J'ai fréquenté ce lycée à cette époque mais je n'étais pas au bac, je venais juste d'arriver pour la classe de 1ère AS. La prof d'arabe houyyam, je l'ai connu aussi, elle était nulle et menteuse. Elle nous a racontré qu'elle était la cousine de faten hamama et elle passait tout son temps affalé sur son siège, si j'ai bonne mémoire, elle était enceinte. Elle a remplacé oustad zouhri. Il n'ya pas longtemps je suis rentrée en contacte avec Melle amouzoune qui était notre pro de gym. Elle était divinement magnifique et très gentille. De vue je connaissais beaucoup de filles, peut être que je me rappelle de toi.
Salam ilouda j'ai demandé à ma mère si elle connaissait les deux noms que tu m'a donné , elle s'en rapelle bien ,mais je crois pas qu'elle se rapelle des visages. Si elle vous voit elle vous reconnaîtra sûrement .Elle m'a dit que vous avez dû être dans la même classe.
Benny, elle a raison ilouda, il était instituteur à l'école al mazraâ car il a eu ma tante en tant qu'élève et d'ailleurs c'est lui qui m'a pistonné pour entrer au lycée fatima az zahra parce que je devais être au collège al mazraâ qui est juste à côté de l'école. Et d'ailleurs je crois que ilouda se rappelle de oustada al horr qui est la première femme présidente du tribunal au Maroc aujoud'hui, elle était oustada d'el arbia en classe de Cm2.
Dis-moi le "imam" au collège mazraâ c'était oustad kabbab c'est ça!
Ilouda, je suis en France vers le sud de Paris et ça me ferait plaisir de te rencontrer et si tu veux benny aussi lol.
J'ai intégré en 73 si ma mémoire est bonne. J'étais auparavant à Madania. Fatima Zahra en J'ai connu le prof Zouhri et Soulami et plein d'autres Lancelot. J'ai envoyé un message il y a quelques heures qui s'est peut-être perdu. Il y avait Nadia, Rabia, Khadija, Mina, Soumia, Ahlam, Asma, Maria, Les cousines El Ouazzani, Awatef qui excellait dans toutes les matières et qui était d'une douceur inégalée, Sophia qui a épousé Hassan (surnommé attaqafa et qui était étudiant en médecine), Karima. Bref, que de bons souvenirs.
Il y avait aussi Fatima Mamdouh qui jouait pour l'équipe de hand ball. Mina Rih, Khadija Bennis. Loubna Sqalli, Rahma Z? Avait-elle des yeux couleur prune? Je me souviens d'une étudiante du prénom de Rahma, mais cela remonte à si loin.
Moi, j'ai été avec AARAB Touria. Elle était dans l'équipe nationale du hand et elle jouait à l'équipe des régies des tabacs. On a joué ensemble dans l'équipe de gym de Melle Amousoune et l'équipe de basket de Melle Khounati. Nous aussi, on allait faire des compétitions au lycée al khansa, chawki, Rabia al adaouia, les crètes et même des fois à l'école des cadres pour le championnat national.
on rigolait avec ma copine des gens qui attendait le feu vert pour passer
à l'époque il y avait beaucoup de motos et de carrowat à casa, ils étaient mélangés avec les voitures, les camions et tous ils attendaient le feu pour passer
quand le feu passe au vert tous ils faisaient la course pour partir plus vite
avec ma copine on imaginait des histoires
on leur dit (on disait entre nous bien sûr)
y llah sirrou rakoum kolkom ma3roudin taklo l'cascsous !
et on s'éclatait de rire on les imaginant entrain de courir pour ça
C'est vraiment sympa de lire vos anecdotes. En classe d'observatoire, nous avions eu droit à 4 profs d'arabe (sic!) Je me souviens de Mlle Wardi, menue, les yeux rêveurs sous ses lunettes. Puis ensuite, certaines des filles s'amourachaient d'un prof en particulier, Mr. Ghizlane (qui enseignait les classes de terminale). J'ignore ce qu'elles lui trouvaient, j'imagine que c'était le plus jeune de la gang professorale. Qui se souvient de la fugue vers Essaouira? J'étais encore nouvelle et deux étudiantes en 4ème année avaient décidé de fuguer avec leurs copains. Peace and Love era, mais quel grabuge cela avait causé! J'avais une amie, Karima qui était plus agée que moi, mais comme elle habitait à proximité, nous marchions ensemble pour aller au lycée. Puis, j'ai commencé à faire "l'écrivaine publique" pour mes copines qui voulaient écrire des mots doux dans la langue de Molière. Je me souviens des grèves, des chants militants, des policiers qui ont eu la permission d'entrer dans l'école. Avec le recul, je me dis que ces années ont été cruciales. Il n'y avait pas de différence de classes sociales, nous étions amies et nous venions de différents milieux. Khadija Berguem (une cousine) fréquentait aussi le lycée. Il y avait tjrs dans le groupe l'interprète par excellence, celle qui savait décoder les signes. Il y avait aussi pas très loin la maison de la chabiba al ittihadia. Et ce que je retiens le plus ce fut les heures passées à découvrir l'humain à travers les mots à la maison estudiante tenue par le père Jean Ruhl qui était située juste devant le Croissant Rouge. J'ai quitté Casablanca il y a 24 ans et à part quelques nouvelles de temps à autre, je n'ai plus aucune nouvelle des filles avec qui je me tenais.
Je crois qu'on a eu la chance d'avoir un lycée bien équipé. On avoir des terrain de basket, de hand, de volley, une salle de danse classique, un gymnase, un super vestiaire, des douches même si elles étaient froides etc..Plus des amphis pour l'histoire et géo avec des projections (j'avais Mme Brandicourt, vous l'avez eue?) les salles de sciences naturelles bien équipées, une mosquée et j'en passe (vous vous rappelez comment s'appelait la folle qui nous enseignait les sciences naturelles). Hayna, elle s'appelait comment ta copine de derb el kabir?
je me rappelle très bien de la scène où les militaires sont rentrés dans le lycée
on dirait qu'on était au wiet-nam !
j'ai quitté ce lycée en 1971 après mon bac
en france depuis 77, j'ai gardé des liens jusqu'à il y a peu de temps avec une copine
une autre fille qui a fréquenté ce lycée habite aussi à paris, je l'avais rencontrée dans le métro
on prenait la même ligne le matin et un jour on a commencé à discuter de casa et c'est là qu'on a découvert qu'on était du même lycée et même du mêmme coin
elle est de sahat seraghna et moi derb tolba
mais par la suite on a démanagé pour aller à hay ifriquia près de âïn chock