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Le Mariage Temporaire (Chiite et Chiisme)
19 mars 2013 22:26
Les Chiites Rafidiths disent que les femmes prostituées sont en état de péché. Pourtant, ils autorisent sans scrupules un type de mariage qu'il nomme "temporaire".

Ainsi, les membres de la secte peuvent épouser les femmes, par un contrat d’une heure, d’une nuit, d’un jour, ou d’une semaine ... et avec ce contrat, les hommes ont bonne conscience, croyant qu’un tel mariage est bon et licite autant qu’un autre.

Quant à la femme, elle obtient une dot, c'est à dire une certaine somme d'argent dont le montant est convenu avec l'homme avant le mariage.





Caractéristiques du Mariage Temporaire, Zawaj Mout`a (en arabe), ou Sigheh (en persan) :

- Contrat Oral, non officialisé, sans témoins.
- Une femme vierge doit avoir l'autorisation de son père sauf si elle vit de manière indépendante.
- Durée du contrat : de 1 heure minimum à 99 ans maximum.
- Obligation à l'homme de verser une dot à la femme.
- L'homme peut cumuler autant de mariages temporaires à la fois qu'il le souhaite. Pour la femme le cumul est interdit.
- Un homme marié de manière permanente peut se marier temporairement lors d'un voyage sans le faire savoir à sa femme et sans son autorisation.
- L'homme n'est pas obligé de nourrir et loger la femme lors d'un mariage temporaire.
- Il n'y a aucun héritage entre l'homme et la femme.
- En cas de naissance, l'enfant est à la charge de l'homme. (si la femme réussit à le retrouver...)
- Après un tel contrat, la femme doit observer un délai de viduité de trois mois (excepté la femme ménopausée) afin de constater qu'aucun rejeton n'en résulte. Mais si à l'issue du mariage provisoire, on célèbre un mariage définitif blanc, la non consommation du mariage permanent annule toutes les obligations du délai de viduité...




Exemples de Fatwas de l'Ayatullah Sistani, le plus influant d'Irak :






Question : J’aime savoir à propos de mutah ; je suis marié et j’aime avoir une relation physique avec une autre femme divorcée. J’ai entendu qu’il fallait dire certaines paroles. Est ce que vous pouvez m’aider ?

Réponse: Premièrement, vous devez désigner la durée du temps du mariage temporaire et la dot (mahr) et puis la femme doit dire: zawwadjtuka nafsî f-il muddat il-maclûmati cal al-mahr il-maclûmi. Et l’homme doit ainsi continuer : qabiltu


Question: Est-ce que j'ai la permission de faire le mutah (mariage temporaire) avec une prostituée, car je ne trouve pas de femme (pour le mariage) et je trouve seulement des prostituées et je ne peux supporter la risque de me masturber. Alors, est-ce que je peux faire mutah avec une prostituée ?

Réponse: C'est précaution obligatoire que chaque prostituée avec qui vous voulez avoir des relations sexuelles, doit exprimer son repentir (tawba), et puis vous pouvez faire le mariage temporaire avec la femme repentante.

Question: Si une femme dit qu'elle n'est pas mariée, est-ce qu'on peut avoir confiance en sa parole et l'épouser temporairement?

Réponse: On peut avoir confiance en sa parole.

Question: Est-ce que l’homme a le droit de faire le mariage temporaire pendant le voyage, sans autorisation de sa femme?

Réponse: Il peut faire le mariage temporaire seulement avec les femmes musulmanes.

Question: Ai-je le droit de me marier temporairement avec la tante de ma femme sans que j’aie le consentement ou la permission de ma femme?

Réponse: Il n’y a pas d’empêchement.


Question: Si on veut annuler le contrat du mariage temporaire avec une femme, qu’est-ce qu’on doit faire? Peut-on divorcer ?

Réponse: Il n’existe pas le divorce dans le mariage temporaire. Pour annuler le contrat du mariage temporaire, il suffit que l’homme dispense la femme de continuer le contrat.

Question: Est-ce que je peux avoir des rapports sexuels anals avec ma femme?

Réponse: Ayant l'accord de la femme, c'est permis; mais, selon l'ayatullah Sistani, c'est acte est blâmable (makrûh).

Source : [www.sistani.org] --> Q&R --> Mariage Temporaire et Coït



Arguments Contre le Mariage Temporaire

Nous allons voir que le mariage temporaire a subit le même cheminement d'interdiction que la consommation d'alcool, à savoir trois étapes :
- Première étape : permissivité en l'absence de révélations sur le sujet
- Deuxième étape : permissivité mais pratique détestable pour les élites des croyants
- Troisième étape : interdiction totale d'une pratique de l'obscurantisme préislamique par le Coran ou les Hadiths, liée à l'élévation de la foi et de la morale de la communauté musulmane.

Exemple de la Première étape :

Abdullah Ibn Mas'oud rapporte : "Nous partions au combat avec le Messager d'Allah alors que nous n'avions pas de femmes. Nous nous sommes donc dit : pourquoi ne pas se castrer ? Le Prophète nous l'y interdit et nous autorisa d'épouser temporairement la femme contre l'habit" (Muslim, 8, 3243)

Explication de la Deuxième étape :

A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n'y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage. (...) Ceci est autorisé à celui d'entre vous qui craint la débauche; mais ce serait mieux pour vous d'être endurant. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux. (Coran 4.24)

Ce passage montre qu'il est préférable d'être endurant plutôt que de contracter un mariage temporaire qui était le dernier recours pour celui qui craint la débauche. De la même manière, celui qui meurt de faim est autorisé à manger du porc sans être considéré comme transgresseur. (Coran 16.115)



Troisième étape : l'interdiction totale

`Alî Ibn Abu Talib rapporte : Le Jour de Khaybar, l'Envoyé de Dieu a interdit le mariage temporaire et la consommation de la viande d'ânes. (Bukhari, 5, 59, 527)

D'après Sabra Al-Jouhany qui dit : "Qu'il était en compagnie du Messager d'Allah lorsque celui-ci dit : O les hommes ! Je vous avais autorisé le mariage temporaire et Allah a désormais interdit cela jusqu'au Jour de la Résurrection. Quiconque détient une femme sur cette base, qu'il la libère et ne prenez rien de ce que vous leur avez donné" (Muslim, 8, 3255)


Par la suite, deux avis sont apparus au sujet de l'interdiction du mariage Temporaire :

- l'avis d'Ibn Abbas, le mariage temporaire est interdit mais autorisé uniquement dans les cas extrêmes.

Abu Jamra rapporte : J'ai entendu Ibn Abbas (donner son jugement) lorsqu'on l'a questionné sur le mariage temporaire, et il l'a permis. Sur cela, un homme lui demanda "Est ce seulement lors d'une grande nécessité et lorsque les femmes sont rares ?" Sur cela, Ibn Abbas a répondu : "Oui". (Bukhari, 7, 62, 051)

- l'avis d'Ali, le mariage temporaire est interdit dans tous les cas.

'Ali a appri qu'Ibn Abbas (qu'Allah soit satisfait d'eux) avait donné un certain assouplissement concernant le mariage temporaire sur quoi il lui dit : Ne soit pas hâtif (dans ton jugement) Ibn Abbas, car le Messager d'Allah a interdit pour toujours le fait de contracter ce type de mariage et la consommation de la chair d'ânes.
(Muslim, 8, 3266)


Décision finale


'Urwa b. Zabair a rapporté que 'Abdullah b. Zubair (qu'Allah soit satisfait de lui) s'est levé (et a prononcé un discours) à La Mecque, en disant: "Allah a aveuglé les cœurs de certaines personnes en les privant de lumière de sorte qu'ils donnent un verdict religieux en faveur du mariage temporaire, en faisant allusion à une personne (Ibn 'Abbas). Ibn Abbas l'appela et lui dit : Tu es une personne dépourvue de bon sens. Par ma vie, la Mut'a a été pratiqué durant la vie du chef de la piété (il voulait dire le Messager d'Allah, que la paix soit sur lui), et Ibn Zubair lui a répondu : il te suffit de le faire, et par Allah, je te lapiderai. Ibn Shihab dit : Khalid b. Muhajir b. Saifullah m'a informé : Alors que j'étais assis en compagnie d'une personne, un homme vint vers lui et il a demandé un verdict de religieux concernant la Mut'a et il lui a permis de le faire. Ibn Abu 'Amra al-Ansari (qu'Allah soit satisfait de lui) lui dit : Soit intelligent. Il a été autorisé dans les premiers jours de l'Islam, (pour celui) qui a été poussé vers cela par contrainte de la nécessité tout comme (la consommation de) la charogne, le sang et la chair de porcs, et puis Allah a intensifié (les commandements de) sa religion et a interdit celle-ci (complètement). (Muslim, 8, 3261)


Ô vous qui croyez! Si vous craignez Allah, Il vous accordera la faculté de discerner [entre le bien et le mal] (Coran 8.29)


Le Calife Omar a rappelé que le mariage temporaire était illicite dans toutes les situations et les compagnons approuvèrent cette interdiction. Quelques années après la mort de Omar, la secte des Chiites Rafidiths a renié toutes les décisions entreprises par ce dernier, car Omar était celui qui a fait chuter l'empire perse, le pays des adeptes de la secte.

Les Chiites Rafidiths ne croient en aucuns hadiths du Sahih Muslim et Bukhari, puis ils disent qu'il n'y a aucuns versets dans le Coran qui l'a interdit et qu'il ne faut pas rendre illicite ce qu'Allah a rendu licite.


Pourtant ce que le Prophète a inderdit est comme ce qu'Allah a interdit !

Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. Et quiconque tourne le dos... Nous ne t´avons pas envoyé à eux comme gardien. (Coran 4.80)

Ô les croyants! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux d´entre vous qui détiennent le commandement. (Coran 4.59)

Accomplissez la Salat, acquittez la Zakat et obéissez au messager, afin qu’il vous soit fait miséricorde. (Coran 24.56)

Abu Rafî' a rapporté : Le prophète a dit : « Je ne veux pas voir quelqu'un parmi vous, adossé à son divan dire quand un de mes ordres ou de mes prohibitions lui parviennent : " Nous ne savons pas. Ce que nous trouvons dans le livre d'Allah, nous le suivons ".» (Abu Dâwûd, 35, 4588)

Al-Hassan ibn Djâbir a rapporté : « J'ai entendu Al-Miqdâm ibn Ma'dî Karab dire : "Le jour de Khaybar, le Messager d'Allah a interdit des choses, puis il a dit : « Une époque viendra où un homme adossé à son divan, à qui on rapporte un de mes hadiths, [démentira ce qu'on lui rapporte de moi et] dira : " Entre nous et vous, il y a le Livre d'Allah. Ce que nous y trouvons de licite, nous le considérons licite et ce que nous y trouvons d'illicite, nous le considérons illicite ". N'est-ce pas que ce que le Prophète d'Allah a interdit est comme ce qu'Allah a interdit ? » (Abu Dâwûd, 35, 4587)


Autres Arguments contre le Mariage Temporaire :

- Le Prophète avait l'habitude de dire cette invocation pour les jeunes mariés : « Qu’Allah bénisse pour toi (ton mariage), te bénisse et vous unisse dans le bonheur. »

Dieu peut-il bénir l'union de deux personnes qui ont l'intention de se désunir avant même de s'unir ?

- Ce que le diable aime le plus, c'est de désunir ce que Dieu à unis.

"La chose permise la plus détestée de Dieu est le divorce" (rapporté par Abû Dâoûd)

- La Sunna du Prophète lors d'un mariage est d'organiser un repas et de convier les musulmans afin de célébrer l'heureux évènement et également afin de rendre cette union publique et reconnue par la société. Alors que le mariage temporaire est caché, secret, non déclaré car ceux qui la pratique ressentent une honte.

- Les Chiites utilisent également comme arguments que les jeunes de nos jours ne sont pas prêts au mariage à cause de leurs études, ou encore qu'ils n'ont pas les moyens de se marier.

Pour celui qui n'est pas prêt, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Ô jeunes, que se marie celui d’entre vous qui a la possibilité de le faire et que celui qui n’en a pas la possibilité pratique le jeûne car il constitue un frein. » (Boukhari).

Pour celui qui n'a pas les moyens, il doit se rappeler le mariage d'Ali avec Fatima. Il ne possédait aucune richesse, même pour la dot, et c'est le Prophète et les compagnons qui l'ont aidé. La pauvreté ne l'a pas empêché d'épouser la meilleure femme de son époque.



Selon Youssef al-Qaradawi

En Islam le mariage est un acte solide et un contrat sérieux basé sur l'intention des deux partenaires de lier leur vies pour toujours, afin que se réalise ce fruit précieux du mariage dont parle le Coran, à savoir la paix de l'âme, l'amour pur et la miséricorde, et qu'il atteigne son but spécifique d'assurer le peuplement de la terre, la continuité de la reproduction et l'existence du genre humain : « Dieu vous a donné de vous-mêmes des épouses et vous a donné de vos épouses des fils et des petits-fils. » (16.72)



Quant au mariage dit "de jouissance" qui est une union entre l'homme et la femme pour une période fixée à l'avance contre une somme d'argent, une telle union ne permet pas la réalisation du mariage tel qu'on vient de le définir. Le Messager de Dieu l'a d'abord autorisé avant l'établissement définitif de la législation islamique. Il l'a autorisé en voyage et pendant les expéditions militaires. Puis, il l'a proscrit et l'a interdit d'une façon irrévocable.

La raison de sa première autorisation fut que les gens étaient dans une période transitoire du fait de leur passage de l'idolâtrie à l'Islam. Or, dans la période préislamique la fornication était aisée et courante. Quand vint l'Islam, obligeant aux voyages et aux expéditions militaires, ils ressentirent vivement l'éloignement de leurs femmes et certains parmi eux avaient une foi solide et d'autres une foi plus fragile. On craignit donc que les faibles ne tombent dans la fornication qui est un acte immoral et une voie pernicieuse.

Quant aux croyants forts, ils décidèrent de se faire castrer comme l'a rapporté Ibn Mas'oud dans le hadith suivant : "Nous prenions part aux campagnes militaires du Messager de Dieu et nous n'avions pas nos femmes avec nous. Nous dîmes alors : "Pourquoi ne nous faisons-nous pas castrer ?" Mais le Messager de Dieu nous l'a interdit et nous a permis d'épouser provisoirement une femme contre quelque vêtement" (Unanime)

Ainsi l'autorisation de cette jouissance n'a été que provisoire afin de résoudre le problème des faibles et des forts et comme un pas de la législation vers l'institution de la vie conjugale parfaite, où se réalisent tous les buts visés par le mariage, à savoir la préservation de la chasteté, la continuité de la descendance, l'amour pur, la miséricorde et l'élargissement du cercle de la parenté par l'alliance.

Le Coran a suivi une voie progressive dans l'interdiction du vin et du prêt à intérêt (qui étaient très répandus et très fortement implantés avant l'Islam), de la même façon le Prophète a suivi une voie progressive pour interdire les rapports sexuels illicites. Il permit d'abord, par nécessité, le mariage dit "de jouissance" puis il l'interdit comme l'ont rapporté 'Ali et la communauté des Compagnons. C'est ainsi que Mouslim a rapporté de Soubra al-Jouhni : "Il avait participé avec le Prophète à la campagne de libération de la Mecque, qui leur avait alors permis le mariage "de jouissance". Il ajoute : "Il n'est pas sorti jusqu'à ce que le Messager de Dieu ne l'ait interdit".


Mais cette interdiction est-elle absolue comme celle d'épouser les mères et les filles, ou est-ce une interdiction pareille à celle de la charogne, du sang et de la viande de porc qui deviennent permis en cas de nécessité et par crainte de grandes souffrances ?

La plupart des Compagnons du Prophète jugent que c'est une interdiction absolue et péremptoire n'admettant aucune permission du jour où la législation islamique s'est définitivement établie. Ibn 'Abbas fut en désaccord avec eux puisqu'il le permit en cas de nécessité. Quelqu'un l'interrogea sur le mariage "de jouissance" et il le lui permit. L'un de ses affranchis lui demanda cependant : "Est-ce que cette permission n'est valable qu'en cas de nécessité extrême, en cas de pénurie de femmes ou d'autre raison semblable ? Ibn 'Abbas lui dit : "Oui" (Al-Boukhari).

Mais lorsque par la suite Ibn 'Abbas se rendit compte que les gens ont élargi à l'excès les limites de cette autorisation et ne l'ont pas réservée au seul cas de grande nécessité, il revint sur son jugement et cessa de permettre ce mariage "de jouissance".


Hadiths extravagants de la secte Chiite sur le Mariage temporaire

La secte des Chiites ne permet pas seulement la Mout'a, mais l'encourage activement, en prétextant que l'islam n'est pas responsable de la frustration sexuelle des jeunes, et que le mariage temporaire est la solution aux problèmes. Selon leur livre al-Kafi (compilation de hadiths), pratiquer la Mout'a fait rapprocher le musulman de Dieu, et l'éloigne de l'enfer. Les savants musulmans considèrent évidemment tous ces hadiths comme fabriqués :

1. Le Prophète dit : Celui qui contracte une Mout'a sera préservé du feu. Celui qui contracte deux Mout'a sera en compagnie des hommes vertueux (au Paradis). Et celui qui le fait à trois reprise sera mon compagnon au plus haut degré du Paradis. (Al-Kafi)

2. Le Prophète dit : L'homme et la femme qui meurt sans avoir pratiqué la Mut'a, pas même une fois dans leurs vies, apparaitrons le Jour du Jugement avec leurs oreilles et leur nez coupés, ainsi que leurs visages déformés. (Al-Kafi)

3. L'Imam Jafar as-Sadiq rapporte du Prophète que : Un tiers du corps est sauvé du feu par un contrat de Mut'a. Deux tiers du corps est sauvé du feu avec deux Mut'a, et tout le corps est sauvé du feu avec trois contrats. (Al-Kafi)

4. Il est rapporté par l'Imam Baqir que le Prophète dit : Lorsque j'étais aux cieux lors du Mi'raj, Gabriel m'a rencontré et m'a dit : Ô Muhammed, Allah a promis de pardonner tous les péchés à ces femmes qui pratiquent la Mut'a. (Al-Kafi)




5. Pour la femme qui retourne sa dot à l'homme avec qui elle a contracté la Mut'a et celle qui renonce à sa dot, Allah la récompensera avec 40 000 villes de lumière, et 70 000 robes de velours et brocart de soie... Et Allah la récompensera avec 70 000 robes supplémentaires du Paradis pour chaque quart de dirham qu'elle rend... et pour chaque quart de dirham, Allah assignera 1000 anges qui continueront à lui écrire ses vertues sur son compte jusqu'au jour du jugement. (Al-Kafi)


 
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Conséquences de la Mut'a en Iran




Et maintenant, voici trois hadiths Chiites qui contredisent la Mut'a :

L’Envoyé de Dieu a dit : Dieu, qu’Il soit honoré et glorifié, déteste ou maudit la femme ou l’homme qui se marient uniquement afin de goûter le mariage (ou seulement pour satisfaire leurs désirs charnels). (Al-kâfî/vol.6/p.54)

L’Envoyé de Dieu a dit : Mariez-vous et ne divorcez pas, car le divorce fait trembler les cieux. (Wasâil ul-Shîa/vol.22/p.9)

Ali rapporte : Le Prophète a interdit, le jour de Khaybar (de manger) la viande d'âne et la Mut'a. (Source : “Al Tahtheeb” 7/251, “Al Istibsar” 3/142, “Wasael al Shia” 21/12)

Tusi déclara : Ce récit est sous la Taqiya. Sous entendu que 'Ali, selon la secte, aurait donné de fausse fatwa de peur de se faire tuer !


Conclusion :

Le seul mariage autorisé en islam est celui dont l'homme et la femme ont une intention sincère de s'unir pour vivre ensemble éternellement sur terre et dans l'au-delà.

Les Chiites se sont tellement égarés qu'ils ont considéré la débauche et la prostitution comme une bonne action qui mérite la récompense divine.

Et quoi ! Celui à qui on a enjolivé sa mauvaise action au point qu´il la voit belle...? - Mais Allah égare qui Il veut, et guide qui Il veut. (Coran 35.8)

Est-ce que celui qui se base sur une preuve claire venant de son Seigneur est comparable à ceux dont on a embelli les mauvaises actions et qui ont suivi leurs propres passions. (Coran 47.14)
20 mars 2013 10:07
Wa Salam Aleykum,

Citation
bankss a écrit:
`Alî Ibn Abu Talib rapporte : Le Jour de Khaybar, l'Envoyé de Dieu a interdit le mariage temporaire et la consommation de la viande d'ânes. (Bukhari, 5, 59, 527)

1er Hadith
‏ ‏و حدثنا ‏ ‏الحسن الحلواني ‏ ‏حدثنا ‏ ‏عبد الرزاق ‏ ‏أخبرنا ‏ ‏ابن جريج ‏ ‏قال قال ‏ ‏عطاء ‏
‏قدم ‏ ‏جابر بن عبد الله ‏ ‏معتمرا فجئناه في منزله فسأله القوم عن أشياء ثم ذكروا ‏ ‏المتعة ‏ ‏فقال ‏ ‏نعم ‏ ‏استمتعنا ‏ ‏على عهد رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏وأبي بكر ‏ ‏وعمر ‏
Ibn Uraij rapporte :
"Ati' a rapporté que Jabir ibn Abdoullah était venu pour faire al- Oumrah(petit pélerinage)et nous sommes allé en sa demeure, puis les gens l'ont questionné sur des choses Articleses et ensuite ils ont mentionné le mariage de jouissance(Al-Mout'a), sur quoi il(Jabir) a dit :
"Oui, nous avons profités de ce mariage provisoire durant la vie du Prophète(sas) et durant celle d'Abou Bakr et Omar."
- Sahih Mouslim Kitab al-Nikah, Hadith 2496 -

2ème Hadith
‏ ‏حدثني ‏ ‏حامد بن عمر البكراوي ‏ ‏حدثنا ‏ ‏عبد الواحد ‏ ‏عن ‏ ‏عاصم ‏ ‏عن ‏ ‏أبي نضرة ‏ ‏قال ‏
‏كنت عند ‏ ‏جابر بن عبد الله ‏ ‏فأتاه آت فقال إن ‏ ‏ابن عباس ‏ ‏وابن الزبير ‏ ‏اختلفا في ‏ ‏المتعتين ‏ ‏فقال ‏ ‏جابر ‏ ‏فعلناهما مع رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏ثم نهانا عنهما ‏ ‏عمر ‏ ‏فلم نعد لهما ‏
Abd an-Nadra rapporte :
J'étais en compagnie de Jabir, une personne est venue et a dit : "Il y a une différence d'avis entre Ibn Abbas et Ibn Zoubair concernant deux Mout'as (Tamattoul al Hajj et le mariage de jouissance)."
Alors, Jabir a dit : "Nous l'avons pratiqué durant la vie du Messager d'Allah(sas) et ensuite Omar nous a interdit de le pratiqué et nous n'y avons plus jamais recouru."
- Sahih Mouslim kitab al-Hajj, Hadith 2192-

- 1. Si l'on en croit le hadith cité, al-Mout'a aurait été interdit par le prophète(sas) le jour de la bataille de Khaybar.
- 2. Si al-Mout'a a été réelement interdit le jour de la bataille de Khaybar, c'est-à-dire la 7ème année de l'Hégire, donc 3 années avant le décès de notre Saint prophète(sas) et qu'on y additionne les 2 années du Califat d'Abou Bakr , en tout 5 années se seraient écoulées depuis la supposée interdiction jusqu'au début du Califat d'Omar.
- 3. Donc, il aurait fallut 5 années à certains compagnons et surtout à Jabir ibn Abdoullah qui est le compagnon cité dans les hadiths plus haut pour prendre connaissance de l'interdiction d'al-Mout'a ?!
Mohammed Patel ou plutôt l'imam Nawawi ne peut pas affirmer cela, s'il veut rester crédible.
Car Jabir ibn Abdoullah était un compagnon qui a rapporté un très grand nombre de hadith et notamment, ceux que les musulmans sunnites considèrent comme les plus purs, mais en plus, il était présent lors de la bataille de Khaybar et il ne quitta plus le prophète(sas) depuis le décès de son père.
- De sa propre affirmation, Jabir ibn Abdoullah rapporte qu'il a participé à toutes les batailles avec le prophète(sas) sauf celles de Badr et Ouhoud car il était encore trop jeune pour y participer.


Voici le hadith
‏ ‏حدثنا ‏ ‏زهير بن حرب ‏ ‏حدثنا ‏ ‏روح بن عبادة ‏ ‏حدثنا ‏ ‏زكرياء ‏ ‏أخبرنا ‏ ‏أبو الزبير ‏ ‏أنه سمع ‏ ‏جابر بن عبد الله ‏ ‏يقولا ‏
‏غزوت مع رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏تسع عشرة غزوة قال ‏ ‏جابر ‏ ‏لم أشهد ‏ ‏بدرا ‏ ‏ولا ‏ ‏أحدا ‏ ‏منعني أبي فلما قتل ‏ ‏عبد الله ‏ ‏يوم ‏ ‏أحد ‏ ‏لم أتخلف عن رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏في غزوة قط ‏
Jabir Ibn Abdoullah rapporte :
"J'ai combattu en compagnie du messager d'Allah (sas) dans 19 batailles."
Jabirajoute : "Je n'ai pas participé à la bataille de Badr et à la bataille d'Ouhoud car mon père m'avait empêché (trop jeune). Après qu'Abdoullah, mon père ait été tué le jour d'Ouhoud, je n'ai jamais quitté le messager d'Allah (sas) et j'ai participé à chaque bataille."
- Sahih Mouslim, Kitab Al-Jihad Wa al Siyar hadith 4462


- 1. Si cette interdiction avait été réelement faite le jour de la bataille de Khaybar, Jabir ibn Abdoullah aurait automatiquement pris connaissance de cette interdiction. Il y était présent et ne quitta jamais le prophète(sas).
- 2. Si cette interdiction avait été réelement faite a un autre moment que le jour de la bataille de Khaybar, Jabir ibn Abdoullah en aurait eu connaissance aussi.
- 3. Alors, comment se fait-il que Jabir ibn Abdoullah ai dit :
"Oui, nous avons profités de ce mariage provisoire durant la de vie du Prophète(sas) et durant celle d'Abou Bakr et Omar."
- Sahih Muslim kitab al-Nikak, Hadith 2496-
et
" Nous l'avons pratiqué durant la vie du Messager d'Allah(sas) et ensuite Omar nous a interdit de le pratiqué et nous n'y avons plus jamais recouru."
- Sahih Mouslim kitab al-Hajj, Hadith 2192-
Conclusion : l'explication donnée par l'imam Nawawi et reprise par Mohammed Patel est Caduque .
3ème Hadith
‏ ‏حدثنا ‏ ‏مسدد ‏ ‏حدثنا ‏ ‏يحيى ‏ ‏عن ‏ ‏عمران أبي بكر ‏ ‏حدثنا ‏ ‏أبو رجاء ‏ ‏عن ‏ ‏عمران بن حصين ‏ ‏رضي الله عنهما ‏ ‏قال ‏
‏أنزلت ‏ ‏آية المتعة ‏ ‏في كتاب الله ففعلناها مع رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏ولم ينزل قرآن يحرمه ولم ينه عنها حتى مات قال ‏ ‏رجل ‏ ‏برأيه ما شاء ‏
فتح الباري بشرح صحيح البخاري
تقدم شرحه وأن المراد بالرجل في قوله هنا " قال رجل برأيه ما شاء " هو عمر . ‏

Imran Ibn Hussein rapporte :

" Le verset du Mout'a a été Révélé dans le Livre d'Allah, ainsi nous l'avons fait avec l'Envoyé d'Allah, et rien n'a été révélé dans le Coran qui le rendit illégal, et il ne l'a pas interdit( le prophète) jusqu'à sa mort. (Mais) un homme a exprimé ce que suggerait son propre esprit ."

Dans le commentaire de Fath al-Bari, ibn Hajar dit :
Cet homme qui a exprimé son propre avis sur al-Mout'a est Omar.
- Sahih Boukhari, Tafsir al-Qur'an Hadith 4156-



حدثنا يزيد بن سنان نا مكي بن إبراهيم، عن مالك، عن نافع، عن ابن عمر، قال: قال عمر رضي الله عنه: متعتان كانتا على عهد النبي – صلى الله عليه وسلم – أنهى عنهما: متعة الحج، ومتعة النساء
Yazid bin Sinan – Maki bin Ibrahim – Malik – Naf’e – Ibn Umar – Umar dit : "Deux types de Mut'ah existaient durant le temps du Prophète (saws), je les prohibe, le Muta'h du Hajj et Al Mut'ah al Nisa."
Mustakhraj Abi Auwanah, Volume 4 page 255 Hadith 2697

"Deux types de Mut'ah existaient durant le temps du Prophète (s), Je prohibe les deux Mut'ah Al Nisa et Mut'ah al Hajj."
Kanz al Ummal, Volume 8 page 93 Hadith 45715

Umar dit : "Deux Mut'ah existaient durant le temps de Rasulullah et maintenant je prohibe les deux"
Tafseer al Kabeer, by Imam Fakhr ul-Razi, Page 42 & 43


Abi Nadhra dit : "J'ai dit à Jabir bin Abdullah que Ibn Zubair à prohibé Al Mut'ah et qu'Ibn Abbas l'a autorisé. Il (Jabir) à repondu : "Selon moi ce hadith à été distribué, nous avons pratiqué Al Mut'ah avec le Messager d'Allah (pbuh) et Abu Bakr, mais quand Umar est devenu Khalifa, il s'est adressé au peuple et à dit : "Le Coran est le même Coran, Le Messager d'Allah est le même Messager, et il y'avait deux types de Mut'ah durant le temps du Messager d'Allah (pbuh), un était Al Mut'ah Al Hajj et l'autre était Al Mut'ah au regard des femmes."
Musnad Ahmed bin Hanbal, Volume 1 page 52 Hadith 369

Shaykh Shu'aib Al Arnaout dit à propos de l'authenticité de ce hadith :
"La chaine est sahih selon les règles de Muslim, les narrateurs sont fiables et ils sont les narrateurs des 2 Sheikhs (Bukhari et Muslim) exepté Abi Nahra qui juste un narrateur de Muslim."


"Abu Nadra rapporte : "Ibn Abbas à commandé la pratique de Al Mut'ah à Ihram pour (Umra durant les mois de Dhu'l-Hijja et après l'avoir completé) mais Ibn Zubair à interdit de le faire. Je l'ai mentionné à Jabir b. Abdullah et il à dit : "Selon moi ce hadith à été distribué. Nous étions entré en état d'Ihram comme Tammattu' avec le Messager d'Allah (saws). Quand Umar s'est installé en tant que Caliphe, il dit : "En réalité Allah à rendu permissibe pour son Messager (saws) ce qu'il voulait. Et le Saint Coran é été révélé pour toutes les occasions. Alors accomplir le Hajj et l'Umra pour Allah comme Allah vous l'a commandé; et confirmé par les mariages de ces femmes (avec lesquelles vous avez pratiqué Al Mut'ah). Et si une personne viendrai à moi avec un mariage temporaire (Durant un temps déterminé), je le lapiderai ."
Sahih Muslim, Book 007, Number 2801



۔۔۔ حدثني سعيد بن المسيب أن عمر بن الخطاب نهى عن المتعة في أشهر الحج وقال فعلتها مع رسول الله صلى الله عليه و سلم وأنا أنهى عنها ۔۔۔
Ali bin Saeed al-Razi – Isa bin Ibrahim al-Ghafeqi – Abdullah bin Wahab – Yunus bin Yazid – Atta al-Khurasani – Saeed bin al-Musayab dit : "Umar à prohibé Al Mut'ah durant la saison du Hajj et à dit : "Je l'ai pratiqué avec le Messager d'Allah (s) mais je le prohibe car une personne est venue de loin, était fatigué, sale et faisait sa Umra durant la saison du Hajj, en vérité sa saleté et sa fatigue et son Talbia résidaient seulement dans sa Umrah.
Musnad al-Shamyeen by al-Tabarani, Volume 3 page 320 Tradition 2399 as well as in Kanz ul-Umal, Volume 5 page 164 Tradition 12477

Ali bin Saeed: Dahabi said: ‘Brilliant Hafiz’ (Tazkirat al-hufaz, v2 p750). Isa bin Ibrahim al-Ghafiqi: Dahabi said: ‘Thiqah’ (Al-Kashif, v2 p108). Abdullah bin Wahab: Dahabi said: ‘Thabt’ (Mizan al-Etidal, v2 p521). Yunus bin Yazid: Dahabi said: ‘Thiqah Hujja’ (Mizan al-Etidal, v4 p484). Atta bin Abdullah al-Khurasani: Dahabi said: ‘He is one of the great scholars’ (Mizan al-Etidal, v3 p73). Saeed bin Musayab: Dahabi said: ‘Thiqah Hujja’ (Al-Kashif, v1 p445).


Abu Musa à rapporté qu'il a utilisé un verdict religieux en faveur du Hajj Tamattu'. Une personne lui à dit : "L'exercice restreint dans la délivrance de vos verdicts religieux, tu ne sais pas ce que le commandant des croyants à introduit dans les rites (du Hajj) après toi (lorsque tu était au Yemen). Il (Abu Musa) l'a rencontré (Umar) subséquemment et lui à demandé, alors Umar à dit : " Je sais que le Messager d'Allah (saws) et ses compagnons l'ont fait (Tamattu'), mais je ne l'approuve pas qu'il ai marrié des personnes qui ont eu des relations avec leurs femmes sous l'ombre des arbres, et partit pour le Hajj avec de l'eau..."
Sahih Muslim, Book 007, Number 2814


وقال يحيى بن أكثم لشيخ البصرة: بمن اقتديت في جواز المتعة؟قال: بعمر بن الخطاب رضي الله عنه قال: كيف وعمر كان أشد الناس؟قال: لأن الخبر الصحيح أنه صعد إلى المنبر فقال: إن الله ورسوله قد أحل لكما متعتين وإني محرمهما عليكم أو أعاقبكم عليهما، فقبلنا شهادته ولم نقبل تحريمه.
"Il à repondu : "Oui c'est une narration sahih que Umar est venu au pupitre et dit : "Allah et son Prophète vous ont permis deux types de Mut'ah, mais je vous les interdit (les deux) et je punirai ceux qui commettent cet acte." Alors nous avons accepté le témoignage de Umar mais nous n'acceptions pas sa prohibition."
‘al-Muhazraat’ Volume 2 page 214 part 12
20 mars 2013 10:20
Citation
bankss a écrit:
Mais lorsque par la suite Ibn 'Abbas se rendit compte que les gens ont élargi à l'excès les limites de cette autorisation et ne l'ont pas réservée au seul cas de grande nécessité, il revint sur son jugement et cessa de permettre ce mariage "de jouissance".

Ce qui est faux,

Ibn Hajar

قال ابن بطال‏:‏ روى أهل مكة واليمن عن ابن عباس إباحة المتعة، وروي عنه الرجوع بأسانيد ضعيفة وإجازة المتعة عنه أصح، وهو مذهب الشيعة‏.
« Ibn Batal dit : “Le people de la Mecque et du Yemen ont rapporté de Ibn Abbas que Al Mut’ah est permis? Il est rapporté par une châine faible que Ibn Abbas revoque sa permissibilité. La permission de AL Mut’ah par lui est correcte et c’est la doctrine des chiites » Fatah ul Bari. Volume 9 page 73

Al Albani :

أن ابن عباس رضي الله عنه روي عنه في المتعة ثلاثة أقوال : الأول : الاباحة مطلقا . الثاني : الاباحة عند الضرورة . والآخر : التحريم مطلقا وهذا مما لم يثبت عنه صراحة بخلاف القولين الأولين فهما ثابتان عنه . والله أعلم
“Trois hypothèses ont été rapports de Ibn Abbas (ra) regardant Al Mut’ah. La première est la permission absolue, la seconde est la permission dans l’émergence et la dernière est sur la prohibition absolue et ce n’est pas prouvé comme il à été prouvé pour les deux premières hypothèses, ce qui prouve que cela lui était attribué. » Irwa al-Ghalil by Albaani, Volume 6 page 319
20 mars 2013 10:36
Citation
banks a écrit:

1. Le Prophète dit : Celui qui contracte une Mout'a sera préservé du feu. Celui qui contracte deux Mout'a sera en compagnie des hommes vertueux (au Paradis). Et celui qui le fait à trois reprise sera mon compagnon au plus haut degré du Paradis. (Al-Kafi)

2. Le Prophète dit : L'homme et la femme qui meurt sans avoir pratiqué la Mut'a, pas même une fois dans leurs vies, apparaitrons le Jour du Jugement avec leurs oreilles et leur nez coupés, ainsi que leurs visages déformés. (Al-Kafi)

3. L'Imam Jafar as-Sadiq rapporte du Prophète que : Un tiers du corps est sauvé du feu par un contrat de Mut'a. Deux tiers du corps est sauvé du feu avec deux Mut'a, et tout le corps est sauvé du feu avec trois contrats. (Al-Kafi)

4. Il est rapporté par l'Imam Baqir que le Prophète dit : Lorsque j'étais aux cieux lors du Mi'raj, Gabriel m'a rencontré et m'a dit : Ô Muhammed, Allah a promis de pardonner tous les péchés à ces femmes qui pratiquent la Mut'a. (Al-Kafi)

Merci pour les sources, c'est très vérifiable merci. De toute manière, dès que vous toucher aux sources chiites vous êtes complètement perdu car vous ne pouvez vérifier. Tes sites te sortent même pas de sources et t'y croit dur comme fer.

Et même avec tes propres sources, vu ton niveau a première vue. Tu ne seras pas te défendre. commence par balayer devant ta porte et reviens me parler d'Al Mutah.


عن أبيه، عن جده، قال أمرنا رسول الله صلى الله عليه وسلم بالمتعة
(Sabura al-juhanni): “Le Messager d'Allah nous à ordonné de contracter le mariage temporaire"
Sahih Muslim (Arabic), Kitab al-Nikah, Hadith 3490

سبرة بن معبد أن نبي الله صلى الله عليه وسلم عام فتح مكة أمر أصحابه بالتمتع من النساء
“Sabra b. Ma’ba à rapporté que le Messager d'Allah à ordonné à ses companions de contracter les mariages temporaires avec les femmes."
Sahih Muslim (Arabic), Kitab al-Nikah, Hadith 3491

Narrated ‘Abdullah Ibn Masud: We used to participate in the holy battles led by Allah’s Apostle and we had nothing (no wives) with us. So we said, “Shall we get ourselves castrated?” He forbade us (to castrate ourselves) and then allowed us to marry women with a temporary contract (Mut’ah) and recited to us: ‘O you who believe! Make not unlawful the good things, which Allah has made lawful for you, but commit no transgression.’ (5.87)
Sahih Bukhari, Volume 7 tradition 13a

Je continue ?
20 mars 2013 10:59
Citation
Bankss a écrit:
Tusi déclara : Ce récit est sous la Taqiya. Sous entendu que 'Ali, selon la secte, aurait donné de fausse fatwa de peur de se faire tuer !

Ou est ce que Al Toosi dit cela ? Je te rappel que lorseque ALi n'a pas voulu prêter allegence au premier Caliphe, la maison dans laquelle il était cloîtrer allait se faire incendier.

Citation
Bankss a écrit:
Les Chiites se sont tellement égarés qu'ils ont considéré la débauche et la prostitution comme une bonne action

Donc pour toi Le Prophète saws aurait légalisé la prostitution ?

Dans le sunnisme, avoir une pratique sexuelle avec son esclave n'est pas prohibé, aurait tu des relations avec ton esclave hors mariage ?


محمد بن أحمد بن يحيى عن أحمد بن محمد عن الحسن عن الحسين أخيه عن أبيه علي بن يقطين عن أبي الحسن الماضي عليه السلام أنه سئل عن المملوك يحل له أن يطأ الأمة من غير تزويج إذا أحل له مولاه ؟ قال لا يحل له
Narrated Ali bin Yaqtin that some one asked Abu al-Hassan (as) about the slave: ‘Is it permissible for him to have sexual intercourse with the slave woman without a marriage contract in case the master (of the slave girl) made her lawful to him?’ The imam replied: ‘It is not allowed for him (without a marriage contract)’
‘Tahdeeb al-Ahkam’ Volume 7 page 244
Allamah al-Hilli in ‘Mukhtalaf al-Shia’ Volume 7 page 275, Sheikh al-Jawaheri in ‘Jawahir al-Kalam’ Volume 30 page 231 and Sayed al-Khoei in ‘kitab al-Nikah’ Volume 2 page 119 have graded the tradition ‘Sahih’.

Al-Muhaqiq al-Heli states in ‘Sharai al-Islam’ Volume 2 page 537:

ويحرم على المالك وطء مملوكته إذا زوجها حتى تحصل الفرقة وتنقضي عدتها
“It is impermissible for a master to have sexual intercourse with the slave girl as long as she remains married, until separation/divorce occurs and her iddah period is completed”

Sheikh al-Mufid recored in ‘Al-Muqana’ page 538:

لا يحل لأحد أن يطأ جارية قد ابتاعها أو ورثها من سيدها حتى يستبرئها بحيضة
“It is not permissible for a man to have sexual intercourse with a slave-girl which he owns through buying or inheriting from her master before she ends her ablution by one month period”

heikh al-Tusi records in Al-Mabsut, volume 2 page 140:

الاستبراء في الجارية واجب على البايع والمشتري معا ، والإستبراء يكون بقرء واحد وهو الطهر ، ولا يجوز للمشتري وطئها قبل الاستبراء في الفرج ولا في غيره ولا لمسها بشهوة ولا قبلتها
“Ablution for the slave girl is wajib both by seller and the buyer and the ablution is to be performed by one month and it is the monthly period. It is not allowed for the buyer to have sexual relation with her whether through her vagina or other part, to touch her with lust or to kiss her before she performs ablution”

Sheikh al-Mufid records in ‘Al-Muqana’ page 543:

وإذا زوج الرجل أمته من حر أو عبد حرم عليه وطؤها
“If a man makes his slave girl married to a free man or a slave, it is now forbidden for him to have sexual intercourse with her”

Sayed al-Khoei records in ‘Minhaj al-Salihin’ Volume 2 page 227:

يحرم لمن زوج أمته وطؤها ولمسها والنظر إليها بشهوة ما دامت في حبال الزوج وكذلك إذا كانت في العدة
“It is forbidden for the one who marries his slave-girl to another, to have sexual intercourse with her or touch her to look at her with lust, as long she belongs to her husband, so is the case when she is in Iddah”

So we come to know that unlike Ahle Sunnah, according to Shia fiqh a slave-girl has to be treated with dignity and honour and it is absolutely forbidden to make her a tool of sexual indulgence. Sheikh al-Mufid records in ‘Al-Muqana’ page 544:

ولو ملك رجلان جارية وظنا أن وطئها جائز لهما فوطئاها في طهر واحد فحملت لكان الواجب تأديبهما
“If two men possess a slave girl and they thought that it was permissible for them to have sexual intercourse with her in the same period, and she subsequently becomes pregnant, surely they will be physically punished”

The strictness from the perspective of (Shia) fiqh can be deduced from the following words recorded by Sheikh al-Mufid in “Al-Muqan’a” page 502:

‘Whoever bought a slave girl and looked with lust towards any part of her (body) that is illegal for him to look at before he possessed her or even if he touched her, then she will become unlawful for his son’

Dans le chiisme la relation avec une femme escalve doit strictement passé par un mariage, tu veux que je te sorte les savants sunnites qui legitimise les relations avec les esclaves (hors mariage)?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/03/13 11:02 par Hassan_Ghol.
a
22 mars 2013 01:32
assalam alaikoum

Technique classique de diversion

Citation
hassan a écrit:
Ou est ce que Al Toosi dit cela ?


أقول: الروايات التي ذكرت الحمر الإنسية في رواياتنا لم تذكر معها نكاح المتعة لا من قريب ولا من بعيد(1).
نعم، أورد الشيخ الطوسي في (التهذيب) رواية واحدة في هذا الشأن ضعيفة السند، وأضاف الشيخ الطوسي فقال: (وأمّا ما رواه محمد بن يحيى، عن أبي جعفر، عن أبي الجوزا، عن الحسين بن علوان، عن عمرو بن خالد، عن زيد بن علي، عن آبائه، عن علي ـ عليه السلام ـ قال: ((حرّم رسول الله ـ صلى الله عليه وآله ـ يوم خيبر لحوم الحمر الأهلية ونكاح المتعة)). فإنّ هذه الرواية وردت مورد التقية وعلى ما يذهب إليه مخالفوا الشيعة، والعلم حاصل لكلّ مَن سمع الأخبار أنّ من دين أئمتنا ـ عليهم السلام ـ إباحة المتعة، فلا يحتاج إلى الاطناب فيه)(2).

فإنّ هذه الرواية وردت مورد التقية

Le savant hurr al amili dans wasail as shia dit de manière similaire:
[rafed.net]
أقول : حمله الشيخ وغيره على التقية

Citation
hassan_ghol a écrit:
Dans le sunnisme, avoir une pratique sexuelle avec son esclave n'est pas prohibé, aurait tu des relations avec ton esclave hors mariage ?

Qu'est-ce que tu racontes?
Quel est ce verset?
23/5.et qui préservent leurs sexes [de tout rapport],

6.si ce n'est qu'avec leurs épouses ou les esclaves qu'ils possèdent , car là vraiment, on ne peut les blâmer;

Pourquoi Dieu a-t-il précisé malakat al yamin?

Citation
hassan a écrit:
3ème Hadith

‏ ‏حدثنا ‏ ‏مسدد ‏ ‏حدثنا ‏ ‏يحيى ‏ ‏عن ‏ ‏عمران أبي بكر ‏ ‏حدثنا ‏ ‏أبو رجاء ‏ ‏عن ‏ ‏عمران بن حصين ‏ ‏رضي الله عنهما ‏ ‏قال ‏
‏أنزلت ‏ ‏آية المتعة ‏ ‏في كتاب الله ففعلناها مع رسول الله ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏ولم ينزل قرآن يحرمه ولم ينه عنها حتى مات قال ‏ ‏رجل ‏ ‏برأيه ما شاء ‏
فتح الباري بشرح صحيح البخاري
تقدم شرحه وأن المراد بالرجل في قوله هنا " قال رجل برأيه ما شاء " هو عمر . ‏

Heureusement que tu n'as pas copié-collé celui-là...

Quoi qu'il en soit, lorsqu'on étudie le contexte des hadith parlant de l'interdiction du zawaj al mut'a, on se rend compte et c'était l'avis d'Ibn Abbas, que cela avait lieu pendant les périodes de djihad sur le front...
Aucun rapport avec la permission généralisée que veut nous faire croire Hassan

L'immense majorité des savants (zaydites compris) pensent que le verset de la sourate an nissa verset 24 ne concerne pas le zawaj al muta, mais le mariage classique.
Voici ce que dit Ibn Kathir
وقد استدل بعموم هذه الآية على نكاح المتعة، ولا شك أنه كان مشروعاً في ابتداء الإسلام، ثم نسخ بعد ذلك، وقد ذهب الشافعي وطائفة من العلماء إلى أنه أبيح، ثم نسخ ثم أبيح ثم نسخ مرتين. وقال آخرون: أكثر من ذلك. وقال آخرون: إنما أبيح مرة، ثم نسخ، ولم يبح بعد ذلك. وقد روي عن ابن عباس وطائفة من الصحابة القول بإباحتها للضرورة، وهو رواية عن الإمام أحمد، وكان ابن عباس وأبي بن كعب وسعيد بن جبير والسدي يقرؤون: " فما استمتعتم به منهن إلى أجل مسمى فآتوهن أجورهن فريضة " ، وقال مجاهد: نزلت في نكاح المتعة، ولكن الجمهور على خلاف ذلك

Fais attention, la plupart des tafasir citant l'opinion contiennent l'opinion de l'auteur du tafsir qui dit que c'est interdit...La manipulation la plus classique des chiites est celle des propos de tabara (rah)

Quoi qu'il en soit, les hadith rapportant une interdiction sont nombreux et ils sont sunnites et chiites.
Que tu n'y crois pas est une chose, mais venir utiliser l'argument de Jabir Ibn Abdullah n'est une preuve de rien.
C'est comme si je te demandais des hadith de multiples compagnons rapportant une pratique continue et ininterrompue du mariage temporaire dans les 5 ans suivant la bataille de Khaybar...
Si Umar ra a interdit le muta, pourquoi Ali ra ne l'a-t-il pas réintroduit?

Prohibition of Mutah in Shia Text.

1) Here is a hadith narrated by Imam Ali (A.s) which states that the Prophet made Mut'ah haram on the day of Khayber (Book of Tahdeeb: vol. 7, pg. 251, rewaya 10). The author states that Imam Ali (as) lied for the purposes of Taqiya. In Book of Istebsar: vol. 3, pg. 142, rewaya 5, there is a declaration by Ali that Mut'ah is haram.

According to Sheikh Tusi both Hadiths are Saheeh[Authentic] and even branded by Allama Kasahani in Rajal Kashi as Mutawatar[Highly Authentic]pp234.V3.


2) Imam Baqir (as), recorded 'Tahdeeb al Ahkam' and 'Furu al Kafi'tongue sticking out smileyp476.V2/Pp34.V5

Abdullah Bin Umair asked Abi Ja'far [as]: Is it acceptable to you that your women, daughters, sisters, daughters of your aunties do it (Mut'ah)? Abu Ja'far rebuked him when he mentioned his women and daughters of his aunties.


3)Another hadeeth that is the following from Furu al Kafi, Kitab ul Nikah, the Imam said about Mut'ah:

Al-Mufadal bin Umar reported that Aba Abdullah (as) said about Mutah: 'Abandon it, aren't anyone of you ashamed of exposing his private parts, and then exposing it (by telling) to his pious brothers and companions?' Pp44.V2.Wasael Alshia Pp22.V21.

Classified as Saheeh by Sheikh Mufeed in his Commentry on Al Kafi[Pp67.V7] and Hasan [With Good Chain of Narration] by Al Majlasi[Pp92.V31] in his Bihar ul Anwar.

Al Kuilyani himself decleared it Mutawatar in his Kafi.Pp71.V9.


4)Another hadith narrated from Imam Jafar Ul Sadaq[A.S] Narrated by A'maar: Abu Abdullah[Imam Jafar Sadaq]said to me and to Suliman Bin Khaled: "I made Mut'ah Haram on you".AL Kafi Pp 467.V5.Wiasal Shia Pp22.V21.

Shiekh Saduq classified it as Saheeh[AUTHENTIC] in his Minhaj Saduq Pp304.V7. Sheikh Sadra Hassan[With Good Chain of Narration] in his Commentry on AL Kafi.Pp461.V4.


5)Ja'far Al-Sadiq says in a narration by Abdallah bin Sinan: "I asked Abu Abdullah (as) about Mutah. He said: "Don't defile yourself with it" Bihaar Al-Anwar, Volume 100, page 318 By AL Majlisi.Classfied as Hasan[With Good Chain of Narration] by him and sheikh Safar AL Shafi Saheeh[Authentic] in his AL Shafi,Pp61.V8.


6)Narrator says that he heard ibn Abi Umair who narrated from Ali bin Yaqtin saying: 'I asked Aba al-Hassan (a.s) about the Mutah and He (a.s) replied: 'What do you have to do with this, when Allah has made this unnecessary for you.' I said: 'I just wanted to know about it'. He (a.s) replied: 'It is Prohibated. Al- Kafi, Volume 5 page 442. Al Astibasar Pp459,V12.

Shiekh Amali and Shiekh Abu Hassan decleared it Saheeh in their Commentries on AL Kafi[pp35,V4 and Pp109.V10] and Hasan by AL Majlisi in his Maratul Uqool Pp59.V34.


7)Imam Ja'far Al-Sadiq says about Mutah in a narration by Hisham bin Al-Hakam: "Here only the fawajir [prostitute] do it"Bihar Al Anwar Pp318. V100.

Declared it Authentic by Majlesi and Hassan By Sheikh Tuse in his Min La Yadrhu Fiqa.pp213 V13.


8)The All four books of Shia Hadiths texts says.The Holy Prophet and the Imams of Ahlubayt [as] never practised Mut'a .AL Kafi.AL Istabsar.Tahzeeb Ul Ahkam.Min La Yadrhu Fiqa. [Mutawathar]Highly Authentic by almost every grand Shia Scholar.Pp198,V12/Pp501.v6/Pp 241.V18.Pp34.V1.

Citation
hassan a écrit:

عن أبيه، عن جده، قال أمرنا رسول الله صلى الله عليه وسلم بالمتعة
(Sabura al-juhanni): “Le Messager d'Allah nous à ordonné de contracter le mariage temporaire"
Sahih Muslim (Arabic), Kitab al-Nikah, Hadith 3490

سبرة بن معبد أن نبي الله صلى الله عليه وسلم عام فتح مكة أمر أصحابه بالتمتع من النساء
“Sabra b. Ma’ba à rapporté que le Messager d'Allah à ordonné à ses companions de contracter les mariages temporaires avec les femmes."
Sahih Muslim (Arabic), Kitab al-Nikah, Hadith 3491

Narrated ‘Abdullah Ibn Masud: We used to participate in the holy battles led by Allah’s Apostle and we had nothing (no wives) with us. So we said, “Shall we get ourselves castrated?” He forbade us (to castrate ourselves) and then allowed us to marry women with a temporary contract (Mut’ah) and recited to us: ‘O you who believe! Make not unlawful the good things, which Allah has made lawful for you, but commit no transgression.’ (5.87)
Sahih Bukhari, Volume 7 tradition 13a

C'était une vraie question? L'abrogation peut-être?
C'est comme si un chrétien me disait que l'alcool est permis en me citant le verset ne l'interdisant pas...

Saheeh Muslim

Book 008, Number 3266:

'Ali (Allah be pleased with him) heard that Ibn Abbas (Allah be pleased with them) gave some relaxation in connection with the contracting of temporary marriage, whereupon he said: Don't be hasty (in your religious verdict), Ibn 'Abbas, for Allah's Messenger (may peace be upon him) on the Day of Khaibar prohibited for ever the doing of it-And eating of the flesh of domestic asses.

Ce hadith et ceux similaires vont à l'encontre de la conspiration que les chiites essaient de nous faire croire dans les hadith sunnites...

Ce qu'aurait dit Jafar as sadiq, (je ne connais pas l'authenticité), dans sunan al kubra d'al bayhaqi (7/207)
أبو عبد الله الحافظ أنبأ أبو محمد الحسن بن سليمان الكوفى ببغداد ثنا محمد بن عبد الله الحضرمي ثنا (5) اسمعيل بن ابراهيم ثنا الاشجعى عن بسام الصيرفى قال سألت جعفر بن محمد عن المتعة فوصفتها (6) فقال لى ذلك الزنا

Ibn Abbas, changeant d'avis, normal quand Ali ra le corrige sur le sujet...

قَالَ يُونُسُ: قَالَ ابْنُ شِهَابٍ: وَسَمِعْتُ الرَّبِيعَ بْنَ سَبْرَةَ، يُحَدِّثُ عُمَرَ بْنَ عَبْدِ الْعَزِيزِ، وَأَنَا جَالِسٌ، أَنَّهُ قَالَ: مَا مَاتَ ابْنُ عَبَّاسٍ حَتَّى رَجَعَ عَنْ هَذِهِ الْفُتْيَ
[ Narrated by Abu 'Awaanah, no 4057] Sahih

Voici ce que dit At tirmidhi à ce sujet:
قال أبو عيسى حديث علي حديث حسن صحيح والعمل على هذا عند أهل العلم من أصحاب النبي صلى الله عليه و سلم وغيرهم وإنما روي عن ابن عباس شيء من الرخصة في المتعة ثم رجع عن قوله حيث أخبر عن النبي صلى الله عليه و سلم
Sahih


تكلم علي وابن عباس في متعة النساء فقال له علي إنك امرؤ تائه إن رسول الله صلى الله عليه وسلم نهى عن متعة النساء في حجة الوداع
الراوي: علي المحدث: الهيثمي – المصدر: مجمع الزوائد – الصفحة أو الرقم: 4/268
خلاصة حكم المحدث: رجاله رجال الصحيح

“Majma’a al-Zawaed”4/268.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/03/13 01:34 par as300.
22 mars 2013 09:38
Salam aleykum,

Citation
as300 a écrit:
أقول: الروايات التي ذكرت الحمر الإنسية في رواياتنا لم تذكر معها نكاح المتعة لا من قريب ولا من بعيد(1).
نعم، أورد الشيخ الطوسي في (التهذيب) رواية واحدة في هذا الشأن ضعيفة السند، وأضاف الشيخ الطوسي فقال: (وأمّا ما رواه محمد بن يحيى، عن أبي جعفر، عن أبي الجوزا، عن الحسين بن علوان، عن عمرو بن خالد، عن زيد بن علي، عن آبائه، عن علي ـ عليه السلام ـ قال: ((حرّم رسول الله ـ صلى الله عليه وآله ـ يوم خيبر لحوم الحمر الأهلية ونكاح المتعة)). فإنّ هذه الرواية وردت مورد التقية وعلى ما يذهب إليه مخالفوا الشيعة، والعلم حاصل لكلّ مَن سمع الأخبار أنّ من دين أئمتنا ـ عليهم السلام ـ إباحة المتعة، فلا يحتاج إلى الاطناب فيه)(2).

فإنّ هذه الرواية وردت مورد التقية

Oups, tu tombe encore dans leurs jeux :

Ali RAA said: The Prophet PBUH forbade The meat of Donkeys and the Nikah of Mutah on the day of Khaybar.
Al tahtheeb 2/186, Al Istibsar 3/142, Wasael al Shia 14/441. (page & volume can vary)

Al Majlissi les à reuni dans son kitab et dit ceci :

Grading: Al-Majlisi said this hadeeth is Da’eef or Muwaththaq (Weak or Reliable) in Milaadh Al-Akhyaar, vol. 12, pg. 32

وَ أَمَّا مَا رَوَاهُ مُحَمَّدُ«» بْنُ أَحْمَدَ بْنُ يَحْيَى عَنْ أَبِي جَعْفَرٍ عَنْ أَبِي الْجَوْزَاءِ عَنِ الْحُسَيْنِ بْنِ عُلْوَانَ عَنْ عَمْرِو بْنِ خَالِدٍ عَنْ زَيْدِ بْنِ عَلِيٍّ عَنْ آبَائِهِ عَنْ عَلِيٍّ ع قَالَ حَرَّمَ رَسُولُ اللَّهِ ص يَوْمَ خَيْبَرَ لُحُومَ الْحُمُرِ الْأَهْلِيَّةِ وَ نِكَاحَ الْمُتْعَةِ
Source: Al-Toosi, Tahdheeb Al-ahkaam, vol. 7, pg. 251

DOnc la narration est faible et loin d'être sahih. Continuons avec le flou atribué à AL Tusi :

وَ أَمَّا مَا رَوَاهُ مُحَمَّدُ«» بْنُ أَحْمَدَ بْنُ يَحْيَى عَنْ أَبِي جَعْفَرٍ عَنْ أَبِي الْجَوْزَاءِ عَنِ الْحُسَيْنِ بْنِ عُلْوَانَ عَنْ عَمْرِو بْنِ خَالِدٍ عَنْ زَيْدِ بْنِ عَلِيٍّ عَنْ آبَائِهِ عَنْ عَلِيٍّ ع قَالَ حَرَّمَ رَسُولُ اللَّهِ ص يَوْمَ خَيْبَرَ لُحُومَ الْحُمُرِ الْأَهْلِيَّةِ وَ نِكَاحَ الْمُتْعَةِ
Source: Al-Toosi, Tahdheeb Al-ahkaam, vol. 7, pg. 251

Ce que rapportes les sunnites de AL Tusi est le commentaire suivant qui laisse croire qu'Al Tusi le considere comme authentique :

إِنَّ هَذِهِ الرِّوَايَةَ وَرَدَتْ مَوْرِدَ التَّقِيَّةِ وَ عَلَى مَا يَذْهَبُ إِلَيْهِ مُخَالِفُو الشِّيعَةِ و
Basically this has hadeeth could’ve been done under taqiyyah.

Les sunnites ne disent jamais la suite des commentaires d'Al Tusi lors des analyses :

5 فأما ما رواه محمد بن أحمد بن يحيى عن أبي الجوزا عن الحسين بن علوان عن عمرو بن خالد عن زيد بن علي عن آبائه عن علي (عل) قال: حرم رسول الله صلى الله عليه وآله لحوم الحمر الاهلية ونكاح المتعة.

فالوجه في هذه الرواية أن نحملها على التقية لانها موافقة لمذاهب العامة والاخبار الاولة موافقة لظاهر الكتاب وإجماع الفرقة المحقة على موجبها فيجب أن يكون العمل بها دون هذه الرواية الشاذة.
[al-istibsaar, vol 3, page 551]

And for this reason in this narration, we should understand this hadith as being upon taqiyya as it is in agreement with the madhab of aama (sunnis) whereas the hadiths before are in agreement with what comes from of the Book and Ijma` of the true sect, so one must act in accordance with them, and not this “shadh” narration.

Lien : [www.al-shia.org]

Quand il parlait de Taqqya, cela n'avait rien avoir le hadith en question car il le juge comme shadh ==> hadith faible. Mais il parlait de la taqqya attribué aux narrateurs.

Il continue avec l'analyse de la chaîne de transmission :
3. Hussein bin Alwan is Trustworthy here:
وثقه أحمد عبدالرضا البصري في فائق المقال ( ص 104 ) برقم [ 321 ]


ووثقه النوري الطبرسي في خاتمة المستدرك – ج 4 – ص 314 – 316

و المفيد من معجم رجال الحديث مختصر كتاب الخوئي – محمد الجواهري – ص 173

3500 – 3499 – 3508 – الحسين بن علوان : الكلبي عامي – ثقة .

Il y'a donc un sunnite dans le sanad, il est aussi identifié dans les commentaire ssuivants :
najashi mentioned this in his rijal, page 52, narrator 116
ibn daood mentioned this in his rijal, page 445, narrator 140
hilli mentioned this in his khulasa, page 216

Citation
as300 a écrit:
Quoi qu'il en soit, les hadith rapportant une interdiction sont nombreux et ils sont sunnites et chiites.

Si tu veux faire le ratio du nb qui l'autorise sur le nb qui l'interdise, es tu sûr de vouloir jouer à cela ?

Hadith chiite l'interdisant ==> Faible.

Hadith sunnite ==> Une grosse partie démontre que c'est bien Umar qui l'a interdit, tu croit que c'est anodin ? Les hadith sont sahih voir plus haut.

Citation
as300 a écrit:
1) Here is a hadith narrated by Imam Ali (A.s) which states that the Prophet made Mut'ah haram on the day of Khayber (Book of Tahdeeb: vol. 7, pg. 251, rewaya 10). The author states that Imam Ali (as) lied for the purposes of Taqiya. In Book of Istebsar: vol. 3, pg. 142, rewaya 5, there is a declaration by Ali that Mut'ah is haram.

According to Sheikh Tusi both Hadiths are Saheeh[Authentic] and even branded by Allama Kasahani in Rajal Kashi as Mutawatar[Highly Authentic]pp234.V3.

On à déjà verifié et ça à donné ce que çà à donné, on continue avec le reste ? C'est ce que on perd comme temps à réfuter les mensonges.

Citation
as300 a écrit:
Al-Mufadal bin Umar reported that Aba Abdullah (as) said about Mutah: 'Abandon it, aren't anyone of you ashamed of exposing his private parts, and then exposing it (by telling) to his pious brothers and companions?' Pp44.V2.Wasael Alshia Pp22.V21.

Al-Mufadal bin Umar reported that Aba Abdullah (as) said about Mutah: ‘Abandon it, aren’t anyone of you ashamed of exposing his private parts, and then exposing it (by telling) to his pious brothers and companions?’
1. Furu al-Kafi , Volume 2 page 44 Hadith 4
2. Wasail al Shia, Volume 21 page 22 Hadith 26422

Allamah al-Majlesi in his commentary of the cited tradition said that its a ‘weak’ hadith (Mirat al-Uqool, Volume 20, page 234).

Citation
as300 a écrit:
4)Another hadith narrated from Imam Jafar Ul Sadaq[A.S] Narrated by A'maar: Abu Abdullah[Imam Jafar Sadaq]said to me and to Suliman Bin Khaled: "I made Mut'ah Haram on you".AL Kafi Pp 467.V5.Wiasal Shia Pp22.V21.

:-) J'adore !

Ouvre Al Kafi et met la citation complète :
“I have made Mutah haram for you two in my presence as long as you two are in Madinah, becuase both of you come to me frequently and I fear that you will be caught and it will be said, ‘these are the companions of Jafar.’”
1. Al-Kafi, Volume 5 page 467 Hadith 9
2. Wasail al Shia, Volume 21 page 22 Hadith 26424

Je continue ?

Citation
as300 a écrit:
C'est comme si je te demandais des hadith de multiples compagnons rapportant une pratique continue et ininterrompue du mariage temporaire dans les 5 ans suivant la bataille de Khaybar...

beaucoup l'ont pratiqué, tu veux la liste ? Même tes caliphes l'ont pratiqué...

Citation
as300 a écrit:
C'était une vraie question? L'abrogation peut-être?
C'est comme si un chrétien me disait que l'alcool est permis en me citant le verset ne l'interdisant pas...

Ce n'est qu'une supposition. LA question est celle de la castration. Al Mut'ah à été autorisé par le PRophete saws. Ca te dérange ? Tu trouve ça audieux ? immorale ? Alors attribut ta déception au PRophete saws A'oudoubillah.

Et d'apres vos hadith, cela aurait été prohibé a plusieurs moments puis réautorisé apres Khaybar puis avant puis après bref un flou historique selon vos hadiths.

Volume 8 page 311:

وقال ابن عبد البر وذكر النهي عن المتعة يوم خيبر غلط وقال السهيلي النهي عن المتعة يوم خيبر لا يعرفه أحد من أهل السير ورواة الأثر
Ibn Abdulbar said: ‘The prohibition of Mutah on the day of Khaybar is wrong’. al-Sohailli said: ‘On the prohibition of Mutah on the day of Khaybar, none from amongst the historians and narrators are aware of it.’

We read Abu Umar’s opinion on the prohibition of Mut’ah at Khayber in different Sunni books:

“This is absolutely wrong. Temporary marriage never took place in Khayber.”
1.Sharh al-Mawahib al-Luduniyah by Zarqani, Volume 2 page 239
2. Sharh Muwatta, Volume 2 page 24

In various Sunni books, Abu Awaanah is quoted as writing in his Sahih:

وقال أبو عوانة في صحيحه سمعت أهل العلم يقولون : معنى حديث علي أنه نهى يوم خيبر عن لحوم الحمر ، وأما المتعة فسكت عنها
“I have heard scholars saying that the tradition related by Ali only talked of the prohibition on eating the meat of domestic asses and there was no mention of Mut’ah, and the tradition is silent on that matter”.
1. Fatah ul Bari, Volume 9 page 145
2. Nail al Autaar, Volume 6 page 146
3. Sunan Baihaqi, Volume 7 pageg 201
4. Subul Islam, Volume 4 page 485
5. Zaad al Maad Volume 1 page 443

Bref pour ibn Abbas, selon Ibn Hajar et AL Albani les sources vont plus dans le sens qu'il le considerait totalement Halal. Et ce n'est pas le seul.
22 mars 2013 19:54
le vrai visage de rafidah contemporain



la taqiyah est une pratique chiite qui est rejetée pour tromper les autres . ils ont fait une croyance
Le mot "al-taqiyya" signifie littéralement: "dissimuler ou de déguiser ses croyances, convictions, idées, sentiments, opinions, afin de gagner de l'influence


certain sujet est tire du livre Hassan Moussawi rahimahoullah ancien Savant rafidi proche de Khomeny Allah lui a guide vers sa vrais nature sa religion.
Certain passage du cours dénonce l’exécution les torture les viol, de nos frere et sœur, est tres douloureux a entendre.

Es-tu réjoui de la situation des Rawâfid ? :


Conférences en langue française par le frère Hassan Abu Asma sur la réalité des Rafidites Le Chiisme est une des pires sectes égarées que l’islam n'ait jamais connue. A titre d'exemple, les Chiites considèrent les Sahabas comme des menteurs et apostats. Il y a même une dou’a appelée « Dou’a Sanamey Qouraych » (les deux idoles de Qouraych). C’est une invocation faussement attribuée à Ibn ’Abbas. Abou Bakr et ’Omar y sont maudits et traités d’idoles de Qouraych, le Shirk (polythéisme) leur est attribué, de même qu’à leurs filles ’Aisha et Hafsa, femmes du Prophète (priére et bénédictions d'Allah sur lui) . Cette prière a été publiée avec une fatwa de six savants Chiites majeurs, dont Al-Khomeiny, encourageant les Chiites.



Cour a telecharger.
Es-tu réjouit de la situation des Rafidah. telecharger, enregistrer la cible du lien sous

cour 01: taqiyah,et les insulte a l’encotre des sahaba.
[www.ahl-al-athar.com]

cour 02 : selon eux Notre bien aime Prophete ses marie avec une associatrice,et qu’il subira… aoudzoubillah, et le mariage de jouissance, adultère.(moutaa) (preuve a l’appuie)
[www.ahl-al-athar.com]

cour 03 : khomeyni et ses disciple rend les sangs des gens de la souna licite et les torture envers les sunite(attention cour tres douloureux)
[www.ahl-al-athar.com]

.
a
22 mars 2013 21:29
assalam alaikoum

Que vaut votre gradation des hadith? Pas grand chose malheureusement surtout quand on voit le nombre de hadith sunnites dont vous avez besoin...
Nous n'avons besoin d'aucun de vos hadith dans vos livres, mais vous avez très très peu de hadith directement attribués au Prophète saws...tout ce que vous avez, c'est une supposition que ce que l'infaillible rapporte est transmis d'imam en imam...tu conviendras que cette pirouette n'est pas très convaincante.

Mais si on reprend le sujet

Comme je te l'ai dit, les hadith sont apparemment contradictoires.
Il a existé une période où le mariage temporaire était toléré...

Citation
hassan a écrit:
Si tu veux faire le ratio du nb qui l'autorise sur le nb qui l'interdise, es tu sûr de vouloir jouer à cela ?

C'est puéril de ta part...Nous disons qu'il y a eu abrogation, donc forcément il existe des hadith le permettant ou plutôt ne l'interdisant pas.

Citation
hassan a écrit:
Ce n'est qu'une supposition. LA question est celle de la castration. Al Mut'ah à été autorisé par le PRophete saws.

Le mariage temporaire était permis à l'époque et si tu vois le contexte, il s'agit du djihad et les compagnons étaient éloignés de leurs femmes.
Entre la castration et le mariage temporaire qui n'était pas interdite de manière absolue, le Prophète saws a recommandé la solution la plus simple tolérée.

Citation
hassan a écrit:
Ca te dérange ? Tu trouve ça audieux ? immorale ? Alors attribut ta déception au PRophete saws A'oudoubillah.

Pas de chantage: ici, on obéit au Prophète saws, s'il l'a interdit, c'est pas pour rien...
Ce qui est favorisé dans le Coran est le mariage classique , pas le mariage temporaire. Ce qui permet de faire des familles stables est le mariage classique, pas le mariage temporaire.

Ensuite, le Prophète saws a interdit le mariage temporaire pour la première fois à Khaybar et à ce moment, lorsque les gens se plaignaient au Prophète saws, il leur enjoignait de se marier ou d'avoir des rapports avec leur malakat al yamine, ou de jeuner.
Si le mariage temporaire était permis, il aurait enjoint de le faire, pas de jeûner en deuxième intention...

Citation
hassan a écrit:
Et d'apres vos hadith, cela aurait été prohibé a plusieurs moments puis réautorisé apres Khaybar puis avant puis après bref un flou historique selon vos hadiths.

Cela a été permis de manière ponctuelle pour les mêmes raisons que j'ai cité plus haut. Seul le Prophète saws peut légiférer pas les imams...
Et quand bien même le sujet est compliqué, il existe de toute façon des hadith parlant de l'interdiction qui sont clairs...
En fait, que cela ait été interdit à Khaybar ou à la Mecque est peu important, le mariage temporaire est interdit.
Un groupe de chiites rafidites ont essayé de fabriquer des hadith à grande échelle pour justifier leurs pulsions et c'est ainsi que l'on se retrouve avec cette permission qui ne sort de nulle part. Quand on voit vos hadith sur le sujet, il y a ce qu'il y a de plus fantaisiste....
Nous, c'est hypersobre, pas de récompense particulière à celiu qui fait cela, une promotion du mariage classique, l'encouragement à jeûner plutôt qu'à se marier dans l'intention de divorcer, c'est limpide.
On comprend surtout le contexte d'autorisation, hommes aux confins du territoire islamique loin de leurs femmes...

Citation
hassan a écrit:

beaucoup l'ont pratiqué, tu veux la liste ? Même tes caliphes l'ont pratiqué...

Ce que tu ne comprends pas, c'est que ce sont aussi tes califes...
Les compagnons l'ont fait, si c'est pour me sortir des hadith sans contexte, ou parlant du tamattu3 al hajj, il vaudrait mieux s'abstenir.
Une question demeure: pourquoi Uthman et Ali ra s'ils le pratiquaient à grande échelle, ne l'ont pas rétabli?
Pourquoi al Hassan ra lors de ses six mois de califat ne l'a pas rétabli?

Citation
hassan a écrit:
Bref pour ibn Abbas, selon Ibn Hajar et AL Albani les sources vont plus dans le sens qu'il le considerait totalement Halal. Et ce n'est pas le seul.

je t'ai mis trois sources que tu as ignorées où Ali corrige Ibn abbas ra et montre qu'il change complètement d'avis. et elles sont toutes authentiques selon nos critères...

Que faire de cette quantité de hadith sunnites parlant de l'interdiction du mariage temporaire rapportés par ces compagnons?
Dire qu'ils sont tous fabriqués alors qu'ils approchent le tawatur ou considérer les hadith permissifs sans contexte comme antérieurs à l'interdiction?

Pourquoi Ibn Abbas ra rapporte que le mariage temporaire est permis uniquement en période de djihad quand les combattants sont très éloignés de leurs foyers?
Pourquoi chercher à faire croire qu'Ibn Abbas ra l'a permis de manière absolue?
L'étude précise des ahdadith montre cela...

C'était une pratique suffisamment peu répandue chez les compagnons car elle était réalisée dans des conditions particulières et c'est ce qui explique qu'un groupe de compagnons n'a pas pris connaissance de cela...
En pratique, tu utilises beaucoup dans ce sujet l'absence de preuves: si Jabir ra n'était pas au courant, quelle quoi soit son érudition et son zèle à suivre le Prophète saws, cela ne l'immunise en rien face aux gens qui ont rapporté une interdiction claire et nette d'autant plus qu'elle est rapportée par des voies multiples et sûres.
Donc, oui, c'est sûr, si vous voulez garder la face, il vaut mieux éviter de contredire une notion aussi établie dans le sunnisme sur des hadith clairs comme de l'eau de roche avec:
-jabir ra qui n'était pas au courant
-ibn abbas ra à propos de qui on a des propos contradictoires et qui a changé d'avis au final, mais qui a surtout considéré cela comme permis dans des circonstances particulières.
-de croire que Umar ra aurait pu interdire cela.

Citation
hassan a écrit:
And for this reason in this narration, we should understand this hadith as being upon taqiyya as it is in agreement with the madhab of aama (sunnis) whereas the hadiths before are in agreement with what comes from of the Book and Ijma` of the true sect, so one must act in accordance with them, and not this “shadh” narration.

c'est une blague, je t'ai amené à montrer le madhab que tu défends considère toute position pro-sunnite concernant un imam comme de la taqiyyah.
A partir de là, il est impossible de vous convaincre de quoi que ce soit, c'est très intelligent de la part de tes ancêtres mythomanes
Qu'ils préparent leurs places en enfer pour avoir parlé en faux sur le Prophète saws.

Citation
hassan a écrit:
Quand il parlait de Taqqya, cela n'avait rien avoir le hadith en question car il le juge comme shadh ==> hadith faible. Mais il parlait de la taqqya attribué aux narrateurs.

C'est tout ce que je voulais savoir, une narration faible rapportant la position majoritaire sunnite, c'est peut être pas un simple hasard.
Ce que veut dire Tusi , c'est que si cette narration est authentique, elle est à considérer comme dite sous taqiyyah, c'est tout, tout est clair dans votre religion de fanatiques...

Citation
hassan a écrit:
On à déjà verifié et ça à donné ce que çà à donné, on continue avec le reste ? C'est ce que on perd comme temps à réfuter les mensonges.

oui, vas-y

Abdullah Bin Umair asked Abi Ja'far [as]: Is it acceptable to you that your women, daughters, sisters, daughters of your aunties do it (Mut'ah)? Abu Ja'far rebuked him when he mentioned his women and daughters of his aunties.
1. Al-Tahdeeb, Volume 2 page 186
2. Al-Furu, Volume 2 page 42 Hadith No. 4

Citation
hasan a écrit:
Ibn Abdulbar said: ‘The prohibition of Mutah on the day of Khaybar is wrong’. al-Sohailli said: ‘On the prohibition of Mutah on the day of Khaybar, none from amongst the historians and narrators are aware of it.’

J'espère vraiment que tu ne vas pas finir par dire qu'il y a un consensus chez les sunnites que cela n'a pas été interdit à Khaybar, tu serais ridicule...
Comme je te l'ai dit il y a quelque temps, à chaque fois que je vérifie les citations de aa.org et de tes sites de référence, il y a mensonge complet pour faire croire que la position des sunnites va dans le sens de la tienne...
Laisse-mes livres tranquilles, fais voir tes hadith chiites sur le sujet attribués au Prophète saws avec une chaine nette avec tous les maillons cités jusqu'au Prophète saws sans "bakri"...tu auras du mal...

Enfin, un argument récurrent de la plupart de tes savants
C'est de considérer que l'addition sur le mariage temporaire sur khaybar est fausse parce qu'il existe des hadith rapportant l'interdiction de l'âne...
C'est comme si je disais: j'interdis A et B.
Mrs C , D et E disent que j'interdis A. Mrs F, G, H, D disent que j'ai interdit B. Mrs C, E, G, J, L, M disent que j'interdis A et B.
Conclusion: ils ont tous raison sur ce point seulement certains ont rapporté une partie de l'information.
Donc, ceci est vraiment une supposition car cela fait vraiment mal aux chiites de voir que Ali ra ait pu rapporter un hadith anti-mut'a, ait pu corriger Ibn Abbas ra, ne l'ait pas clairement interdit une fois devenu calife (ni lui, ni son fils d'ailleurs...)

Enfin, on voudrait ton avis sur le verset 23/5 comme tu sembles croire que toute esclave doit forcément être mariée...ce verset n'aurait plus aucun sens.
23 mars 2013 11:47
Wa Salam Aleykum,

Citation
as300 a écrit:
Que vaut votre gradation des hadith? Pas grand chose malheureusement surtout quand on voit le nombre de hadith sunnites dont vous avez besoin...

Localisons le grading de hadith pour toi, que vaut les grades de tes savants pour toi ? Tu jongle plus que tous les sunnites de ce forum sur les grades. En fait je n'avai encore jamais vu qqun qui saute de je suis Al albani sur ce hadith qui va contre le chiisme puis je ne le suis plus parcequ'il a authentifié un hadith qui va pour le chiisme. Puis al dhahabi je le suis sur tel hadith mais pas les autres car les chiites s'en serve ;-)

Puis Ibn Khatir je le suis puis apres je ne le suis plus, tu saute de savants en savants subjectivement pour que à n'importe quel prix tout soit contre le chiisme. Tu as du mal à avouer al taqalayn, on dirait que ca te tranche la gorge et je ne parle même pas des khalifatyan que le Prophete saws à laissé ==> A oui, j'avai oublié "Al Albani n'est pas mon prophete", non mais al albani authentifie les paroles du Prophete saws.

Citation
as300 a écrit:
.tout ce que vous avez, c'est une supposition que ce que l'infaillible rapporte est transmis d'imam en imam...tu conviendras que cette pirouette n'est pas très convaincante.

Quand même plus convaincante que ce que contiens vos sanad en matiere de nawassib/khariji et autres kufr ==> Aller sors nous "mais vous fonctionner par passions" , la même que celle du Prophete je te rappelle il à laissé deux choses qui sont bi-univoque le Coran et sa famille quel poid y'a t'il de plus important pour vous ?

Citation
as300 a écrit:
Pas de chantage: ici, on obéit au Prophète saws, s'il l'a interdit, c'est pas pour rien...

Le Prophete saws ou Omar ? Soit t'y croit au hadith de khaybar et dans ce cas tu joue la carte de la bada' d'Allah que tu as refusé avec tes hadith truqués.

Citation
as300 a écrit:
Cela a été permis de manière ponctuelle pour les mêmes raisons que j'ai cité plus haut. Seul le Prophète saws peut légiférer pas les imams...

Tu parles de nos Imams ? Ceux que le Prophète à leger comme successeurs ?

Les relations de l'epoque sous Al Muta'h pouvaient créer des familles, tu croit que des familles n'ont pas été construite avec des relations sexuelles ? Que des enfants n'ont pas été conçus a ce moment ?

Si on t'ecoute les sahabas étaient des assoifés de sexe ? C'est ca ?

Citation
as300 a écrit:
c'est une blague, je t'ai amené à montrer le madhab que tu défends considère toute position pro-sunnite concernant un imam comme de la taqiyyah.
A partir de là, il est impossible de vous convaincre de quoi que ce soit, c'est très intelligent de la part de tes ancêtres mythomanes
Qu'ils préparent leurs places en enfer pour avoir parlé en faux sur le Prophète saws.

;-) Ah bon avec tes hadiths chiites truqués ou faible, tu vois toujours pas comment tes sites jouent avec ton esprit ? Tu veux que je te demente les 3-4 deniers ? J'avai pitié de toi c'est pour cela que je l'avait pas fait,
Et c'est partit tu t'es remis dans tes insultes, takfir, tu devient comme les fake rosiles & Co, tu degrade ton image c'est dommage. Moi je reproche à tes ancêtre de cacher la vérité depuis des siecles, ils savent tres bien ce qu'il s'est passé.

Citation
as300 a écrit:
C'est tout ce que je voulais savoir, une narration faible rapportant la position majoritaire sunnite, c'est peut être pas un simple hasard.

Tu veux leqs hadith sunnite copié sur les chiites que juger faible ? lol
Il y'a un sunnite dans la châine, de plus qu'il n'est pas fiable. Beaucoup de narrateurs non imamite (sunni) sont considérés thiqa dans le dogme mais pas celui ci dommage pour tes copié/collé steriles.

Citation
as300 a écrit:
Ce que veut dire Tusi , c'est que si cette narration est authentique, elle est à considérer comme dite sous taqiyyah, c'est tout, tout est clair dans votre religion de fanatiques...

Non pas Ali, mais aux narrateurs :

“Al-Shaikh (Tusi) and others took this as Taqiyyah, that is, in the narrating
Wasail al Shia, Volume 21 page 22 Hadith 26387
Lien : [www.rafed.net]

“Attributing Taqiyyah to Amir al-Momineen (as) in relation to such a narration is impossible, but is possible if it is attributed to some of the narrators” Faiz Kashani records in Al-Wafei, Volume 3 page 55

عن عبدالله بن سليمان قال سمعت أبا جعفر (عليه السلام) يقول كان علي (عليه السلام) يقول: لولا ما سبقني به بني الخطاب ما زنى الا شقي
Aba Jaffar (as) said: ‘Ali (as) used to say: ‘Had son of Khatab not prohibited it, the only person to fornicate would be a wretched person”.
Al-Kafi, v5 p448. Hadi Najafi said: ‘The chain is authentic’ (Maouwsoat Ahadith Ahlulbayt, v5, p396).

Citation
as300 a écrit:
Abdullah Bin Umair asked Abi Ja'far [as]: Is it acceptable to you that your women, daughters, sisters, daughters of your aunties do it (Mut'ah)? Abu Ja'far rebuked him when he mentioned his women and daughters of his aunties.
1. Al-Tahdeeb, Volume 2 page 186
2. Al-Furu, Volume 2 page 42 Hadith No. 4

Citation tronquée, met toute la citation :

Zurarah narrated: Abdullah ibn Umair Al-Laithi came to Abu Jafar (as) and he asked him: “What do you say about the Mutah of women?”
He answered: “Allah made it halal in His book, and on the tongue of His Prophet , so it is halal until the day of Qiyamah.”
He (Al-Laithi) said: “Those like you say this, but Umar made it haram and forbade it.”
He said: “Even if he did?”
He (Al-Laithi) said: “I seek refuge for you with Allah from that, that you deem halal that which Umar made haram.”
He said: “Then you are with the doctrine of your companion (Umar), and I am with the doctrine of the Messenger of Allah , the truth is what the Messenger of Allah said and what your companion says is falsehood.”
Abdullah ibn Umair then advanced and said: “Does it please you that your women and your daughters and your sisters and the daughters of your uncle do (Muta)?”
Abu Jafar (as) turned away from him when he mentioned His (as) women and the daughters of his uncle.
1. Al-Tahdeeb, Volume 2 page 186
2. Al-Furu, Volume 2 page 42 Hadith No. 4

Tu devrais arrété de te faire humilié, le pire c'est que t'en redemande. Tu dois aimer ca non ?

Citation
as300 a écrit:
Laisse-mes livres tranquilles, fais voir tes hadith chiites sur le sujet attribués au Prophète saws avec une chaine nette avec tous les maillons cités jusqu'au Prophète saws sans "bakri"...tu auras du mal...

:-) tu perds ton sang froid.

Citation
as300 a écrit:
C'est comme si je disais: j'interdis A et B.
Mrs C , D et E disent que j'interdis A. Mrs F, G, H, D disent que j'ai interdit B. Mrs C, E, G, J, L, M disent que j'interdis A et B.

Ce n'est pas une histoire de cumul linéaire de A & B, c'est une question de statistiques et de probabilité en fonction du nombre de hadith sahih qui l'autorise et des autres qui évoquent umar l'interdisant. Mais ferme les yeux si tu veux, ca t'aidera à ne pas te poser de questions dans ta tête et suivre aveuglement ce que tu crois juste et à 200% fiable.

Citation
as300 a écrit:
Enfin, on voudrait ton avis sur le verset 23/5 comme tu sembles croire que toute esclave doit forcément être mariée...ce verset n'aurait plus aucun sens

5.et qui préservent leurs sexes [de tout rapport],
Que veut tu essayer de me faire dire ? Je ne vois pas en quoi ce vert interdit le mariage ou le mariage temporaire, le temps que tu es marié.

Peut être devrait tu prendre tout le Coran pour une fois (Hein ! un peu comme la Shura),

52. Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres] femmes. ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît; - à l'exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose.

De prendre d'autres femmes à l'exception des esclaves ? Donc peut on prendre les escalves comme nos femmes ? Peut on m^me changer d’épouse avec les esclaves ?
a
23 mars 2013 19:36
assalam alaikoum

Citation
hassan a écrit:
Tu jongle plus que tous les sunnites de ce forum sur les grades.

technique classique de diversion.
Je dis que votre science de hadith est copiée intégralement sur la nôtre.
La plupart des narrateurs que vous avez sont inconnus (as-tu déjà ouvert un livre de "rijal" chiite?)
ce qui me fait le plus rire, c'est lorsque vous utilisez des renseignements sunnites sur "vos" narrateurs...

Tu as pris le mauvais exemple, il est très rare que je cite Al albani directement voire n'importe quel savant du même groupe comme argument direct... Par contre, utiliser al albani pour venir m'expliquer l'avis d'ibn abbas et essayer de le monopoliser est ridicule. Sur nos échanges, c'est probablement toi qui a le plus cité Ibn taymiyyah, al albani pour fortifier ton point de vue...

Les asharites sont comme le frère le veilleur, ils ne sont pas pro-chiites comme tu l'entends, et pour te réfuter j'utilise en abondance leurs arguments en plus de ceux des non-asharites.

Je vois pas avec qui tu discutes sur ce forum pour faire des statistiques sur qui jongle avec les hadith sur ce forum.
Par contre, de ton côté, dès que l'on cite un savant chiite particulier et que tu es bloqué, tu fais une diversion en disant que tu as pris compte avec le site du shaykh en question.
Il n'y a aucune discussion avec toi, ce sont juste des copier-coller de AA.org et collaborateurs...Et que font ces gens, justement jongler dans nos livres en cherchant des avis isolés...De qui te moques-tu?

Citation
hassan a écrit:
Puis Ibn Khatir je le suis puis apres je ne le suis plus, tu saute de savants en savants subjectivement pour que à n'importe quel prix tout soit contre le chiisme.

Tous les savants sunnites que tu cites sont contre le chiisme et la plupart considèrent les rafidites comme des non-musulmans. Inutile de chercher à isoler Ibn taymiyyah comme tu le fais...

Citation
hassan a écrit:
Quand même plus convaincante que ce que contiens vos sanad en matiere de nawassib/khariji et autres kufr

Il y a plus de chiites que de nawassib, khawarij... ptdr
Non, jafar sadiq n'est pas mon prophète. Quand il dit quelque chose, c'est pas comme si le Prophète saws l'avait dit, désolé...ça, c'est poubelle.

Citation
hassan a écrit:
Le Prophete saws ou Omar ? Soit t'y croit au hadith de khaybar et dans ce cas tu joue la carte de la bada' d'Allah que tu as refusé avec tes hadith truqués.

tu comprends rien, je ne cherche pas à te convaincre, il y a progressivité dans ce cas qui permettait le mariage temporaire, de manière tout à fait exceptionnelle, et c'est l'avis d'ibn abbas ra avant de se faire corriger par Ali ra.

Citation
hassan a écrit:
Attributing Taqiyyah to Amir al-Momineen (as) in relation to such a narration is impossible, but is possible if it is attributed to some of the narrators” Faiz Kashani records in Al-Wafei, Volume 3 page 55

si Ali ra était d'accord avec le mariage temporaire, il l'aurait rétabli sous son califat, s'il n'en a pas parlé, alors taqiyyah.
Si Ali ra n'était pas d'accord, mais attends ce serait pas la position sunnite?

Citation
hassan a écrit:
:-) tu perds ton sang froid.

Non, ce n'est pas moi qui me suis appelé bakri tout seul

Citation
hassan a écrit:
Ce n'est pas une histoire de cumul linéaire de A & B, c'est une question de statistiques et de probabilité en fonction du nombre de hadith sahih qui l'autorise et des autres qui évoquent umar l'interdisant. Mais ferme les yeux si tu veux, ca t'aidera à ne pas te poser de questions dans ta tête et suivre aveuglement ce que tu crois juste et à 200% fiable.

Tu vois, le hadith indiscutable c'est celui qui est mutawatir. Mais cela n'impose pas l'interprétation. Il est indiscutable que le Prophète saws n'ait pas interdit pendant une bonne période de la révélation le mariage temporaire. Ici, des hadith d'interdiction existent.
Soit, on dit que tout se contredit et on rejette... ta position.
Soit on considère qu'il y a eu des abrogations et tout s'explique, vu que les hadith ne sont pas contextualisés...c'est simple comme bonjour et comme on connait le biais que vous avez envers Umar ra.
Mais c'est plus simple avec les chiites que ceux qui nient la sunna. Eux ne comprendront pas pourquoi Ali ra n'a pas rétabli le mariage temporaire...Il se taisait devant l'innovation alors qu'il était calife? taqiyah?
Quelle que soit l'issue que tu choisis, tu perds, désolé...

Citation
hassan a écrit:
5.et qui préservent leurs sexes [de tout rapport],
Que veut tu essayer de me faire dire ? Je ne vois pas en quoi ce vert interdit le mariage ou le mariage temporaire, le temps que tu es marié.

C'est toi qui as abordé le sujet. Ici, une esclave peut être ton épouse, comme elle peut ne pas être ton épouse...
Logique avec le coran, les hadith évoquant des rapports sexuels avec des esclaves en dehors d'un lien de mariage fait légion, et Ali ra n'y échappe pas... rien qu'avec le hadith de ghadir khumm, on pourrait écrire des livres...

Quoi qu'il en soit, on a pas besoin de ton avis, ici, on croit que le Prophète saws l'a interdit et que Umar ra l'a réaffirmé car un groupe de compagnons ne semble pas avoir intégré cela...
Je ne vois pas quoi ajouter de plus sur ce sujet, si ce n'est me répéter...
25 mars 2013 11:13
Salam Aleykum,

Citation
as300 a écrit:
es asharites sont comme le frère le veilleur, ils ne sont pas pro-chiites comme tu l'entends, et pour te réfuter j'utilise en abondance leurs arguments en plus de ceux des non-asharites.

un peu de serieu stp, Lementeur n'a fait que de mentir, faire des copiercoller de chiite over blog, il n'a même pas l'air de comprendre ce qu'il copie. Des que je réfute il ne répond jamais et disparait à chaque fois.

Citation
as300 a écrit:
Sur nos échanges, c'est probablement toi qui a le plus cité Ibn taymiyyah, al albani pour fortifier ton point de vue...

Tout simplement car ils sont tes modèles, du moins tu ne les critiquera pas alors que si je te citait un avis d'un savant asharite... Bref je me suis fais comprendre.

Citation
as300 a écrit:
l n'y a aucune discussion avec toi, ce sont juste des copier-coller de AA.org et collaborateurs...Et que font ces gens, justement jongler dans nos livres en cherchant des avis isolés...De qui te moques-tu?

Je me moque de tes sites qui te manipulent. Ce sont tes sites qui ont commencé à attaquer les chiites (Arabie vs Iran ==> le serpent chiite perse qui s'enracine dans les pays arabes, je ne sais pas).

C'est vrai que toi et tes copiers coller de gift to shia, al taqiya.net puncturedtheark et autres ( tu ne t'ai pas encore réduit à chiite over blog, c'est bien tu as plus de 12 ans 'âge mental).
Mais bon ne serait ce quand même que tu n'acceptes pas te faire duper quand je les refutes.

Citation
as300 a écrit:
Par contre, de ton côté, dès que l'on cite un savant chiite particulier et que tu es bloqué, tu fais une diversion en disant que tu as pris compte avec le site du shaykh en question.

C'est fait. Ils ont scanné les references du hadith et il n'existe pas le hadith de votre site ou alors il à été mal traduit alors donne moi une référence que l'on peut trouver ou la traduction exacte (même en arabe d'ou sortient ils cettte fatwa)

Citation
as300 a écrit:
Tu vois, le hadith indiscutable c'est celui qui est mutawatir. Mais cela n'impose pas l'interprétation

Maybe, mais les autres aussi sont mutawatir. Alors Bada' ou pas ?

Citation
as300 a écrit:
. Ici, des hadith d'interdiction existent.

Exact, et la personne en question est Umar. Les hadith concernant khaybar ect... sont facilement réfutables car des sahabas étaient présent à khayabr et ont rapporté que al mut'ah n'a pas été prohibé à ce moment là mais sous le règne de Umar.

Si on prend ta version des faits, Bada' ?

Citation
as300 a écrit:
Non, ce n'est pas moi qui me suis appelé bakri tout seul

Bizarre

Citation
as300 a écrit:
et Ali ra n'y échappe pas...

:-) Ou ca ?

Citation
as300 a écrit:
car un groupe de compagnons ne semble pas avoir intégré cela...

Relis les hadith plus haut, Umar dit que al mut'ah etait encore autorisé avant qu'il l'interdise. Un enfant de CP le comprendrai.
25 mars 2013 14:04
La science du Hadith chez les Chiites Imamites : une vaste supercherie


بسم الله الرحمن الرحيم والصلاة والسلام على رسول الله وعلى آله وصحبه أجمعين





فإن الدقة والعمق والعراقة التي تبرز في تصانيف الشيعة في هذا المجال قد ميزت هذا العلم بكثير على الرغم من سبق الآخرين لهم في مجال تدوين مصطلح الحديث

La précision, la profondeur (dans le détail) et l'enracinement (solidité de cette science) qui ressort des ouvrages chiites dans cette matière se distinguent de beaucoup [des autres] dans cette science, malgré le devancement des autres dans la composition de la terminologie de [la science] du hadith.
Dirâsât fî 'Ilm al-Dirâyah, de'Alî Akbar Ghifârî page 4.

C'est l'assertion avancée par Ali Akbar Ghifârî pour décrire le niveau de sophistication de la science du hadith dans les milieux imamites !

L'objet de cet article est de disséquer le système de la science du hadith chez les Imamites et de vérifier le bien fondé de l'assertion ci-dessus. S'agit-il effectivement, comme le déclare le professeur Ali Akbar Ghifârî, un des plus grand Muhaqqiq{footnote}Le terme Muhaqqiq en arabe renvoi à la fois à un sens mais aussi à une sorte de titre honorifique dans le domaine de la science. On pourrait le traduire littéralement par "Vérificateur", mais il va au-delà de ce sens, il porte également le sens d'expert ou de spécialiste dans un domaine (ici dans le domaine de la vérification du Hadith). Au fur et à mesure du temps, il a été utilisé également comme un titre pour indiquer un degré d'expertise dans une science. Dans la suite , on préfèrera laisser le terme arabe al-Muhaqqiq plutôt que d'utiliser une traduction comme le "Vérificateur" ou "Expert" qui ne suffisent pas à rendre totalement le sens du terme arabe. Imamite contemporain, d'une description véridique, qui colle parfaitement à la réalité ou bien s'agit-il d'un slogan publicitaire qui masque une vaste supercherie ?


Depuis la première ère de l’Islam, les savants Musulmans [Sunnites] se sont souciés de la compilation des Hadiths et de leurs sélection (authentification). Ainsi ils n’acceptaient aucun récit ou propos avant d'en connaître l'origine et la source. Ils parcouraient de nombreuses contrées et effectuaient de longues distances, pour aller directement à la rencontre de ceux qui déclaraient avoir entendu un récit de leurs propres oreilles.
Sa'îd ibn Musayyib disait :{إن كنت لأسير في طلب الحديث الواحد مسيرة الليالي والأيام } Je marchais des jours et des nuits pour récolter un seul Hadith

{Al-Rihla fî Talab al-Hadîth page 127 et al Kifâya fî 'Ilm al-Riwâya page 402, al-Khatîb al Baghdâdî.}

Un jour, un homme questionna al-Cha'bî concernant une fatwa, après lui avoir répondu et avoir cité un récit dans son argumentation, al-Cha'bî dit :{quotar1}خذها بغير شيء فلقد كان الرجل يرحل في أدنى منها إلى المدينة{/quotar1}
Prends-le sans contrepartie car nous voyagions pour moins que ça [d'al-Kûfa] jusqu’à Médine pour l'avoir.
{footnote}Al-Rihla fî Talab al-Hadîth d'al-Khatîb al-Baghdâdî, page 141 }


C’est pour cette raison que les premiers savants ont exigé le Sanad (la chaîne de transmission), qui distingue notre communauté [musulmane] de toutes les autres, parmi celles qui l'ont précédées, Ibn Sirin a dit :{quotar1} إِنَّ هَذَا الْعِلْمَ دِينٌ فَانْظُرُوا عَمَّنْ تَأْخُذُونَ دِينَكُمْ {/quotar1}{quotfr1}Cette science est une religion alors regardez bien de qui vous prenez votre religion.
(L’introduction de Sahîh Muslim, Muslim Ibn hadjâj al Nayssabûrî, Vol. 1 page 11.}


'Abdallah Ibn al-Mubârak (d.181H), un des célèbres professeurs de l'Imam al-Bukhârî, a dit :{quotar1}الإِسْنَادُ مِنَ الدِّينِ وَلَوْلاَ الإِسْنَادُ لَقَالَ مَنْ شَاءَ مَا شَاءَ{/quotar1}{quotfr1}L'Isnad (la chaîne de transmission) est une partie intégrante de la religion. S'il n'avait pas existé, chacun aurait pu tenir les propos qu'il souhaite.
{L’introduction de Sahîh Muslim, Muslim Ibn hadjaj al Nayssaburi Vol. 1 page 12}


Ainsi les savants Sunnites analysaient scrupuleusement chaque rapporteur, ils se renseignaient sur sa personne, sur sa religion, sur son état d'esprit et son niveau de science, sur ses traits de caractère et son parcours (dans la science notamment), sur ses maitres et ses élèves. Tout ceux qui ne répondaient pas aux critères de fiabilité se voyaient rejetés, eux et leurs récits. Et ceux qui répondaient aux exigences : une bonne mémorisation (qui ne fait pas défaut), la droiture, une croyance saine (non entachés d'hérésies),... étaient acceptés et leurs récits étaient pris en compte et transmis. Dans la suite naturelle et logique de cette démarche (recherches complexes et méticuleuses), deux sciences verront le jour : La science du Hadith, intitulée en arabe ‘Ilm al-Dirâyat et la science de la critique et de l'agrément, intitulé en arabe 'Ilm al-Rijâl, qui sont véritablement des marques déposées des savants musulmans (Sunnites).

Plusieurs siècles plus tard, et pour des raisons que l'on explicitera plus loin, les Chiites ont essayé d’imiter les Sunnites en copiant sur eux la quasi intégralité de cette science, ce qu'on pourrait appeler aujourd'hui un copier/coller ou tout simplement un plagiat. Or l'import de cette science chez les imamites a suscité les foudres de plusieurs savants Chiites car ces derniers savaient pertinemment que l'adoption de cette science révèlerait la faiblesse de quasiment tous les Hadiths Chiites, et qu'aucun récit Chiite ne résisterait notamment a la science de la critique et de l'agrément, comme nous allons le voir.

L'application de cette science sur les Hadiths et récits chiites était dévastateur. En appliquant leurs propres critères d'authentification (qu'ils ont copiés des savants Musulmans Sunnites), il ne se trouverait plus aucun Hadith authentique du Prophète (saws) dans leurs ouvrages de tradition ! La quasi-totalité de leurs Hadiths et Récits qui définissent le dogme chiite se verrait être rejetée s'ils appliquaient les critères de cette science nouvellement importée, comme par exemple le Hadith de la couverture (al-Kissâ'), à partir duquel les Chiites Imamites ont fait émerger le concept de l'Infaillibilité des Imams.

Face à cette problématique, les savants Chiites ont essayé de trouver des solutions pour contourner ce problème, et ils continuent jusqu'à ce jour à "innover" en la matière et à créer des règles qui rendent, par un coup de baguette magique, un Hadith Sahih [authentique]! Bien entendu, ils sont guidés dans cette démarche, non pas par une approche et une argumentation rationnelle mais plutôt par une approche tendancieuse, basée uniquement sur le sectarisme et la passion à l'image de la règle du... "bon goût" imaginée par les savants Imamites pour donner le label "Sahih" à des récits faibles ou forgés, comme nous verrons par la suite.

Le statut du Hadith chez les Musulmans Sunnites se décompose principalement en trois catégories : l'Authentique (Sahih), le Bon (Hassan) et le Faible (Da'if). Chez les premiers savants Imamites (al-Mutaqaddimûn), il se décompose en deux catégories: l'Authentique et le Faible, par contre chez les savants Imamites postérieurs (al-Muta'akh-khirûn){footnote}On entend par "premiers savants" ou "al-Mutaqaddimûn" en arabe les savants Imamites du 4ème et 5ème siècle de l'Hégire, à savoir les :Ali ibn Ibrahim al-Qummî, al-Kulaynî, al-Sadûq, al-Tûssî, al-Mufîd et tous ceux de leur génération. Et par "savants postérieurs" ou "al-Muta'akh-khirûn" en arabe, les savants qui sont venus après, à partir du 7ème siècle de l'hégire : en commençant par ibn Tawûs et al-'Allâmah al-Hillî (contemporain de Cheikh ibn al-Taimiyah) jusqu'à al-Nûrî al-Tabrassî (13ème siècle de l'hégire) en passant par al-Majlissî ou Hurr al-'Âmilî (11ème siècle de l'hégire). Dans la suite de cet article, par "les savants postérieurs", nous désignerons ce deuxième groupe de savants, ceux qui sont visés par le terme arabe al-Muta'akh-khirûn.{/footnote}, il se décompose en quatre catégories : l'Authentique, le Bon , l'Accrédité (Muwath-thaq) et le Faible.

L'article s'articulera autour des points suivants :

1) L'apparition de la science de la Critique et de l'Agrément ('Ilm al-Rijâl)
2) L'apparition de la science du Hadith ('Ilm al-Dirayah)
3) Pourquoi les Imamites se sont-ils intéressés à la science du Hadith ?
4) Une vaste entreprise de plagiat
5) L'intérêt de la chaîne de transmission chez les Imamites
6) Conséquences de l'introduction de la Science du Hadith
7) Sur les auteurs des ouvrages de référence et les rapporteurs Imamites
8) Les règles d'authentification des récits chez les Chiites Imamites
9) Plus ils sont Authentiques et plus ils sont ... Faibles !
10) Les premiers ouvrages Imamites de Rijâl
11) Les ouvrages Imamites de Rijâl postérieurs
12) Quel est le pourcentage des rapporteurs dans les ouvrages Imamites qui ont fait l'objet d'un avis (critique ou agrément) ?
13) De l'importance de la connaissance de la date de décès d'un rapporteur
14) Les règles de Tawthîq [accréditation] chez les Imamites
25 mars 2013 15:43
1) L'apparition de la science de la Critique et de l'Agrément ('Ilm al-Rijâl)


L'objet de cette science est l'étude de la condition et des caractéristiques des rapporteurs et transmetteurs de Hadith. C'est le résultat de cette étude qui permet de décider de l'acceptation ou du rejet du Hadith et de son rapporteur, et ceci en tenant compte de plusieurs facteurs et critères : la moralité, la droiture, la fiabilité (le rapporteur est-il digne de foi ou est-il menteur ?), la capacité à retenir (par cœur ou par écrit) le Hadith (le texte et la chaîne de transmission) et à le retransmettre fidèlement (sans erreur), le niveau de renommée (rapporteur connu ou inconnu ?), la doctrine professée et la tendance suivie, la génération (l'époque à laquelle a vécu le rapporteur), etc.

Cette branche de la science du Hadith est devenue une science indépendante dés la fin du deuxième siècle avec la compilation de plusieurs ouvrages spécialisés uniquement sur l’étude et la classification des rapporteurs. On peut ainsi trouver de nombreux intitulés d’ouvrages du genre : Les fiables, les faibles, les rejetés, les critiqués... comme par exemple : al-Du’afâ’ (les faibles) d'al-Bukhârî (256 h), al-Jarh wa al-Ta'dîl de Abu Hâtim al-Râzî (277 h), al-Du’afâ’ wa al-Matrûkîn d'al-Nassâ’î (303 h), al-Majrûhîn min al-Ruwât de Ibn Hibbân (354 h). Le savant Imamite Majid al-Gharbâwî écrit :

{أما من تكلم بالجرح والتعديل أو كتب في ذلك عند السنة . فقد تكلم ابن عباس (۹٦ ه‍) ، وأنس بن مالك (۹۳ ه) ، والشعبي ( ۱۰۶ ه‍)، وابن سيرين (۱۱۰ ه‍) ، والأعمش (۱٤۸ ه‍) ، وشعبة (۱٦۰ ه) ، ومالك (۱۷۹ ه‍) ، وابن المبارك (۱۸۱ ه‍) ، وابن عيينة (۱۹۷ ه‍) ، ويحيى بن معين (۲۳۳ ه‍) ، وأحمد بن حنبل (۲٤۱ ه‍) . ومن الكتب الجامعة : تواريخ ثلاثة للبخاري (۲٥٦ ه‍) وعلي بن المديني (۲۳٤ ه) وكتاب أوهام أصحاب التواريخ في معرفة الثقات والضعفاء والمجاهيل لابن حبان (۲٥٤ ه)}

Et en ce qui concerne ceux qui ont parlé ou rédigé dans le domaine de la critique et de l’agrément (al-Jarh wa al-Ta'dîl) chez les Sunnites, ce sont : Ibn Abbas (96 h), Anas Ibn Mâlik (93 h), al-Cha'bî (104 h), Ibn Sirîn (110 h), al A'mach (148 h), Chu'bah (160 h), Ibn al Mubârak (181 h), Ali Ibn al-Madînî (197 h), Yahya Ibn Ma’în (233 h), Ahmed Ibn Hanbal (241 h). Et parmi les ouvrages : les trois Târîkh de Bukhârî (256 h), [le Tarikh en 10 volumes de] Ali Ibn al-Madînî (234 h) et le livre Awhâm ashâb al-Tawârîkh fi ma’rifat al-thiqât wa al-dhu’afâ’e wa al-majâhîl de Ibn Hibbân (254 h)
{Nihâyat al dirâya fi sharh al wajîza de Sayed Hassan al-Sadr page 27}


Chez les Chiites Imamites, la quasi-totalité des anciens livres de rapporteurs qu’ils mentionnent dans leurs ouvrages et index . Type d'ouvrage qui recense les livres, avec leur intitulé et leur auteur, comme un catalogue. Sont "inexistants" à ce jour ou bien ont "disparu", comme le livre Rijâl al-Chi’a d'ali Ibn al-Hakam, le savant Imamite Mâjid al-Gharbâwî écrit à ce sujet :{فمن كتب في القسم الأول : أ - من الشيعة : ۱ - كتاب الرجال لعبد الله بن جبلة الكناني (المتوفى ۲۱۹ ه‍) . ۲ - كتاب الرجال للحسن بن فضال (المتوفى ۲۲٤ ه‍) . ۳ - كتاب الرجال لعلي بن الحسن بن فضال (ولادته ۲۰٦ ه‍) . ٤ - كتاب الرجال لأحمد بن محمد بن خالد البرقي (۲۸۰ ه‍) . ٥ - كتاب الرجال لابن عقدة (۲٤۹ - ۳۳۳ ه‍) . ٦ - تاريخ الرجال لأحمد بن علي العلوي العقيقي (المتوفى ۲۸۰ ه‍) .

Parmi les livre Chiites de la première catégorie ('Ilm al-Rijâl) :

1- Le livre al-Rijâl de Abdallah Ibn Jibla al-Kinânî (décédé le 219 h), le livre al-Rijâl d'al-Hassan Ibn fudhâl (décédé le 224 h), 3- le livre al-Rijâl d'ali Ibn al-Hassan Ibn Fudhâl (né le 206 h), 4- le livre al-Rijâl de Ahmed Ibn Muhammed al-Barqî (décédé le 280 h), 5- le livre al-Rijâl de Ibn 'Uqda (né le 249 h et décédé le 333 h), 6- Târîkh al-Rijâl de Ahmed Ibn Ali al-Alawî al-‘Aqîqî (décédé le 280 h)
{Nihâyat al-Derâya de Sayed Hassan al-Sadr, page 25.}

Mais cette énumération d'ouvrages n’est citée qu'à des fins de propagande puisque la totalité de ces ouvrages sont de toute façon "inexistants" ! En effet, Ja’far al-Sabhânî déclare :{وألف عبد الله بن جبلة الكناني ( المتوفي عام ۲۱۹) وابن فضال وابن محبوب وغيرهم في القرن الثاني إلى أوائل القرن الثالث ، كتبا في هذا المضمار ، واستمر تدوين الرجال إلى أواخر القرن الرابع . ومن المأسوف عليه ، أنه لم تصل هذه الكتب إلينا ، وإنما الموجود عندنا وهو الذي يعد اليوم أصول الكتب الرجالية ما دون في القرنين الرابع والخامس }

Abdallah Ibn Jibla al-Kinânî (d. 219h), Ibn Fudhâl, Ibn Mahbûb et d’autres ont rédigé des livres dans ce domaine durant le deuxième siècle et au début du troisième siècle, et la compilation [sur la biographie] des rapporteurs a continué jusqu’a la fin du quatrième siècle. Et malheureusement, aucun de ces ouvrages ne nous est parvenu, mais ce dont nous disposons aujourd'hui et que nous comptons comme les Ussûl al-Kutub al-Rijâliya (les piliers des ouvrage de Rijâl) c'est ce qui a été composé durant les quatrième et cinquième siècles de l’hégire.
{Kuliyât fi ‘Ilm al-Rijâl de Ja’far al-Sabhânî, page 57. }

Et même pour ceux qui nous sont parvenus, leur auteur se contentait, dans la majorité des cas, de rapporter les récits sans donner d’avis, de critique(s) ou d’agrément(s) concernant le rapporteur du récit. Ces ouvrages étaient donc davantage de simples ouvrages de compilation de rapporteurs, des listings comme on dirait aujourd'hui, que des ouvrages consacrés à la Critique et à l’Agrément (Jarh wa Ta'dîl). Le savant Imamite Ibn al-Chahîd écrit :
{ وأكثر الكتب المصنفة في الرجال لمتقدمي الأصحاب اقتصروا فيها على ذكر المصنفين، وبيان الطرق إلى رواية كتبهم }
Et la plupart des premiers ouvrages concernant les rapporteurs, se contentaient de citer les auteurs [d'ouvrages] et de montrer les voies [chaînes de transmission] menant a leurs ouvrages
{Kuliyâte fi ‘Ilm al-Rijâl de Ja'far al-Sabhânî, page 75}

La raison précise pour laquelle les Imamites ont commencé à rédiger des ouvrages dans ce domaine n’est motivée que par la réaction aux critiques des savants Musulmans Sunnites comme le déclare le savant Imamite Baqir al-Ayrawânî :{والسببُ في تأليف النجاشي لكتابه هذا تعيير جماعة من المخالفين للشيعة بانه لا سلف لهم ولا مصنف}La raison pour laquelle al-Najâchî a rédigé son ouvrage (Rijâl al-Najâchî) sont les railleries d’un groupe parmi les opposants aux Chiites quant au fait qu'ils n’ont ni prédécesseurs (salaf) ni ouvrages [dans ce domaine].
{Durus Tamhidiya fi al Qawâ’id al-Rijâliya de Bâqir al-Ayrawânî page 86}

Quatre ouvrages sont considérés par les savants Chiites Imamites comme étant les piliers ou les fondements de cette science, à savoir :
- Rijâl al-Kachî de Muhammed Ibn Omar al-Kachî (d 350H)
- Rijâl al-Tûssî, rédigé par le maître de la branche chiite Abu Ja’far al-Tûssî (d 460H)
- Al-Fihrist écrit également par Abu Ja’far al-Tûssî (d 460H)
- Rijâl al-Najâchî de Ahmed Ibn Ali al-Najâchî (d 450H)


Pourtant en matière d'authenticité, l’Ayatollah Ali Khâmeneï, le guide suprême de la révolution iranienne, affirme qu’aucune copie authentique de ces livres n’est parvenue à cette époque, et plus encore, il déclare que ces copies ont toutes fait l'objet de falsification ! Alors que dire des autres ouvrages secondaires, moins importants que ces quatre là ! Ali Khâmeneï dit en effet :{بناء على ما ذكره الكثير من خبراء هذا الفن ، ان نسخ كتاب الفهرست كأكثر الكتب الرجالية القديمة المعتبرة الاخرى مثل كتاب الكشي والنجاشي والبرقي والغضائري قد ابتليت جميعاً بالتحريف والتصحيف ،ولحقت بها الاضرار الفادحة ، ولم تصل منها لابناء هذا العصر نسخة صحيحة }
En se basant sur ce qu'ont mentionné les nombreux experts de cet art (discipline), [nous pouvons dire que] les copies du livre al Fihrist, tout comme la plupart des autres anciens livres sur les rapporteurs (al-Rijâl) comme le livre d’al-Kachî ou d'al-Najâchî ou d'al-Burquî ou d'al-Ghadâ’irî, ont été tous fait l'objet de falsifications et d'erreurs de transcription (Tashîf). Et elles (les copies du livre al-Fihrist] ont subi des dégâts énormes et aucune copie authentique ne nous est parvenue a cette époque.
{Al Ussul al Arba’a fi ‘Ilm al Rijal page 34 de l’Ayatullah Ali Khamene’i }

D’autres savants Imamites mentionnent cinq autres livres qui sont :
- Rijâl al-Barquî d'al-Barquî
- Rissâlat Abu Ghâlib al-Zarârî de Abu Ghâlib al-Zarârî (décédé le 368 h)
- Mashyakhat al-Tûssî d'al-Tûssî (ce livre en réalité est une partie de son ouvrage Tahdhîb al-Ahkâm, l’un des quatre ouvrages fondamentaux dans le Hadith Imamites)
- Rijâl Ibn al-Ghadhâ’irî de Ibn al-Ghadâ’irî
- Mashyakhat al-Faqîh de Ibn Bâbawîh al Qummî.


Ces cinq livres ci-dessus, ajoutés aux quatre autres mentionnés précédemment constituent donc les neuf livres fondamentaux de la science de la Critique et de l’Agrément chez les Chiites Imamites. Nous y reviendrons en détail un peu plus bas.



2) L'apparition de la science du Hadith ('Ilm al-Dirayah)

Cette science du Hadith et sa terminologie sont apparus très tôt chez les Musulmans Sunnites, mais dans la forme cela était éparpillé dans les ouvrages de Fiqh, de Hadith et autres. A l'exemple d'al-Châfi’î (d 204H) qui dans son ouvrage al-Rissâla évoque les conditions du Hadith authentique et du rapporteur faisant preuve de droiture ('Âdil) ou évoque l’interruption (Inqitâ') dans la chaîne de transmission, traite également du hadith Mursal ainsi que duTadlîs. Ou bien l’Imam Muslim (d 261H) dans son ouvrage al-Tamyîz ainsi que dans l’introduction de son Sahîh où il parle de la terminologie du hadith (à titre d'exemple, il évoque le cas du Hadith Munkar) ainsi que de la classification des récits et des générations des rapporteurs. Ou bien encore, al-Tirmidhî (d 279H) dans ses deux ouvrages : al-'Ilal al Saghir et al-Jâmi' al-Kabîr, etc...

Mais le premier qui a véritablement formalisé et posé les fondations de cette science et l'a instituée comme une science à part entière, c'est le savant al-Hassan ibn 'Abdurahman ibn khellâd plus connu sous le nom d'al-Râmahurmuzî (d 360H), à travers son ouvrage al-Muhadith al-Fâssil bayna al-Râwî wa al-Wâ’î.
Il fut suivi en cela par :
- al-Hâkim al-Naysabûrî (d 405H) avec son livre Ma’rifat ‘Ulûm al-Hadith
- al-Khatîb al-Baghdâdî (d 463H) qui a composé plusieurs ouvrages, parmi ceux-ci on retiendra al-Kifâya fi ‘Ilm al-Riwâya
- al-Qâdhî ‘Iyyâdh (d 544H) et son livre al-‘Ilmâ’ fî Dhabt al-Riwâya wa Taqyîd al-Asmâ’
- Ibn al-Salâh (d 643H) et son ouvrage ‘Ulûm al-Hadith plus connu sous le nom de Muqadimat Ibn al-Salâh.

Par contre chez les Chiites Imamites, pour la terminologie relative à la classification du Hadith (Sahih, Hassan, Da'if) il a fallu attendre le 7ème siècle de l'hégire avec [al-Hassan] Ibn Mutahhar al-Hillî (d 726H) et son maitre Jamaluddin Ahmed ibn Tawûs (d 673H) pour qu'elle n'apparaisse.

Tandis que pour la science du Hadith, 'Ilm al-Dirâya {footnote}la science qui cherche l’authenticité, les failles et les déficiences, le texte, al-Matn, et la chaîne de transmission, al-Sanad), il faut atteindre le 10ème siècle (soit il y a moins de 500 ans à peine !) pour voir un savant Chiite Imamite composer un premier ouvrage en la matière ! En effet, le tout premier savant Chiite Imamite à rédiger un tel ouvrage était al-Hassan ibn Zinuddin al-'Amilî (d 965H) plus connu sous le nom al-Chahîd al-Thânî et son ouvrage Bidâyat al-Dirâyat. Suivi par Hussein Ibn Abdussamad al-'Amilî (d 984H) et son livre Wussûl al-Akhyâr Ila Ussûl al-Akhbâr, et de son fils Muhammed connu sous le nom al-Cheikh al-Bahâ’î et son ouvrage al-Wajîza fî ‘Ilm al-Dirâya.

Le savant Imamite Hussein al-'Alami al-Hâ’irî écrit :{ومن المعلومات التي لا يشك فيها أحد أنه لم يصنف في دراية الحديث من علمائنا قبل الشهيد الثاني وإنما هو من علوم العامة }
"Parmi les informations dont personne ne doute c’est qu’aucun de nos savants n'a rédigé [un ouvrage] dans la science du Hadith avant al Chahîd al-Thânî, mais plutôt c'est [une science] parmi les sciences [propre] à al-'Âmah (les Sunnites)."
{Muqtabas al-Athar, Hussein Ibn sulayman al A’lami al Hâ’irî, Vol. 3 page 73. }

De son côté, al-Hurr al-'Amilî (d 1104H) écrit :{ أن هذا الاصطلاح مستحدث ، في زمان العلامة ، أو شيخه ، أحمد ابن طاوس ، كما هو معلوم ، وهم معترفون به }
"Cette terminologie a été inventée, comme on le sait, à l’époque d’al-Allâmah (Ibn Mutahar al-Hillî) ou à celle de son maitre Ahmed Ibn Tawûs, et eux même (les Usulites Imamites) l’admettent.
"{Wasa’il al-Chi’ah de Hurr al-'Âmilî, volume 30 page 262.}
25 mars 2013 16:14
3) Pourquoi les Imamites se sont-ils intéressés à la science du Hadith ?


Il est bien connu que les Chiites Imamites ont commencé à investir le champs de la science du Hadith suite aux critiques formulées par les Musulmans Sunnites à leur égard, notamment la critique incisive exprimée par Ibn Taymiyya (ra) dans son ouvrage Minhâj al-Sunnah, où il réfute les allégations de Ibn Mutahir al-Hillî (son contemporain) et son livre Minhâj al-Karâma. Ibn Mutahir al-Hillî, dont nous avons vu précédemment qu'il avait été le premier à évoquer un début de classification du Hadith.


Ibn Taymiyya écrit :{و هذا علم عظيم من اعظم علوم الإسلام و لا ريب أن الرافضة اقل معرفة بهذا الباب و ليس في أهل الأهواء و البدع اجهل منهم } "Et ceci (la science du Hadith) est une science grandiose, parmi les plus grandes sciences de l’Islam, et il ne fait aucun doute que les Rafidhi (les Imamites) sont ceux qui ont le moins de connaissance dans ce domaine et il n’y a pas plus ignorant qu'eux parmi les gens de la passion et de l'innovation."
{Minhâj al-sunnah al-Nabawiya de Ibn Taymiyya volume 7 page 23.}

Et il ajoute encore:{بخلاف الرافضة فإنهم من أجهل الطوائف بالمنقول والمعقول }"À l’opposé des Rafidhites qui sont les plus ignorants en matière de transmission (des récits) et de raisonnement (logique) parmi les [autres] groupes." {Minhâj al-Sunna al-Nabawiya de Ibn Taymiyya volume 4 page 68}

C'est suite à ces critiques qu'Ibn Mutahir al-Hillî imitera la terminologie des Musulmans Sunnites en matière de classification du Hadith. Il classera le Hadith en quatre catégories dans son livre Muntahâ al-Matlab fî Tahqîq al-Madhhab. Le savant Imamite Haydar Hubbullah écrit :{كانت الولادة الرسمية للمصطلح الجديد، والإعلان الرسمي لتقسيم الحديث في كتاب "منتهى المطلب في تحقيق المذهب" للعلامة الحلي }
"La naissance officielle de la nouvelle terminologie et la déclaration officielle de la subdivision du Hadith apparurent dans le livre "Muntahâ al Matlab fi Tahqîq al-Madhhab’’ du savantissime al-Hillî.
{Takawun Madrassat al-sanad fi al-fikr al-Imâmî de Haydar Hubbullah, Page 172 }


Mais il faut préciser comme nous l'avons déjà dit, que cet ouvrage d’al-Hillî est un traité de jurisprudence et non pas un ouvrage sur la Science du Hadith car comme déjà mentionné auparavant, le premier à avoir rédigé un ouvrage en la matière est al-Chahîd al-Thâni qui est venu trois siècles après al-Hillî. Et al-Hillî n’a fait qu’introduire les notions relatives à la subdivision du Hadith, notions qu'il plagia sur les Musulmans Sunnites en adaptant leurs définitions aux exigences de la doctrine Imamite (par exemple : une condition du Hadith Sahih étant que le rapporteur devait être Chiite Imamite Duodécimain). Cette innovation introduite par al-Hillî provoqua la colère de nombre de ses confrères à son encontre, à tel point qu’il a été dit à son sujet:
{هدم الدين مرتين إحداهما يوم ولد العلامة الحلي الذي اخترع هذا الاصطلاح }
"La religion a été démoli à deux reprises, l'une d'elles, le jour de la naissance du savantissime al-Hillî qui a inventé cette terminologie.
"{A’yân al-Chi’a de Muhsin al-Amîne, Vol. 5 page 94 }


Ce qui était supposé initier une démarche scientifique pour filtrer les récits Imamites, dont un nombre considérable était forgé, ne fut en réalité qu’une tentative de rénovation de façade dont la seule et véritable motivation ne visait que la parade aux critiques et railleries des Musulmans Sunnites.
En effet, alors qu'il fut l'instigateur embryonnaire de cette démarche, al-Hillî lui-même suivait la voie des anciens, les Ikhbarites, qui ne se posaient pas de question et croyaient en l’authenticité de tous les récits rapportés dans les ouvrages de traditions imamites, notamment des quatre ouvrages majeurs
{ À savoir al-Kâfî d'al-Kulaynî, Man lâ Yahduruhu al-Faqîh d'al-Sadûq et al-Istibsâr et al-Tahdhîb d'al-Tûssî.}.


Al-Hurr al-'Âmilî relève ce point :{أن أول من قرر الاصطلاح الجديد العلامة وأنه كثيرا ما يسلك مسلك المتقدمين هو وغيره من المتأخرين }{quotfr1}
"Le premier qui a introduit la nouvelle terminologie est al-'Allamah (surnom d'al-Hillî) alors que lui-même suivait dans beaucoup de cas la voie des anciens, lui et d’autres parmi les [savants] plus récents.
"{Khâtimat Tafsîl Wassâ’il al-Chi’a d'al-Hur al’Amilî, Vol. 30 page 199.}



4) Une vaste entreprise de plagiat


Ce n’est un secret pour personne que de dire que les Imamites ont copié leur Science du Hadith à partir des ouvrages sunnites puisqu'eux-même le déclarent ouvertement. Al-Hur al-Amilî dit à propos d'al-Chahîd al-Thânî (Zayn al-Din al-'Amilî) :
{وهو أول من صنف من الإمامية في دراية الحديث ، لكنه نقل الاصطلاحات من كتب العامة ، كما ذكره ولده وغيره }
"Et il est le premier à avoir rédigé dans la science du hadith, mais il a copié la terminologie à partir des ouvrages Sunnites comme cela a été révélé par son fils et d’autres.
"{Amel al-Amilî d'al-Hurr al ‘Amilî, Vol. 1 page 86.}

Al-Hurr al-Amilî confirme cette réalité dans un autre ouvrage où il écrit :
{طريقة المتقدمين مباينة لطريقة العامة ، والاصطلاح الجديد موافق لاعتقاد العامة واصطلاحهم ، بل هو مأخوذ من كتبهم }
"La voie des anciens est différente de celle des Sunnites et la nouvelle terminologie est en accord avec la croyance des Sunnites et leur terminologie, d'ailleurs elle est tirée de leurs ouvrages."{footnote}Wassâ’il al-Chi’a d'al-Hur al-'Amilî, Vol. 30 page 259.}


Al-Gharawî va même plus loin en avouant que toutes les disciplines du savoir religieux ont été copiées chez les Sunnites, il écrit :
{أن المسائل والفروع في تصانيف الشيعة قلدوا بها أهل السنة، وأول من فعل ذلك الطوسي، حينما صنف كتاب المبسوط، والخلاف، والعدة، والتهذيبين، والنهاية وغيرها، وتبعه من جاء بعده }
"Certes, les matières (sciences religieuses) et les disciplines dans les ouvrages chiites sont des imitations [celles des] sunnites. Al-Tûssî est le premier à l'avoir fait lorsqu'il a rédigé les livres al-Mabsût, al-Khilâf, al-‘uddat, les deux Tahdhîb, al-Nihâya et d’autres encore. Les autres (savants) qui sont venu après lui l’ont suivi."{ Masâdir al-Ma’rifa al-Dîniya d'al-Gharawî, page 96-97.}

Pourtant dans la doctrine imamite il est bien connu que c'est un devoir, pour les Imamites, de se différencier des Musulmans Sunnites, en effet l’Imam Ja’far al-Sâdiq dit :
{عن أبي عبد الله عليه السلام قال : ما أنتم والله على شئ مما هم فيه ، ولا هم على شئ مما أنتم فيه ، فخالفوهم }
D’après Abu Abdullah(as) :"Par Allah vous n’avez rien en commun avec eux et ils n’ont rien en commun avec vous, alors différenciez vous d’eux."{footnote}Wasâ’il al-chi’a d'al-Hur al-'Amilî, Vol. 18 page 85 }

Al-Hurr al-'Âmilî rappelle ce principe et fait part de son amertume en critiquant le fait que cette science a été dupliquée des Musulmans Sunnites et écrit :
{وقد أمرنا الأئمة عليهم السلام باجتناب طريقة العامة }"Et les Imams nous ont [pourtant] ordonné de nous écarter de la voie des Sunnites (al-'Amma).
"{Wasâ’il al-Chi’a d'al-Hur al-'Amilî, Vol. 30 page 259 }

Et pour donner une idée de ce vaste plagiat (des définitions et de la terminologie), nous citerons l'exemple de Ja’far al-Sabhânî qui écrit au sujet de la définition de ‘Ilm al Rijâl :
{علم يبحث فيه عن أحوال الرواة من حيث اتصافهم بشرائط قبول أخبارهم وعدمه}
"C’est une science qui s'intéresse aux caractéristiques des rapporteurs en ce qui concerne leur qualification à remplir les critères d’acceptabilité de leurs récits ou non.
"{Kuliyât fi ‘Ilm al Rijâl de Ja’far al Sabhânî, page 11}

Cette définition a été copiée quasiment mot pour mot à partir des ouvrages Sunnites, al-Khatîb al-Baghdâdî écrivait il y a environ un millénaire :
{علم يبحث في أحوال الرواة من حيث قبول رواياتهم أو ردها }
"C’est une science qui s'intéresse aux caractéristiques des rapporteurs en ce qui concerne l’acceptabilité de leur récit ou non.
"{Al-Kifâya fi ‘Ilm al Riwâya d'al-Khatîb al Baghdâdî page 143}



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25 mars 2013 17:01
5) L'intérêt de la chaîne de transmission chez les Imamites


Comme nous avons pu le mentionner ci-dessus, la science du Hadith chez les Imamites ne fut introduite que par réaction aux critiques des Sunnites vis-à-vis de l'inexistence de la moindre méthodologie pour filtrer les récits. Quand on lit que le savantissime al-Majlissî déclare qu’il ne cite les chaines de transmission que pour imiter les anciens (dans cette pratique) et en tirer la bénédiction... on reste perplexe, et cela d'autant plus qu'on le voit dans le même temps faire le Tahqiq. Le Tahqiq, translittération du terme arabe, c'est le traitement qui consiste à analyser, indiquer la source et statuer sur le degré d'authenticité d'un récit (ou des récits mentionnés dans un ouvrage). De l'ouvrage al-Kâfî . L'ouvrage dans lequel il effectue le Tahqiq, et où il commente les récits d'al-Kâfî, s'intitule Mir'ât al-'Uqûl (que l'on pourrait traduire par "Le miroir des esprits" ) . !
Il déclare sans ambages :

{فكما أنّا لا نحتاج إلى سند لهذه الأُصول الأربعة، وإذا أوردنا سنداً فليس إلّا للتيمّن والتبرّك والاقتداء بسنّة السلف }
"Comme nous n'avons nul besoin de nous baser sur les chaines de transmission [des récits] dans les quatres ouvrages de référence (al-Kâfî, Man la Yahduruhu al-Faqîh, al-Istibsâr et al-Tahdhîb), et si nous mentionnons ces chaînes de transmission, ce n'est que pour tirer une bénédiction, une bonne augure et suivre la sunnah (pratique) des anciens (à citer les chaines de transmission).
"{Al-Arba’ûn Hadith d'al-Majlissî page 510, al-Rassâ’il al-Rijâliya de Abû al-Ma’âli al-Kalbâsî, Vol. 4 page 388.}

Al-Hurr al-'Âmilî, élève d'al-Majlissî, confirme les propos de son Maître et écrit :
{والفائدة في ذكره مجرد التبرك باتصال سلسلة المخاطبة اللسانيّة ، ودفع تعيير العامة الشيعة بأن أحاديثهم غير معنعنة ، بل منقولة من أصول قدمائهم }
"L’intérêt de la citer (la chaine de transmission) ne réside que dans le Tabaruk (la recherche de bénédiction) de la continuité de la chaîne de la conversation orale, et de réfuter les critiques et les railleries des Sunnites envers les Chiites qui disent que leurs Hadiths sont dépourvus de chaînes de transmission, alors qu'ils sont plutôt rapportés des Ussuls (fondements) de leur ancêtres.
"{Wassâ’il al Chi’a d'al-Hurr al-‘Amilî vol.30 page 258}

Le grand Ayatollah al-Khô'î rapporte également les propos de son Cheikh, le grand Ayatollah Na’înî, à propos des chaînes des Hadith de l'ouvrage al-Kâfî :{وقد ذكر غير واحد من الاعلام أن روايات الكافي كلها صحيحة ولا مجال لرمي شئ منها بضعف سندها وسمعت شيخنا الأستاذ الشيخ محمد حسين النائيني قدس سره في مجلس بحثه يقول إن المناقشة في إسناد روايات الكافي حرفة العاجز}
"Plus d'un savant a attesté de l'authenticité de toutes les narrations dans al-Kâfî, et il n'y a pas de place pour rejeter le moindre récit contenu dans ce livre en raison d'une faiblesse de sa chaîne de transmission. Et J'ai entendu mon maitre, le professeur, le Cheikh Muhammad Hussain al-Na'înî (qas) dire lors d'une assise : "En vérité, discuter les chaînes de transmission des narrations d'al-Kâfî est le métier de l’incompétent.
"{Mu'jam Rijâl al-hadith, d’al-Khô’î vol.1 page 81.}

Al-Cha’rânî, dans son introduction de l’ouvrage d'al-Mazandarânî, affirme que la plupart des Hadiths dans Ussûl al-Kâfî (les deux premiers tomes qui traitent des fondements de la doctrine Imamite : l’Imamat, l’infaillibilité, le Mahdi...) sont faibles du point de vue de leur chaîne, mais étant donné qu'ils sont en accord avec la doctrine imamite alors il faut les prendre tels quels sans même regarder leurs chaînes. Il écrit :
كثر أحاديث الأصول في الكافي غير صحيحة الإسناد ومع ذلك أورده الكليني - رحمه الله - معتمدا عليها لاعتبار متونها وموافقتها للعقائد الحقة ولا ينظر في مثلها إلى الإسناد .{
"La plupart des Hadiths dans Ussûl al-Kâfî ne sont pas authentiques du point de vue de leurs chaînes, et malgré cela, al-Kulaynî (ra) les a rapportés en se basant sur celles-ci, par considération pour leurs Matns (le texte du Hadith) et pour leur accord avec les croyances véridiques, et on ne regarde pas, pour ce genre [de transmission], la chaîne des rapporteurs [des récits contenus dans leurs ouvrages].
"{Charh Ussûl al-Kâfî de Mawlâ Muhammed Salih al-Mâzandarânî, Vol.1 page 10.}

Ce qui se traduit par la logique suivante : Les Imamites croient d’abord aux 12 Imams puis ils authentifient les récits suivant ce postulat (cette croyance). Ils croient d’abord que Aichâ(raaf) a trompé le Prophète(saws) puis ils authentifient les récits en accord avec cette "vérité". Ils croient d’abord que Omar(raah) a violenté Fatima(raaf) et causé la mort de son enfant puis ils authentifient les récits qui corroborent ce mythe qui est pourtant l'un des piliers de leur dogme... d'où, entre autres, l'aversion qu'ils ont pour Omar(raah). Tout cela sans se soucier des chaînes de transmission puisque ces récits sont en accord avec leurs croyances, inventées et prédéfinies par leurs prédécesseurs. C'est le principe de poser d'abord un postulat, puis ensuite d'inventer les "preuves" et "arguments" qui le corroborent.



6) Conséquences de l'introduction de la Science du Hadith

L'application stricte des règles de la Science du Hadith nouvellement introduites aurait frappé de nullité la quasi-totalité des récits imamites, il fallait donc "adapter" ce cadre pour qu'il puisse entrer en accord avec les croyances et le référentiel du groupe Chiite. On aboutit donc à un système totalement contradictoire et incohérent. Al-Faydh al-Kachânî décrit l'inextricabilité de la situation et le malaise :
{فإن في الجرح والتعديل وشرائطه اختلافات وتناقضات واشتباهات لا تكاد ترتفع بما تطمئن إليه النفوس كما لا يخفى على الخبير بها }
"Il y a dans [la science Imamite] de la critique et de l’agrément (al-Jarh wa al-Ta'dil) et ses conditions, des différences, des contradictions et des ambiguïtés qui ne peuvent être enlevées de telle sorte que les gens puissent avoir la tranquillité d’esprit, et ceci est bien connu de l'expert.
"{Al-Wâfî d'al-Faydh al-Kachânî Vol.1 page 25.}


Le résultat de l’application de la Science du Hadith sur les récits Imamites, si elle avait été appliquée rigoureusement, aurait pour conséquences directes d'une part le rejet de tous les récits Imamites, et d'autre part de considérer que l'ensemble de la secte (Imamite) était dans l'erreur et le fourvoiement à l’époque des Imams !

C'est ce qu'affirment clairement les savants Imamites, al-Hurr al-Amilî l'écrit explicitement :
{الاصطلاح الجديد يستلزم تخطئه جميع الطائفة المحققة في زمن الأئمة عليهم السلام ، وفي زمن الغيبة كما ذكره المحقق في أصوله}
"La nouvelle terminologie implique que l’ensemble du groupe (Imamite), aussi bien à l’époque des Imams qu'à l’époque de l’occultation (du Mahdi), étaient dans l’erreur, comme cela a été cité par al-Muhaqqiq (al-Hillî) dans ses fondements (son ouvrage "Les fondements" ).
"{Wassâ’il al-Chi'a d'al-Hur al-Amilî, vol. 30 page 259.}


Quant au rejet de tous les récits imamites, suite à l’application de ces nouvelles règles, c'est la conséquence directe de la définition même du Hadith authentique chez les Imamites. En effet, la définition du Hadith authentique pour les Chiites Imamites s'exprime ainsi :
{ما اتصل سنده إلى المعصوم بنقل العدل الضابط عن مثله في جميع الطبقات }
"[Un hadith authentique est] un hadith dont la chaîne de transmission est ininterrompue et remonte jusqu'à l’[Imam] Infaillible, en étant composée de rapporteurs droits (‘Adl), précis (Dhâbit) à tous les niveaux [de la chaîne de transmission].
"{Al-Dirâya d'al-Chahîd al-Thâni, page 19.}

Mais voilà, le problème c'est qu'aucun de leurs premiers savants (al-Mutaqaddimun) n’a fait mention de la droiture d'un rapporteur. Pire que cela, ils ne donnaient aucune importance ni considération a cette notion. Résultat : aucun rapporteur n'a fait l'objet d'un jugement ou avis quant à sa droiture par les anciens savants. Et pourtant comme la définition l'indique, la droiture est une condition fondamentale du hadith authentique.


Le savantissime al-Majlissî écrit :{ثم اعلم أن المتأخرين من علمائنا اعتبروا في العدالة الملكة ، وهي صفة راسخة في النفس تبعث على ملازمة التقوى والمروة ، ولم أجدها في النصوص ، ولا في كلام من تقدم على العلامة من علمائنا ، ولا وجه لاعتبارها }
"Et sache que les contemporains parmi nos savants ont établi que la droiture est une qualité, une caractéristique fermement établie chez l'individu et qui le pousse à rechercher la piété et la moralité [dans ses œuvres]. Et je n'ai trouvé nul texte à ce sujet [sur la notion de droiture] et nul propos de nos savants parmi ceux qui ont précédés al-Allamah (Ibn Mutahar al-Hillî) et ils ne lui ont accordé aucune considération."{footnote}Bihâr al-Anwâr d'al-Majlissî vol. 85 page 32.{/footnote}{/quotfr1}

Al-Hur al-'Amilî confirme les propos d'al-Majlissî, il écrit :
{ لم ينصوا على عدالة أحد من الرواة، إلا نادرا، وإنما نصوا على التوثيق، وهو لا يستلزم العدالة قطعا بل بينهما عموم من وجه، كما صرح به الشهيد الثاني وغيره}
"Or, [les spécialistes] n'ont établi la droiture ('Adâla) d’aucun rapporteur, sauf dans des cas rares, ne se prononçant uniquement que sur la fiabilité (Tawthîq), laquelle n'implique en aucun cas la droiture, bien au contraire, puisqu’il y a entre les deux des points de divergence comme l’a attesté al-Chahîd al-Thânî et d’autres.
"{Wassâ’il al-Chi'a d'al-Hur al-Amilî, vol. 30 page 260.}


Face à ce constant accablant, al-Hurr al-'Âmili fait part des conséquences : L’application de la Science du Hadith sur les récits imamites implique automatiquement le rejet de tous ces récits ! Il écrit :
{فيلزم من ذلك ضعف جميع أحاديثنا لعدم العلم بعدالة أحد منهم إلا نادرا }
"Et par conséquent, il s'ensuivrait [de tout cela] que nous devrions affaiblir [classer comme faible, da'îf] tous nos Hadiths, du fait que l'on n'a que rarement connaissance de la droiture de l'un d'entre eux [rapporteurs Imamites].
"{Wassâ’il al-Chi'a d'al-Hur al-'Amili, vol. 30 page 260.}.


Yûssuf al-Bahrânî fait le triste avoeu suivant :
{والواجب إما الأخذ بهذه الأخبار - كما هو عليه متقدمو علمائنا الأبرار - أو تحصيل دين غير هذا الدين وشريعة أخرى غير هذه الشريعة لنقصانها وعدم تمامها لعدم الدليل على جملة من أحكامها }
"Et de deux choses l'une, soit nous prenons tous ces récits [en les considérant fiables] comme l'ont fait les prédécesseurs parmi nos savants, soit nous prenons une religion autre que celle-ci [l'imamisme] et une Voie (Chari'âh) autre que celle-ci, cela en raison de sa déficience et de son incomplétude, ainsi que de l'absence de preuves sur un ensemble de ses règles juridiques (Ahkâm).
"{Lu'lu'a al-Bahrain de Yûssuf al-Bahrânî, page 82.}


Des savants Imamites postérieurs (al-Muta'akh-khirun) ont essayé de masquer cette forfaiture en expliquant que le terme fiable désignait à la fois la droiture et la précision (al-Dabt). Alors que dans le même temps, ces même savants et les anciens savants (al-Mutaqaddimûn) n’hésitaient pas à déclarer des rapporteurs comme fiables tout en sachant qu’ils étaient pervers et mécréants ! Des caractéristiques en totale opposition à la notion de droiture ! Al-Hurr al-’Amilî pointe cette incohérence flagrante et déclare :
{ودعوى بعض المتأخرين: أن الثقة بمعنى العدل، الضابط ممنوعة، وهو مطالب بدليلها. وكيف ؟ وهم مصرحون بخلافها حيث يوثقون من يعتقدون فسقه، وكفره وفساد مذهبه}
"Et la prétention de certains contemporains sur le fait que "Fiable" (Thiqa) signifierait "Droit" ('Adl) et "Précis"[dans ce qu'il rapporte] (Dâbit) est irrecevable et il leur incombe d'en fournir la preuve. Comment donc, alors qu'ils disent explicitement le contraire, puisqu'ils jugent [parfois] fiable quelqu'un tout en connaissant sa perversité, sa mécréance et l'hérésie de son école/ses avis.
{Wassâ’il al-Chi'a d'al-Hur al-‘Amilî, vol. 30 page 260.}

Al-Wahîd al-Bahbahânî fait lui le constat que pas même un centième du Fiqh Imamite ne repose sur des récits authentiques ! Pire encore, les rares hadiths authentiques existants sont contradictoires et présentent de nombreuses déficiences. Il écrit :
{لا شبهة في أن عشر معشار الفقه لم يرد فيه حديث صحيح ، و القدر الذي ورد فيه الصحيح لا يخلو ذلك الصحيح من اختلالات كثيرة بحسب السند ، وبحسب المتن ، وبحسب الدلالة ، ومن جهة التعارض بينه وبين الصحيح الاخر ، أو القرآن ، أو الاجماع ، أو غيرهما}
"Il ne fait aucun doute que le dixième du dixieme (un centième) du Fiqh ne se base sur un hadith authentique. Ce que veut dire l'auteur ici, c'est qu'il ne se trouve même pas un centième du Fiqh Imamite qui se base entièrement sur un hadith authentique ! En d'autres termes, c'est que plus de 99% du Fiqh Imamite se base sur des récits au moins faibles (faibles, inventés,...) !, et [même] le taux du Fiqh qui se baserait sur un hadith authentique ne serait pas épargnés par les nombreuses déficiences : sur l'Isnad (la chaîne), sur le Matn (le texte), sur le sens, du point de vue de la contradiction vis-à -vis d'autres Hadiths authentiques ou du Coran ou du consensus (al-Ijma') ou d’autres encore.
"{Al-fawâ’id al-Hâ’iriya, al-Wahîd al-Bahbahânî, page 488}



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l
25 mars 2013 17:16
Bismillahi rahmani rahim,
As salamou alaykoum wa rahmatou llah,

La science du Hadith corrompue par les Rafidhites ?

Cela ne fait aucun doute !

Cheikh Islam Malik rahimou Allah à dit à leur sujet :

L'Imam Malik rahimou Allah. s'abstenait de rapporter les Hadiths de gens qui n'étaient pas de Médine. Il disait au sujet de gens de Koûfa par exemple:"Je les vois, lorsqu'ils viennent a Médine, ils rapportent de n'importe qui. Je me suis dit, ils doivent alors faire de même chez eux."Et à Koûfa, bien qu'il y avait d'éminents savants de Hadiths comme Ach Cha'bi rahimou Allah., Al A'mash rahimou Allah, Shu'ba rahimou Allah., Sufyane ethawri rahimou Allah. et d'autres, mais c'était également le fief des fabricants de Hadiths et surtout des sectes chiites extrémistes qu'on appelait les "râfidites". L'Imam Malik disait précisément"qu'avant, on frappait l'argent a Koufa... et maintenant on frappe les Hadiths là-bas".



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25 mars 2013 17:54
7) Sur les auteurs des ouvrages de référence et les rapporteurs Imamites



Nombreux sont les auteurs d'ouvrages de référence Imamites ainsi que leurs rapporteurs à avoir été déclarés ou considérés comme Da'if (Faible), Majhûl (Inconnu), Kadh-dhab (Menteur), Fâssiq (Pervers) ou suivant des voies autres que celle du Chiisme Imamite Duodécimain. Et malgré cela, leurs ouvrages et récits sont approuvés et servent de justification et d'argument ! Le Maître du groupe, Cheikh al-Tâ'ifah al-Tûssî écrit clairement :{كثيرا من مصنفي أصحابنا وأصحاب الأصول ينتحلون المذاهب الفاسدة ، وإن كانت كتبهم معتمدة}

"Nombreux sont les auteurs, parmi nos compagnons ou parmi les auteurs des Ussûl (Fondements), qui suivaient des voies/écoles [madhâhib] égaré(e)s, et [pourtant] leurs ouvrages sont approuvés.
"{Al-Fihrist d'al-Tûssî page 32.}


Plus encore, beaucoup de rapporteurs dans ces ouvrages étaient faibles ou inconnus. Al-Hurr al-’Amilî écrit :{ومن المعلوم - قطعا - أن الكتب التي أمروا عليهم السلام بها كان كثير من رواتها ضعفاء ومجاهيل وكثير منها مراسيل }

"Et il est connu et dûment établi que les livres sur lesquels ils [les Imams] nous ont ordonné de nous baser [pour œuvrer], contiennent de nombreux rapporteurs faibles ou inconnus et [contiennent également] de nombreux [Hadith] interrompus (Marâssîl).
"{Wassâ'il al-Chi'a al-Hur al-’Amilî, vol. 30 page 244.}


Et concernant les rapporteurs considérés comme fiables, nombreux sont ceux qui rapportèrent d’après des rapporteurs menteurs, inconnus et faibles alors qu'ils connaissaient pertinemment leur condition (de menteurs). En dépit de cela, ils acceptaient leurs récits et attestaient même de leur authenticité ! Al-Hurr al-’Amilî écrit :
{ومثله يأتي في رواية الثقات، الأجلاء - كأصحاب الإجماع، ونحوهم - عن الضعفاء والكذابين، والمجاهيل، حيث يعلمون حالهم ويروون عنهم ويعملون بحديثهم ويشهدون بصحته }

"Et de la même façon, pour les récits des [rapporteurs] fiables, al-Ajillâ' comme les Gens du Consensus (Ashâb al-Ijmâ')
Remarque : Ashab al-Ijma' renvoi à un groupe bien précis chez les savants Imamites du Hadith : il s'agit de dix-huit personnes considérées comme Thiqah (le pluriel est Thuqat) et qui sont nommément désignées. Il s'agit de six disciples d'Al-Baqir, de six disciples de Ja’far Al-Sâdiq et six disciples de Moussa Al-Kadhim et d'autres - d'après les faibles, les menteurs et les inconnus, sachant qu'ils connaissent leur condition [de faibles, menteurs ou inconnus] et néanmoins rapportent d'eux, et œuvrent d'après les Hadith qu'ils rapportent et témoignent quand même de l'authenticité de ces Hadith.
"{Wassâ'il al-Chi'a al-Hur al-’Amilî, vol. 30 page 206.}


Al-Charîf al-Murtadhâ fait ce triste constat et rejette tous les récits imamites en déclarant que les récits rapportés dans les ouvrages des Gens (Ashab) du Hadith Imamites ne peuvent pas être considérés comme étant des arguments ! Il écrit :
{ودعنا من مصنفات أصحاب الحديث من أصحابنا ، فما في أولئك محتج ، ولا من يعرف الحجة ، ولا كتبهم موضوعة للاحتجاجات }

"Et ne nous parle pas des ouvrages des gens du Hadith parmi nos compagnons, car aucun d’eux n’est un argumenteur (expert dans l'argumentation) ni ne connait l’argumentation, et leurs livres ne sont pas appropriés à l'argumentation.
"{Rassâ’il al-Murtadhâ d'al-Charîf al-Murtadhâ, Vol.1 page 26-27.{/footnote}{/quotfr1}


Et cela sans compter le fait que l'axe de la "méthodologie" des savants Imamites dans leurs avis et opinions pour juger de la faiblesse ou la fiabilité des rapporteurs se basaient sur l'intuition et la conjecture (al-Dhânn) ! Le savant Imamite al-Wahîd al-Bahbahânî écrit :
{والمدار في التعديل على ظنون المجتهد }
"L'axe [pour juger] de l'agrément [d'un rapporteur] repose sur les conjectures (Dhanûn) du savant."
{Al-Fawâ’id al-Hâ’iriya, al- Wahîd al-Bahbahânî, page 489.}

Alors que la doctrine imamite interdit pourtant catégoriquement de juger et œuvrer sur la base de conjectures !

L'Ayatollah Al-Khô’î écrit :
{قد ثبت بالأدلة الأربعة حرمة العمل بالظن}

"Il a été prouvé par les quatre preuves l'interdiction d’œuvrer par la conjecture (al-Dhann).
"{Mu’jam Rijâl al-Hadith de l'Ayatollah al-Khô’î, Vol. 1 page 19.}

Et d'ailleurs, c'est Allah Lui même qui interdit une telle façon de procéder :
{يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آَمَنُوا اجْتَنِبُوا كَثِيرًا مِنَ الظَّنِّ إِنَّ بَعْضَ الظَّنِّ إِثْمٌ }
Ô vous qui avez cru, évitez de trop conjecturer [sur autrui] car une partie des conjectures est péché. {footnote}Sourate al-Hujurât (49 - Les appartements), verset 12}

et :

{وَمَا لَهُمْ بِهِ مِنْ عِلْمٍ إِنْ يَتَّبِعُونَ إِلَّا الظَّنَّ وَإِنَّ الظَّنَّ لَا يُغْنِي مِنَ الْحَقِّ شَيْئًا}

{Alors qu'ils n'en ont aucune science; ils ne suivent que la conjecture alors que la conjecture ne sert à rien contre la vérité.{footnote}Sourate al-Najm (53 - L'étoile), verset 28}




8) Les règles d'authentification des récits chez les chiites imamites


Etant donné que la quasi totalité des récits imamites seraient déclarés faibles ou forgés si l'on devait appliquer les règles de la Science du Hadith, notamment ceux sur lesquels se basent les fondements de la doctrine, il fallait impérativement imaginer des nouvelles "règles", synonymes de contorsions, pour réhabiliter ces récits. Les savants Imamites redoublèrent donc d'imagination pour inventer des règles qui valideraient de nouveau les récits disqualifiés par les critères de le Science du Hadith qu'ils introduisirent eux-mêmes chez eux. Ces "règles" n'obéissaient à aucune logique ou méthodologie, elles n'avaient pour objectif que de sauver les récits que l'on avaient préalablement déclarés comme Vérité.
Yûssuf al-Bahrânî écrit :{ولهذا ترى جملة منهم لضيق الخناق خرجوا من اصطلاحهم في مواضع عديدة ، وتستروا بأعذار غير سديدة}

"C’est pour cela que tu vois beaucoup d’entre eux, à cause de la marge de manœuvre très serrée; qui s'écartent de leur [propre] terminologie dans de nombreux cas, et se cachent derrière des prétextes insensés (non solides)."
{Lu'lu'a al-Bahrain de Yûssuf al-Bahrânî, page 82.}


On comprend très clairement que cette Science du Hadith Imamite n'était qu'une parade, son objet n'est qu'un artefact destiné à répondre aux critiques des Musulmans Sunnites, sa substance n'ayant jamais fait l'objet d'une sérieuse et conséquente remise en question.

Du jour au lendemain, l'étiquette "Faible" ou "Authentique" ou Bon" s'est vue posée, mais il ne s'agissait que de se donner un semblant de méthodologie, face à la masse Sunnite. Mais en interne on ne change rien : on perpétue la pratique des anciens
(al-Mutaqaddimûn).

Ainsi, en dépit du label ou de l'étiquette "Faible" (que l'on expose bien en vue de la masse Sunnite), les savants postérieurs (al-Muta'akh-khirûn) rejetaient souvent les récits authentiques (selon la nouvelle terminologie introduite) et approuvaient les récits faibles, selon cette même terminologie.

La nouveauté est le label "introduit", mais la force d'argumentation du récit reste la même !

Conséquence de cela, comme l'explique al-Hurr al-'Âmilî, on voit ces propres savants (al-Muta'akh-khirûn), ceux là même qui ont introduit et utilisé la nouvelle terminologie (et Science du Hadith), se baser sur des récits "Faibles" alors qu'ils écartent ou ignorent des récits "Authentiques" dont ils disposaient. Al-Hur al-’Amilî écrit :
{رئيس الطائفة في كتابي الأخبار وغيره من علمائنا ، إلى وقت حدوث الاصطلاح الجديد بل بعده كثيرا ما يطرحون الأحاديث الصحيحة عند المتأخرين ويعملون بأحاديث ضعيفة على اصطلاحهم . فلولا ما ذكرناه لما صدر ذلك منهم عادة . وكثيرا ما يعتمدون على طرق ضعيفة مع تمكنهم من طرق أخرى صحيحة

"A de nombreuses occasions, Le Maitre du groupe (al-Tûssî) dans ses deux livres de traditions, et d’autres aussi parmi nos savants, jusqu’à l’apparition (l'institution) de la nouvelle terminologie et même après [cette apparition], rejetaient les récits authentiques du point de vue des contemporains (et adeptes de cette nouvelle terminologie) et œuvraient sur la base des Hadiths [considérés] faibles selon leur terminologie [nouvelle]. Et si ce n'était ce que nous avons cité, ils ne l’auraient pas fait. Et souvent ils se basaient sur des voies (chaînes de transmission) faibles alors qu’ils avaient en leur possession d’autres voies authentiques.
."{Wassâ'il al-Chi'a al-Hur al-’Amilî, vol. 30 page 256.}


Ci-dessous, nous vous exposons un échantillon de quelques règles imaginées par les savants Imamites pour transformer un récit "Faible" et un récit "Authentique" :


a- L'utilisation d'un récit par les anciens savants (al-Mutaqaddimûn) authentifie sa chaîne
Il suffit qu'un ancien savant utilise et oeuvre sur la base d'un récit pour que celui-ci devienne automatiquement "Authentique", et ceci sans aucune attention à sa chaîne de transmission, quand bien même serait-il rapporté par un Zindiq (hérétique).

Al-Rûhânî dit:{إن عمل المتقدمين من الأصحاب به الذي هو الجابر لضعف السند}

"Le fait que les anciens parmi nos compagnons (savants) oeuvrent sur [la base du] récit, ceci répare la faiblesse de la chaîne [de ce récit].
"{Minhâj al-faqâha vol.1 page 7 (le Charh), Fiqh al-Sâdiq vol.14 page 15 de Muhammed Sadiq al-Rûhânî}


b- La non objection des anciens (al-Mutaqaddimûn) à un récit le rend authentique
Muhammed al-'Amilî dit:{هذه الأخبار مع كثرتها سليمة من المعارض موافقة لفتوى الأصحاب فيتعين العمل بها .}

"Ces récits, de par leur grand nombre sont à l'abri des objections et en accord avec les fatwas des savants, il convient donc de les appliquer.
"{Madârik al-Ahkâm de Muhammed al-Amilî vol.6 page 147}

Il déclare dans un autre passage :{قال : وهذه الرواية وإن كانت ضعيفة لكنها سليمة من المعارض. ولا بأس به }

"Il a dit (al-Hillî): Et ce récit même s'il est faible reste cependant à l'abri de l'objection. Et il n'y a pas de mal [à l'accepter].
"{Madârik al-Ahkâm de Muhammed al Amilî vol.4 page 176, al Hadâ’iq al-Nadhira, Yûssuf al-Bahrânî vol.10 page 433}


Al-Kâdhimî va encore plus loin et selon lui il n’est plus nécessaire que les anciens utilisent le récit ou qu’ils s'y soient opposés pour qu'une chaîne Faible devienne Authentique, mais il suffit simplement qu’ils ne s'en détournèrent pas (de ce récit) !
Il écrit :{ولا نحتاج إلى إحراز عملهم به في المقام بل العبرة في الجبر هو عدم إعراضهم عنه }

"Et nous n’avons pas besoin de savoir si les anciens l'appliquaient (oeuvraient sur la base de celui-ci) mais l'essentiel dans la réparation [de la faiblesse de la chaîne] c'est plutôt [de savoir] qu’ils ne se détournaient pas de celui-ci (le récit).
"{Kitâb al-Salat - Taqrîr bahth al Na’ini d'al-Kâdhimî vol.2 page 278}


c- Le récit Faible non-délaissé devient Authentique (et le récit Authentique délaissé devient Faible)
L’Imamite Hâchim Ma’rûf al-Husseinî dit:
{ ومع شيوع هذا الاصطلاح بين المتأخرين وبنائهم عليه (أي اصطلاح الصحيح) فالفقهاء في مجاميعهم الفقهية لا يعتمدون على الرواية ولو كانت جامعة لشرائط الصحة حسب الاصطلاح الجديد إذا كانت مهجورة عند المتقدمين... ويعملون بالرواية الضعيفة إذا لم تكن مهجورة عند القدماء}

"Et avec la propagation de cette terminologie parmi les contemporains et le fait qu'ils se basent dessus (la terminologie du Sahih), les juristes (Faqîh), dans leurs corpus de jurisprudence, ne se basaient pas sur un récit même s’il remplissait les conditions de l’authenticité selon la nouvelle terminologie si celui-ci était délaissé par les anciens...et ils appliquaient [œuvraient sur la base d'] un récit faible si celui-ci n'était pas délaissé chez les anciens.
"{Al-Mabâdi’ al ‘Âma fi al-Fiqh al Ja’farî de Hâchim Ma’rûf al-Husseinî page 239.}

d- Le récit devient Authentique s'il est compatible avec le Madh-hab (l'Ecole)
Al-Jawâhirî écrit dans son ouvrage Jawâhir al-kalâm :
{والرواية وإن كانت ضعيفة إلا أنها مع أن المحكي عن ابن إدريس نفي الخلاف عن صحتها ( مناسبة للمذهب )}

"Et le récit même si il est faible - sachant que ce qui est rapporté d’après Ibn Idrîs c'est la négation de la divergence quant à son authenticité - quand il concorde avec le Madhab.
"{Jawâhir al-kalâm d'al-Cheikh al-Jawâhirî vol. 43 page 71}

Autrement dit, contrairement aux Musulmans Sunnites dont les fondements de la croyance ('Aqida) et la jurisprudence (Fiqh) se basent sur le Hadith Authentique, chez les Imamites ce sont les Hadiths qui sont soumis à la doctrine et à la jurisprudence du Madh-hab. On invente la doctrine, la croyance et la jurisprudence et ensuite on "authentifie" les récits selon la compatibilité ou non à cette doctrine !

e- Le récit devient Authentique si son rapporteur est pardonnable
Âghâ Ridhâ al-Hamadhânî déclare :
{فلا داعي لطرح الرواية وإن كانت ضعيفة بعد صحة مضمونها وكون موردها قابلا للمسامحة}

"Il n’y a pas de raisons pour rejeter le récit même si celui-ci est faible alors que son contenu est authentique et que son rapporteur est pardonnable.
"{Misbâh al-Faqîh de Âghâ Ridhâ al-Hamadhânî vol. 3 page 84}

f- Le récit devient Authentique par la simple Fatwa d'un grand savant
al-Khawânsârî écrit dans Jâmi' al-Madârik :{والرواية وإن كانت ضعيفة بحسب السند لكنها منجبرة بفتوى الأساطين ومن لا يعمل إلا بالقطعيات من الأخبار}

"Et le récit, même si celui-ci est faible en raison de [la faiblesse de] sa chaîne de transmission, [et bien] il est réparable par la fatwa des grands savants et de ceux qui n'oeuvrent que sur [la base] des récits sûrs et certains.
"{Jâmi’ al-Madârik d'al-Khawânsârî vol.5 page 260.}


g- De l'Authentification selon le bon goût
Le récit faible devient authentique s'il a une certaine saveur ! Selon le Maître contemporain, sans conteste, de la science du hadith chez les Imamites l'ayatollah al-Khô’î :
{. وقد ذكر هذا في جملة من الروايات وهي وإن كانت ضعيفة السند ، ولكن مفهومها موافق للذوق السليم}

"Il a cité celui-ci (ce récit) parmi un ensemble d'[autres] récits. Et même si ces récits ont des chaînes faibles, leur sens demeurent en accord avec le bon goût !"
{Misbâh al Faqâha d'al-Khô’î vol 1 page 508.}


h- Si al-Mufîd se base sur un récit faible alors ce dernier devient automatiquement Authentique
Alors qu'il se penche sur le cas d'un rapporteur connu comme menteur et escroc, et le déclare en tant que tel, al-Tustarî ne se gène pourtant pas de déclarer authentique un récit rapporté par ce dernier, et cela parce qu'al-Mufîd se basait sur ce récit ! Al-Tustarî écrit :{لكن عبارات الدعاء واعتماد المفيد عليه يصححه.}

"Mais le contenu (les termes) de cette invocation [d'une part] et le fait qu'al-Mufîd se soit basé dessus (sur ce récit) [d'autre part], le rendent authentique."
{Qâmûs al-Rijâl de Muhammed Taqiy al-Tustarî vol. 9 page 72.}


i- De la Théorie dite "de la substitution de la chaîne"
Cette règle est sans nulle doute l'une des plus innovantes en la matière. Elle répond à un seul besoin : repêcher le plus grand nombre de récits et les faire passer du statut "Faible" au statut "Authentique", faisant fi de toute méthodologie et démarche scientifique. Il s'agit d'une opération de greffe : greffer un bout de chaîne "sain" à une autre chaîne déficiente.
Voici un exemple :
Si al-Tûssî rapporte un récit dont la chaîne est la suivante : al-Tûssî d’après A d’après B d’après C d’après D d’après l’Imam.
Et que dans cette chaîne le rapporteur B est Faible ou menteur ou inconnu et que nous disposons par exemple d'une chaîne Authentique qui va d'al-Najâchî jusqu'aux ouvrages du rapporteur C, ainsi : al-Najâchî d’après X d’âpres Y d’après C. Alors on peut substituer le bout de la chaîne Faible (qui va d'al-Tussî à Cool par l’autre segment de la chaîne authentique (d'al-Najachî jusqu'à Y) afin d'obtenir le résultat : al-Najâchî d’après X d’après Y d’après C d’après D d’après l’Imam !







Kadhim Al-Hâ’irî décrit le principe de cette théorie :
{نظرية التعويض في السند : وبما أن نظرية التعويض تنفعنا في كثير من الموارد مما يمكن رفع نقص السند بها}

"La théorie de substitution de la chaîne nous est utile pour nombre (beaucoup) de ressources (récits) dont nous pouvons, grâce à cette théorie, lever les imperfections/défauts de la chaîne."
{al-Qadha’e fî al-Fiqh al-Islamî de Kadhim al-Ha’irî page 51.}


Et il donne ensuite un exemple:{أننا نفترض أن الشيخ روى حديثا عن علي بن الحسن بن فضال ، وسند الشيخ إلى علي بن الحسن بن فضال فيه ضعف ، وللنجاشي سند تام إلى علي بن الحسن بن فضال ، فنعوض سند الشيخ بسند النجاشي}

"On suppose [d'une part] que le Cheikh [al-Tûssî] a rapporté un Hadith d’après Ali Ibn al-Hassan Ibn Fudhâl, et que la chaîne jusqu'à Ali Ibn al-Hassan Ibn Fudhâl contienne un rapporteur faible et que [d'autre part] al-Najâchî possède une chaîne complète jusqu’à Ali Ibn al-Hassan Ibn Fudhâl, alors on substitue la chaîne d'al-Tûssî par la chaîne d'al-Najâchî."
{al-Qadha’e fî al-Fiqh al-Islamî de Kadhim al-Ha’irî page 59.}
25 mars 2013 18:43
9) Plus ils sont authentiques plus ils sont faibles


Nous aurions été tenter de croire que l'adoption, même tardive, de la Science du Hadith (copiée par les Imamites chez les Musulmans Sunnites) aurait pour but d'assainir les récits et hadith Imamites, de filtrer le bon du mauvais. Mais tout cela ne fut qu'un théâtre d'ombre destiné à produire une illusion d'optique pour un public Sunnite et tenter de dissiper ainsi leurs critiques et railleries. En effet, comme le souligne le savant imamite Hurr al-'Âmilî, comment croire en la sincérité d'une telle démarche quand ceux qui introduisirent cette terminologie œuvraient eux-même sur la base des récits les plus faibles et délaissaient dans le même temps les récits les plus authentiques ! Sachant que les règles qu'ils introduisirent stipulent qu’il n’est pas permis de délaisser l’Authentique au détriment du Faible !


Al-Hurr al-’Amilî décrit et dénonce ce manège, il écrit :
{أن من تتبع كتب الاستدلال علم - قطعا - أنهم لا يردون حديثا لضعفه - باصطلاحهم الجديد - ويعملون بما هو أوثق منه. ولا مثله ، بل يضطرون إلى العمل بما هو أضعف منه ، هذا إذا لم يكن له معارض من الحديث . ومعلوم أن ترجيح الأضعف على الأقوى غير جائز }

"Certes, celui qui étudie les livres de déduction/argumentation, saura sans aucun doute, qu’ils ne rejettent pas un Hadith en raison de sa faiblesse [dans la chaîne] - selon leur nouvelle terminologie - et ils n'œuvrent pas sur la base de celui qui est plus fiable que lui ou par son semblable, mais plutôt ils étaient contraints d’œuvrer par celui qui est plus faible que lui. Ceci, dans le cas où il n'est pas contredit par des [d'autres] hadiths. Et (pourtant) il est bien connu que donner préséance au [récit] faible sur [un récit] plus fiable n’est pas permis."
{Wassâ’il al-Chî’a d'al-Hur al-‘Amilî, Vol. 30, page 265.}

Pire encore, ils instaurèrent une règle en totale contradiction et totalement insensée au regard de la nouvelle terminologie et qui finalement révèle la supercherie dans toute sa splendeur. Cette règle qui renverse les fondements mêmes de la Science nouvellement introduite s'énonce en ces termes :
Plus le récit est Authentique (au regard des critères de la Science du Hadith nouvellement introduite) et plus finalement il devient Faible ! Et inversement plus le récit est Faible (au regard des critères de la Science du Hadith nouvellement introduite) et plus finalement il devient Authentique !


Traduction : La science du Hadith chez les Imamites n’est qu'une vaste supercherie et tous les savants Imamites sont en réalité des Ikhbarîtes. Qui suivent la voie des anciens (al-Mutaqaddimûn) et considèrent tous les récits des ouvrages de Hadith comme authentiques en réalité, d'où leur nom lié au terme Khabar (récit). Dans leur cercle, et apparaissent sous les traits d'Oussoulites voie que l'on oppose à celle des Oussoulites, et qui adoptent la nouvelle terminologie de la Science du Hadith. La différence n'est que de pure forme. Car les uns (Ikhbarites) acceptent et oeuvrent sur la base de tous les récits des ouvrages de Hadith... tout comme leurs pairs Oussoulites, sauf que ces derniers mentionnent pour la forme les étiquettes "Faible", "Bon" et "Authentique" devant un public Sunnite. C'est la seule différence.
devant les Musulmans Sunnites.

L’Ayatollah Khomeyni écrit :
{ففي مثل المقام يقال : كلما ازدادت الروايات صحة وكثرة ازدادت ضعفا ووهنا}

"Dans une telle situation, on peut dire : à chaque fois que les récits augmentent en authenticité et en nombre [de voies], ils augmentent d'autant en faiblesse et en défaillance."
{Kitâb al-Tahâra, l’Ayatullah Khumeinî, Vol. 3, page 597.}


Al-Borûjerdî se fait l'écho de la même "règle" :
{ومن هنا اشتهر أن الرواية كلما ازدادت صحة ازدادت ضعفا وريبا إذا أعرض عنها الأصحاب ، وكلما ازدادت ضعفا زادت قوة إذا عمل بها الأصحاب }

"Et à partir de là, il est devenu célèbre que le récit, plus il devient authentique, plus il devient faible et douteux si les anciens l’ont délaissé. Et plus il devient faible, plus il devient authentique si les anciens l'ont [considéré et] œuvré [en se basant] dessus."
{Taqrîrât fî Ussûl al-Fiqh, Taqrîr Bahth al-Borûjerdî, al-Ichtihârdî, page 296.}

De même pour al-Mîrzâ al-Qûmmî :
{وهذه الأخبار كلما ازدادت عددا وسندا ودلالة مع هجر معظم الأصحاب إياها ازدادت ضعفا . خصوصا مع عملهم على ما هو أقل منها عددا وسندا ودلالة}

"Et ces récits, plus ils deviennent nombreux, plus soutenus [solides du point de vue la chaîne de transmission] et plus significatifs alors qu'ils sont délaissés par la majorité des anciens, plus ils deviennent faibles. Notamment lorsque [nous savons qu'ils] oeuvraient sur la base de [récits] moins nombreux, moins soutenus [solides du point de vue de la chaîne de transmission] et moins significatifs."
{fGhanâ’im al-Ayâm, Al-Mîrzâ al-Qûmî, Vol. 1 page 414.}


Al-Golpayegânî nous donne un exemple pratique, après avoir rapporté plusieurs récits authentiques, il énonce la fameuse "règle" pour justifier leurs rejets ! Il écrit :
{لكن المبنى المعروف المحقق عند كثير وعندنا هو سقوطها بذلك عن الاعتبار وقد اشتهر أنه كلما ازدادت صحة ازدادت وهنا باعراض المشهور ، وكلما ازدادت ضعفا ازدادت قوة بعملهم وذلك لأن بناؤهم على العمل بالروايات}

"Mais la règle bien connue chez nous et chez beaucoup d’autres c’est le rejet de ces récits. Et il est devenu célèbre que plus le récit devient authentique, plus il devient défaillant en raison de son délaissement par les [savants] célèbres (les anciens savants de référence), et plus il devient faible, plus il devient solide (du point de vue de l'authenticité) [du fait] qu'ils (les anciens savants de référence) oeuvraient [sur la base de ce récit faible]. Et ceci, parce que leur règle c’était d’œuvrer par le récit (qui était donc une preuve qu'ils le considéraient authentique, du point de vue du contenu)."
{Dur al-Mandhûd, al-Golpayegânî, Vol. 1 page 330-331.}.
25 mars 2013 19:41
10) Les premiers ouvrages Imamites de Rijâl


Dans son livre Kuliyât fi ‘Ilm al-Rijâl, l'Ayatollah Ja’far al-Sobhânî cite huit ouvrages de références dans le domaine de ‘Ilm al-Rijâl mais avant cela, dans un besoin de propagande, il évoque l'existence d'ouvrages rédigés avant les ouvrages de référence connus pour préciser ensuite que ces ouvrages ne nous sont par parvenus :
{و من المأسوف عليه ، أنه لم تصل هذه الكتب الينا ، وانما الموجود عندنا ـ وهو الذي يعد اليوم اصول الكتب الرجالية ـ ما دوّن في القرنين الرابع والخامس }

"Et malheureusement, il ne nous est pas parvenu ces ouvrages (qu'il a énuméré avant), mais ce dont nous disposons aujourd'hui et qui constitue aujourd'hui les piliers des livres de Rijâl (Ussûl al Kutub al-Rijâliya) c'est ce qui a été composé durant les 4ème et 5ème siècle de l’hégire."
{Kuliyât fi ‘Ilm al-Rijâl de Ja’far al-Sobhânî page 57. }


Puis al-Sobhânî énumère les huit piliers et références de ‘Ilm al-Rijâl que sont : Rijâl al-Barqi, Rijâl al-Kachî, Rijâl al-Tûssî, Fihrist al-Tûssî, Rijâl al-Najâchî, Rissâlat Abû Ghâlib al-Zarârî, Machyakhat al-Tûssî (cité dans Tahdhîb al-Ahkâm) et Machyakhat al -Faqîh de Ibn Babawayh al-Qûmmî.


Le Grand Ayatollah et actuel Guide Suprême de l'Iran, Ali Khameneî, avance de son côté qu’aucune copie authentique de ces ouvrages ne nous est parvenu ! Il écrit :
{بناء على ما ذكره الكثير من خبراء هذا الفن ، ان نسخ كتاب الفهرست كأكثر الكتب الرجالية القديمة المعتبرة الاخرى مثل كتاب الكشي والنجاشي والبرقي والغضائري قد ابتليت جميعاً بالتحريف والتصحيف ،ولحقت بها الاضرار الفادحة ، ولم تصل منها لابناء هذا العصر نسخة صحيحة }

"En se basant sur les propos des expert de cette art (science), les copies du livre al-Fihrist, tout comme d’ailleurs la plupart des autres anciens livres de Rijâl (des rapporteurs) à l'exemple des livres d’al-Kachî, d'al-Najâchî, d'al-Barquî ou d'al-Ghadâ’irî ont tous fait l'objet de falsifications et d'altérations. Et elles (les copies) ont subit de grands dégâts et aucune copie authentique ne nous est parvenue a cette époque."{Al-Ussûl al-Arba’a fi ‘Ilm al-Rijâl, l’Ayatollah Ali Khamene’î, page 34}


Nous vous proposons dans ce chapitre de de nous arrêter sur chacun de ces ouvrages (les huit cité par l'Ayatollah al-Subhânî en y ajoutant l'ouvrage d'al-Ghadâ'irî, cité ci-dessus par l'Ayatollah al-Khameneï, qui compte lui aussi comme une référence parmi les premiers ouvrages imamite de Rijâl), à savoir :

1- Rijâl al-Barqî
2- Rijâl al-Kachî (ou Ikhtiyâr Ma’rifat al-Rijâl de Tûssî)
3- Rijâl al-Tûssî
4- Fihrist al-Tûssî
5- Rijâl al-Najâchî
6- Rissâlat Abû Ghâlib al-Zarârî
7- Machyakhat al-Tûssî (cité dans Tahdhîb al-Ahkâm)
8- Machyakhat al-Faqîh de Ibn Babawayh al-Qûmî
9- Rijâl Ibn al-Ghadâ’irî




a- Rijâl al-Barqî

Cet ouvrage ne présente aucun intérêt, pour les raison suivantes :

En premier lieu, l'auteur de cet ouvrage est inconnu ! Certains attribuent cet ouvrage à Ahmed Ibn Muhammed Ibn Khalid al-Barqî (décédé en l'an 274 ou 280 de l'hégire), d’autres à son père Muhammed, d’autres encore à Abd Allah Ibn Ahmed al Barqî, un des rapporteurs d’al-Kulaynî (dans al-Kâfî) et enfin d’autres au fils de ce dernier, Ahmed, un des rapporteur d'al-Sadûq. L'ayatollah al-Subhânî écrit :
{ واختلفت كلماتهم في أن رجال البرقي هل هو تأليف أحمد بن محمد بن خالد البرقي صاحب المحاسن (المتوفى عام ٢٧٤ أو عام ٢٨٠ ) أو تأليف أبيه، والقرائن تشهد على خلاف كلتا النظريتين ...... وهو إما من تأليف ابنه أعني عبد الله بن أحمد البرقي الذي يروي عنه الكليني، أو تأليف نجله أعني أحمد بن عبد الله بن أحمد البرقي الذي يروي عنه الصدوق}

"Leurs propos ont divergé a propos de l’auteur de [l’ouvrage] Rijâl al-Barqî, est ce Ahmed Ibn Muhammed Ibn Khalid al-Barqî l’auteur de [l'ouvrage] al-Mahâssin (décédé en l'an 274 ou 280 de l'hégire) ou bien son père ? Et les indices récusent ces deux points de vue... et cet ouvrage (Rijâl al-Barqî) a été rédigé soit par son fils, je veux dire Abdullah Ibn Ahmed al-Barqî un des rapporteurs d'al-Kulaynî, ou soit par le fils de ce dernier Ahmed Ibn Abdellah Ibn Ahmed al-Barqî un des rapporteurs d'al-Sadûq."
{Kuliyât fi ‘Ilm al-Rijâl de Ja’far al-Sobhânî, page 71-72}


Ensuite, indépendamment de la question de la paternité de l'ouvrage, au niveau du contenu, l’auteur ne donne aucun avis, ni critique ni agrément (Jarh wa Ta'dîl) sur les rapporteurs, sauf dans des cas très rares. C’est pour cette raison que le savant Imamite al-Fânî al-Asphahânî l’a déclaré sans intérêt. Il écrit :
{لا أهمية له تذكر لعدم تعرضه للتوثيق أوالتضعيف إلا نادرا جد ا.. فإنه اقتصر فيه على ذكر الطبقات وأصحاب كل إمام ولذا تنحصر فائدته في ذلك مضافا إلى معرفة بعض المهملين الذين قد يتعرض لذكرهم دون غيره}

"Il [cet ouvrage] ne présente aucun intérêt du fait qu'il n'expose pas la fiabilité (tawthiq) ni la faiblesse (tad'if) des rapporteurs sauf dans des cas très rares... Dans cet ouvrage, il s’est contenté de citer les générations (tabaqât) et les disciples de chaque Imam. Son intérêt se limite à cela, ainsi qu'à la connaissance de certains rapporteurs délaissés [par les autres] et que lui seul évoque."
{Buhûth fi Fiqh al-Rijâl d'al Fânî al Asphahânî page 28}



b- Rijâl al-Kachî

L' auteur est Abu 'Amr Muhammed Ibn Omar Ibn Abdulaziz al-Kachî, décédé en l'an 350 de l'hégire. Il faut noter que l'ouvrage original a été perdu et inexistant à ce jour. La version disponible à ce jour et connue sous le nom de "Rijâl al-Kachî" n'est en réalité qu'un résumé rédigé par al-Tûssî et dont le titre est : Ikhtiyâr Ma’rifat al-Rijâl. Cet ouvrage qui avait disparu pendant plusieurs siècles est subitement réapparu ! Abdulhadî al-Fadhlî écrit à propos de cet ouvrage :
{من الكتب التي لم يُقدر لها أن تكون في أيدي الباحثين الرجاليين ، وبخاصة مصنفي القرن السادس الهجري وما بعده }

"Il fait parti des ouvrages dont le destin n’a pas voulu qu’il arrive entre les mains des chercheurs (de la science d'al-Rijâl), et notamment [entre les mains] des auteurs du sixième siècle et ceux d’après."
{Ussûl ‘Ilm al Rijâl de Abdulhâdî al-fadhlî page 34.}

Dans son ouvrage, al-Kachî ne donnait pas d’avis critique ou d'agrément, mais il se contentait plutôt de rapporter des récits concernant les rapporteurs, par ailleurs souvent contradictoires. Et dans les rares cas où il donnait son avis (critique ou agrément), il se basait sur la science du hadith des Sunnites. Nurî al-Tabarsî écrit :
{إن الكشي كثيراً ما يعوّل في الجرح والتعديل على غير الإمامية ، فلاحظ}

"Très souvent, al-Kachî se basait, en ce qui concerne la critique (Jarh) et l'agrément (Ta'dîl) sur les non-Imamites."
{Khatimat Mustadrak al-Wassâ’il vol.5 page 72 }

Son ouvrage contient de nombreux rapporteurs faibles et d'innombrables erreurs. Al-Najâchî, le Maître dans ce domaine chez les Chiites Imamites, dit à propos d'al-Kachî :
{كان ثقة، عينا، وروى عن الضعفاء كثيرا، وصحب العياشي وأخذ عنه وتخرج عليه وفي داره التي كانت مرتعا للشيعة وأهل العلم. له كتاب الرجال كثير العلم، وفيه أغلاط كثيرة}


"Il était fiable et il a rapportait beaucoup [de récits] de [narrateurs] faibles. Il était disciple d'al-Ayâchî de qui il a pris (la science) dans sa [propre] maison, qui était une prairie (verger) pour les Chiites ainsi que les gens de science. Il est l'auteur de l'ouvrage al-Rijâl, qui est riche en science, et contient [aussi] de nombreuses erreurs."
{Rijâl al-Najâchî page 372, biographie numéro 1018.}


Al-Hillî confirme les propos d'al-Najâchî :{له كتاب الرجال إلا أن فيه أغلاطاً كثيرة}

"Il est l'auteur du livre al-Rijâl qui contient cela dit de nombreuses erreurs."
{Khulâssat al-Aqwâl, Ibn mutahar al Hillî, page 247 biographie 838}


Les récits rapportés par al-Kachî au sujet des rapporteurs sont contradictoires comme mentionné ci-dessus, et cela est vrai même pour leurs rapporteurs les plus fiables et les plus connus. Il rapporte, par exemple au sujet de Zurârah ibn A'yân, 62 récits à son sujet, les une contredisant les autres.



Al-Bahbûdî signale que l'ouvrage contient 1151 récits et les trois quarts (74%) sont au moins faibles ! Il écrit :
{ أنه ذكر الأسانيد المعلقة على ما وجدها من دون إصلاحها فصعب على الناظرين تمييز صحيحها من سقيمها ، ولم يصح لنا من ألف ومائة وخمسين نصاً إلا أقل القليل منها ، لا يبلغ رقمها إلى ثلاثمائة }

"Il a mentionné les chaîne de transmissions [mais] non complètes, telles qu’il les a trouvées [lui même, mais] sans les corriger, ce qui rend difficile pour les observateurs de distinguer celles qui sont authentiques des faibles. Et d'après nous, parmi les mille cent cinquante récits [qu'il relate], ceux qui sont authentiques sont en très petit nombre, et celui-ci ne dépasse pas les trois cents."
{Ma’rifat al-Hadith d'al-Bahbûdî page 103.}


Murtadhâ al-Askarî rapporte que cet ouvrage est considéré comme faible par les savants Imamites ! Il écrit :{أضف إلى ذلك تصريح العلماء مدى القرون بعدم اعتمادهم على رجال الكشي وتضعيفهم لهذا الكتاب}

"Ajoute à cela, les savants qui, durant les siècles, ont déclaré qu'ils ne se basaient pas sur l’ouvrage Rijâl al-Kachî et qu'ils le jugeaient faible."
{Abdullah Ibn Saba’ de Murtadhâ al-Askarî vol.2 page 177-178.}


Nous précisions ci-dessus que l’ouvrage original, celui attribué à al-Kachî, ne nous est pas parvenu. La version dont nous disposons aujourd'hui est en réalité un résumé réalisé par al-Tûssî. Hassan Ghâlib, un savant Imamite, écrit que les changements opérés par al-Tûssî et les règles qu'il suivit pour supprimer des passages de l'ouvrage original sont inconnus ! Il dit :
{كتاب الكشي نفسه ليس أصلا، فهو قد مر تغييرات على يد الشيخ الطوسي،ولا ندري ماديات و لا آليات هذا التغيير.وإن الكثير مما جاء في هذا الكتاب يعاني من السند المرتبك}

"Le livre d’al-Kachî lui même n’est pas authentique (original), il a fait l'objet de modifications de la part d'al-Cheikh al-Tûssî et on ne connait ni la nature ni les règles de ces modifications et une grande partie de son contenu souffre de chaînes [de transmission] déconcertantes."
{Al-Imamat wa al-Tarîkh de Hassan Ghâlib page 7.}


Al-Nûri al-Tabrassî déclare que cet ouvrage a fait l'objet de falsifications et d'altérations :
{ واعلم أنه قد ظهر لنا من بعض القرائن أنه قد وقع في اختيار الشيخ - أيضاً - تصرف من بعض العلماء أو النساخ بإسقاط بعض ما فيه ، وأن الدائر في هذه الأعصار غير حاو ٍ لتمام ما في الاختيار ، ولم أرَ من تنبه لذلك ، ولا وحشة من هذه الدعوى بعد وجود القرائن}

"Et saches qu’il nous est apparu [évident] d’après un certain nombre d’éléments que même dans le résumé (al-Ikhtiyâr) du Cheikh (al-Tûssî) il y a eu des agissements de la part de certains savants ou transcripteurs qui [révèlent qu'ils] ont supprimé une partie de son contenu. Et celui qui circule à notre époque ne contient pas la totalité de ce qu’il y’avait dans al-Ikhtiyâr (le résumé d'al-Tûssî), et je n’ai vu personne qui a remarqué cela, et cet avis ne risque pas d'être isolé suite à la révélation (existence) de ces éléments d'information (indices)."
{Khâtimat al-Mustadrak d'al-Nuri al Tabarsî vol.3 page 287}


Al-Tustarî, un savant Imamite contemporain, spécialiste en la matière, va plus loin encore. Il précise que la copie sur laquelle s'est basé al-Tûssî pour réaliser son résumé n’est pas une copie authentique de l’ouvrage d'al-Kachî ! Il écrit :
{ وأما رجال الكشي : فلم تصل نسخته صحيحة إلى أحد حتى الشيخ الطوسي والنجاشي }

"Concernant Rijâl al-Kachî, aucune copie authentique n’est parvenue à quelqu'un, pas même au cheikh al-Tûssî et à al-Najâchî."
{Qâmûs al-Rijâl d'al-Tustarî vol.1 page 58}


Pourtant al-Kachî est mort en l'an 350 de l'hégire et al-Tûssî est né en l'an 385 de l'hégire, soit à peine 35 ans entre la mort d'al-Kachî et la naissance d'al-Tûssî. Il a fallu donc à peine moins de 35 ans pour que al-Tûssî se retrouve à avoir entre les mains une copie falsifiée de l'ouvrage Rijâl al-Kachî ! Al-Tustarî poursuit dans la critique de cet ouvrage :
{قلما تسلم رواية من رواياته من التصحيف ، بل وقع في كثير من عناوينه ، بل وقع فيه خلط أخبار ترجمة بترجمة أخرى وخلط طبقة بأخرى}

"Il est très rare qu’un de ses récits ait été épargné par l'erreur de transcription (Tashîf)Le Tashif c'est l'erreur de transcription (ou de ponctuation) de la part des transcripteurs (al-Nussâkh) ou bien de la part de l'auteur lui-même. Par exemple au lieu d'écrire زبير (Zubayr) il écrit زنير (Zenir) qui sont deux noms distincts, ou bien, à la place d'écrire Aban Ibn 'Ayyach il écrit Aban Ibn Taghlib., bien au contraire, elle (l'erreur de transcription) s’est produite dans nombre de ses titres, et plus que ça encore, il s’est produit dans cet ouvrage un mélange de récits entre la biographie de l'un (rapporteur) et la biographie d'un autre, et un mélange d’une génération [d'un rapporteur] avec une génération d'un autre."
{Qâmûs al-Rijâl d'al-Tustarî vol.1 page 58.}


Nous avons vu ci-dessus que l’Ayatollah et Guide Suprême, Ali Khamene'î, affirmait que l’ouvrage d’al-Kachî a été falsifié, Murtadhâ al-Askarî confirme ses dires et déclare :
{ثم إنه حدث في اختيار الشيخ لرجال الكشي أيضا تحريفات إضافة إلى ما كان في أصله ، ولهذا نرى نسخ الاختيار أيضا مختلفة ، لا سيما نسخة القهبائي فإنها تختلف عن النسخة المطبوعة}

"Et puis il s’est produit dans le résumé du Cheikh [al-Tûssî] du livre Rijâl al-Kachî des altérations en plus de celles qu’il y’avaient dans son original. Et c'est aussi la raison pour laquelle on observe que les copies d'al-Ikhtiyâr (le résumé) sont différentes [entre elles]. Notamment la copie d'al-Qahbâ’î qui diffère de la copie éditée."
{Abdullah Ibn Saba de Murtadhâ al-Askarî vol.2 page 180.}


Et Murtadhâ al-Askarî poursuit et déclare que certains se sont essayés à corriger ce qu'ils pouvaient corriger, mais en l’absence d’une copie authentique ils n’ont fait qu’empirer la situation ! Il écrit :
{والقهبائي الذي رتب الاخبار أراد إصلاح بعض ما فيه فزاد في إفساده}

"Et al-Qahbâ’î, qui a classé les récits, voulait corriger une partie de son contenu mais il n’a fait qu’empirer la situation."
{Abdullah Ibn Saba de Murtadhâ al-Askarî vol.2 page 180.}



Pour résumer, selon les propres dires des savants Imamites : Le livre original d’al-Kachî a été falsifié et a disparu. Le livre, entre nos mains aujourd’hui, connu sous le nom (Rijâl al-Kachî) ou (Ikhtiyâr Ma’rifat al-Rijâl) n’est pas l'ouvrage original mais un résumé écrit par al-Tûssî. Ce dernier s’est basé sur une copie falsifiée de l’ouvrage original. Le résumé d'al-Tûssî a lui aussi fait l'objet d'altérations, de déformations, de changements et de falsifications. L'ouvrage lui-même est considéré comme faible par les savants Imamites, comme indiqué par Murtadhâ al-Askarî. Et indépendamment de tout cela, l’ouvrage d’al-Kachî n’a aucun intérêt en lui même dans le domaine de la science des rapporteurs ('Ilm al-Rijâl) en raison de la rareté des avis et opinions sur les rapporteurs (critique ou agrément). Et enfin au moins trois quarts des récits rapportés dans cet ouvrage sont faibles, sans compter les nombreuses contradictions entre les récits et les innombrables erreurs.




c- Al-Fihrist (d'al-Tûssî)

Son auteur, Abû Ja’far Muhammed Ibn Ali al-Tûssî, surnommé Cheikh al-Tâ’ifa (le maitre de la faction) et fondateur de la Hawza. Une Hawza est un lieu d'enseignement religieux Chiite. de Najaf, est né en l'an 385 de l'hégire et est mort en l'an 460 h. Al-Fihrist n'est en réalité qu’un glossaire (catalogue) où il a compilé les noms des auteurs et des ouvrages Imamites. Il ne fournit pratiquement aucun avis critique ou d’agrément. Al-Tustarî écrit à propos du Fihrist d’al-Tûssî et de celui d'al-Najâchî :
{أنهما كثيراً ما يسكتان عن تضعيف الإمامي الضعيف حيث أن كتابيهما ليسا إلا مجرد فهرست لمن صنف من الشيعة أو من صنف لهم ، دون الممدوحين والمذمومين}

"Souvent ils s'asbtenaient de parler sur la faiblesse d'un [rapporteur] imamite faible, ceci dans la mesure où leurs deux livres ne sont qu’un glossaire (index) des auteurs Chiites ou de ceux qui ont rédigé (des glossaires) à propos de ces derniers, sans [indiquer les] loués et les critiqués."
{Qâmûs al-Rijâl d’al-Tustarî vol.1 page 27.}

Malgré le nombre très faible de biographies dans ce livre (909 biographies), les avis d’al-Tûssî (critiques et agréments) sont peu nombreux. Il se prononce sur un agrément (rapporteur fiable) pour 107 d'entre eux et il en critique (rapporteur faible) 12 d'entre eux seulement, soit un total de 119 opinions (critiques et agréments) sur un ensemble de 909 rapporteurs. Une proportion de 13% seulement !

Pourtant al-Tûssî écrit dans son introduction qu'il s'engage à donner son avis (critique ou agrément) pour chacun des rapporteurs qu'il cite dans son ouvrage ! Il écrit :
{فإذا ذكرت كل واحد من المصنفين وأصحاب الأصول فلابد من أن أشير إلى ما قيل فيه من التعديل والتجريح، وهل يعول على روايته أو لا، وأبين عن اعتقاده وهل هو موافق للحق أو هو مخالف له}

"Quand je mentionnerai chacun des auteurs [d'ouvrages] et des auteurs des fondements (al-Ussûl) alors je ne manquerai pas d'indiquer ce qu’on a dit à propos de lui en ce qui concerne l’agrément (Ta'dîl) et le critique (Jarh), et si on (les savants) se basait sur son récit ou non, et je montrerai son dogme et si celui-ci est en accord ou pas avec la vérité (le vrai dogme)."
{Al-Fihrist d'al-Tûssî page 31-32}

Finalement son engagement n'a été respecté qu'à auteur de 13% du total de rapporteurs !



d- Rijâl al-Tûssî

Du même auteur que l'ouvrage précédent (c'est dire la place qu'occupe al-Tûssî dans cette discipline), ce livre contient prés de 8900 rapporteurs selon la copie de Sâdiq bahr al-’Ulûm... et 6429 selon la copie de Jawad al-Qayûmî !
Les avis de l’auteur (critique ou agrément) sur les rapporteurs sont très rares. Selon le savant Imamite contemporain Assif Muhsinî, al-Tûssî ne s'est prononcé sur la fiabilité que de 215 rapporteurs et n’a formulé de critiques que pour 73 autres. Soit un total de 288 avis sur 8900 (ou 6429 selon la copie d'al-Qayûmî) ! Autrement dit, une proportion de 3% ou 4% !
L’auteur de ce livre se contredit dans de nombreux cas. Un exemple parmi tant d'autres : Concernant le rapporteur Fudhâlah Ibn Ayûb, il le mentionne dans un cas comme étant un disciple de l’Imam Mûssâ al-Kâdhim (biographie numéro 5092), une autre fois comme étant le disciple de l’Imam al-Ridhâ (biographie numéro 5383) et une fois encore comme faisant partie des rapporteurs qui n’ont rien rapporté des Imams directement, sans intermédiaires (biographie numéro 6237) ! Un autre exemple : Au sujet du rapporteur al-Yaqtînî, il le cite parfois comme un rapporteur des Imam al-Ridhâ et al-Hâdî et à d'autres endroits comme faisant partie de ceux qui n’ont pas rapporté des Imams ! Non seulement l'ouvrage est plein de contradictions, mais il contient également de nombreuses lacunes dans les avis émis.

Le savant Imamite contemporain Hassan al-Sadr écrit :
{رجح جماعة من أصحابنا حكاية النجاشي في الجرح والتعديل على حكاية الشيخ، لتسرعه، وكثرة تأليفه في العلوم الكثيرة، ولذلك عظم الخلل في كلامه، فتراه يذكر الرجل تارة في رجال الصادق عليه السلام، وأخرى في رجال الكاظم عليه السلام، وتارة . فيمن لم يرو، مع القطع بالاتحاد}

"Un groupe de nos compagnons a préféré l’avis d'al-Najâchî concernant la critique et l'agrément (al-Jarh wa al-Ta'dîl) à la place de celui du cheikh (al-Tûssî), à cause des jugements hâtifs [de ce dernier] et du nombre élevé de ses écrits dans de nombreux domaines de la science, ses propos défectueux (erronés) se sont élevés à un niveau considérable. On le voit parfois citer un rapporteur parmi les disciples d'al-Sâdiq (as) puis une autre fois parmi les disciples d'al-Kadhim et une autre fois parmi les rapporteurs qui n'ont rapporté [aucun récit] des Imams, sachant avec certitude qu'il s'agit de la même personne."
{Nihâyat al-Derâya, Hassan al-Sadr page 382.}

Al-Kalbâssî décrit bien toutes ces contradictions et confusions qui apparaissent sous la plume d'al-Tûssî :
نه تار ة: يشترط في قبول الرواية الإيمان والعدالة، كما قطع به في كتبه الأصولية وهذا يقتضي أن لا يعمل بالأخبار الموثقة والحسنة. وأخرى: يكتفي في العدالة، بظاهر الإسلام، ولم يشترط ظهور العدالة ومقتضاه العمل بالأخبار الموثقة والحسنة، كالصحيحة. وإنه تارة: يعمل بالخبر الضعيف مطلقا، حتى أنه يخصص به أخبارا كثيرة صحيحة، حيث تعارضها بإطلاقه .وتارة: يصرح برد الحديث، لضعفه . وثالثة: يرد الصحيح، معللا بأنه خبر واحد لا يوجب علما ولا عملا}

"Parfois pour l’acceptation du récit, il exige la foi (al-Imân) et la droiture (al-'Adalah), comme il l'a explicité dans ses ouvrages sur les fondements [de jurisprudence], et cela implique qu’il ne prend pas en compte les récits Certifiés (Muwathaqah) et Bons (Hassan). Et d’autre fois, concernant la droiture (al-'Adhalah), il se contente de l’Islam apparent [du narrateur] et n’exige pas la manifestation de la droiture [du narrateur], et cela implique qu'il prend en compte les récits Certifiés (Muwathaqah) et Bons (Hassan) comme s'ils étaient authentiques. Et parfois il œuvre sur la base d'un récit faible sans aucune restriction (de manière absolue), de sorte qu'il est même allé jusqu'à restreindre (limiter) par celui-ci (ce récit faible), [la portée de] nombreux récits authentiques en contradiction avec [ce récit faible]{footnote}Ce qui est une aberration totale, d'autant plus de la part du Cheikh al-Tâ'ifah qui passe pour le grand spécialiste des Fondements de la Jurisprudence (Ussûl al-Fiqh) de leur faction. Dans les Fondements de la Jurisprudence, le Mutlaq (l'Absolu) fixe le cadre général d'application, et il ne peut être limité que par des récits d'un niveau au moins équivalent d'authenticité qui loin de représenter une contradiction ou opposition, viennent justement limiter le cadre applicatif sur tel aspect ou circonstance. Or ici, pour le commentateur, al-Kalbâssi, al-Tûssît fait fi de tout cela, qu'il connait pourtant parfaitement en tant que spécialiste des Fondements de la Jurisprudence et qu'il expose d'ailleurs dans ses ouvrages en la matière, et renverse la configuration : c'est le récit faible qui l'emporte sur les récits authentiques, c'est le faible (Da'îf) qui restreint l'authentique (Sahîh) !{/footnote}. Et d’autre fois il formule le rejet d'un Hadith à cause de sa faiblesse. Et une troisième fois il rejette le [récit] authentique en justifiant que celui-ci est un récit singulier (khabar Ahad), n’impliquant ni science ni acte (oeuvre)."
{Samâ’ al-Maqâl d'al-Kalbâssî, Vol. 1 page 160-161.}
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