L’énurésie nocturne a désormais un traitement remboursé par la sécurité sociale. Un des plus gros tabous de l’enfance vient-il donc de tomber ?
L’énurésie nocturne n’est pas une terrible maladie, ni un phénomène psychologique marginal, mais il s’agit souvent d’une affection physique qui est d’ailleurs toujours profondément ancrée dans le domaine des tabous. A tort, car l’énurésie peut être parfaitement soignée et son traitement est en outre aujourd’hui remboursé.
Pas de honte !
Du fait de l’énorme confusion subsistant au niveau des causes latentes de l’énurésie nocturne et de la méconnaissance des remèdes, cette maladie s’accompagne d’un sentiment de honte et de culpabilité chez les enfants et les parents qui y sont confrontés. Généralement, on suppose qu’il s’agit d’un trouble psychologique. Le sujet est soigneusement passé sous silence, bien que le fait de mouiller sa couche touche des milliers d’enfants dans notre pays : environ 10 à 15 % des enfants de 5 à 10 ans en souffrent. Or, il est désormais possible d’enrayer définitivement cette affection, à condition d’être correctement diagnostiquée et suivie.
Le médecin pour témoin
L’énurésie requiert une prise en charge médicale sérieuse, ainsi qu’un traitement approprié. Pour y parvenir, il est indispensable de briser le tabou pesant sur la maladie et de dédramatiser la perception de celle-ci. Un bon diagnostic se révèle en effet le début de la solution. Bref, il faut oser en parler à son médecin ! Au cours d’une consultation ordinaire, la cause des fuites peut être établie. Cette visite médicale demande cependant du temps pour une écoute attentive et empathique de l’enfant et des parents. Une fois le diagnostic posé, on passe à l’étape suivante : le traitement, qui existe bel et bien…
Il peut faire merveille
L’énurésie nocturne est définie comme maladie chez les enfants de plus de 5-7 ans qui urinent de manière répétée pendant leur sommeil. En marge des méthodes de motivation et de formation classiques, un nouveau médicament a envahi le marché récemment. La desmopressine est le composant actif d’un spray nasal à administrer environ une heure avant d’aller dormir. En raison de son action rapide, ce spray peut également être utilisé dans le cadre de traitements de courtes durées et ne présente pour ainsi dire aucun effet secondaire. Il doit cependant être suivi pendant 3 à 9 mois pour être réellement efficace. Enfin, il est remboursé dès que le profil de concentration urinaire de 24 h anormal.
salam zouitina ce n'est pas seulement un problème d'enfants, il y a même des adultes à qui cela arrive parfois, j'ai une amie qui ma avouer que cela arrive à son mari, il n'arrive pas a aller consulter un médecin tellement qu'il a honte meskine. Elle n'as pas internet mais des que je la voit je vais lui parler de ce médicament, c'est pour elle que j'ai fait cette recherche et que j'ai découvert ce site.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
« Je n'osais pas en parler » SOPHIE, 38 ans, a souffert pendant dix ans
SOPHIE était en vacances à la mer. A l'invitation de ses trois garçons, elle accepte de goûter l'eau du bout des pieds. Mais l'effet est désastreux : « J'ai fait pipi sur moi, devant mes enfants, la honte totale. » C'est le déclic : elle ne veut plus jamais supporter ça. Depuis son premier accouchement, elle vit avec ces fuites. Les séances chez le kiné n'y font rien. Ça empire à chaque nouvelle naissance. « Et je n'osais pas trop parler de ces choses-là avec les médecins. » La vie de Sophie devient alors un enfer. « Impossible de descendre un escalier, marcher, rire, jouer avec les enfants. Je ne pouvais pas non plus entendre ou sentir l'eau couler sur mes mains sans faire pipi. » Elle se referme sur elle-même, ne sort plus de sa maison, ne va plus dîner chez les amis, n'a plus de relations sexuelles et tombe dans une grave dépression. « Je ne me sentais plus du tout femme. » En 1999, elle se laisse convaincre par son médecin, et passe une première fois sur le billard pour une TVT, des bandelettes synthétiques qui relèvent l'urètre. Mais le résultat n'est pas là. Des examens vont montrer qu'un nerf a été sectionné par l'épisiotomie lors du premier accouchement. En mars 2003, elle accepte une seconde opération, très lourde, la pose d'un sphincter artificiel, une sorte de pompe qu'elle doit actionner pour uriner. « J'ai pu reprendre le sport, je me balade avec mes enfants. Une nouvelle vie commence pour moi... A 38 ans ! »
En France, 3 millions de femmes souffrent d'incontinence urinaire. Une sur cinq a moins de 30 ans. Cette maladie peut également concerner des fillettes. Surtout celles qui auraient tendance à trop souvent se retenir d'uriner...
Que ce soit à l'école ou en famille, les raisons peuvent être multiples. Résultat, ces fillettes qui ont appris à trop se retenir ne savent plus relâcher le "verrou" de la vessie : le sphincter. Au moment d'uriner, leur vessie ne se vide pas complètement. Et risque donc de s'infecter.
Parallèlement, un trouble particulier qu'on appelle une hypertonie sphinctérienne peut se développer. Elle peut-être à l'origine de fuites urinaires qui surviennent dans la journée, et qui peuvent être associées à une énurésie nocturne. Une situation qui n'est pas sans conséquences psychologiques. Tout cela rappelons-le, parce que l'enfant n'urine pas au bon moment !
Face à ce problème fonctionnel, les médicaments et notamment les antibiotiques sont bien sûr sans effet. Voilà pourquoi, à l'occasion de la 2ème semaine nationale de l'Incontinence, les urologues insistent auprès des parents mais aussi des enseignants pour prévenir ces troubles mictionnels : "pour bien vider sa vessie, une fillette doit être détendue. Et elle ne doit pas forcer".
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
chargement...
+ 
