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le mariage sahraoui
m
4 novembre 2005 12:59
salam les amis et mbark awachirkoum.

vous qui êtes sahraoui j'aurais voulus savoir si quelqu'un pouvait m'expliquer les differentes etapes du mariage sahraoui. merci
m
4 novembre 2005 13:32
personne ne peut donc m'aider !!!!!!!!!!
f
5 novembre 2005 02:09
Le mariage dans les provinces du sud porte toujours la marque des traditions authentiques

Le mariage dans les provinces du sud constitue un acte qui renvoie à des rapports à forte connotation culturelle, sociale et religieuse et se plie à des rites spécifiques, illustrant des valeurs authentiques prévalant dans les régions sud du Royaume.

L'environnement naturel et social propre à ces provinces donne à ces rites des particularités marquées tant au niveau cérémonial, qu'à celui des pratiques sociales qui lui sont liées.

Sur le plan cérémonial, le mariage en tant que rite consacré, illustre les valeurs glorifiées par la collectivité dans le vécu quotidien.

En effet, le rite du mariage dans les provinces du sud est lié au système des valeurs, fondé sur les enseignements de la religion islamique, avec tout le référentiel qu'il comporte en matière d'attachement à la vertu, la dignité, la pudeur, le respect et la consécration des bonnes moeurs.

Partant de ce fond commun de valeurs, le premier jalon du mariage est jeté, par l'accord intervenu entre les parents, ou les personnes âgées de la tribu ou des deux tribus et ce, après le choix par le fiancé de son élue du coeur, un choix où les femmes mariées et expérimentées jouent un rôle de premier plan.

Les deux fiancés font généralement connaissance lors de cérémonies de mariage, qui constitue une des rares opportunités de nouer connaissance dans une communauté imprégnée par une culture traditionnelle conservatrice.

Cette relation initiatrice au futur mariage se fait, en particulier, selon une forme consacrée à savoir ce qu'on appelle "Al Haoussa" et "Tlissa".

"Al Haoussa" consiste en une opération, où des femmes de rang social modeste, saisissent un objet de valeur (un bijoux) d'une jeune fille, demandant à l'assistance de rivaliser pour restituer la valeur de l'objet saisi.

Dès le lancement de l'expression en dialecte hassani "Chaîla Ras Naâma", qui signifie la haute taille de l'autruche, c'est à dire la haute valeur sociale de la propriétaire de l'objet saisi, qui est répétée plusieurs fois, la compétition est déclenchée entre les admirateurs en particulier, afin de restituer le bijou à sa propriétaire "Tlissa".

Cette dernière peut exiger, parfois, des sommes d'argent qui se montent à plusieurs milliers de Dirhams. Celui qui emporte la décision dans cette opération, sera le prétendant. Par une attitude significative, ce dernier annonce à l'assistance sa volonté d'épouser la fille courtisée à travers la cérémonie "Al Haoussa".

Outre ces deux coutumes, le mariage dans les provinces du sud se caractérise par ce que l'on appelle "Al Wajeb", la chéreté de la dot et par l'abondance des exigences matérielles du "D'foua".

"Al Wajeb", où l'annonce des fiançailles qui s'accompagne de l'offre d'un chameau et de caisses de pains de sucre, constitue l'un des aspects marquants de cette culture attachée aux traditions dans la région.

Quant au "D'fouâ", il intervient après la fixation de la date du mariage. Il est mis à la disposition de la famille de la fiancée qui prend soin de le distribuer aux siens, aux amis et aux franges sociales les plus démunies.

Quant à la fiancée, elle a droit à toute une panoplie de "Mlahefs" de valeur, dont le nombre varie entre 10 et 30 pièces, des chaussures, des sacs à main en cuir, des bijoux, des montres, des produits de beauté, des parfums exquis, en plus de quantités d'encens sens, notamment cette variété qu'on désigne localement par "Tidikt".

Cette prodigalité commence toutefois à se faire rare et les exigences matérielles du mariage deviennent moins draconiennes par rapport à un passé récent.

Le nombre "Trois" est banni dans l'opération de "D'fouaâ", en raison du sens qui lui est donné comme mauvais présage, car il fait penser au divorce définitif ("Talak Talat"winking smiley.

Certaines tribus posent des conditions pour la conclusion de l'acte de mariage, à savoir que le prétendant ne doit pas être marié, de s'abstenir de contracter un autre mariage durant la validité de l'acte envisagé présentement, en application à l'adage "ni antérieure, ni ultérieure", sinon la mariée est libre de disposer de son destin.

Parmi les conditions posées au fiancé, figurent aussi ce que l'on appelle "Ajmaj Al Khalfa", çe qui signifie que la mariée doit habiter dans le voisinage de la demeure de ses parents, aux fins de leur porter assistance, s'ils sont en âge avancé, ou servir ses frères et soeurs, s'ils sont orphelins. Pluriel de "Khalfa", le terme "Khoualef" signifie les piquets de la tente d'où cette expression tire origine.

La nuit des noces, la mariée porte le "Nila", une Mlahfa, d'un tissu qui lui confère une teinte bleuâtre, mettant en valeur la douceur de la peau.

Elle porte ensuite une Mlahfa blanche, qui lui donne un éclat particulier. Le charme est accentué par les tresses confectionnées par les soins de vieilles dames de haute estime dans la tribu, expertes en la matière.

La famille de la mariée accueille celle du marié, par l'offrande de dattes et du lait, levant "Al Bend", un tissu blanc, en signe d'amitié et de convivialité.

Les deux parties qui tiraient de chaque côté "Al Bend", s'efforcent chacune de s'accaparer ce tissu, dans un rite significatif de la volonté de consolider les liens d'affection et de consanguinité entre les deux familles.

Les noces se poursuivent trois jours durant au domicile familial de la mariée, dans une ambiance festive, et un décor chatoyant où prédominent les mouvements gracieux des groupes folkloriques de chants et de danses. les mélodies des instruments "Ardine", "Tidinit" et de la guitare s'ajoutent à la gaieté du climat, enveloppé par les you you des femmes, les parfums et l'encens. Le Tout ponctué par "Lagtaâ", des répliques de refrains poètiques échangés entre les jeunes saisis d'enchantement.

La troisième journée sera marquée par "Tarouagh", une occasion où les amies de la mariée, qui emploient ruse et habileté, montent une opération d'enlèvement de leur amie, afin de créer une ambiance de motivation et d'émulation entre les hommes et les femmes, alors que l'équipe du marié cherche à sortir de ce guêpier, en recourant à l'espionnage et au subterfuge, afin d'être les premiers à dénicher et ramener, tambours battants, la mariée à "Khaîmat Errag", la tente réservée au mari et à ses amis. Les propriétaires de la maison, où la mariée s'est cachée, célèbrent eux également l'évenement en comblant la fugitive de présents et en la fardant de henné."

"Eddakhla", le mariage proprement dit, se fait au troisième jour au domicile de la famille de la mariée. Il sera suivi par ce que l'on appelle "Erhil", la mariée rejoignant son mari au domicile conjugal. Ce geste intervient dans une période allant d'une semaine à un an, des fois jusqu'à la naissance du premier nouveau-né, selon les coutumes de chaque famille.

"Erhil", dont les dépenses sont à la charge de l'ensemble de la famille de la mariée, avec l'assistance des siens, dans un cadre de solidarité sociale, sera suivi par '"Al Faskha", une cérémonie où des présents, notamment des tapis, des Mlahefs, des chaussures et un chameau seront remis à la famille du marié.

Sans le moindre souci des exigences matérielles de la vie, les cérémonies de mariage dans les provinces du sud constituent une opportunité illustrant des relations humaines chaleureuses puisées dans le fond civilisationnel de la nation marocaine, et donnant toute la mesure de la richesse et de la diversité des traditions, d'une région à une autre.

N
5 novembre 2005 14:03
Dis ma ptite fiflasoudania tu t'y connais en mariage sahraoui
tu pourrais même faire une thése dessus lol
b
5 mai 2006 16:55
tres bien pensé
l
11 mai 2006 15:22
Aaaaaaahh ya rien de mieux que le mariage (c'est mon côté sahraoui exclusif qui ressort) désolée.

Bruce Lee je suis encore là !!

Ma parole j'te lâche pas lol
b
11 mai 2006 16:01
moi ossi lbéna je suis la aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.
l
11 mai 2006 16:26
ahahahaha alors tu vas un peu mieux ????

Tu bosses ou quoi ?
b
11 mai 2006 17:10
Citation
lbéna a écrit:
ahahahaha alors tu vas un peu mieux ????

Tu bosses ou quoi ?

oui ca va un peu mieu non je sui en maladi juske dimanche alors je profite du soleil
s
11 mai 2006 17:14
sale con vas te faire enculee sahraoui mes couilles ,vous n'est que des bergers d chameaux allez y au mauritanie ou j ss pas ou foutez la paix au maroc ,vous etes loin d'etre marocains,
b
11 mai 2006 18:00
Citation
itri94 a écrit:
sale con vas te faire enculee sahraoui mes couilles ,vous n'est que des bergers d chameaux allez y au mauritanie ou j ss pas ou foutez la paix au maroc ,vous etes loin d'etre marocains,

toi a mon avis tu doit etre un etiopien gieene asoifé de merde casse toi de notre forum degage
l
12 mai 2006 09:21
itri 94 : PATHETIQUE !

Si tu te fais le porte drapeau de NOTRE PAYS, éwa harbou ya nass !
La preuve que les sahraouis ont la FORCE en eux elhmdl : tu prends le temps de venir dans notre forum et ouvrir un post pour nous écrire un message.

Ahahahahahaha faiblesse qd tu nous tiens !

ps : apprends à parler et écrire français STP parce que dsl de te dire que tu as décidemment bcp de lacunes.

Allah yahdi
 
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