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Mandela appelle à libérer "les millions d'esclaves" de la pauvreté
M
3 février 2005 20:52
Mandela appelle à libérer "les millions d'esclaves" de la pauvreté

L'ancien président sud-africain Nelson Mandela a appelé jeudi à Londres les pays développés à "tenir leurs promesses" et à libérer "les millions de personnes esclaves" de la pauvreté à travers le monde.

"La pauvreté massive et les inégalités obscènes sont des fléaux de notre époque qui ont leur place à côté de l'esclavage et de l'apartheid" a insisté M. Mandela, devant des milliers de personnes réunies à Trafalgar Square.

Invité à Londres par "Make Poverty History" ("faire de la pauvreté un élément du passé"winking smiley, une coalition d'associations humanitaires britanniques, M. Mandela doit rencontrer les ministres des Finances du G7, les pays les plus riches de la planète, qui se réunissent vendredi et samedi dans la capitale britannique. Et il entend leur rappeler leurs promesses.

"En septembre, les leaders mondiaux se réuniront à New York pour mesurer les progrès depuis leur déclaration du millénaire, en 2000. Ils avaient alors promis de réduire la pauvreté de moitié (d'ici 2015). Mais pour le moment, le retard est tragique", a-t-il accusé.

"Dans ce siècle nouveau, des millions de personnes (...) restent emprisonnées, esclaves, enchaînées. Elles sont enfermées dans la prison de la pauvreté. Il est temps de les en libérer", a insisté M. Mandela.

30.000 personnes qui meurent de faim chaque jour à travers le monde, 6.000 personnes qui meurent du sida quotidiennement en Afrique: plusieurs militants d'associations humanitaires, s'exprimant avant l'ancien président sud-africain, ont rappelé la nécessité d'agir.

"En Afrique, il y a l'équivalent d'un 11 septembre 2001 chaque jour", a accusé Kumi Naidoo, un militant sud-africain, reprochant aux pays riches d'avoir réussi à mobiliser des milliards pour "une guerre injuste et illégale en Irak" mais de ne pas faire la même chose pour la pauvreté.

"Ne pas agir serait un crime contre l'humanité", a insisté M. Mandela, ovationné par une foule très jeune, parsemée de drapeaux multicolores.

Parmi les personnes venues applaudir le premier président noir (1994-99) de l'Afrique du Sud démocratique, deux hommes avec des masques de George W. Bush promènent une banderole appelant à combattre le sida. Un fléau qui vient d'emporter le fils aîné de l'ancien chef d'Etat.

A la veille de rencontrer les ministres des Finances du G7, M. Mandela a en tout cas précisé ce qu'il comptait leur demander: mettre en place des règles commerciales réellement "justes", "mettre fin à la dette des pays les plus pauvres", estimée à 39 milliards de dollars par an, selon "Make Poverty History", et "apporter une aide plus importante" à ces pays.

Frêle, dans un grand manteau noir, Nelson Mandela, 86 ans, n'est peut-être plus qu'un vieux chef d'Etat "à la retraite", comme il l'a dit lui-même.

Mais sa stature politique n'a pas diminué: "il n'est pas le président de l'Afrique", a insisté le rocker et activiste irlandais Bob Geldof, en le présentant à la foule: "Il est le président du monde".



[www.latribune.fr]
z
4 février 2005 23:30
www.cadtm.org


Communiqué de presse

Le CADTM France soutient la demande de Nelson Mandela pour l'annulation
totale de la dette de l'Afrique

A l'occasion de la réunion des ministres des Finances du G7 ce vendredi à
Londres, l'ancien président sud-africain Nelson Mandela a exhorté les pays
riches à annuler 100% de la dette de l'Afrique et à doubler l'aide publique
au développement.

La dette extérieure publique de l'Afrique subsaharienne, estimée à 175
milliards de dollars, étrangle les populations et les économies du
continent noir. Aucun développement n'est possible tant que cette dette
immorale, et largement odieuse, subsiste.

Les initiatives précédentes d'allégement de la dette, comme l'initiative
Pays pauvres très endettés (PPTE), ont échoué : les pays concernés doivent
rembourser 2,6 milliards de dollars en 2005, soit davantage qu'en 2003 (2,4
milliards de dollars), comme l'a confirmé la CNUCED récemment.

Le prétexte de la mauvaise gouvernance pour refuser l'annulation de la
dette n'est pas valable. Aujourd'hui, dette et corruption sont très élevées
car elles s'alimentent mutuellement. Au contraire, abolir la dette permet
enfin de se donner les moyens de lutter efficacement contre la corruption.

C'est pourquoi le CADTM demande, comme Nelson Mandela, l'annulation totale
et immédiate de la dette extérieure publique de l'Afrique. S'il ne décidait
pas un geste aussi fort, ce sommet du G7 ne pourrait prétendre apporter une
réponse à la hauteur de l'enjeu : il en va des conditions de vie - et bien
souvent de survie - de quelque 800 millions d'Africains.

Le CADTM réclame également des mesures permettant à l'Afrique de financer
son développement sans recourir à l'endettement : aide publique au
développement à 0,7% du produit national brut des pays riches (comme ils
s'y sont engagés) et entièrement sous forme de dons, que l'on pourrait
rebaptiser " réparations " ; taxes internationales et impôt mondial sur les
grosses fortunes en vue d'une redistribution importante de la richesse ;
récupération des sommes détournées par les classes dirigeantes corrompues
et suppression des paradis fiscaux.

g
5 février 2005 00:51
c'est ce que j'appelle de la théorie thermique !!!!!, la france et jusqu'á recement profite du payement des dettes qui datent de la periode coloniale 1800 et quelques comme dans le cas d'haiti. quelle honte á un pays qui se nome ''démocratique'' de sucer le sang des pauvres sans payer elle sa lourde dette envers les pays qu'elle a colonisé.

pour mandela , je l'emerde!!!, lui qui á cause de son pays le conflit du sahara va encore durer des générations et des marocains des deux cotés du mur vont encore devoir sérer la seiture pour finacer ce conflit.
si les ministres de finance du G7 sont d'accord, alors qu'ils le demanent á leurs gouvernements et parlements , et c'est pas aux extraterestres qu'ils deveront le demander.



 
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