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Lutter contre la corruption au Maroc grâce à l'école
a
6 octobre 2006 18:17
06.10.2006 | 10h38


La corruption reste toujours un fléau à combattre avec vigueur au Maroc. L'éducation est l'un des moyens les plus efficaces pour lutter contre le phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Le système scolaire se trouve face à de grands défis.

Le ministère de l'Education nationale doit mieux intégrer la lutte contre la corruption dans le travail quotidien. Un séminaire national, organisé à Rabat en partenariat avec l'association marocaine pour la lutte contre la corruption et avec la participation de Transparency internationale et l'Institut international de la planification pédagogique, traite de cette question.

Comment la corruption affecte-t-elle les ressources allouées aux institutions scolaires ? Comment touche-t-elle la gestion de ces ressources et les résultats ?
Plusieurs interrogations ont été posées pour connaître les expériences internationales en matière de sensibilisation à la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence et l'éthique dans les systèmes éducatifs. Il s'agit de procéder à une évaluation critique de l'expérience du Maroc.

Azeddine Akesbi, secrétaire général de Transparency Maroc, pense que le moment est venu, pour notre pays, de placer le dossier de la corruption au centre des débats. La lutte contre ce fléau est une affaire collective. «Il est du devoir de tous, partis politiques, élus de la nation, médias et ONGs d'agir de manière concertée». Selon les statistiques de cette organisation, 67 % des cas de corruption déclarés au sein du secteur éducatif sont relatifs à l'obtention d'un «privilège». Les montants varient entre 20 et 100 dirhams.

Les agissements immoraux se développent de plus en plus : les heures supplémentaires, modifications des notes… «L'enseignant impose aux élèves de faire des heures supplémentaires chez lui. Ceux qui refusent subissent la marginalisation au sein de la classe», explique Azeddine Akesbi.

Selon l'Institut international de planification de l'éducation, plusieurs facteurs au sein du secteur éducatif participent au renforcement ou au renouvellement de certaines pratiques de corruption. «Parmi elles, la décentralisation (notamment en matière financière), l'autonomie des établissements, l'accent mis sur les enseignants pour améliorer la qualité, la privatisation d'une partie de l'offre et la globalisation du marché éducatif en particulier au niveau de l'enseignement supérieur.»

Pour que l'enseignement des valeurs soit crédible, il faut que l'école elle-même soit un lieu où l'honnêteté est la règle. Les syndicats et les organisations d'enseignants jouent un rôle important dans la promotion de l'éthique professionnelle.

Aussi, le ministère a-t-il procédé, selon Habib El Malki, à l'organisation de chantiers, de journées d'étude, de campagnes de sensibilisation au sein des institutions éducatives, de commémorations des Journées nationales et internationales de lutte contre la corruption, à la production d'instruments pédagogiques, à titre d'exemple le guide pédagogique de l'éducation à la transparence et l'exploitation de ce produit dans l'organisation et l'encadrement de la formation des formateurs dans quatre académies.

Le fléau de la corruption doit être combattu non seulement au sein de l'école mais dans tous les secteurs. Le Maroc, qui a fait l'objet de sept enquêtes différentes, recule. Il passe du rang 70 au 77, se situant, ainsi, au même rang que le Bénin, l'Egypte et le Mali. Cette régression est encore plus nette au cours des cinq dernières années, selon les résultats de l'indice de la perception de la corruption au niveau international, passant de la position 45 à 77.

La note du Maroc qui était 4,1 points/10 en 1999 a reculé à 3,2 points en 2004. La corruption est devenue un phénomène généralisé affectant les différents rouages de l'Etat, de l'économie et de la société. Transparency appelle à la réforme et au renforcement de la législation.

Le mal est tellement ancré et extrêmement difficile à éradiquer du jour au lendemain. Les recettes magiques n'existent pas. Tous les plans du gouvernement ne réussiront pas si les citoyens eux-mêmes ne changent pas leur vision des choses. La justice est toujours montrée du doigt. C'est un travail de longue haleine qu'il faut poursuivre. Réduire progressivement le fléau est déjà un pas important.


Jihane Gattioui
Source: Le Matin



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/10/06 18:18 par andi espoir.
6 octobre 2006 20:47
Au maroc les médias n'ont jamais contribué à la lutte contre la corruption. Les deux Tv au lieu de massacrer les spectateurs avec de la publicité, doivent participer à l'éducation et sensibiliser les citoyens sur ce fléau !
b
6 octobre 2006 21:34
Faux.

1/ La télé peut et doit faire la pub. C'est une source de revenu et c'est, en plus, un secteur d'activité qui emploi des gens.

2/ La télé marocaine a dans son prgoramme une serie d'emissions citoyennes et d'interet social et national. Il suffit de jeter un coup d'oeil sur le programme et de s'interesser au lieu de zapper comme sur TF1 et M6.


Citation
demha a écrit:
Au maroc les médias n'ont jamais contribué à la lutte contre la corruption. Les deux Tv au lieu de massacrer les spectateurs avec de la publicité, doivent participer à l'éducation et sensibiliser les citoyens sur ce fléau !
l
7 octobre 2006 00:40
Citation
andi espoir a écrit:
Le mal est tellement ancré et extrêmement difficile à éradiquer du jour au lendemain. Les recettes magiques n'existent pas. Tous les plans du gouvernement ne réussiront pas si les citoyens eux-mêmes ne changent pas leur vision des choses. La justice est toujours montrée du doigt. C'est un travail de longue haleine qu'il faut poursuivre. Réduire progressivement le fléau est déjà un pas important.


Jihane Gattioui
Source: Le Matin

Désolé mais c'est là un langage à la mode pour maintenir la corruption et décourager les véritables bonnes intentions...Les citoyens n'adhéreront à la lutte contre la corruption de façon automatique que lorsqu'ils ne verront plus des contradictions inouies dans certaines nominations et certaines marginalisations..on a l'impression que tout est fait pour que les gens ne croient pas au changement et c'est diabolique...Nous avons besoin d'une stratégie dûment élaborée pour vaincre ce fléau avec un comité de suivi rigoureux et intelligent...
Conclusion: Ce n'est pas en monopolisant le discours anti-corruption pour brouiller les cartes que l'on avancera dans ce dossier clé pour le développement du Maroc..ça urge, les Marocains et les Marocaines ont plus que jamais besoin d'être rassurés par des gens crédibles.
7 octobre 2006 18:44
BIKHIR a écrit :

( La télé marocaine a dans son prgoramme une serie d'emissions citoyennes et d'interet social et national ))

-- On parle de lutte anti-corruption : alors donnes moi un seul exemple réel de ce que tu dis . JE N'AI JAMAIS ENTENDU OU VU L'UNE DES 2 TV Marocaines passer un programme où il est conseillé aux citoyens de lutter contre la corruption ......
l
7 octobre 2006 19:20
Citation
demha a écrit:
BIKHIR a écrit :

( La télé marocaine a dans son prgoramme une serie d'emissions citoyennes et d'interet social et national ))

-- On parle de lutte anti-corruption : alors donnes moi un seul exemple réel de ce que tu dis . JE N'AI JAMAIS ENTENDU OU VU L'UNE DES 2 TV Marocaines passer un programme où il est conseillé aux citoyens de lutter contre la corruption ......

AAffirmatif!! Et pourquoi donc..?? (à part une ou deux émissions hypocrites il y a des années de ça dont l'objectif était en fait d'encourager la corruption parce qu'il ressortait de ces émissions qu'il était impossible de combattre la corruption, et bien évidemment aucun incorruptible n'avait été invité...)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/10/06 20:41 par le citoyen.
b
7 octobre 2006 21:50
Tout a fait, on parle de corrpution et non des medias mais, populsites, vous cherchez toujours un coupable a bruler sur une place publique.

Le citoyen vient de te temoigner que ca etait le cas. Qu'elles etaient "hypocrites" reste une jugement de valeur de sa part, donc subjectif et partiel, sans fondement. C'est l'avis d'un caid jusqu'auboutiste qui fait du theme de la courrpiton et de sa destitution une obsession fanatique. Pas a prendre au serieux.

Moi j'ignore si la télé marocaine avait montré de tels porgmrammes mais je suis pret a la dfendre car je suis certain qu'on la juge a tord comme tu fais. Ca revient a une mentalité de ne jamais aimer ce qui est sien. Un complexe d'inferiorité.


Citation
demha a écrit:
-- On parle de lutte anti-corruption : alors donnes moi un seul exemple réel de ce que tu dis . JE N'AI JAMAIS ENTENDU OU VU L'UNE DES 2 TV Marocaines passer un programme où il est conseillé aux citoyens de lutter contre la corruption ......
7 octobre 2006 22:16
Personnellement, depuis la création de la RTM puis de la 2m. , je n'ai jamais vu un programme passé par ces deux chaînes sensibilisant la population au fléau de la corruption ou l'éduquant dans ce sens !
Et pourtant depuis X temps je connais tous leurs programmes : à faire vomir l'estomac le plus dur !
A ce jour c'est toujours la même M.... Alors S.V.P. soyez logique et ne me dites pas le contraire !
l
8 octobre 2006 01:13
Citation
bikhir a écrit:
C'est l'avis d'un caid jusqu'auboutiste qui fait du theme de la courrpiton et de sa destitution une obsession fanatique. Pas a prendre au serieux.

??? A mon humble avis, nous devrions tous et toutes faire du thème de la corruption une obsession...Ne pas prendre au sérieux des personnes qui consacrent et sacrifient leur confort pour l'intérêt de tous c'est à dire pour combattre la corruption c'est être pourri..or vous ne l'êtes pas bikhir, je le sais alors mesurer vos propos et arrêtez votre béni oui-ouisme nuisible à la monarchie marocaine...
O
9 octobre 2006 15:43
J ai travaillé durant 9 ans dans une chaine tele au maroc , et la corruption bat tous les records .

Journalistes sous payes = journalistes qui veulent vivre une vie de bourgeois ( voitures,voyages, se permettre des fringues car ce sont des personages publiques , etc etc etc etc )

L ecole est le meilleur moyen de combattre la corruption , la tele est dans l autre camp malheureusement en ce moment .
a
9 octobre 2006 16:05
Le meilleur moyen de lutter contre la corruption c'est de donner des peines de prisons exemplaires au corrupteurs et corrompus, et que les procés soient médiatisés.
Ca sert de rien de donner des cours à l'école, et qu'en sortant de l'école les enfants qui comprennent vite sois soumis à la société corrompu.
h
hmb
11 octobre 2006 18:42
Salam à tous,

Le paradoxe Marocain. La corruption au Maroc est monnaie courante instauré et entretenue par les hauts fonctionnaires et parlementaires qui légifèrent des lois à leurs convenances. Comme à L’université des sciences sociales et du droit français d’Oujda le lieu de l’apprentissage du savoir est touché par se fléau la corruption. Pour certains futurs élites du Maroc les place sont chères (la compagne bat sont plein sous le gîte du doyen de la Fac.)

La corruption pour la majorité des fonctionnaires c’est le complément de salaires pour d’autres c’est l’abus de pouvoir.

La question mérite d’être posée, Il me semble utile de demander à Yabiladi de faire un sondage pour le présenter aux autorités marocaines.

Hannou moussa
 
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