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La phase 1 de la libération des otages de Farc est lancée

29/12/2007 - Le Monde


Deux hélicoptères ont décollé vendredi du sud-ouest du Venezuela dans le cadre de l'opération de récupération des trois otages des Farc dont la libération ne devrait cependant pas intervenir avant samedi.

Les deux appareils de la Croix-Rouge sont partis à 15h30 (20h00 GMT) de la base militaire de Santo Domingo, dans le sud-ouest du Venezuela, et ont pris la direction de Villavicencio, en Colombie où ils sont arrivés deux heures plus tard.

Le plan conçu par le dirigeant vénézuélien prévoit qu'un convoi aérien marqué aux couleurs de la Croix-Rouge se rende dans cette ville située au pied des Andes, à 90 km environ au sud-est de Bogota.

De là des hélicoptères prendront la direction d'un camp rebelle pour récupérer Clara Rojas, son fils Emmanuel, conçu et né en détention, et la parlementaire colombienne Consuelo Gonzalez pour les ramener à Villavicencio ou les conduire directement en territoire vénézuélien.

"C'est la première phase, l'approche de l'objectif. La seconde phase, ce sera le sauvetage (...) Cette seconde phase doit avoir lieu demain (samedi)", a dit Chavez.

Chavez, qui laissait entendre jeudi soir que l'opération pourrait avoir lieu dans la journée de vendredi, a expliqué que la guérilla ne lui avait pas encore communiqué ce lieu exact où les trois otages seraient rendus à la liberté après six années de captivité dans la jungle.

"Nous avons un petit problème", a-t-il dit aux journalistes l'accompagnant sur la base militaire de Santo Domingo. Selon lui, les rebelles des Farc auraient des difficultés à communiquer depuis la jungle.

"CARAVANE HUMANITAIRE"

A Bogota, le Comité international de la Croix-Rouge avait annoncé un peu plus tôt que les Farc n'avaient pas encore fait connaître les coordonnées du point de rendez-vous.

"Nous ne pouvons sortir de nuit pour des raisons de sécurité, par conséquent, la libération des otages ne pourra probablement pas se faire aujourd'hui", avait déclaré Barbara Hintermann, qui dirige la délégation de l'organisme humanitaire en Colombie.

Le gouvernement colombien a donné mercredi son feu vert à cette "caravane humanitaire" négociée par Chavez avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie pour concrétiser la libération des otages.

Les Farc ont annoncé le 18 décembre qu'elles étaient prêtes à remettre à Chavez ou à quelqu'un qu'il désignerait Clara Rojas, qui est âgée de 43 ans, son fils Emmanuel, dont on pense qu'il a trois ans, et Consuelo Gonzalez, 57 ans.

La libération de ces deux femmes et du petit garçon pourrait créer des conditions favorables pour un échange entre la cinquantaine d'"otages politiques" des Farc - dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, captive depuis février 2002, ainsi que trois ressortissants américains capturés en 2003 - et quelque 500 guérilléros détenus par les autorités colombiennes.

Il s'agirait aussi d'un triomphe diplomatique pour Chavez, coutumier de virulents diatribes contre Washington auquel le président colombien Alvaro Uribe avait retiré fin novembre le mandat qu'il lui avait confié durant l'été pour négocier avec les Farc.

Aux termes de l'accord passé avec Bogota, l'espace aérien colombien est ouvert à la "caravane aérienne" jusqu'à dimanche 23h59 GMT.

[www.betancourt.info]



En direct sur TeleSur

[www.tv-direct.fr]


[www.novaplanet.com]

Les médias font des ravages jusqu'ici! Qui va payer tout ce chamboulement?

Chavez offre à Oliver Stone un billet pour l'opération Emmanuel en Colombie

29/12/2007-[01:27] - AFP

CARACAS, 28 déc 2007 (AFP) - Le réalisateur américain Oliver Stone apportera la touche hollywoodienne dans la mission de libération de trois otages des Farc en Colombie, baptisée opération Emmanuel : il a été invité par le président vénézuélien Hugo Chavez à assister à la mission.

"C’est merveilleux, je n’avais jamais fait ça. Je suis fier d’en faire partie", a déclaré vendredi le réalisateur de "Platoon", "Né un 4 juillet", "JFK" et "Tueurs nés". "Je souhaite que (la mission) réussisse", a-t-il ajouté devant un cortège de journalistes sur le tarmac de l’aéroport de Santo Domingo (Venezuela), point de départ de l’opération aéroportée montée par le Venezuela pour la libération de Clara Rojas, de son fils Emmanuel et de l’ex-parlementaire colombienne Consuelo Gonzalez. Le cinéaste ne tarit pas d’éloges au sujet de M. Chavez : "C’est un grand homme, je suis son fan". M. Chavez a ironisé sur la présence d’un "émissaire du président américain George W. Bush", aux côtés des émissaires officiels européens et latino-américains, dont l’ex-président argentin Nestor Kirchner. M. Stone a ri volontiers, d’autant qu’il critique régulièrement la politique de M. Bush. Au Venezuela, M. Stone tourne actuellement un documentaire et n’a pas précisé s’il filmerait l’opération de récupération des trois otages. Auteur d’un documentaire sur le président cubain Fidel Castro, "Looking for Fidel", Oliver Stone vient d’obtenir l’autorisation de Téhéran pour en tourner un autre sur le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

[www.france-info.com]

C'est pas pour aujourd'hui encore !!!! C'est étouffant comme situation !!

Ils repoussent sans cesse la libération.

Vous remarquerez qu'on parle jamais de terrorisme concernant les Farcs !! Alors qu'ils pratiquent la terreur et les enlèvements quotidiens !!

J'ai vu un doc sur Arte ou ils disaient que les voitures ne s'arretaient pas au feu la nuit dans les rues de Bogota de peur de se faire attaquer ou enlever !!

C'est un pays si dangereux que cela la Colombie ?



Modifié 2 fois. Dernière modification le 30/12/07 04:09 par atlas2008.

Pourquoi te contenter de regarder seulement un rportage sur Arte pour donner un avis, pourquoi ne varies tu pas tes sources d'informations et tu saura un peu plus la vérité sur les FARCS. J ai eu la chance de travailler 3 mois justement en Colombie avec Barbara citée plus haut et la nuit je m'aretais au feu rouge. Par contre a Kinshasa, à Lunada et même dans certains quartiers casablancais, c'est deconseillé. Alors Le maroc que nous aimons, est-il si dangereux que ça....il faut se méfier des clichés



Vous remarquerez qu'on parle jamais de terrorisme concernant les Farcs !! Alors qu'ils pratiquent la terreur et les enlèvements quotidiens !!

J'ai vu un doc sur arte ou ils disaient que les voitures ne s'arretaient pas au feu la nuit dans les rues de Bogota de peur de se faire attaquer ou enlever !!

C'est un pays si dangereux que cela la Colombie ?[/quote]

Medellin,

La vérité, ce sont pas des enfants de coeur, loin de là. Ils revendiquent je ne sais pas quoi exactement, mais c'est pas en prenant en otage des gens pendant des années que l'on peut avoir de la sympathie à l'égard d'un mouvement pareil.

Arte, c'est une bonne chaine qui montre de très bon documentaire. Celle que je parlais montrais les gens riches (entre autre) qui avait presque tous des voitures blindés. Il était dit que c'est le pays ou il y a le plus de voiture blindé !!

Je suis d'acord avec toi avec les clichés et le danger des autre villes dans le monde.

C'était comment la Colombie Medellin ?

Moi j'ai rien contre ce pays. J'aime d'ailleurs beaucoup ce pays sa culture, son cinéma... et je suis fan d'un chanteur Colombien Cabas et de son titre 'Colombia tierra querida'. J'espère y aller un jour.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 30/12/07 04:10 par atlas2008.

Pour bien comprendre:

Les acteurs de la négociation

Alvaro Uribe

Président Colombien et fidèle allié de Washington dans la région, lié au paramilitaire d'extrême qui sont la cause de 70 % des crimes commis en Colombie.

Hugo Chavez

Président du Venezuela et bête noire de Washington dans la région.


Piedad Cordoba


sénatrice du Parti libéral est une fervente opposante d'Alvaro Uribe. Adepte de la révolution bolivarienne et soutien enthousiaste d'Hugo Chavez, c'est elle qui a demandé au président vénézuélien de jouer les "facilitateurs" en vue d'un accord humanitaire avec les FARC.


Nicolas Sarkozy


Le chef de l'Etat français a cherché à insuffler une nouvelle donne dans ce dossier depuis son élection. En juin, il a fait pression sur le gouvernement colombien pour obtenir la libération de Roberto Granda, présenté comme le "ministre des affaires étrangères" de la guérilla. Il est ensuite entré en contact direct avec Hugo Chavez et Alvaro Uribe.


Les otages


Les FARC pratiquent les enlèvements économiques contre rançon depuis leur création. On estime à 500 ou 600 le nombre d'enlèvements chaque année, mais il est difficile de savoir combien d'otages sont aujourd'hui aux mains des guérilleros.


Les guérilleros emprisonnés


Quelque 500 guérilleros sont détenus dans les prisons colombiennes. Le gouvernement en a fait libérer 200 en juin 2007. Parmi eux, Rodrigo Granda, relâché à la demande expresse de Nicolas Sarkozy.

L'"échange humanitaire"


"Un échange est un échange : voici les leurs, voici les nôtres" (extrait d'un texte anonyme publié par l'agence de presse Anncol sur Internet, considérée comme proche de la guérilla). L'échange humanitaire (guérilleros emprisonnés contre otages) ne concerne que les otages politiques. Les FARC posent comme condition à toute négociation avec le gouvernement colombien la création d'une zone démilitarisée de 800 km². Alvaro Uribe s'y refuse catégoriquement pour le moment.

Site officiel de la guérilla : www.farcep.org

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Colombie, la mort facile, les preuves de vie (12). Histoire de la U.P (De nombreuses émission tres instructives sur la réalité colombienne diffusée en décembre sur france inter)

Qui fabrique le terrorisme ? Comment fonctionne ce jeu de miroir ? La réalité est bien plus complexe qu’il n’y parait : il ne s’agit pas simplement d’affirmer que les FARC sont des méchants qu’il faut éliminer...


Reportages audio ici:

[www.la-bas.org]

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Colombie. Libération des prisonniers : communiqué des FARC

20 décembre 2007

Communiqué des FARC-EP, Forces Armées Révolutionnaires de Colombie - Armée du Peuple, 9 décembre 2007.

[www.legrandsoir.info]

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Bibliographie / Biographie. Qui est Alvaro Uribe ?

Alvaro Uribe Vélez est né le 4 juillet 1952 à Medellin (Colombie). Son père, Alberto Uribe Sierra, à l'origine simple fermier, aurait fait fortune en travaillant pour un clan du cartel de la drogue de Medellin, avant d'être assassiné en 1983 par la guérilla marxiste des Forces Armées Révolutunionnaires de Colombie (FARC).

Membre du Parti Libéral, Alvaro Uribe est successivement élu Maire de Medellin -- à l'époque où l'un de ses amis, le célèbre narcotrafiquant Pablo Escobar Gaviria, régnait sur cette capitale mondiale de la cocaïne -- puis Sénateur de 1988 à 1994 et enfin Gouverneur de la région d'Antioquia.

Élu au 1er tour de scrutin avec 53% des suffrages, mais avec seulement 45% de votants, Alvaro Uribe est officiellement investi président de la République de Colombie en août 2002. Il s'associe immédiatement avec les États-Unis dans leur "guerre contre le terrorisme", relance le "Plan Colombie"

Il réforme l'administration, "libéralise" l'économie, et engage une lutte sans merci contre les FARC.Il double le budget de la sécurité et favorise indirectement le développement de véritables escadrons paramalitaires, dont notamment les milices des Autodéfenses Unies de Colombie (AUC, fondées avec son aide dans sa région d'Antioquia en 1997), qui mènent en toute illégalité de terribles exactions -- kidnapping, assassinat, torture, extorsion de fonds, etc...

Les scandales de sa politique paramilitaire, notoirement financée par les Etats-Unis et le trafic de drogue, l'éclaboussent cependant sérieusement depuis le début de l'année 2007.

texte entier ici

[www.republique-des-lettres.fr]

Merci beaucoup Hugo Chavez Frias !!

Bonne définitions pour mieux comprendre la situation !

Amériques

Libération des otages des FARC: Les "observateurs" internationaux sont arrivés en Colombie

AP | 30.12.2007 | 12:02

Tout est en place à Villavicencio pour l'opération de libération de trois otages des FARC: les émissaires de sept pays invités par Hugo Chavez à participer à cette libération sont en Colombie depuis samedi et n'attendent plus que le feu vert de la guérilla. Le président vénézuélien espère boucler la mission d'ici lundi au plus tard.
Selon le représentant brésilien Marco Aurelio Garcia, ainsi s'est achevée la "phase deux" de cette très médiatisée opération de récupération des otages, que Hugo Chavez a intitulée l'"opération Emmanuel", en l'honneur du petit garçon de Clara Rojas, né en captivité et qui aurait environ trois ans.

Les préparatifs de la libération de Clara Rojas, directrice de campagne d'Ingrid Betancourt, de son fils, et de la parlementaire Consuelo Gonzalez, traînent en longueur depuis plusieurs jours. La libération avait été envisagée pour Noël, mais a été retardée.

Samedi, le président Chavez a déclaré lors d'un entretien téléphonique avec la télévision publique qu'il espérait que l'opération puisse être réalisée dimanche ou lundi. Mais il n'a pas exclu qu'elle puisse se solder par l'échec, dénonçant des tentatives de "harcèlement" des Etats-Unis et de groupes colombiens opposés à cette mission.

"A l'intérieur et à l'extérieur de la Colombie, il y a des gens qui misent sur un échec de l'opération", a-t-il souligné. Il a cité "l'appareil technologique" des Etats-Unis, qui cherchent, "avec leurs espions et leurs avions, à déstabiliser et à provoquer la guerre". Il n'a pas étayé ses accusations de harcèlement.

Marco Aurelio Garcia avait déclaré plus tôt que le groupe d'observateurs espérait pouvoir s'envoler de Villavicencio pour le point de rendez-vous avec la guérilla "au plus tard demain (dimanche) matin".

Le coordinateur général de l'opération, l'officier de marine à la retraite Ramón Rodríguez Chacín, a expliqué à la presse qu'il ne manquait plus que les coordonnées que doivent fournir les Forces révolutionnaires armées de Colombie pour passer à la phase trois. Ces instructions des FARC resteront secrètes, a-t-il ajouté: seules le CICR et les pilotes des hélicoptères en auront connaissance.

Du groupe d'"observateurs" internationaux, représentant la France, la Suisse, le Brésil, l'Argentine, l'Equateur, la Bolivie et Cuba, le plus prestigieux est l'ancien président argentin Nestor Kirchner, époux de la présidente actuelle. Ce dernier est arrivé à bord d'un avion présidentiel argentin, tandis que les autres empruntaient trois Falcon du gouvernement vénézuélien.

Ils accompagnent le Commissaire à la paix du gouvernement colombien, Carlos Luis Restrepo, et des représentants du CICR (Comité international de la Croix-Rouge).

Egalement arrivé à Villavicencio samedi, le réalisateur américain Oliver Stone. "Je représente nombre de progressistes d'Amérique qui voudraient voir changer la manière dont nous travaillons avec les FARC et le gouvernement du Venezuela", a-t-il déclaré. Quant aux familles des otages, elles attendent au Venezuela que les détails de l'opération soient finalisés, a-t-il ajouté.

Précédant les émissaires internationaux, deux hélicoptères de fabrication russe appartenant au gouvernement vénézuélien mais arborant l'insigne de la Croix-Rouge, avaient décollé vendredi de l'aéroport vénézuélien de Santo Domingo, à environ 660 km de Caracas, pour gagner la Colombie et Villavicencio, ville à 75 km de Bogota.

Le président Chavez a en personne supervisé le départ de ces hélicoptères et de la délégation vénézuélienne dirigée par le chef adjoint de la diplomatie Rodolfo Sanz.

Portant pour l'occasion le béret rouge de ses années de parachutiste, le bouillant Chavez avait fait de ce "top-départ" à l'"opération Emmanuel" un temps fort médiatique, épaulé par Oliver Stone et une autre médiatrice dans la crise des otages, la sénatrice de la gauche colombienne Piedad Cordoba. AP

[tempsreel.nouvelobs.com]

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Libération de Clara : "formidable espoir" pour Ingrid Betancourt

PARIS - La prochaine libération de trois otages par la guérilla colombienne des Farc est "un formidable espoir" pour les autres séquestrés dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, retenue depuis près de six ans, a déclaré samedi sa fille Mélanie Delloye dans un entretien avec l'AFP.

"Le président Uribe s'est toujours refusé à ouvrir le dialogue avec les Farc. Il a toujours tendu des pièges, des traquenards. Il a fait semblant de tendre la main pour mieux créer un obstacle face aux bonnes volontés", a relevé Fabrice Delloye (ex mari d'Ingrid Betancourt).


[www.romandie.com]

Cher Atlas,

Je ne peux te comprendre vu que tu nesais pas ce que revendique ces Farcs, en voila un jugement!!!!! Alors le palestinien qui se fait exploser a Tel Aviv ou ailleurs n'et certes ates yeux un enfant de coeur.... Mais je ne te souhaite pas de te trouver un jour a un check point israelien avec ta femme enceinte et tes parents agés et un jeune de ton age portant une arme et t'ordonne d'attendre alors que ta femme est entrain d'accoucher, ton pére insistant auprès de ces soldats se prend des baffes et ta mère se fait jeter par terre et enfin ton futur enfant meut par manque de soins, cependant on va dire que tu as pu récuperer ta femme vivante..... Finalment je ne comprend pas ce que ce palestinien revendique et pourquoi se fait exploser.... il ya tellement de choses a dire mais tant qu'on les connait, on ne fait pas de jugement.
La Colombie es "chevre", c est un pays super sympa, j'ai eu la chance de faire la route Bogota Medellin et je te rassure pas en blindé et également le retour. Super beau paysage, musique cool, et gens sympa. Certes je nie pas que que il ya une violence mais j'ai connu la meme à Johanesbourg en Afrique du Sud et Lagos n'est pas mieux avec les enlevements et autres.
Certes les Farcs ne sont pas les amis des américains alors plus facile grâce aux ricains de donner une très mauvaise image d'eux. Uribe est très loin d'être un enfant de coeur mais ce cote on le garde pour une autre fois.
Si tuas la chance vas y Medellin, Barranquilla et autres villes méritent le voyage
amicalement

Citation
atlas2008 a écrit:
Medellin,

La vérité, ce sont pas des enfants de coeur, loin de là. Ils revendiquent je ne sais pas quoi exactement, mais c'est pas en prenant en otage des gens pendant des années que l'on peut avoir de la sympathie à l'égard d'un mouvement pareil.

Arte, c'est une bonne chaine qui montre de très bon documentaire. Celle que je parlais montrais les gens riches (entre autre) qui avait presque tous des voitures blindés. Il était dit que c'est le pays ou il y a le plus de voiture blindé !!

Je suis d'acord avec toi avec les clichés et le danger des autre villes dans le monde.

C'était comment la Colombie Medellin ?

Moi j'ai rien contre ce pays. J'aime d'ailleurs beaucoup ce pays sa culture, son cinéma... et je suis fan d'un chanteur Colombien Cabas et de son titre 'Colombia tierra querida'. J'espère y aller un jour.

Merci beaucoup Medellin pour ton message ainsi que ton analyse !! J'y compte bien y aller un jour 'InchAllah'. Je te souhaite mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année. Amicalement.

Monde

« Une histoire délirante et irresponsable »

Jorge Enrique Botero est journaliste et écrivain colombien. Il est à l’origine de la révélation de l’existence du petit Emmanuel, le fils de Clara Rojas.

Quel crédit peut-on accorder à l’« hypothèse » du président Uribe selon laquelle Emmanuel, le fils de trois ans de Clara Rojas né en captivité, ne serait pas au pouvoir des FARC mais dans un centre social à Bogota ?

Jorge Enrique Botero. Le qualificatif que j’emploierais est celui de « délirant ». Une histoire délirante propre à un esprit pervers et des plus tordus. C’est avant tout une irresponsabilité face aux sentiments des personnes qui attendent la liberté de leurs proches aimés, et particulièrement la mère de Clara Rojas. Ces déclarations ont affecté leur état d’esprit et leur enthousiasme. Lancer cette hypothèse devant le pays et le monde entier est un acte de cruauté. Ces propos démontrent que ce gouvernement a très peu à voir avec l’humanitaire. Par ailleurs, il est absolument impossible de penser qu’Emmanuel se trouverait à Caracas alors que les FARC ont annoncé sa libération.

Que penser alors des détails révélés sur l’enfant, sa vie, son état de santé, par le haut-commissaire pour la paix Carlos Luis Restrepo ?

Jorge Enrique Botero. En plein coeur d’une opération délicate de libération d’otages, il introduit un fait totalement fantaisiste. Il est possible qu’il soit en possession d’informations sur un enfant qu’il a dû trouver dans un lieu quelconque, mais il est évident qu’il ne spas d’Emmanuel. Pour des raisons publicitaires, ils ont voulu créer une confusion, une sorte de mélodrame. Le pays et le monde entier ne tarderont pas à se rendre compte de ce mensonge. Une manipulation. De fait, il y a plusieurs mois on a eu connaissance, à travers des preuves de vies, de témoignages de militaires détenus par les FARC qui racontent qu’ils jouaient avec un enfant qu’ils se passaient de bras en bras lorsqu’ils marchaient dans la jungle.

Le président Uribe ne joue-t-il pas là sa crédibilité ?

Jorge Enrique Botero. La question est qu’ils ont présenté cette version comme une hypothèse. En ne l’affirmant pas, cela leur permettra de dire, dans le futur, que ce n’était qu’une hypothèse. Ce qui est pour eux une sorte de refuge lorsque l’on découvrira que c’était un mensonge. Fondamentalement cela démontre surtout l’irresponsabilité de ce gouvernement.

Chavez a annoncé que l’opération continuait. Comment s’est déroulée la réunion des émissaires avec le président Uribe ?

Jorge Enrique Botero. Elle a été tendue. Ils ont demandé au gouvernement qu’il garantisse l’absence d’opérations militaires dans une ample zone du territoire national. Ils ont également demandé au président Uribe - et lui s’est engagé à ce qu’il en soit ainsi - l’installation d’un couloir libre de présence militaire pour que les guérilleros puissent parvenir sans encombre jusqu’au lieu où les personnes dont ils ont annoncé la libération, seront remises. Mais d’autres dispositions sont étudiées pour parvenir à cet objectif.

Cette affaire compromet-elle tout accord humanitaire sous le gouvernement Uribe ?

Jorge Enrique Botero. Je suis très pessimiste quant à cette possibilité. Le gouvernement a démontré maintes fois qu’il n’est en rien intéressé par la libération des personnes détenues par les FARC. Les derniers événements sont une démonstration supplémentaire de ce manque de volonté. Nous l’avions déjà constaté lors de la remise des preuves de survivance. Aujourd’hui on voit plus clairement les intentions du gouvernement. Il s’agit pour lui de torpiller tout rapprochement avec les FARC et toute possibilité de libération de personnes retenues par guérilla. Cette dernière annonce vise à faire tomber les médiations de Hugo Chavez et de la sénatrice Piedad Cordoba, à les décrédibiliser. De plus, le succès de cette médiation impliquerait un changement de la perception des FARC. Ce que redoute le gouvernement. Il ne veut pas la paix, qu’il méprise car toute négociation serait incompatible avec sa stratégie politique de guerre pour se maintenir au pouvoir.

Les libérations annoncées auront-elles tout de même lieu ? La médiation se poursuit-elle ?

Jorge Enrique Botero. Il est possible que ces libérations, et d’autres, se produisent. Comme je ne vois pas la volonté du gouvernement aller de l’avant, je pense que des rapprochements auront lieu entre la guérilla et d’autres assistances, comme celles de gouvernements étrangers, propices à générer un climat propre à faire avancer l’accord humanitaire.

Entretien réalisé par Cathy Ceïbe

[www.humanite.fr]


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Le jeudi 03 janvier 2008


Otages : les spéculations continent d'aller bon train en Colombie

Philippe Zygel


[www.cyberpresse.ca]

Bizarrement le gouvernement colombien parle de l'enfant que maintenant alors qu'il a été retrouvé il y a plusieurs mois!
Le président colombien fait un pied de nes à son homologue vénézuellien, il joue au tennis avec la tête des otages, un Dallas sud-américain!!!!