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Manipulation médiatique... Vous en doutez?
K
21 décembre 2003 04:01
Lorsqu'on parle de manipulation médiatique, on se fait souvent dire d'arrêter de se faire des scénarios ou d'accepter les faits tels qu'ils sont et que nous perdons du temps à croire à une manipulation des médias par des gouvernements, tel le gouvernement américain.

Je profite de ce sujet qui revient régulièrement depuis la capture de Saddam pour vous rappeller le film "Wag the dog" (je crois qu'en français la version s'appelle Des hommes d'influence). Un film américain, avec d'excellents acteurs tels Dustin Hoffman et Robert DeNiro. L'histoire? Eh bien lorsque le président américain est surpris dans les bras d'une jeune fille faisant partie des scouts, un proche du président et un producteur d'Hollywood se joignent pour tenter d'attirer l'attention des médias ailleurs et d'augmenter la cote de popularité du président. Ils décident donc de simuler une guerre contre l'Albanie et de créer un héros nationnal (Woody Harrelson). (Cette simulation de guerre se fait en studios et tout et la population mondiale y croit) Mais leur héros s'avère d'être un soldat dérangé mentallement, et leurs actions mènent le pays sur le bord d'une vraie guerre avec l'Albanie.

Vous direz, bah c'est un film. Oui, c'est un film de fiction. Par contre, ils ont pas "touché" loin de la réalité. Cette histoire ne sort pas de nulle part. C'est peut-être exagéré comme scénario mais ça démontre quel pouvoir ont certains États pour manipuler l'opinion publique à leur guise et on se rend compte que les stratagèmes utilisés par le gouvernement dans ce film est pas mal proche de la réalité actuelle.

Si d'autres personnes ont vu ce film, j'aimerais bien connaître vos commentaires le concernant et concernant la manipulation médiatique. Pour ceux qui n'ont pas vu ce film, je vous le propose. Ce n'est pas un des meilleurs films que j'ai pu voir, mais le sujet est vraiment intéressant et on comprend comme c'est si facile de manipuler toute une population à l'aide des médias.


Je me permets également de vous rappeller toute l'histoire de la Guerre des Mondes d'Orson Welles en 1938. Voulant démontrer tout le pouvoir des médias, ce dernier a diffusé un "radio-théâtre" sur l'invasion des extra-terrestres qu'il a tiré du livre "La guerre des mondes" de HG Wells. N'ayant pas la télé dans ces années, les gens étaient frivents des émissions de "théâtre" à la radio. À l'heure où généralement l'émission théâtre passait, Welles a annoncé l'invasion des États-Unis par les extra-terrestres avec l'aide de quelques voix et quelques bruitages. Les gens qui étaient à l'écoute depuis le début savaient que c'était du théâtre, mais ceux qui se sont mis à l'écoute qu'ensuite y ont crû comme pas possible. Ils ne doutaient pas un instant que c'était de l'invasion et ils croyaient que c'était la fin du monde. Welles a même fait intervenir "un faux" secrétaire de l'Intérieur pour rassurer et encourager les Américains dans leur lutte. La rumeur s'est vite étendu et la panique générale a gagné le coeur de millions d'américains.

À la 2e partie de l'émission, alors qu'il allait annoncé que c'était une pièce et non du réel, Orson et son équipe ont été pris par la police, interrogés, accusés...

Encore une fois, je vous relate cette histoire pour démontrer à quel point les médias ont de l'influence et peuvent nous faire croire toutes sortes de choses. Les gens qui s'y fient encore devraient apprendre à se méfier des médias et à vérifier l'information donnée par eux-mêmes avant de tout "gober".

La vie a plus d'imagination que n'en porte nos rêves.
t
21 décembre 2003 11:53
oui je l'ai vue
j'en parlais a un ami y a pas une semaine
pour te dire ,maintenant c'est la course a la guerre au image
et comme tu dit si ce film a ete realiser comme tel
il a bien fallu montrer comment les gens pouvait tout croire

QUI PARLE SèME,QUI ECOUTE RéCOLTE Qui veut faire quelque chose trouve un moyen.-Qui ne veut rien faire trouve une excuse
a
21 décembre 2003 14:17
Salut kennza ,

Bcp de chose sont étudier a l'avance , meme 50 ans avant.
Il y a comme tjs une cause a effet .

J' ai lu un livre il y a lgt de pierre et collins , dux journaliste expert dans le monde arabe. Sur une bombe qui allait eclater a New York , similitude presque parfaite avec les faits du 11 septembre.

Sauf que là c'etait kadaffi le méchant.
r
21 décembre 2003 16:44
je crois que le titre est "les chevaliers de l'apocalyse", non ? une bombe atomique declenchee par un signal "furtif" relaye par un satellite radio-amateur. c'est ca ?

je pense que la realite depasse souvent la fiction... enfin surtout dans le domaine du mensonge, de la manipulation, et de l'absurdite.

l'indication est bonne, je vais essayer de me procurer "wag the dog" cite dans un post ci-dessus.
a
21 décembre 2003 16:50
c'est le cinquième cavallier .

lapierre et collins .
21 décembre 2003 16:53
Piiiiiire que ça avez vous déjà entendu parler de l'opération Northwoods?? L'article est édifiant, si vous n'avez pas le courage de le lire en entier lisez l'introduction, ça donne un aperçu des extrémités jusqu'auxquelles les services secrets américains peuvent aller pour arriver à leurs fins...


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Opération Northwoods

Quand l'état-major américain planifiait des attentats terroristes contre sa population

Conçue en 1962, par l'état-major interarmes des Etats-Unis, l'opération "Northwoods" prévoyait une série d'attentats tuant des civils et des militaires américains pour mobiliser l'opinion publique contre Fidel Castro. Un attentat contre un bâtiment de guerre et un détournement d'avion avaient notamment été planifiés. Parmi les conjurés se trouvaient d'actuels responsables de l'armée des États-Unis. La réalisation de ce plan dément fut empêchée in extremis par le président John F. Kennedy.

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5 novembre 2001



Alors que l'ensemble des dirigeants politiques occidentaux et de la presse présentaient les événements du 11 septembre 2001 comme des attentats terroristes exclusivement fomentés par al-Qaeda, nous avons expliqué dès le 27 septembre qu'ils avaient été réalisés avec le soutien, sinon sur ordre, d'un groupe d'officiers supérieurs américains. Nous avons présenté une dissidence du réseau stay-behind de l'Alliance atlantique, les Special Forces Underground (Forces spéciales clandestines) et leur vitrine légale, la Major General Edwin A. Walker Society, comme les probables concepteurs de cette opération.

Nos informations ont plongé une partie de nos lecteurs dans la perplexité. Six semaines plus tard, les attentats du 11 septembre restent attribués par les Occidentaux aux seuls réseaux d'Oussama Ben Laden, mais les autorités ont été forcées de reconnaître que la responsabilité des attentats à l'anthrax revient à l'extrême droite américaine. Le point de vue officiel persiste néanmoins à distinguer extrémisme politique intérieur et terrorisme islamiste extérieur, alors que l'alliance de ces mouvements est certaine et ancienne, scellée autour d'un antisémitisme viscéral. Certains de nos lecteurs nous ont objecté qu'il était inconcevable que des " patriotes " américains aient pu participer à des opérations impliquant la mort de milliers de leurs compatriotes. Pour parfaire leur information, nous présentons dans ce numéro une étude sur l'opération " Northwoods ", conçue en 1962, par l'état-major interarmes des États-Unis et qui prévoyait une série d'attentats tuant des civils et des militaires américains pour mobiliser l'opinion publique contre Fidel Castro. Les amis du major général Edwin A. Walker avaient notamment planifié un attentat contre un bâtiment de guerre et un détournement d'avion. Parmi les conjurés se trouvaient d'actuels responsables de l'armée des États-Unis. La réalisation de ce plan dément fut empêchée in extremis par le président John F. Kennedy.

L'opération Mangoose
En 1958 à Cuba, des insurgés conduits par les colonels Fidel et Raul Castro, Che Guevara et Camilo Cienfuegos renversent le régime fantoche de Fulgencio Batista. Le nouveau gouvernement, qui n'est pas encore communiste, met fin à l'exploitation en coupe réglée de l'île à laquelle se livrent un groupe de multinationales états-uniennes (Standard Oil, General Motors, ITT, General Electric, Sheraton, Hilton, United Fruit, Est Indian Co) et la famille Bacardi depuis six ans. En retour, ces entreprises convainquent le président Eisenhower de renverser les castristes.

Le 17 mars 1960, le président Eisenhower approuve un " Programme d'actions clandestines contre le régime castriste ". Son but est de " remplacer le régime de Castro par un autre, plus fidèle aux véritables intérêts du peuple cubain et plus acceptable pour les États-Unis, par des moyens évitant toute visibilité de l'intervention US " [1].

Le 17 avril 1961, une brigade d'exilés cubains et de mercenaires, plus ou moins discrètement encadrée par la CIA, tente un débarquement à la Baie des Cochons. L'opération tourne au fiasco. Le président John F. Kennedy, qui venait d'arriver à la Maison-Blanche, refuse d'envoyer l'US Air Force appuyer les mercenaires. 1 500 hommes sont faits prisonniers par les autorités cubaines. Kennedy désavoue l'opération et révoque le directeur de la CIA (Allen Dulles), le directeur adjoint (Charles Cabell) et le directeur du stay-behind (Richard Bissell). Il confie une enquête interne à son conseiller militaire, le général Maxwell Taylor, mais elle n'est suivie d'aucune mesure concrète. Kennedy s'interroge sur l'attitude de l'état-major interarmes (illustration page précédente : le drapeau de l'état-major interarmes), qui avait validé l'opération alors qu'il la savait vouée à l'échec [2]. Tout semble s'être passé comme si les généraux avaient tenté d'impliquer les États-Unis dans une guerre ouverte contre Cuba.

Si le président Kennedy a sanctionné les méthodes et les échecs de la CIA, il n'a pas remis en question la politique d'hostilité de Washington à l'égard du pouvoir en place à La Havane. Il met en place un " Groupe spécial élargi " chargé de concevoir et de conduire la lutte anti-castriste. Ce groupe est composé de son frère, Robert Kennedy (attorney général), de son conseiller militaire (le général Maxwell Taylor), du conseiller national pour la sécurité (Mc Gorge Bundy), du secrétaire d'État (Dean Rusk), assisté d'un conseiller (Alexis Johnson), du secrétaire à la Défense (Robert McNamara), assisté d'un conseiller (Roswell Gilpatric), du nouveau directeur de la CIA (John McCone), et du chef d'état-major interarmes (le général Lyman L. Lemnitzer).

Ce Groupe spécial élargi imagine un ensemble d'actions secrètes rassemblées sous le titre générique d'opération " Mangoose " (Mangouste). Pour les réaliser, la coordination opérationnelle entre le département d'État, le département de la Défense et la CIA est confiée au général Edward Lansdale (assistant du secrétaire à la Défense, en charge des opérations spéciales, et à ce titre directeur de la NSA). Tandis qu'au sein de la CIA, une unité ad hoc est constituée, le " Groupe W ", dirigé par William Harvey.

La crise au sein des armées
En avril 1961, l'armée des États-Unis est traversée par une crise grave : le major général Edwin A. Walker, qui avait suscité les affrontements racistes de Little Rock avant de prendre le commandement de l'infanterie stationnée en Allemagne, est révoqué par le président Kennedy [3]. Il est accusé de développer un prosélytisme d'extrême droite dans les armées. Lui-même appartiendrait à la John Birch Society et aux Authentiques Chevaliers du Klu Klux Klan.

La commission des Affaires étrangères du Sénat diligente une enquête sur l'extrême droite militaire. Les auditions sont conduites par le sénateur Albert Gore (D-Tennessee), père du futur vice-président américain. Les sénateurs suspectent le chef d'état-major interarmes, le général Lyman L. Lemnitzer, de participer au complot Walker. Gore sait que Lemnitzer est un spécialiste de l'action secrète : en 1943, il avait personnellement dirigé les négociations visant à retourner l'Italie contre le Reich, puis, en 1944, il conduisit avec Allen Dulles les négociations secrètes avec les nazis à Ascona (Suisse) préparant la capitulation (opération Sunrise) [4]. Il participa à la création du réseau stay-behind de l'Alliance, retournant des agents nazis pour lutter contre l'URSS, et à l'exfiltration de criminels contre l'humanité vers l'Amérique latine. Mais Gore ne parvint pas à mettre en évidence sa responsabilité dans les événements contemporains.

Une correspondance secrète du général Lemnitzer, récemment publiée, montre qu'il complotait avec le commandant des forces américaines en Europe (le général Lauris Norstad) et d'autres officiers de très haut rang pour saboter la politique de John F. Kennedy.

Les militaires extrémistes dénoncent le refus de Kennedy d'intervenir militairement à Cuba. Ils considèrent les civils de la CIA comme responsables de la mauvaise planification du débarquement de la Baie des Cochons, et le président Kennedy comme un lâche pour avoir refusé l'appui de l'US Air Force. Pour débloquer la situation, ils imaginent de fournir un prétexte politique à Kennedy pour intervenir militairement. Ce plan, dit opération " Northwoods " (Bois du nord), donne lieu à des études poussées qui sont formalisées par le brigadier général William H. Craig. Il est présenté au Groupe spécial élargi par le général Lemnitzer lui-même, le 13 mars 1962 (notre document). La réunion se tient au Pentagone, dans le bureau du secrétaire de la Défense, de 14 h 30 à 17 h 30. Elle se termine très mal : Robert McNamara rejette le plan en bloc, tandis que le général Lemnitzer se fait menaçant. S'ensuivent six mois de permanente hostilité entre l'administration Kennedy et l'état-major interarmes, puis l'éloignement de Lemnitzer et sa nomination comme chef des forces US en Europe. Avant de partir, le général donne l'ordre de détruire toutes les traces du projet Northwoods, mais Robert McNamara conserve la copie du mémo qui lui avait été remis [5].


Les chefs d'etat-major responsables du projet Northwoods
De gauche à droite : l'amiral George W. Anderson Jr. (chef des opérations navales), le général Goerge H. Decker (chef d'état-major de l'armée de terre), le général Leyyman L. Leymnintzer (chef d'état-major interarmes), le général Curtis E. LeMay (chef d'état-major de l'armée de l'air), le général David M. Shoup (commandant du corps des marines).


Attentats terroristes
L'opération Northwoods vise à convaincre la communauté internationale que Fidel Castro était irresponsable au point de représenter un danger pour la paix de l'Occident. Pour ce faire, il est prévu d'orchestrer, puis d'imputer à Cuba de graves dommages subis par les États-Unis. Voici quelques-unes des provocations projetées :

Attaquer la base américaine de Guantanamo. L'opération aurait été conduite par des mercenaires cubains sous uniforme des forces de Fidel Castro, elle aurait inclus divers sabotages et l'explosion du dépôt de munitions, laquelle aurait nécessairement provoqué des dégâts matériels et humains considérables

Faire sauter un navire américain dans les eaux territoriales cubaines de manière à raviver la mémoire de la destruction du Maine, en 1898 (266 morts), qui provoqua l'intervention américaine contre l'Espagne [6]. Le bâtiment aurait été en réalité vide et télécommandé. L'explosion aurait été visible de La Havane ou de Santiago pour que l'on dispose de témoins. Des opérations de secours auraient été conduites pour crédibiliser des pertes. La liste des victimes aurait été publiée dans la presse et de fausses obsèques auraient été organisées pour susciter l'indignation. L'opération aurait été déclenchée lorsque des navires et avions cubains se seraient trouvés dans la zone pour pouvoir leur imputer une attaque.

Terroriser les exilés cubains en organisant quelques plasticages contre eux à Miami, en Floride, et même à Washington. De faux agents cubains auraient été arrêtés pour disposer d'aveux. De faux documents compromettants, établis à l'avance, auraient été saisis et distribués à la presse.

Mobiliser les États voisins de Cuba en leur faisant accroire une menace d'invasion. Un faux avion cubain aurait bombardé de nuit la République Dominicaine, ou un autre État de la région. Les bombes utilisées auraient été évidemment de fabrication soviétique.

Mobiliser l'opinion publique internationale en détruisant un vol spatial habité. Pour frapper les esprits, la victime aurait été John Glenn, premier Américain à avoir parcouru une orbite complète de la terre (vol Mercury).

Une provocation avait été plus particulièrement étudiée :

" Il est possible de créer un incident qui démontrera de manière convaincante qu'un avion cubain a attaqué et descendu un vol charter civil en route des États-Unis vers la Jamaïque, le Guatemala, Panama ou le Venezuela ". Un groupe de passagers complices, qui pourrait être des étudiants par exemple, aurait pris un vol charter d'une compagnie détenue en sous-main par la CIA. Au large de la Floride, leur avion aurait croisé une réplique, en fait un avion apparemment identique, mais vide et transformé en drone. Les passagers complices seraient retournés sur une base de la CIA, tandis que le drone aurait continué en apparence leur trajet. L'appareil aurait émis des messages de détresse indiquant qu'il était attaqué par la chasse cubaine, et aurait explosé en vol.

La réalisation de ces opérations implique nécessairement la mort de nombreux citoyens américains, civils et militaires. Mais c'est précisément leur coût humain qui en fait d'efficaces actions de manipulation.

Layman L. Lemnitzer, le retour
Pour John F. Kennedy, Lemnitzer est un anti communiste hystérique soutenu par des multinationales sans scrupules. Le nouveau président comprend le sens de la mise en garde de son prédécesseur, le président Eisenhower, un an plus tôt, lors de son discours de fin de mandat : " Dans les conseils du gouvernement, nous devons prendre garde à l'acquisition d'une influence illégitime, qu'elle soit recherchée ou non par le complexe militaro-industriel. Le risque d'un développement désastreux d'un pouvoir usurpé existe et persistera. Nous ne devrons jamais laisser le poids de cette conjonction menacer nos libertés ou les processus démocratiques. Nous ne devons rien considérer comme acquis. Seules une vigilance et une conscience citoyennes peuvent garantir l'équilibre entre l'influence de la gigantesque machinerie industrielle et militaire de défense et nos méthodes et nos buts pacifiques, de sorte que la sécurité et la liberté puissent croître de pair " [7].
En définitive, John F. Kennedy, résiste aux généraux Walker, Lemnitzer et à leurs amis, et refuse d'engager plus avant l'Amérique dans une guerre à outrance contre le communisme, à Cuba, au Laos, au Vietnam ou ailleurs. Il est assassiné, le 22 novembre 1963 [8].

Le général Lemnitzer prend sa retraite en 1969. Mais, en 1975, alors que le Sénat commence des investigations sur le rôle exact de la CIA sous l'administration Nixon, Gerald Ford, qui assure l'intérim de la présidence depuis le scandale du Watergate, lui demande de participer à cette enquête. Après qu'il eut aidé à enterrer la polémique, Ford le sollicite à nouveau pour animer un groupe de pression, le Committe on the Present Danger (CPD - Comité sur le danger actuel). Cette association est une création de la CIA, alors dirigée par George Bush père. Elle mène campagne contre le danger soviétique. Parmi ses administrateurs, on trouve divers responsables de la CIA et Paul D. Wolfowitz (actuel secrétaire adjoint à la Défense, en charge des opérations en Afghanistan). Parallèlement, Gerald Ford promeut le brigadier général William H. Craig, qui avait dirigé les études préliminaires de l'opération Northwoods, directeur de la National Security Agency (NSA).
Le général Layman L. Lemnitzer meurt le 12 novembre 1988.
En 1992, l'opinion publique américaine s'interroge sur l'assassinat du président Kennedy après la diffusion d'un film d'Oliver Stone montrant les incohérences de la version officielle. Le président Clinton ordonne la déclassification de très nombreuses archives de la période Kennedy. Dans les papiers du secrétaire à la Défense Robert McNamara, on retrouve l'unique copie conservée du projet Northwoods.


Thierry Meyssan
Journaliste et écrivain, président du Réseau Voltaire.


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K
21 décembre 2003 22:41
Merci pour cet article Loreley, j'en ai lu une partie seulement par manque de temps, je le relirai plus attentivement et complètement au cours de la soirée.

La vie a plus d'imagination que n'en porte nos rêves.
r
21 décembre 2003 23:54
je suis regulierement les analayses de l'auteur de cet article. j'avais lu celui-ci. je n'ai par contre jamais reussi a lire un article documente qui prouvait le contraire de ce qu'il demontrait sur plusieurs sujets d'actualite. meme dans les medias francais, que je suis de loin, on ecarte systematiquement et immediatement toute tentative de reference a ses arguments pour eviter d'apporter une reponse ou une contre preuve. l'exemple le plus frappant en a ete pour moi cette pratique appliquee dans l'emission "arret sur image", un comble, mais qui s'explique par la guerre que mene le gouvernement des USA et leur "think tank" sur le terrain de la propagande.

comme quoi le totalitarisme d'etat, le terrorisme d'etat je dirai meme, a de beaux jours devant lui.

mais pour finir, et en apparte, soyez sure que le monde entier connait les methodes et les mensonges de l'amerique de "deubeulia". les connait et ne les admet pas. je m'etonne qu'en france on se pose encore la question. a votre avis pourquoi ?
on s'en fiche ?
on a toujours un metro de retard ?
on a des medias hyper cernes ?
la politique americaine dirige la france ?
on veut pas s'embarquer dans des problemes pour lequesl on ne veut pas etre concernes, on en a assez comme ca tous les jours ?
quoi d'autre ?

je me pose reelement la question. y-a-t'il une exception francaise sur ces sujets qui tentent, par la force autant que par la sournoiserie, de changer le monde et les valeurs de chacun de nous ?
K
22 décembre 2003 01:44
Moi je crois qu'en faites, les gens préfèrent fermer les yeux que d'embarquer dans un débat et une "guerre" contre ces manipulations...

La vie a plus d'imagination que n'en porte nos rêves.
r
22 décembre 2003 11:29
je trouve que les gens au moyen orient se sentent plus concernes que ceux des pays occidentaux. ils ont une attitude plus pro-active en boycotant certains produits par ex.

salam
K
22 décembre 2003 15:01
Oui c'est vrai. Par exemple quand je vivais au Maroc, il y a environ 3 ans, on parlait (les gens parlaient) d,un soutien aux Palestiniens en ne consommant plus les produits américains et juifs... Difficile mais faisable. Ç'est resté à l'état de blabla et ça ne s'est jamais fait...

La vie a plus d'imagination que n'en porte nos rêves.
r
22 décembre 2003 15:46
ici ceux qui fument ont remplace les marlboro par les gitanes blondes, les fast food ont eu une chute estimee a 30 voire 40% de chiffre d'affaires depuis un an et demi. coca cola n'etait deja pas bien vendu et ca s'est pas arrange. pepsi a subit une 1ere vague de boycott mais ensuite la clientele y est revenue car il n'y a pas vraiment de produit ayant le meme gout sur le marche. les voitures americaines sont toujours achetees a cause de leur taille et de leur confort. d'une maniere generale les effets du boycott se sont estompes.

les produits israeliens sont bannis, meme si je pense que qq uns arrivent qq meme sur le marche.

comme pour le reste et comme partout il y a aussi les partisans du "bof ca ne sert a rien" ou du "en genant macdo on met en danger l'emploi de milliers de salaries locaux".

par contre les dons de dates a destination de la palestine sont bloques a l'arrivee par les israeliens sous pretexte que les dates pourraient contenir des balles de revolver....
 
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