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MAIS QUI EN VEUT A QANDILI ?
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4 février 2005 21:44
Khalid Qandili, Ancien champion du monde de kick-boxing
« La calomnie est remontée jusqu'à l'Elysée »

La justice française vient de trancher en votre faveur dans le conflit commercial qui vous oppose à la RAM et la Banque Populaire…


En effet, elle vient de statuer sur la compétence territoriale de la justice française sur cette affaire. L'autre partie a tout fait pour rapatrier le « litige » au Maroc, mais la Cour d'appel de Paris a contredit leur demande en renvoyant l'affaire devant le Tribunal de commerce de Paris.


Vous attendez quoi de ce tribunal ?


Que la voie du droit l'emporte sur les coups fourrés et les rumeurs malveillantes que l'on fait circuler sur moi. Non seulement mes partenaires m'ont laissé tomber sans arguments commerciaux crédibles, mais l'on essaie de me nuire même dans le nouveau tournant que j'ai donné à ma carrière professionnelle.


Que voulez-vous dire par là ?


Lorsque j'ai, par la force des choses, abandonné le projet Atlas TV, j'ai rejoint Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, comme conseiller, à sa demande. Même dans ce cadre, l'ambassadeur du Maroc Hassan Abouyoub a tenté de me discréditer en répétant à qui voulait bien l'entendre que j'avais des problèmes « sérieux avec le Palais royal ». J'ai été obligé de quitter mon poste à la suite de cette campagne parce que la calomnie est remontée jusqu'à l'Elysée. Que vaut un Qandili face aux relations franco-marocaines ? Rien. C'est pour cela que seule la voie de la justice peut me rendre ma dignité.


Comment en êtes-vous arrivé là ?


Moi-même, je ne comprends pas ou plutôt si… j'ai très peur de comprendre. Tout est parti d'une altercation avec un journaliste français Stéphane Ravion et un capitaine de la gendarmerie, Benzemour, qui faisaient partie de l'entourage de son Altesse Royale la Princesse Lalla Meriem. A partir de là, ma descente aux enfers a commencé


Comment une simple altercation pourrait-elle conduire à pareilles extrémités ?


En fait, ces deux personnages m'ont proposé de faire des affaires sur le dos de la Princesse et j'ai refusé. Je leur ai dit le mépris que j'avais pour eux.
n Soyons sérieux, personne ne connaît ces gens. Comment de parfaits inconnus peuvent-ils avoir autant de pouvoir ?.
Par la médisance et la calomnie. Ils ont tracé un portrait sulfureux de ma personne et l'on ne m'a jamais donné l'occasion de me défendre. Par la suite, ces personnages ont disparu de l'entourage de son Altesse, ce qui prouve que je n'avais pas tout à fait tort. Ensuite, c'est l'engrenage : vous devenez un pestiféré, on vous renvoie d'une personne à une autre, on attribue votre disgrâce à l'un puis à l'autre. On vous fait lanterner pour, ensuite, liquider discrètement votre société.


Et vous, vous êtes resté les bras croisés ?


J'ai toujours pensé que le bon sens finirait par l'emporter. Vous savez, ma femme possédait des agréments qu'on lui a retirés sans aucune raison. On s'est attaqué à ma famille et je n'ai pas bougé. Lorsque j'ai admis que les intentions de mes adversaires étaient réellement hostiles, j'ai pris attache avec l'ambassadeur du Maroc Hassan Abouyoub et j'ai enregistré nos conversations qui sont intéressantes à plus d'un égard…


Ce n'est pas très honnête comme démarche...


Ce n'est pas être malhonnête que de défendre son honneur avec ses petits moyens. L'ambassadeur a participé au pourrissement de la situation en tenant un double discours et en exécutant des tâches indignes de sa fonction. On m'a mis dans une situation de faillite qui me frappe tant à l'échelle de ma personne qu'à celle de mon entreprise. On a transposé ce harcèlement jusqu'en France. Il est intervenu auprès du CSA, a demandé au chef de l'Etat des renseignements sur moi comme un vulgaire terroriste et a colporté des rumeurs contre moi au ministère de la Défense. En disant notamment que j'avais des problèmes avec un membre de la famille royale.


Pour quelqu'un de désintéressé, vous demandez quand même 20 millions d'euros de dommages et intérêts …


Ce n'est pas moi qui les demande, ce sont les liquidateurs judiciaires de la SARL Canal Atlas Production et de la SAS Atlas qui poursuivent en justice la RAM et la BP. Je n'arrive qu'en complément de cela car je n'avais plus le droit de gérer les deux sociétés. Pour ma part, si demain on m'explique ce qui s'est passé, qu'on me fasse des excuses pour le mal que l'on m'a fait, je suis prêt à renoncer à cette plainte. Je le dis publiquement. Et si les choses en restent là et que je finis par gagner ce procès, je donnerai les dommages et intérêts à une association bien précise

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