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Plan Maroc Vert : Record de production des agrumes, mais exportations encore...
8 décembre 2016 10:11
La production d’agrumes au Maroc semble sur la bonne voie. Et pour cause, les objectifs du Plan Maroc Vert lancé en 2008 sont en passe d'être atteints : la courbe a atteint 2,03...

Lire l'article associé
8 décembre 2016 10:11
en vacances cette année a Maroc ,j'ai trouvé les fruits et légumes sur les souks de mauvaises qualités .
les tomates sans goût,le raisins moyens etc.ça m'a fait penser aux fruits et légumes espagnols qu'on nous vends en Europe (pas terrible )
il y a quelques années ,on voyait des légumes et fruits de toutes formes (aubergines ,poivrons,tomates, etc) avec du gout mais maintenant tout est standardisé et de mauvaise qualité .
c'est bien beau de produire pour l'export mais faudrait voir à ne pas perdre nos anciennes productions et notre âme .
L
8 décembre 2016 10:18
Pour exporter il faut faire des jus et exporter vers l'afrique et le moyen orient, en ouvrant des enseignes comme Marjane, il faut copier les grands comme carrefour par exemple, carrefour est présent dans tous les pays et la majorité des produits vendus sont fabriqués en france, si tous les secteurs marocains comme le cuir et le textile commencent à s'internationaliser, jamais le Maroc ne connaîtra un problème d'exportation, car on exporte comme ça vers un pays, ce dernier a le choix entre différents fournisseurs et au moindre souci il changera de fournisseur, donc c'est à ce moment là qu'on peut perdre en exportation, par contre quand on est présent dans ce pays avec des magasins et des entreprises, on fait travailler des gens, on paie des impôts, on fait pression pour commercialiser les produits de son pays, donc si jamais il y a un souci on renvoie quelques personnes et là on calme vite la partie adverse!
n
8 décembre 2016 12:29
Tout d'abord bravo à cette journaliste car enfin un article clair avec des arguments justifiés.
La synthèse de cet article est que nous sommes confrontés à une offre supérieure à la demande et la cause est justement ce plan maroc-vert qui s'est surtout concentré sur l'offre en négligeant les débouchés, c.a.d le Marché, lequel s'est contracté du fait du protectionnisme européen(priorité à l'Espagne, Italie et Grèce).
La solution qui s'impose est donc la conquête de nouveaux marché d'où l'importance du marché Russe intéressant en terme volume et prix(Attention aux critiques de Benkiran vis à vis de Poutine); Il faut aussi évoquer la structure du marché dominé par des intermédiaires sans scrupules et des coopératives dominées par les grands agriculteurs au détriment des autres.

En résumé nous avons une offre en augmentation face à un marché à fort pouvoir d'achat(Europe) qui se referme et à un nouveau marché(Russie,Chine, Afrique.....) considéré comme mauvais payeur et à faible pouvoir d'achat; Donc la tendance des prix sera à la baisse sinon il faudra jeter sa récolte comme ce fut le cas récemment, d'ailleurs les agriculteurs commencent à déraciner les arbres d'agrumes pour les remplacer par d'autres cultures plus rentables.
Vous aurez bien compris que l'approche marketing dans le plan Maroc vert est à discuter.
8 décembre 2016 17:33
Tellement d'accord avec les commentaires de netstat, même en généralisant ce diagnostic à d'autres productions fruitières, qu'une question s'impose : Faut-il maintenir les subventions à la production, car au final tout le monde y perd, l'état après l'agriculteur, ou bien ne vaut-il pas mieux les réorienter, ne serait-ce que temporairement, le temps de renforcer l'offre, vers la sphère distribution ( marchés et logistique associée).
Rien que cela, tout en étant conscient du défi à relever en matière d'équité; la traçabilité du produit distribué étant bien plus volatile que celle des parcelles mises en production.
n
8 décembre 2016 21:12
Aussi d'accord avec ton commentaire Belahcen; Il est urgent de réorienter les subventions s'il n'est pas trop tard car je ne connais pas leur origines, il me semble que la totalité, sinon un grand pourcentage de celle-ci, provient d'une aide étrangère(A vérifier).
Afin de compléter ton commentaire: le coût de l'énergie est le plus lourd fardeau pour l'agriculteur, hors pratiquement rien n'est fait pour orienter(par subventions) ce dernier vers l’utilisation du solaire; Au contraire on a subventionné tout ce qui est électrique, gaz ou diesel, cet argent aurait dû aller vers le goutte à goutte(ce qui a été fait) et le solaire.
1
8 décembre 2016 23:41
Des produits de piètre qualité sans saveur. Aucune. Alerte ajoutée.

C'est bien pour l'export.

Mais j'en veux pas.
Ni radin ni pigeon, chacun paie sa part...
8 décembre 2016 23:47
J'apprécie ce débat car à mon sens des points essentiels sont mis sur la table. Comme pointé à juste titre, il y a d'abord et surtout un manque d'informations utiles à l'agriculteur. Mais juste les informations de base, genre niveau des stocks par produit et par région, prix directeurs au jour le jour par produit et principaux marchés régionaux.... Boîte à outils indispensable pour qui veut optimiser la distribution de sa récolte sur un marché national sur-saturé par manque de flux à l'export. Voilà un investissement logiciel qui peut à moindre coût venir mettre un peu d'ordre dans la pagaille des marchés - bien évidemment intérieurs - induite par la communication par téléphone....et constituer un output valorisant des statistiques des Ministère de tutelles (Agriculture et commerce)...coût d'investissement peut être éligible à la déduction du montant global des subventions.
Pour ce qui est de la subvention du solaire, heureusement que rien n'a été fait encore dans ce sens. Tout au moins pas avant d'avoir mis en place les textes et les ressources adaptées à la gestion de la ressource mère : l'eau. Le prix de l'énergie agit ici comme un frein à l'exploitation abusive de la ressource, et combien même cela pénalise les coûts, l'épuisement de la ressource est fortement contraint. C'est dire la complexité, la rigueur requise pour l' évaluation de la tâche puis la mise en place de solutions raisonnées. Cela sans compter les faiblesses de parties prenantes essentielles : les coopératives agricoles.
 
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