Pâle le lune au travers des nuées, pose son eau glacée sur la sève de l'arbre séché. Du haut des lueurs d'astres nacré vole le fil de la vie. Ô sable et dune au milieu du désert. De ta joie enfouie sème la paix. Au près de moi, la lueur du soir. Près d'une rivière, un berger, boit l'eau limpide. Il est seul, seul au milieu du désert. ô Dieu de lumière, créateurs des astres solaires et lunaires, de ta grandeur tu m'enchantes. Ô roi des rois, seigneur des mondes, tes paroles s'élèvent de ce livre qui est une merveille.
Voici ce que pense le berger, si seul, et si inquiet finalement pour tous ceux qui souffrent pendant que lui est dans cette vallée désertique..
Que faire, comment briser cette glace opaque qui me séparent de ces âmes en peines ?
Je me sens seule se dit il et j'implore le seigneur de m'accorder de sa grâce ainsi qu'aux pieux.
Il reste seul un peu prostré à côté de sa monture, ne sachant que faire maintenant.
L'homme reste pensif, quel route doit il prendre maintenant pour rentrer chez lui ?
La route sinueuse qu'un bédouin juif lui a montré ou la route du valet du roi nommé Ire. Ce bédouin ne lui inspire rien qui vaille, il s'est méfié de lui et de ses conseils concernant la route à suivre. Quand au valet il lui semble avoir l'air plus gentil.
Il emprunte donc le chemin qui mène à Médine. Et remonte sur sa monture.
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