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Beelal a écrit:
Salam Aleykoum,
Le sujet concerne les liens du sang au niveau familial.
A mes 18 ans environ, j'ai rompus les liens du sang avec ma famille (c'est à dire cousins, cousines, oncles, tantes et grands parents).
Mes parents sont cousins et il y a des problèmes par rapport à mes parents, chaque "partie" n'apprécie pas forcément le parent et depuis enfant je le ressens.
Que ce soit à travers les regards qu'on porte sur le parent concerné ou par rapport à moi ou mes frères et soeurs etc..j'en ai eu marre de faire genre et j'ai coupé contact avec eux.
Cependant, m'étant remis à la religion je cogite pas mal vu que c'est haram.
Que puis-je faire ? Surtout que ça fait 10 ans que je ne l'ai pas revu et que je me suis embrouillé violement avec eux dernièrement (j'ai croisé mon oncle)...
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Beelal a écrit:
Salam,
Merci pour vos réponses.
Mais le problèmes c'est qu'ils sont tellement hypocrite
Et puis, depuis petit je ressens une haine envers le parent concerné. Je ne me sens pas du tout à l'aise chez eux.
; tout va pour le mieux al Hamdollilah. Citation
Bouchnikha a écrit:
Wa3leykom salam,
Il faut bien comprendre qu'il y a une nuance à faire : rester en contact ne veut pas dire vous racontez vos vies mutuellement, s'inviter l'un et l'autre au couscous du vendredi mais simplement entretenir le minimum syndical. Un coup de fil de temps en temps, très court et bref pour s'assurer que tout le monde va bien et au revoir.
Je pense que nous avons tous coupé contact avec une partie de notre "famille" (un cousin que tu n'as que trois dans ta vie fait-il parti de la famille ? la question a le mérite de se poser) parce qu'elle nous était nocive sur le plan psychologique. L'hypocrisie, la jalousie, les secrets de famille brise des enfances. Posteur, dans ma famille aussi il y a beaucoup de mariage cousin-cousine (lointains ou non) ; ce qui complique d'autant plus les choses. Depuis que j'adopte ce minimum syndical (qui consiste à jouer à "oui" "non" "les études ça va?" --> "oui."
C'est quelque peu paradoxale de constater que l'on aime profondément et foncièrement une personne sans que l'on veuille qu'elle fasse partie intégrante de notre vie ?
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Bouchnikha a écrit:
Je ne fais pas bonne figure, je réponds aux questions que l'on me pose par des onomatopées ?
Non plus sérieusement,
Si elle ne t'apprécie pas, où-est le mal ? Elles sont de nature hypocrites, c'est dans leur chair, pourquoi chercher à être appréciées par ces personnes-là ?
Tu me répondras que c'est sûrement pour la figure parentale et la "bonne image" de la famille. Cela se comprend. Et peut-être que ce que je vais dire est horrible et que Dieu me pardonne mais ces personnes-là ont-elle pensé aux conséquences de leurs actes ? À leurs disputes intra-familiales qui se déroulaient devant nos yeux, petits ?
Pourquoi devrais-je mettre à mal ma santé psychique pour ces personnes qui ont toujours cherché à d'abord mettre en avant leur profit individuel (avoir raison/se disputer puérilement) au lieu d'agir pour une cohésion familiale ?
Et vraiment, je ne pense pas être hypocrite en agissant de la sorte. Je m'inquiète vraiment pour elles, je suis attristée quand elles me racontent leurs problèmes et joyeuse quand l'une d'elle est par exemple enceinte. Seulement, la vie est faite de sorte à ce que, parfois, on se doit d'apprécier quelque chose de loin. Sinon cette chose s'immisce sournoisement en nous. Et on s'en rendra compte bien trop tard.
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Lalla salmaaa a écrit:
Salam,
Malheureusement c'est pareil chez nous.
Plus aucun lien avec la famille au bled (oncles, tantes, cousins, cousines des 2 côtes) trop de matérialisme de conflits, de jalousie c'est compliqué.
Après tu n'es pas obligé de rompre les liens.
Salam, salam si tu croises la personne ou juste un message vite fait pour les grandes fêtes (aïd)
Moi aussi je suis bloqué car il faut maintenir les liens du sang alors que je les déteste.
Donc le strict minimum
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