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Murakuch a écrit:
Je viens de lire un livre de l'ex-ministre des Habous, Mr Abdelkbir M'daghri soutient qui s’intitule le Gouvernement des Barbus ou Al Houkouma Al Moultahiya) que l’ancien Ministère de l'Intérieur (Driss Basri) assurait la couverture des activités du Wahabisme et fermait les yeux sur les déplacements à l'étranger des marocains affiliés à ses réseaux terroristes.
1) Mr. Abdelkbir M'daghri apporte la confirmation que la Salafiya Jihadiya est sortie de dessous l'aile du Wahabisme, que presque de 1000 éléments se sont entraînés aux armes dans des camps spéciaux ,chez nous,avant de partir pour l'Afghanistan,la Tchéchénie ou la Bosnie.
2) Mr. Abdelkbir M'daghri ajoute aussi qu'à l'époque plusieurs personnalités de différents services ici au Maroc bénéficiaient ,avec leurs familles, dans le même cadre ,de dons juteux de la part des pays du Golf(page 64 et 65 du livre Al Houkouma Al Moultahiya).
Les questions brulantes à poser sont :
1) la responsabilité de l’Etat est sérieusement engagée. Qui sont ces responsables qui étaient en relation avec les activités wahabites dans notre pays ? Les a-t-on jamais interrogés dans le cadre des enquêtes sur les deux attentas (16 Mai et 11 Mars) ?
2)
2) Les cadres proches du PJD compromis dans cette affaire sachant que certains d’entre eux ont quitté le Maroc pour s’installer ailleurs?[/quote
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Sur le plan politique Basri est pour beaucoup dans l'utilisation des islamistes pour contrer la gauche marocaine mais Abdelkbir Mdaghri est un adepte d'un islam rigoriste et il a toléré lui aussi la propagation des ecrits wahabistes .Son passage ( aussi long que celui de l'ex grand vizir)comme ministre des affaires religieuse a été une catastrophe pour le pays.
Il cherche tout simplement à se dedouaner vu les dégâts qu'il a occasionné.
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Ouldlablad a écrit:
C'est sous son "regne" que la bete immonde s'est propagée.
Il etait responsable du culte pendant 18 ans et aujourd'hui il se debine pour faire endosser la responsabilité aux autres.
Voilà une partie d'une interview accordé à TELQUEL .
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Après le 16 mai, plusieurs observateurs vous ont tenu pour responsable, a posteriori, de l’introduction du wahhabisme au Maroc. Qu'en dites-vous ?
Revenons un peu en arrière. Le salafisme wahhabite est très ancien au Maroc. Il a eu une première vie, sous une forme réformatrice, avec Abou Chouaïb Doukkali et Mohamed Belarbi Alaoui. Depuis les années 60, Taqieddine El Hilali a été le premier alem à percevoir un salaire mensuel de l’Arabie saoudite en vue de faire du prosélytisme (la da’wa islamique) au Maroc. Il a eu des adeptes et les autorités commençaient à être gênées par son action. La ligue des ouléma du Maroc l’a défendu auprès du roi Hassan II, puis les portes lui ont été rouvertes. Depuis, les services du ministère de l’Intérieur ont commencé à nourrir et à protéger cette mouvance. Le ministère des Affaires islamiques ne pouvait plus s’en approcher.
Théoriquement, le patrimoine et le personnel religieux étaient sous votre contrôle. Alors, comment les wahhabites pouvaient-ils échapper à votre emprise ?
Il m’est arrivé de demander la suspension d’un imam wahhabite, mais il a fallu l’intervention du roi lui-même pour que ce soit exécuté. Cette mouvance bénéficiait d’un réseau d’écoles religieuses et je n’ai même pas réussi à intervenir pour revoir leurs programmes, remplacer leurs enseignants ou avoir un droit de regard sur leurs sources de financement.
Qui pouvait empêcher un ministre de souveraineté d’intervenir ?
Je vous donne un exemple. Il y avait une école wahhabite à Marrakech et je voulais m’enquérir des manuels et curricula. J’ai alors dépêché un inspecteur général pour effectuer un rapport. Les responsables de l’école lui ont refusé l’accès. Un responsable sécuritaire local l’a contacté pour lui demander de laisser tomber. "Hadouk dialna", lui a-t-il dit.
Accusez-vous Basri de les avoir protégés ?
Je n’accuse personne. Il y a les autorités locales, les renseignements, etc.
Et votre ministère ? Qui d’autre devait s’occuper des mosquées souterraines ?
Nous ne contrôlions que les mosquées qui méritent le nom de mosquées. Mis à part ces lieux de culte bien quadrillés, il y avait des soit disant mosquées inaccessibles, dans les bidonvilles. Il y avait aussi un travail de mobilisation religieuse dans les maisons et les quartiers périphériques. Tout cela était du ressort des services de sécurité. Et parfois, même les hommes de l’Intérieur ne parvenaient pas à y accéder. La situation misérable de ces lieux est une honte pour le Maroc, une bombe à retardement. Il aurait pu en résulter plusieurs 16 mai.
C’est facile de tout mettre sur le dos du ministère de l’Intérieur. Sur le plan idéologique, au moins, vous étiez censés tirer la sonnette d’alarme sur l’existence de groupuscules radicaux…
Les groupuscules dont vous parlez n’étaient même pas connus par les services de police. Comment pouvions-nous en appréhender l’existence ? Demandez-vous qui autorisait l’introduction de milliers de livres et de cassettes et qui vérifiait les comptes bancaires ? Vous pourriez me reprocher de ne pas avoir prévenu les autorités. Je vous dirais que je l’ai fait sous forme de rapports détaillés remis aux services concernés, mais tout cela est resté sans suite. Pour être juste, je préciserais que depuis l’arrivée du roi Mohammed VI, la coordination entre le ministère des Affaires religieuses et les services de police, de gendarmerie et de renseignements a gagné en qualité. Parce qu’il dirigeait personnellement certaines réunions en vue de rendre la gestion du religieux plus rationnelle et collective.
Si le plan d’intégration de la femme a échoué, c’est en grande partie à cause de vous. N’avez-vous pas été le premier à faillir au travail collectif au sein du gouvernement Youssoufi ?
Lorsque le plan nous a été soumis, j’ai vainement essayé de persuader Youssoufi de prendre l’avis des ouléma en considération. Je lui ai même remis un rapport effectué par certains ouléma à ce sujet. Finalement, il n’en a pas tenu compte. Je me suis alors opposé à la procédure poursuivie et critiqué le Premier ministre pour avoir présidé un événement en faveur du plan. Je n’ai pas non plus apprécié qu’il reçoive les ouléma dans le cadre d’une large commission au sein de laquelle leur avis a été noyé.
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TALFIT a écrit:
L édition de ce livre est un don de DIEU pour que les marocains sachent la réalité qui a emmené notre pays a étre au bord du gouffre.Dans les années 70,je suis le seul a divulguer entre amis ce qui se passait dans le Souss concernant ce probléme ,ils m ont cathalogué de mécréant,de raciste,de maskhout ,de fou et de ts ce qui est de plus méchant,jusqu a etre menacé de mort et exilé.Maintenant ALHMOUDOU LILLAH la lumiére commence a paraitre.
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Ouldlablad a écrit:
C'est trop beau de profiter pendant 18 ans des largesses d'un poste ministériel alors qu'on est incapable d'imposer ses points de vue.
On démissionne quant on a des valeurs.
S'il n'est pas directement responsable ( ce dont je doute), il est complice pour s'être tu PENDANT 18 ANS.
Il aurait mieux fait de continuer à se taire.
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Murakuch a écrit:
Merci à Dieu... l'ancien patron a du courage et se repentir...
Autre chose: as tu remarqué cher ami que les islamistes sur ce forum ne participent dans ce topic: où est-tu Donatello, Tariq, Sawsen, Zouitna et autres... il faut avoir le courage et accepter la réalité...les laics ne sont haineux comme les islamistes wahhabites....
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Donatello a écrit:Citation
Murakuch a écrit:
Merci à Dieu... l'ancien patron a du courage et se repentir...
Autre chose: as tu remarqué cher ami que les islamistes sur ce forum ne participent dans ce topic: où est-tu Donatello, Tariq, Sawsen, Zouitna et autres... il faut avoir le courage et accepter la réalité...les laics ne sont haineux comme les islamistes wahhabites....
Salamou Alykoum,
mdrrrr veant de ta part c'est plutot un compliment d'etre un islamiste, mais bon je vais te repondre, c'est un fait et apres???? C'est quand meme pas le PJD qui en est responsable durant les années de plomb, et qui dirrigeait a cette epoque le Maroc. Cet ex ministre comme l'a souligné Ouldlablad, est venu dire ce qu'il a a dire aujourd'hui apres que le mal soit fait, pourquoi n'a t'il pas alerté les services de renseignement? Parce que c'etais a ce moment ou fallait empeché l'infection, par lorsque le membre est atteint par la gagnrene. C'est quand meme pour ca qu'il a ete elu, non. Ah mais j'ai oublié, faut savoir faire passer son interet perso a default de l'interet general. Bien tu m'excusera Murakuch, cet ex ministre a beau cracher le morceau, il est en partie responsable de la situation qui existe aujourd'hui ainsi que les menaces qui pesent sur le Maroc. Et puis si ca le depasse, y a une decision qui s'appelle la demission, qui sert à manifester son desaccord, ah mais j'ai oublié, si on demissione, on dit par la meme occasion bye bye a la retraite de 40 000dh par mois a vie. Et la realité que t'es en train de montré elle a ete implantée non pas par de silsmistes mais bien par ceux qui gouvernaient à l'epoque et ce, pour n'importe quelle raison.
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Hamza a écrit:
On dirait des journalistes français qui font un commentaire : beucoup de préjugés , des critiques acerbes et peu d arguments concret pour contredire les propos cités .
Ca vole pas bien haut .
)Citation
kmelcasa a écrit:
Vous êtes entrain de discuter sur qui est responsable ....
Le fleau wahabisme qui gangrène notre societé vous importe peu ?
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