Au beau milieu de la terrasse d’une maison au centre de la ville de Taza, à une centaine de kilomètre d’Oujda, on distinguait une tente caïdale illuminée par des lampions. De loin, des chants de louanges au Prophète et des youyous se faisaient entendre. Sous le porche de la maison, deux hommes, élégamment habillés, se tenaient solennellement. Ils accueillaient les invités avec un grand sourire aux lèvres et des messages de bienvenue. Ces messieurs ne sont autres que le père et l’oncle paternel du mari. Dans une grande salle, aménagée et ornée pour l’occasion, des tables couvertes avec de belles nappes blanches sont disposées en demi-cercle. Autour d’elles, une centaine d’invités sont installées sur des chaises en bois joliment décorées.
Cérémonie
En face, deux fauteuils, en brocart doré, sont réservés aux mariés. À Droite, un orchestre de cinq musiciens jouait un air mélodieux. Toute l’assistance attendait impatiemment l’arrivée de la mariée. Il est onze du soir et la fête tarde à commencer. À ce moment-là, des klaxons résonnent. Les mariés sont enfin là. Sur un baldaquin en plaqué or, porté par quatre bonshommes en djellabas blanches coiffés de fez, la mariée, Nawal, faisait son entrée. Marchant à côté du convoi, d’un pas hésitant et scrutant le sol, le mari, Mohamed, était habillé de la même manière que les porteurs. Les invités applaudissaient, les youyous fusaient de partout. L’orchestre a entamé une chanson pour souhaiter la bienvenue au nouveau couple. Des jeunes filles, sûrement de la famille, jetaient des fleurs et du riz au cortège. Certaines jeunes filles décidées à mettre de l’ambiance exécutaient quelques mouvements de danse. L’atmosphère se détendait au fur et à mesure que l’orchestre chantait des morceaux populaires. L’heure du dîner approchait. Une femme d’un âge avancé, murmurait quelques phrases aux oreilles des invités. Renseignement pris, elle les conviaient à descendre à l’étage en dessous pour manger. Le mechoui et le poulet aux citrons ne seront servis qu’aux privilégiés. Pendant ce temps, la mariée se changeait dans une chambre isolée où personne n’avait le droit d’accès. La negafa (marieuse), femme de la cérémonie, a pris le soin de poster l’une de ses collaboratrices pour que l’interdiction soit respectée. Nawal devait à chaque fois porter une nouvelle tenue traditionnelle et se parer de nouveaux bijoux en plaqué or fournis par la negafa. Tantôt en tenue berbère, tantôt en tenue oujdie qu’on appelle Karakour, une espèce de seroual avec une tunique brodés en fil d’or, tantôt en fassie, une tenue sous forme de pyramide, lourde à porter. Mais la plus étonnante, c’est la tenue indienne, sari. L’utilité de celle-ci demeure incompréhensible. Elle ne sert qu’à ridiculiser la mariée. À la fin de la soirée, le moment fatidique est arrivé. Le jeune couple devait se retirer dans la chambre nuptiale pour consommer leur mariage. Alors que les mariées s’enfermaient, le convoi qui les accompagnait est resté derrière la porte. Plus les minutes passaient, plus la foule perdait patience.
Youyous
Les parents de la mariée étaient livides, tandis que la famille de Mohamed les dévisageait du regard. Leurs yeux lançaient déjà des étincelles. Soudain, la porte s’ouvrait à moitié, le bras de Mohamed tendait un linge taché de sang, prouvant que Nawal était vierge. La tension retombée. Les youyous résonnaient. Des chants louant la vertu de la mariée et la virilité du marié fusaient. Le père de la mariée a choisi cet instant pour effectuer des pas de danse. Un air de soulagement se lisait sur les visages. Au petit matin, Mohamed a rejoint les deux familles pour partager ce moment de bonheur autour d’un bol de «harira». Quant à la mariée, nous l’avons plus revue. Et personne ne s’occupait de son devenir. Elle a accompli dignement sa tâche. C’est le plus important. Sa mère s’occupait du «drap» qu’elle a soupoudré de sel et qu’elle a conservé avec soin. Le lendemain, elle le montrera aux invités qui viendront s’enquérir des nouvelles. Mesdames et messieurs, ce mariage a été célébré le mois dernier dans une famille moyenne marocaine. Nawal est une instutrice et Mohamed est fonctionnaire dans une administration de Taza. Ne vous étonnez pas, ça existe toujours chez nous.
lolita36 a écrit: ------------------------------------------------------- > chems a écrit: > -------------------------------------------------- > ----- > > Titi a l'air de trouvé ton histoire trop > longue à > > lire... c'est tout. > > > keske je pourrais bien faire?????????
rien lol
j'ai lu en diagonale en prenant l'essentiel et je n'ai rien à dire c d'un autre tps, je n'ai pas à juger, ce n'est pas ma conception du mariage ! mais je comprends les familles ! bref pas mon truc !
lolita36 a écrit: ------------------------------------------------------- > mi ce ki me choke le plus c ce passage : > > Quant à la mariée, nous l’avons plus revue. Et > personne ne > s’occupait de son devenir. Elle a accompli > dignement sa tâche. C’est le plus important. > > > la femme existe-t-elle ke pour cela?????
pourquoi c'est un journaliste ki osé écrire ça?!!!
titi7605 a écrit : > rien lol > > j'ai lu en diagonale en prenant l'essentiel et je > n'ai rien à dire > c d'un autre tps, je n'ai pas à juger, ce n'est > pas ma conception du mariage ! mais je comprends > les familles ! > bref pas mon truc ! > > helas c pas d'autres temps ca existe tjrs dans notre pays!
lolita36 a écrit: ------------------------------------------------------- > titi7605 a écrit : > > rien lol > > > > j'ai lu en diagonale en prenant l'essentiel > et je > > n'ai rien à dire > > c d'un autre tps, je n'ai pas à juger, ce > n'est > > pas ma conception du mariage ! mais je > comprends > > les familles ! > > bref pas mon truc ! > > > > > helas c pas d'autres temps ca existe tjrs dans > notre pays! > > oui c triste
en tt cas il est hors de kestion kon m'impose cela !
je lui dit que mon mariage sera tel que mon mari et moi l'avons decidé, ma famille et celle de mon futur n'ont pas à intervenir ! en tt cas c ainsi que j'ai été élevée !
titi7605 a écrit: ------------------------------------------------------- > je lui dit que mon mariage sera tel que mon mari > et moi l'avons decidé, ma famille et celle de mon > futur n'ont pas à intervenir ! en tt cas c ainsi > que j'ai été élevée ! > > titi > > "Il n'y a que deux façons de vivre sa vie : l'une > en faisant comme si rien n'était un miracle, > l'autre en faisant comme si tout était un > miracle." > > Albert EINSTEIN
ca se passe pas com ca cherie , y en a des couples ki ont annulé leurs mariages rien ke pour l'organisation de la fete........alors ki ca se concerne une habitude ghir allah yehfad ou safi
lolita36 a écrit: ------------------------------------------------------- > titi7605 a écrit: > -------------------------------------------------- > ----- > > je lui dit que mon mariage sera tel que mon > mari > > et moi l'avons decidé, ma famille et celle de > mon > > futur n'ont pas à intervenir ! en tt cas c > ainsi > > que j'ai été élevée ! > > > > titi > > > > "Il n'y a que deux façons de vivre sa vie : > l'une > > en faisant comme si rien n'était un miracle, > > l'autre en faisant comme si tout était un > > miracle." > > > > Albert EINSTEIN > > > ca se passe pas com ca cherie , y en a des couples > ki ont annulé leurs mariages rien ke pour > l'organisation de la fete........alors ki ca se > concerne une habitude ghir allah yehfad ou safi
je pense qu'avt depouser qn faut bien le connaitre et bcp parler de tt avt ça je conçois pas depouser qn avec ki je n'aurais pas aborder tt cela, kel idée ?!
c pas avec lui k'il faut parler c avec sa famille.......ce sont des habitudes ahbiba......lhamdoulillah chez nous ca n'existe pas mais g eu des copines ki ont subit cette honte!!!!!