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Lettre d'un pauvre con inquiet à M. le Président de la République
S
21 mars 2008 10:39
Objet : Lettre d'un pauvre con

Quel que soit le bord politique auquel on appartient, il faut reconnaître que voilà une réponse bien tournée!

Lettre d'un pauvre con inquiet à M. le Président de la République

Décidément, je ne peux pas vous laisser seul cinq minutes sans que vousfassiez une... Cette fois-ci, c'est au Salon de l'Agriculture, là où çasent mauvais, et où y'a des bouseux déguisés en Jacquou le croquant. Vous approchant d'un petit vieux qui ne vous demandait rien, vous vous êtes mis en tête de le palper, comme vous le feriez avec le c.ul d'une vache. Réaction du papy : 'Me touche pas'. On a vu alors vos yeux ribouler, votrebouche se crisper, avant de lâcher cette phrase qui vous suivra longtemps après votre règne : 'Casse-toi, pauvre con 'En voyant les images, j'ai éprouvé une peine immense.

Pour le grabataire,d'abord, qui si ça se trouve est bardé de diplômes et en sait plus que vous en physique quantique, et donc n'est pas forcément un con, qu'en savez-vous?Et surtout pour vous qui une fois de plus, vous êtes abandonné. 'Pauvre con'... Comment doit-on traduire en langage normal: 'crétin du peuple sansle sou qui ne me mérite pas' ?Manifestement, le mot vous plaît. Vous l'aviez déjà employé la nuit duFouquet's à l'égard de la présidente du Medef, puis envers votre féal Martinon-non. Mais ceux-là après tout, se sont mis carpette pour vous plaire, et ils n'ont reçu que la monnaie de leur pièce. Le con du Salon est d'un autre métal.

Il ne s'agissait que d'un Français lambda, que vous êtes sensé représenter, un visiteur qui avait acheté sonticket, dont on ne sait rien, sinon qu'il n'avait pas envie d'êtrepapouillé par vous. On ne saurait le lui reprocher. Où sont votre détachement, votre sens de l'humour, votre hauteur de vue, qui devraientimprégner votre fonction ? Vous nous faites regretter votre prédécesseurqui lorsqu'on le traitait en public de connard, répondait : 'Enchanté, moi,c'est Jacques Chirac.'Comment allez-vous justifier dorénavant que dans les écoles, on enseigne les notions qu'officiellement vous prônez ? Le respect de l'autre, la morale, le savoir vivre. A propos de savoir vivre, les images, toujours cesputains d'images, vous montraient l'autre jour dans une salle de classe,faisant mine d'écouter une institutrice. Vous aviez l'air, comme d'habitude, de vous emmerder ; pire vous aviez les mains dans les poches. Tu parles d'un respect... D'un autre côté, ça aurait pu être pire, au moins vous n'envoyiez pas des SMS, comme lors de votre visite dans un pays du Golfe, devant le Souverain local médusé.

M. le Président, vous êtes un mal élevé et vous vous comportez comme un sale gosse pourri de fric. L'habit que vous avez revêtu l'année dernièreest manifestement taillé trop grand pour vous. D'aucuns mettent même endoute vos facultés mentales, à partir de votre comportement : vos tics polymorphes, vos mouvements d'épaule, vos crispations faciales, votre visage sans cesse en sueur, votre regard fuyant, votre excitation de tousles instants. Si l'on ajoute votre insolence, votre perte de sang froid, et votre mégalomanie bling blingienne, que conclure ? Vous présentez tous les symptômes du cocaïnomane ; et Dieu sait que vous ne l'êtes pas. Mais votre attitude commence à être davantage du ressort des toubibs que de celui des politiques. Je vais trop loin, allez-vous me répondre. Le malheur veut que je ne sois pas le seul à croire tout ce que j'ai dit.

Ce week end, le quotidien espagnol El Pais a titré 'Sarkozy, ce grand malade'. Comment ne pas penseraux syndromes décrits dans le film 'Le fou de guerre' où Coluche joue lerôle d'un chef d'Etat devenu psychopathe ? Comment ne pas penser aux proposdu philosophe Michel Onfray, que vous aviez rencontré peu avant votre élection, et qui vous avait décrit comme un splendide cas psychiatrique ?'Il ne fait pas président ; il a un vrai problème de comportement', disaitvotre ancienne femme à votre propos. Elle vous a quitté, comme sont entrain de le faire en masse les Français. Pauvre France, il ne lui manquait plus que ça.

Veuillez croire, M. le Président, en l'assurance des sentiments attristés d'un pauvre con. Un de plus.

Par Dominique Padovani / Centre afpa
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21 mars 2008 12:08
un peu de compassion voyons, le Président n'est après tout qu'un homme imparfait, mais il est certain que de la manière dont il se comporte sa chute sera douloureuse.
 
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