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Libye: des appels à une "deuxième révolution" inquiètent les...
N
5 février 2013 23:39


Libération
4 février 2013 à 10:18

Deux ans après la "révolution" qui a renversé le dictateur Mouammar Kadhafi, les autorités libyennes sont critiquées pour leur incapacité à mener des réformes, et les appels à manifester le 15 février se multiplient, certains allant jusqu'à réclamer une "deuxième révolution".

Les autorités ont mis leurs services de sécurité en état d'alerte afin d'empêcher tout débordement à l'occasion des festivités commémorant l'anniversaire de "la révolution du 17 février".

Les revendications vont du "bannissement des responsables de l'ancien régime" à "la chute du (nouveau) régime", en passant par la dissolution des milices armées, ou la réforme de l'enseignement supérieur.

Un tract circulant à Tripoli appelle ainsi à un "soulèvement populaire" et à la "désobéissance civile", pour "faire tomber le régime", encourageant les Libyens à faire des réserves de nourriture et de carburant, en prévision d'une paralysie du pays à partir du 15 février.

Partis de Benghazi (est), ces appels ont été relayés sur les réseaux sociaux et dans les médias par plusieurs groupes libyens, dont les partisans du fédéralisme dans l'est du pays et des organisations de la société civile.

"Les appels à manifester sont justifiés par une accumulation de problèmes", a déclaré à l'AFP Mohamed al-Mufti ancien prisonnier politique invoquant l'inflation, le coût de la vie et le chômage élevé chez les jeunes. Ce mouvement a aussi des motivations politiques avec des revendications portant sur le fédéralisme et la contestation des décisions et des choix de l'Assemblée et du gouvernement", a-t-il ajouté.

Pour Zahia Attia, militante politique, "il s'agira de sit-in et de marches de protestation pacifiques pour dénoncer l'échec de l'Assemblée nationale à réaliser des avancées dans des dossiers tels que la réconciliation nationale, la répartition des ressources, (...) et la rédaction d'une Constitution".

suite et source : ici
E
5 février 2013 23:47
Les partisans de l'ancien régime sont toujours actifs.
U
6 février 2013 10:59
L'Égypte est un cas particulier: En cherchant bien, on pourrait trouver une certaine représentativité aux Islamistes.

En Tunisie et en Libye, les Islamistes représentent moins d'une personne sur cinq.


En Tunisie, la Constituante est illégitime, tout comme le gouvernement issu du putsch de l'an dernier.
En cas d'élections, Ennahdha sera laminé, écrasé, car l'ampleur de sa délégation actuelle n'est qu'un accident de l'Histoire.


En Libye, les élections ont eu un résultat fédéraliste et n'ont pas donné de majorité aux Islamistes.
Plutôt que de réinventer la poudre, les Libyens feraient mieux de prendre telle-quelle une Constitution existante d'un pays fédéral, puis de la modifier pour l'adapter aux spécificités locales.ations.


Lorsque le Japon s'est doté d'une Constitution, les Japonais ont tout simplement repris la Constitution belge.
La Constitution belge a été adaptée et la Constitution nipponne actuelle correspond exactement à ce que veulent les Japonais.

L'erreur majeure des trois pays que sont Tunisie, Libye et Égypte, c'est qu'en voulant absolument commencer par rédiger une nouvelle Constitution, ils n'ont plus d'instances légitime.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
 
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