari idéal, qui organisent le mariage…
Certaines filles arrivent parfois à s'en sortir et évitent ce drame : «Quand j'ai appris la nouvelle une fois au Maroc, je me suis enfuie chez une amie et j'ai réussi à prendre contact ave une assistante sociale en France et ensuite avec le consulat qui m'a aidée à repartir», raconte Fatine.

Mais des cas comme celui-ci restent rares. Aujourd'hui, le nouveau Code de la famille donne plus de droits aux femmes et protège les jeunes filles contre le mariage forcé.

Comment s'en sortir ?
N'ayant plus besoin de «wilaya», et devant avoir l'autorisation du juge de la famille pour se marier, elles peuvent exprimer leur refus.
Cependant, les associations féminines sont conscientes que l'application de cette loi n'est effective que s'il y a un véritable contrôle de la part de l'Etat et de la justice et une campagne de sensibilisation à l'échelle nationale.

La corruption, la méconnaissance de la loi, les mentalités rétrogrades de certains magistrats... sont autant de facteurs qui peuvent entraver la mise en application du Code. «Légalement, la jeune fille peut exprimer son refus au juge, juridiquement, elle est protégée, mais dans les faits c'est une autre histoire ! S'opposer aux parents n'est pas facile pour elles. Leur seul recours est de demander le divorce», explique Bouchra Abdou.

Pour éviter que cela n'arrive à d'autres, plusieurs associations dans les pays d'accueil luttent contre le mariage forcé et essayent au maximum de sensibiliser les jeunes filles en leur conseillant de toujours garder une copie de leurs papiers d'identité, de confier le numéro de passeport à des amis restés à l'étranger et d'avertir une assistante sociale au cas où elles auraient des doutes sur leur voyage au Maroc. «J'ai déjà réussi à éviter de me marier une fois, mais je sais que la prochaine fois j'y passerais à coup sûr.

Maintenant je prends mes précautions et j'essaie de me protéger du mieux que je peux», conclut K.


Source : Le Matin
J
23 juin 2006 13:52
Je ne savais pas que existait encore, c'est de la prostitution institutionnalisée. Honte aux parents.
t
23 juin 2006 14:39
qu'en pensez vous ?
avez vous vecu des histoires similaires.
b
23 juin 2006 14:41
C quoi l'histoir?
t
23 juin 2006 14:42
Il n'existe pas d'étude exhaustive sur le sujet, simplement des histoires racontées par celles et ceux qui font remonter des réalités du terrain. Ces histoires sont celles de jeunes filles d'origine marocaine vivant en Europe victimes de mariages forcés. Au Maroc, en dépit de la réforme de la Moudouwana, cette pratique reste très courante dans plusieurs régions, surtout pendant la période estivale. Et pour de nombreuses jeunes filles, les vacances au pays se transforment souvent en cauchemar.
i
23 juin 2006 14:42
tout est dans le titre bent lablade
f
23 juin 2006 14:44
Moi jamais hamdoullah sinon je serais pas là mais enfermée ligotée masquée ds une chambre au bled grinning smiley

mais des amies oui malheureusement ( deux sont restées la bas sans espoir de revenir ...)


sad smiley
l
23 juin 2006 14:44
j connai une fille originaire de ouarzazate ki a connu ca.la pauvre elle a beaucoup souffèr.
mai elle a réussi a divorcé.son problèm cé k son père lui a interdi de voir sa famille et la menacé de la tué si il tombe sur elle.
avant elle habitais à Reims et maintenant elle est à paris.elle a tro galéré.
maintenant ca mieu.
elle habite avec une autre fille et elle trouvé un taf.
cé triste ce genre d'histoire
h
23 juin 2006 14:44
moudawana blablabalabla

les responsables ce n'est ni la moudawana ni moulay bii, ce sont les parents....qui DONNENT ces filles et les forcent à se marier!!! allah hi ster.....je me demande si ils les ont aimés si c'est pour s'en debarasser comme ça!!!!...
t
23 juin 2006 15:59
m
23 juin 2006 16:22
Ce sont des pratiques hélas déplorables sad smiley qui perdurent chez certaines familles car les parents essaient de reproduire ce qu'ils ont subi en pensant que c'est dans l'intérêt de leur fille.


Cependant, il ne faut pas oublier que ce phénomène reste très minoritaire même si une certaine presse à sensations essaie toujours de faire passer un cas pour une généralité, que ce soit pour les mariages forcés/arrangés, les femmes battues, et tout ce qui attrait aux femmes de manière générale, dans le seul but de vilipender l'Islam et de la montrer comme une religion rétrograde et contre les femmes.

Une partie des médias marocains (surtout francophones) se met à pondre des articles dignes de la page fait divers de banlieues du quotidien Le Parisien, aidée par les associations intégristes féministes, les NPNS locales.


Oui à la dignité des femmes et au respect de leurs droits, car une femme est une mère, une épouse, une soeur, une tante, etc...


Non à l'instrumentalisation de la femme pour des buts islamophobes.



Wa salam
a
23 juin 2006 16:50
Une pratique moyenageuse qu'il faudrait enterrer et oublier.

Trés souvent ,ce genre de mariage se termine par un divorce ce qui rend malheureux et les parents et les filles victimes de cette betise.
m
25 juin 2006 18:19
pour info en islam c'est illicite de forcé sa fille a se mariée sans sont consentement le probleme c'est l'ignorance que dieu leur pardonne mais les parents ont peur que leur fille ne soit plus vierge
T
25 juin 2006 18:35
traditions debiles du 14 emes siecles.
k
25 juin 2006 19:01
Citation
ixccen- a écrit:
traditions debiles du 14 emes siecles.


de l'antiquité tu veux dire! marriage d'interet.
e
26 juin 2006 11:58
qu'elles sont les filles ( victimes ) de cette correction ?

dans les exemples que j'ai vu moi même, les parents se plaignaiaent que leur filles etaient sur le bord de la derive, et pour les ( DRESSER ) ils ( les parents ) les punissaient en les mariant au bled pour les calmer.

ce qui est dommage c'est que c'est une pratique repandue ches les MRE , que ches les MRM , alors que les MRE, ont vecu et leurs enfants sont nés dans une société occidentale plus ouverte et developpée.

ayayay......................; parfois j'ai du mal à comprendre
J'ai demandé à ce qu'on me banisse, et on l'a fait , et je remerci celui qui l'a fait. si vous voulez me contacter cherchez ( elma3ti ) sur bladi.net
H
26 juin 2006 12:07
Citation
hakim75 a écrit:
moudawana blablabalabla

les responsables ce n'est ni la moudawana ni moulay bii, ce sont les parents....qui DONNENT ces filles et les forcent à se marier!!! allah hi ster.....je me demande si ils les ont aimés si c'est pour s'en debarasser comme ça!!!!...

et les adouls qui acceptent de restranscrire ce genre de mariage??? Ohmoody smiley
X
26 juin 2006 12:08
simplement,
je suis pas pour je le dit tout de suite MAIS.
si ta fille part en live (drogue, mecs...), que fairiez vous dans ce cas?
m
26 juin 2006 14:17
ce n'est pas parce que la fille part en sucette qu'elle doit être mariée de force, rien, absolument rien, ne justifie ce genre de comportement.
I
26 juin 2006 16:26
Citation
mafalda a écrit:
ce n'est pas parce que la fille part en sucette qu'elle doit être mariée de force, rien, absolument rien, ne justifie ce genre de comportement.

Amen
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