La majorité des séquestrés de Tindouf aspirent à regagner la mère-patrie (rallié)
Rabat, 19/08/06-M. Ali Salem, l'un des ralliés à la mère-patrie, a affirmé que la majorité des séquestrés Marocains dans les camps de Tindouf aspirent à regagner le Royaume, soulignant que le blocus imposé à ces camps empêche la réalisation de cet objectif et rend leur retour pénible et difficile.
Dans un entretien accordé au journal ""Assabah"", publié samedi, M. Salem a appelé la communauté internationale à lever le plus rapidement possible le blocus imposé aux populations sahraouies dans les camps de Tindouf afin qu'elles puissent rejoindre les leurs, évoquant les souffrances endurées par les séquestrés qui veulent regagner leur pays et ce, en raison de la ""militarisation des camps"" par le ""Polisario"".
M. Salem a indiqué que sa décision de retourner à la mère-patrie émane de ""sa conviction que les séquestrés n'ont d'autre choix que de regagner la mère-patrie et de retourner chez leur famille, d'autant plus que les slogans sont devenus caduques et ne servent plus à rien et que tous les séquestrés ont perdu patience"".
Décrivant la situation dramatique dans laquelle vivent les séquestrés des camps de Tindouf, M. Ali Salem a indiqué que les femmes sont astreintes à des entraînements militaires et sont obligées de fabriquer des briques pour construire de soit-disant administrations, ajoutant que les mineurs sont transférés vers Cuba pour travailler dans des fermes agricoles ou pour fabriquer des cigarettes tandis que d'autres sont répartis dans des familles espagnoles afin de garantir le soutien à la thèse séparatiste.
A propos des souffrances endurées par les jeunes, M. Salem a précisé que ces derniers vivent dans le désespoir et souffrent de la marginalisation. Les jeunes n'ont d'autre alternative que de rejoindre l'armée ou s'adonner à la contrebande des cigarettes pour les revendre dans les marchés algériens, a-t-il dit, ajoutant que les familles sont privées des aides internationales dont l'essentiel est revendu en Algérie et en Mauritanie.
M. Ali Salem a réussi, en compagnie de trois jeunes, à échapper à l'emprise de la bande du ""Polisario"" et à rejoindre la mère-patrie en dépit des obstacles et du contrôle militaire dans les camps Lahmada à Tindouf.
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