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Maladies de lâme et leur remèdes...
L
30 mai 2010 20:41
Salam Aleikoum,

Non non ce n'est pas un post où je vais vous apprendre quelque chosegrinning smiley

Mais pour vous poser des questions et Incha'Allah en apprendre un peu plussmiling smiley

Quelles sont les maladies de l'âme et comment les combattre ??
X
30 mai 2010 20:43
[www.jahida.com]

J'ai eu du mal à le finir.
L
30 mai 2010 22:19
Citation
Rastapopûlos a écrit:
[www.jahida.com]

J'ai eu du mal à le finir.
C'est à dire ??

Difficile à lire ?

Long à lire ?

Sinon barakallah oufik pour ta réponsesmiling smiley
X
30 mai 2010 22:43
Non. C'est juste que j'y ai trouvé ce que j'avais déjà lu dans d'autres livres (Ibn Hazm, Ibn al-Qayyim, al-GHazalî entre autres). Il n'est pas long.
f
31 mai 2010 16:55
Assalam alaikoum

En l'homme, comme il y a le bien il y a aussi le mal, comme il y a la lumière il y a aussi l'obscurité, et il importe de prendre conscience de cet aspect de nous-mêmes. Dans cette prise de conscience, dans cette approche, on prend compte du combat intérieur, du combat majeur : al-jihâd al-akbar, à livrer contre un ennemi qui n'est pas externe mais interne à soi-même, un ennemi plus subtil et plus caché, et donc plus difficile à combattre, pouvant être mêlé non seulement à des aspects négatifs, tels des pêchés ou de mauvaises œuvres commises, mais également à des aspects apparemment positifs, tels de bonnes œuvres, pouvant entraîner l'ego à se flatter, à s'enorgueillir, à se sentir une certaine autosuffisance, une certaine autosatisfaction (ar-ridhâ 'ani-nafs) : l'ascète de son ascétisme, l'adorateur de son adoration, le pieux de sa piété, ce qui est qualifié par les gens connaissants de grand pêché (comme il y a des pêchés externes il y aussi des pêchés internes) et de grand empêchement dans le cheminement spirituel. A ce propos, le Cheikh Abu Sa'id (967-1049) a dit :

"La piété c'est craindre son moi. En fuyant ton moi, tu parviens à Lui (à Dieu). Voilà la voie de ton Seigneur, voie qui est droite. Il n'y a que cette voie, toute autre voie n'est qu'aveuglement. Ce n'est ni la voie de ceux qui jeûnent, ni la voie de ceux qui prient, ni celle des ascètes, ni celle des bigots, ni la voie de ceux qui se prosternent continuellement (c'est-à-dire qui se contentent de tout ceci). C'est la voie au long de laquelle on se libère de son moi (de son ego) et c'est le droit chemin vers le Seigneur, si tu Le cherches."
M
31 mai 2010 22:41
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

En l'homme, comme il y a le bien il y a aussi le mal, comme il y a la lumière il y a aussi l'obscurité, et il importe de prendre conscience de cet aspect de nous-mêmes. Dans cette prise de conscience, dans cette approche, on prend compte du combat intérieur, du combat majeur : al-jihâd al-akbar, à livrer contre un ennemi qui n'est pas externe mais interne à soi-même, un ennemi plus subtil et plus caché, et donc plus difficile à combattre, pouvant être mêlé non seulement à des aspects négatifs, tels des pêchés ou de mauvaises œuvres commises, mais également à des aspects apparemment positifs, tels de bonnes œuvres, pouvant entraîner l'ego à se flatter, à s'enorgueillir, à se sentir une certaine autosuffisance, une certaine autosatisfaction (ar-ridhâ 'ani-nafs) : l'ascète de son ascétisme, l'adorateur de son adoration, le pieux de sa piété, ce qui est qualifié par les gens connaissants de grand pêché (comme il y a des pêchés externes il y aussi des pêchés internes) et de grand empêchement dans le cheminement spirituel. A ce propos, le Cheikh Abu Sa'id (967-1049) a dit :

"La piété c'est craindre son moi. En fuyant ton moi, tu parviens à Lui (à Dieu). Voilà la voie de ton Seigneur, voie qui est droite. Il n'y a que cette voie, toute autre voie n'est qu'aveuglement. Ce n'est ni la voie de ceux qui jeûnent, ni la voie de ceux qui prient, ni celle des ascètes, ni celle des bigots, ni la voie de ceux qui se prosternent continuellement (c'est-à-dire qui se contentent de tout ceci). C'est la voie au long de laquelle on se libère de son moi (de son ego) et c'est le droit chemin vers le Seigneur, si tu Le cherches."

tout a fait exact..

Barrak'allah oufik sa m'as fait plaisir de te lire.
f
1 juin 2010 11:07
Assalam alaikoum

Le même plaisir est partagé sœur Mille et une splendeur.
La voie droite est la voie la plus courte vers le Seigneur, la plus sûre et la plus simple, mais peut-être la plus difficile, car l'ego exige toujours sa part, alors qu'en revanche la voie exige de transcender notre égocentrisme.
Par là, le dhîkr prend toute son importance, car la vérité du dhîkr c'est se souvenir, c'est s'imprégner de Lui, et se dépouiller de tout autre que Lui.
v
1 juin 2010 20:49
Citation
tcha9liba a écrit:
Salam Aleikoum,

Non non ce n'est pas un post où je vais vous apprendre quelque chosegrinning smiley

Mais pour vous poser des questions et Incha'Allah en apprendre un peu plussmiling smiley

Quelles sont les maladies de l'âme et comment les combattre ??

beh y'a un livre d'ibn taymiyya qui s'apelle les maladies du coeur et ses remedes qui est trés bien=)
L
2 juin 2010 17:21
Barakallah oufikoum pour vos réponsessmiling smiley

Je vais me procurer le livre Inchallah de ibn taymiyya.
f
2 juin 2010 19:09
Assalam alaikoum

Tout en l'homme, en lui la maladie comme en lui le remède. "Le venin, symbole de la perversion de l'âme, peut se transformer, par la Connaissance, en thérapie de l'âme et en sérum nécessaire à sa purification."

Le cheikh al-'Alawi (Ahmed Ibn Mustapha al-'Alawi : 1869 - 1934) a dit :
"La maladie est en toi, et tu ne vois rien.
Le remède ne peut venir que de toi, et tu n'en sais rien.
Tu crois que tu n'es rien de plus qu'un corps minuscule,
Alors qu'en toi se trouve le Macrocosme avec une majuscule
."

Le premier pas au remède c'est reconnaître la maladie, sans cette reconnaissance, il ne peut y avoir de guérison.

Le cheikh 'Adda Bentounes (1898 - 1952) a dit :
"Si un aveugle va chez un spécialiste en reconnaissant son état, il arrivera peu-être à être soulagé. Le docteur pourra améliorer sa santé et, s'il plaît à Dieu, il pourra un jour se promener sur la place publique et se guider par ses propres yeux au lieu d'être guidé par un compagnon ou par un chien.
Pour parvenir à la guérison, le malade s'adresse d'abord à un spécialiste auquel il expose sa maladie sans marchander le coût ni les sacrifices. En revanche, celui qui ne veut pas reconnaître qu'il est malade, qui ne cherche pas un médecin, qui ne veut pas dépenser pour sa santé ne guérira jamais...
Mais ceux qui sont habitués à leur aveuglement et se font guider par un chien ne font peut-être pas de différence entre être guidé par un animal et voir par ses propres yeux...Voilà un exemple de gens qui suivent de faux guides...
Le premier miracle qu'on doit rencontrer chez un vrai guide, c'est, en le fréquentant, de sentir en soi la force qui fait battre son cœur. Les cœurs peuvent être comparés à des batteries d'accumulateurs. Si une batterie est vraiment chargée, elle peut donner de la lumière, à condition que la lampe soit en bon état. Mais si l'accumulateur est vide, elle ne peut fournir de lumière, même si la lampe est neuve. Si cette dernière est grillée (cœur mort), elle ne sera jamais allumée, même si elle est dans un bel appartement, suspendue à un très beau lustre."
L
2 juin 2010 20:17
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Tout en l'homme, en lui la maladie comme en lui le remède. "Le venin, symbole de la perversion de l'âme, peut se transformer, par la Connaissance, en thérapie de l'âme et en sérum nécessaire à sa purification."

Le cheikh al-'Alawi (Ahmed Ibn Mustapha al-'Alawi : 1869 - 1934) a dit :
"La maladie est en toi, et tu ne vois rien.
Le remède ne peut venir que de toi, et tu n'en sais rien.
Tu crois que tu n'es rien de plus qu'un corps minuscule,
Alors qu'en toi se trouve le Macrocosme avec une majuscule
."

Le premier pas au remède c'est reconnaître la maladie, sans cette reconnaissance, il ne peut y avoir de guérison.

Le cheikh 'Adda Bentounes (1898 - 1952) a dit :
"Si un aveugle va chez un spécialiste en reconnaissant son état, il arrivera peu-être à être soulagé. Le docteur pourra améliorer sa santé et, s'il plaît à Dieu, il pourra un jour se promener sur la place publique et se guider par ses propres yeux au lieu d'être guidé par un compagnon ou par un chien.
Pour parvenir à la guérison, le malade s'adresse d'abord à un spécialiste auquel il expose sa maladie sans marchander le coût ni les sacrifices. En revanche, celui qui ne veut pas reconnaître qu'il est malade, qui ne cherche pas un médecin, qui ne veut pas dépenser pour sa santé ne guérira jamais...
Mais ceux qui sont habitués à leur aveuglement et se font guider par un chien ne font peut-être pas de différence entre être guidé par un animal et voir par ses propres yeux...Voilà un exemple de gens qui suivent de faux guides...
Le premier miracle qu'on doit rencontrer chez un vrai guide, c'est, en le fréquentant, de sentir en soi la force qui fait battre son cœur. Les cœurs peuvent être comparés à des batteries d'accumulateurs. Si une batterie est vraiment chargée, elle peut donner de la lumière, à condition que la lampe soit en bon état. Mais si l'accumulateur est vide, elle ne peut fournir de lumière, même si la lampe est neuve. Si cette dernière est grillée (cœur mort), elle ne sera jamais allumée, même si elle est dans un bel appartement, suspendue à un très beau lustre."
thumbs up

Barakallah oufik pour le partagesmiling smiley

Macha'Allah !!
 
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