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Madrid pour une solution politique au Sahara
19 décembre 2014 15:50
Le Ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel García-Margallo, a affirmé mardi dernier devant le Sénat (Chambre haute du Parlement) que, dans l’affaire du Sahara, son pays ne soutiendra nulle solution qui ne soit négociée et acceptée par le Maroc et le Polisario.
Le responsable espagnol a fait cette déclaration en réponse à une question d’Urko Aiartza, sénateur du parti nationaliste basque, Amaiur, sur les initiatives que l’Espagne compte défendre pour débloquer la situation lorsqu’elle deviendra membre non permanent au sein du Conseil de sécurité l’année prochaine.
Selon l’Agence espagnole Europa Press, José Manuel García-Margallo a affirmé que la solution du dossier doit être politique, c’est-à-dire qu’elle «ne sera ni une solution militaire ni imposée par la force». De surcroît, elle doit être négociée et mutuellement acceptée, ce qui signifie que « les solutions décidées unilatéralement ou imposées sans le consentement des deux parties, à savoir le Maroc et le Polisario » seront tout bonnement exclues.
Pour El Hassan Bouqentar, professeur des relations internationales à l’Université de Rabat, la position de l’Espagne n’est pas nouvelle, puisqu’il s’agit de la même position défendue par le Conseil de sécurité qui prône une solution dans le cadre du chapitre 6 de la Charte de l’ONU concernant le règlement pacifique des différends. Cette solution passe soit par voie de négociation, d’enquête, de médiation, de conciliation, d’arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, soit par d’autres moyens pacifiques choisis par les parties en conflit.
Selon ce spécialiste en droit international, Madrid soutient que la solution doit être négociée entre les parties en l’occurrence le Maroc et le Polisario sur la base de la plateforme présentée par Rabat, à savoir le projet d’autonomie pour les provinces sahariennes. « A mon sens, la position espagnole s’inscrit dans la démarche normale du Conseil de sécurité ».
L’Espagne constitue aux côtés des Etats-Unis, de la France, de la Russie, de la Chine et du Royaume-Uni, le Groupe des amis du Sahara. Elle s’est opposée, l’année dernière, à l’élargissement du mandat de la Minurso à la question des droits de l’Homme.
Par ailleurs, l’Agence Europa Press a souligné que le ministre espagnol a mis, le même jour, un bémol à sa déclaration devant le Sénat, et ce lors d’une session au Congrès des députés en affirmant que sa position concernant le Sahara marocain est « différente » de celle défendue récemment par l’institut Elcano, le plus important think tank espagnol qui a ouvertement exhorté le gouvernement de Madrid à soutenir le plan d’autonomie proposé par Maroc au lieu d’encourager l’éventualité de la création d’un Etat indépendant inviable. Pourtant, la même source n’a pas précisé en quoi cette dernière position du chef de la diplomatie espagnole serait «différente» de la première.

Source
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
a
19 décembre 2014 21:29
Salam,

De quoi se mêle cet assisté d'Europe ?
19 décembre 2014 22:21
Citation
abde12 a écrit:
Salam,

De quoi se mêle cet assisté d'Europe ?

Hé oui : L'Algérie lui a donné la possibilité de devenir important dans notre région, alors pourquoi ne pas en profiter et monnayer cette carte ?
La mémoire permet d’immuniser le passé pour mieux regarder l’avenir / Le temps est le meilleur moyen qu’a trouvé la nature pour que tout ne se passe pas d’un seul coup.
21 décembre 2014 02:26
avec tous les mouvements secessionistes (basques et catalans) qui lui pendent au nez, il es mal place pour parler d'autodetermination, mot qu'il a demande a ses ministres de banir de leur lexique
 
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