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les lentilles de contact
b
31 janvier 2005 12:30
salam o alaycoum
jai besoin de savoir kelkechoz:est-ce ke de porter des lentilles de contact de couleur dans la religion est interdit ou non?
on ma donné 1 réponse: "c'est interdit de changer ce ke ALLAH nous a donné"
mm si c'est pour faire beau et ke ce n'est pas définitif!on ma toujours dit ke de faire par exemple de la chirurgie plastik est interdit mais pour les lentilles je n'ai jamais eu de réponses définitive!
je voudrais une réponse sil vou plait
BALLAKALLAH O FIKOUM

salam o alaycoum wa rahmatoullah wa barakatou
l
31 janvier 2005 13:24



mdrrrrrrrrrr cest excellent !!! jpeux pas mempecher de rire la jsuis désolée !!!
a lépoque les lentilles n'existaient pas !!! donc si ce nest pas écrit noir sur blanc das le Coran jen conclus que ceci ne doit pas etre interdit !!! logique quand meme . bon en ce qui concerne le changement ok jsuis daccord la chirurgie esthétique est interdite car elle déforme A VIE ce que Dieu nous a donné mais pour moi ca n'est pas applicable pour les lentilles vu que l'on garde toujours la couleur naturelle de nos yeux ! on ne change pas définitivement la couleur des yeux ... cets juste comme le maquillage , un jeu de séduction rien de plus rien de moins ...

voili voilou c est mon point de vue !

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www.tunisforum.com
t
31 janvier 2005 13:36
salam

super le pt de vue... c'est koi tes sources?!!!!!!!!! smiling smiley BARAK'ALLAH o fik évitons les raisonnement du style "c'est pas marqué ds le coran donc c'est pas interdit"
les mvt des prières quotidiennes ne st pas non plus mentionnés ds le coran c pas pr ca qu'on la fait mal..c'est une sunnah.

faudrais demander a un imam la miss..je vais voir si je trouve

salam
l
31 janvier 2005 14:20
bon on ne va pas commencer a rentrer dans ce cercle vicieux ! soit on applique ce qui est écrit dans le Coran soit on l'applique pas du tout ...
ca sest mon point de vue !!! mais il ne faut pas commencer a inventer des choses !!! parce que si on continue comme ca , rien ne sera plus permis !
b
31 janvier 2005 14:43
mais tu sais les imams vers chez nous ne sont pas très bien
il y a le imam de la mosquée ou on va prier ki a des filles...mais ces filles sont TROP ouvertes..cad qu'elles s'habillent de façon vulgaire ki font des percings ki mettent des lentilles...mais bon c'est pas pour etre mauvaise langue ... mais je sais pas si je peux me tourner vers cette homme
l
31 janvier 2005 14:52
excuse moi bidaouiya mais je vois pas le rapport entre ces filles la et l imam ... si tu peux etre plus explicite stp ...
merci
A
31 janvier 2005 15:01
Assalamo 3alikom,
Le cas des lentilles de contact est a mon avis tres simple:
Si les lentilles sont juste pour la vision (ne sont pas colores) alors c'est la meme chose que pour les lenette de vue c'est tout a fait legal.
Si les lentilles sont juste pour l'estethique, alors dans ce cas c'est la meme chose pour le maquillage exemple rouge a levres ect...
Salam
l
31 janvier 2005 15:31
comme je dis arabi77...mais ne me dis pas que le maquillage est interdit?!!!
excuse moi mais le khol jle met ds la catégorie maquillage ...
o
31 janvier 2005 15:32
LA TOUNSIA SALAM!ne tavance pas a dire non c pas interdit seul allah swt peut savoir toi t rien alors ne tavance pas comme sa!!mar salam
n
31 janvier 2005 15:36
SALAM

ARABI JE TE SUIS LES LENTILLES de contact c bien pour les gens ki sont myopes etc...

mais franchemen pkoi mette des lentilles de couleurs?? C nimporte koi!!
m
31 janvier 2005 15:43
Arabi77 a écrit:
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> Assalamo 3alikom,
> Le cas des lentilles de contact est a mon avis
> tres simple:
> Si les lentilles sont juste pour la vision (ne
> sont pas colores) alors c'est la meme chose que
> pour les lenette de vue c'est tout a fait legal.
> Si les lentilles sont juste pour l'estethique,
> alors dans ce cas c'est la meme chose pour le
> maquillage exemple rouge a levres ect...
> Salam


faites attention !!!

faites confiance à votre raison

que ce que l'Islam?

Entre autres: c'est un ensemble de préceptes qui distingue le bien du mal ce qu'on peut faire, ce qu'on doit faire et ce qu'on doit éviter de faire et ce qui interdit : haram.

Ton raisonnement, avec un effort, ijtihad personnel, peut te permettre de faire ses distinctions au sujet de situations non évoquées dans le coran.

c'est ma réponse
A méditer
A
31 janvier 2005 17:30
Assalamo 3alikom,

Merci frere mourabett pour ton rappel, d'ailleur si jamais tu trouve que j'ai tord tout en ayant des preuves n'hesite pas a me le dire je t'en serais reconnaissant.

Allah soubhanah est le seul plus savant et ne se trompe jamais.

Ceci dit le cas des lentilles de vue n'est pas relate dans le corant ou la sounna anabaouya ni dans le salaf assalih.

Donc le principe que on doit utilise c'est le "quiass" (extrapolation).
Les lentilles colores (qui sont utilise pour l'estetique) sont au meme titre que le maquillage car ils sont utilise comme un moyen de seduction...

Une femme qui utiliserait de telles lentilles chercherais plutot le contact visuel avec ses interlocuteurs a moin qu'elle aie un probleme avec ses yeux.

Je ne suis pas sur le l'avis de l'islam a propos du maquillage (je vais faire des recherches ce soir inchalah), tout ce que je sais a son propos c'est que c'est permis lorsque la femme l'utilise juste pour son mari ...

Wa allaho a3lam.

Salam
N
31 janvier 2005 18:04
Salam aleikoum wa rahmatoulah wa barakatouh

Question :


La musulmane peut-elle s'embellir par du maquillage et/ou de beaux vêtements et /ou des bijoux lorsqu'elle sort de chez elle, ou bien cela est-il réservé au moment où elle se trouve en intimité chez elle ?


Réponse :



1. La musulmane peut-elle avoir une tenue soignée et sortir ainsi vêtue de chez elle ?

Il est arrivé qu'une musulmane vienne rendre visite à une épouse du Prophète vêtue d'un foulard de couleur verte (rapporté par Al-Bukhârî, n° 5487). Le Prophète a également voulu que le port de vêtements teintés par le carthame ('usfur) – qui donne une teinte tirant sur le jaune – soit réservé aux femmes (rapporté par Muslim). Le Prophète s'était même étonné du fait que l'apparence de l'épouse de 'Uthmân ibn Maz'ûn était excessivement négligée, et il s'en était ouvert à son épouse Aïcha (rapporté par Ahmad, n° 25104). Ceci veut dire qu'il l'avait vue dans cette apparence et qu'il avait trouvé celle-ci excessivement négligée. Il n'y a pas l'obligation de ne mettre que du noir, ou que du blanc...

Toutefois, il faut préciser qu'un principe extrait des sources musulmanes veut que, ce faisant, la musulmane n'outrepasse pas les limites de ce qui est courant dans la société où elle vit : pas d'excès en la matière, donc. Car le contraire attirera immanquablement les regards vers elle, ce qui est contraire à ce à quoi elle aspire en son âme et conscience. C'est ce que le savant Abû Chuqqa a écrit, se basant sur des Hadîths et des propos de savants (Tahrîr ul-mar'a, tome 4 p. 251, p. 261, p. 277).



La tenue de la musulmane à l'extérieur de chez elle doit donc être d'un juste milieu : ni négligée, ni excessive au point d'attirer immanquablement tous les regards. Nous allons revenir sur ce point dans le paragraphe 4, plus bas.




2. La musulmane peut-elle porter des bijoux lorsqu'elle sort de chez elle ?



Comme chacun le sait, l'islam demande que la femme porte des vêtements sur toute autre partie du corps que son visage et ses mains (et ses pieds d'après certains savants). Aussi, étant donné que les bijoux qui sont portés ailleurs que sur les mains et le visage (comme les boucles d'oreilles, les colliers, etc.) doivent être couverts par des vêtements et ne doivent pas faire entendre de cliquetis, la question ci-dessus se pose uniquement en ce qui concerne les bijoux portés sur les mains (comme les bagues, et comme les bracelets qui arrivent sur les mains) et parfois sur le visage (petites boucles portées dans certains pays dans le nez). Et la réponse à cette question est : oui, la musulmane peut porter des bijoux sur ses mains et/ou son visage lorsqu'elle sort de chez elle. D'ailleurs il est arrivé que des musulmanes se rendent auprès du Prophète portant des bracelets en or, que le Prophète voie ces bracelets, qu'il leur demande si elle s'acquitte de l'impôt purificateur (zakât) à propos de leurs bijoux (Sahîh at-Targhib wat-tarhîb, n° 763-765).



Une autre question se pose ici qui est directement liée à la précédente : sans même parler du moment où elle sort de chez elle, en soi le port des bijoux en or est-il permis à la musulmane ?


La quasi-totalité des savants musulmans a toujours répondu que l'homme ne devait pas porter de bijoux en or, et que la femme, elle, pouvait en porter. Ils se basent sur le Hadîth bien connu où le Prophète a dit à propos de la soie et de l'or : "Ces deux choses sont interdites aux hommes de ma communauté, permises aux femmes" (rapporté par Abû Dâoûd, An-Nassaï, Ibn Mâja). Mais Al-Albânî (mort en 1999) a écrit pour sa part que la femme pouvait ne porter comme bijoux en or que ceux qui n'ont pas une forme massive et ronde ("muhallaq"winking smiley. Il s'est fondé sur six Hadîths (voir Adâb uz-zufâf, pp. 151-164). Il faut souligner que sans être aussi direct que Al-Albânî, le savant Shâh Waliyyullâh avait, dès le XVIIIème siècle, écrit des propos voisins à ce sujet (voir Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 p. 515-516).
Cependant, le savant indien Al-A'zamî, autre grand spécialiste des Hadîths, a démontré que les Hadîths sur lesquels s'est fondé Al-Albânî à ce sujet n'indiquent pas de façon formelle une interdiction du port de bijoux en or pour la femme. En effet, affirme-t-il, des Hadîths qu'Al-Albânî a cités, les uns ne sont pas authentiques, et les autres n'indiquent pas clairement une interdiction, mais entre autres le fait que le Prophète a préféré pour certaines musulmanes – dont ses épouses – qu'elles ne portent pas de bijoux en or (voir Al-Albânî shudhudhuhû wa akhtâ'uh, pp. 38-54).
Selon cet avis, les musulmanes peuvent donc porter des bijoux en or en soi. Et s'il s'agit de bagues, de bracelets ou de boucles portées dans le nez, elles peuvent également les porter de façon visible à l'extérieur de chez elles.




3. La musulmane peut-elle s'embellir le visage par des substances colorées et sortir ainsi de chez elle ?



Dans le souci qu'il n'y ait pas de perte de repères entre hommes et femmes (ce dont Elisabeth Badinter fait la critique à propos de la société occidentale d'aujourd'hui), le Prophète a énoncé comme principe général que Dieu voulait que les hommes et les femmes ne s'imitent pas les uns les autres dans leurs attributs particuliers. A la lumière de ce principe, le Prophète a dit : "Le parfum qu'utiliseront les hommes est ce dont l'odeur est ressentie mais qui n'a pas de couleur. Et le parfum qu'utiliseront les femmes est ce dont la couleur est visible mais dont l'odeur est discrète" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 2238, An-Nassaï, Abû Dâoûd). "Parfum discret" signifie "parfum qui n'est pas ressenti par ceux dont on passe à proximité", comme l'explicite un autre Hadîth bien connu rapporté par At-Tirmidhî (n° 2786). Saïd, un des maillons de la chaîne de transmission du premier Hadîth, précise : "Cette prescription du Prophète à propos du parfum qu'utilisera la femme concerne le moment où celle-ci sort de chez elle [et, par extension, le moment où elle se trouve en compagnie d'hommes qui ne sont pas son mari ou ses proches parents]. Mais lorsqu'elle se trouve auprès de son mari, la femme peut utiliser le parfum qu'elle veut." (rapporté par Abû Dâoûd). As-Suyûtî énumère, en vertu du principe donné par ce Hadîth, quelques-unes des substances que les hommes peuvent utiliser comme parfum : le musc, l'ambre, le bois d'aloès, le camphre. Et comme substances que les femmes utiliseront : le safran oriental, mélangé ou non. As-Sindî explique : "Le musc, que les hommes utilisent comme parfum, a aussi une couleur. En fait, lorsqu'il a dit : "le parfum des femmes est ce dont la couleur est visible", le Prophète a voulu dire : "le parfum des femmes est ce qui a une couleur recherchée en tant que parure" (Shar'h wa hâshiya Sunan An-Nassaï, tome 8 p. 151).



Bref, pour sortir de chez elle, la musulmane peut se parer mais doit le faire sans porter un parfum dont l'odeur serait ressentie par ceux dont elle passe à proximité, ce type de parfum étant réservé aux hommes. Le musulman, pour sa part – et ce qu'il sorte de chez lui ou y reste – ne doit pas utiliser de substances colorées pour s'embellir l'épiderme, ceci étant réservé aux femmes (voir Hâshiya As-Sindî 'alâ Sunan An-Nassaï, tome 8 p. 189).
La musulmane a donc la possibilité d'utiliser du henné sur ses mains ou sur ses ongles, du khôl sur ses yeux, etc., même lorsqu'elle sort de chez elle. Ceci correspond tout à fait au commentaire du verset coranique "Et qu'elles ne montrent de leurs parures que ce qui paraît", commentaire qui dit que ce qui paraît est "le visage et les mains et qu'y sont inclus le khôl, la teinture (le henné), la bague et le bracelet", comme l'a dit At-Tabarî. De plus, le Prophète avait dit à une musulmane : "Etant une femme, tu devrais te teindre les ongles avec du henné" (rapporté par An-Nassaï, n° 4712). Dans le même ordre d'idées, Ibn Battâl a écrit que "les hommes ne doivent pas s'embellir le visage avec des substances colorées, ceci étant réservé aux femmes qui peuvent, elles, utiliser de telles substances pour se parfumer [légèrement] le visage et se l'embellir" (Fat'h ul-bârî, tome 10 p. 449). Ici aussi, cependant, la modération doit rester la règle, comme nous allons le voir ci-après.




4. Les limites fixées par la recherche de la modération dans l'embellissement (port de beaux vêtements, de substances colorées sur le visage, et de bijoux)



Nous ne parlons pas de l'embellissement auquel la musulmane peut pratiquer devant son mari (puisque devant son mari elle peut s'embellir comme elle le veut).
Nous ne parlons pas non plus de l'embellissement que la musulmane peut pratiquer lorsqu'elle se trouve en la compagnie exclusive de ses proches parents avec qui elle ne peut jamais se marier (père, frères, fils, etc.) (puisque devant ces proches parents, elle peut paraître avec un embellissement certes moins large que dans le cas du mari, mais plus large que pour lorsqu'elle sort de chez elle).
Nous parlons exclusivement ici de l'embellissement de la musulmane lorsqu'elle sort de chez elle ou lorsqu'elle se trouve, chez elle, en compagnie de son mari mais aussi d'hommes qui ne sont pas ses proches parents. Le savant Abû Chuqqa écrit à ce sujet, se basant sur des éléments présents dans les sources musulmanes et sur des avis de savants musulmans : "Comme parure apparente [permise] se trouve la teinture sur les mains, le khôl dans les yeux, et quelque couleur sur les joues" (Tahrîr ul-mar'a, tome 4 p. 251). Plus haut dans cet article, nous avons déjà relevé cette permission. Abû Chuqqa souligne cependant que les sources musulmanes ont également offert trois grands principes pour cette permission :
1) la musulmane ne doit pas avoir au fond de son cœur l'intention d'attirer par ce biais le regard des passants sur elle, ni de rivaliser avec une autre femme, ni de se faire une renommée par la nature de ses habits,
2) elle ne peut utiliser qu'un parfum discret et doit se préserver de tout parfum qui est ressenti par ceux dont on passe à proximité,
3) elle doit s'embellir en restant dans le cadre de ce qui est modéré ("mu'tadil"winking smiley (Ibid, tome 4 p. 263).
Abû Chuqqa rappelle également qu'à l'intérieur du cadre de ces principes, la musulmane doit tenir compte des coutumes de la société où elle vit, c'est-à-dire ne pas avoir recours à un embellissement qui ne soit pas pratiqué dans cette société, ce qui l'amènerait à être dévisagée inutilement (Ibid, tome 4 pp. 261 et 277).



La musulmane peut-elle avoir recours aux substances de maquillage actuelles ?

Al-Qardhâwî estime que "les fards et les poudres que les femmes utilisent actuellement pour s'embellir les joues, les lèvres, les ongles etc., relèvent en soi de l'excès répréhensible", et que "la musulmane ne doit donc les utiliser que chez elle, et doit s'en abstenir systématiquement lorsqu'elle sort et se trouve en présence d'hommes" qui ne sont ni son mari ni ses proches parents (Al-halâl wal-harâm, pp. 140-141).




Synthèse de la réponse



La recherche d'un embellissement modéré dans son apparence pour la vie de tous les jours fait partie de la nature humaine, et la femme en a reçu une part plus importante que l'homme. L'islam entend préserver les éléments de la nature des hommes et des femmes, en orientant celle-ci vers le bien. Il a donc permis une certaine mesure d'embellissement.
Parallèlement, il a placé des limites, fondées sur le constat du fait qu'entre hommes et femmes une attirance naturelle existe qui doit être maîtrisée sous peine de tomber dans ce qui ne devrait pas être, avec toutes les répercussions que cela entraîne alors au niveau de la spiritualité, de l'éthique de la vie et de la sérénité des familles. Or l'homme est, beaucoup plus que la femme, sensible à la beauté de l'apparence de l'autre sexe. De plus, ce sont les femmes qui risquent d'être agressées sexuellement par certains hommes, et non pas – ou très rarement – les hommes qui risquent d'être agressés sexuellement par des femmes. C'est bien pourquoi, tandis que les hommes sont heureux de voir se tourner vers eux les regards féminins, les femmes sont parfois mises mal à l'aise par certains regards masculins trop appuyés. C'est pourquoi l'islam dit que si la musulmane peut s'embellir même à l'extérieur de chez elle, elle doit le faire de façon modérée, sans aller jusqu'à l'excès (at-tabarruj).



Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

www.maison-islam.com

Wa assalam aleikoum rahmatoulah
[color=brown][b][center]Umar disait : " Que Dieu accorde Sa Miséricorde à qui m'indiquerait `mes défauts ! " Merci d´en faire autant ![/center][/b][/color]
N
31 janvier 2005 18:04
Salam aleikoum wa rahmatoulah wa barakatouh

Question :


La musulmane peut-elle s'embellir par du maquillage et/ou de beaux vêtements et /ou des bijoux lorsqu'elle sort de chez elle, ou bien cela est-il réservé au moment où elle se trouve en intimité chez elle ?


Réponse :



1. La musulmane peut-elle avoir une tenue soignée et sortir ainsi vêtue de chez elle ?

Il est arrivé qu'une musulmane vienne rendre visite à une épouse du Prophète vêtue d'un foulard de couleur verte (rapporté par Al-Bukhârî, n° 5487). Le Prophète a également voulu que le port de vêtements teintés par le carthame ('usfur) – qui donne une teinte tirant sur le jaune – soit réservé aux femmes (rapporté par Muslim). Le Prophète s'était même étonné du fait que l'apparence de l'épouse de 'Uthmân ibn Maz'ûn était excessivement négligée, et il s'en était ouvert à son épouse Aïcha (rapporté par Ahmad, n° 25104). Ceci veut dire qu'il l'avait vue dans cette apparence et qu'il avait trouvé celle-ci excessivement négligée. Il n'y a pas l'obligation de ne mettre que du noir, ou que du blanc...

Toutefois, il faut préciser qu'un principe extrait des sources musulmanes veut que, ce faisant, la musulmane n'outrepasse pas les limites de ce qui est courant dans la société où elle vit : pas d'excès en la matière, donc. Car le contraire attirera immanquablement les regards vers elle, ce qui est contraire à ce à quoi elle aspire en son âme et conscience. C'est ce que le savant Abû Chuqqa a écrit, se basant sur des Hadîths et des propos de savants (Tahrîr ul-mar'a, tome 4 p. 251, p. 261, p. 277).



La tenue de la musulmane à l'extérieur de chez elle doit donc être d'un juste milieu : ni négligée, ni excessive au point d'attirer immanquablement tous les regards. Nous allons revenir sur ce point dans le paragraphe 4, plus bas.




2. La musulmane peut-elle porter des bijoux lorsqu'elle sort de chez elle ?



Comme chacun le sait, l'islam demande que la femme porte des vêtements sur toute autre partie du corps que son visage et ses mains (et ses pieds d'après certains savants). Aussi, étant donné que les bijoux qui sont portés ailleurs que sur les mains et le visage (comme les boucles d'oreilles, les colliers, etc.) doivent être couverts par des vêtements et ne doivent pas faire entendre de cliquetis, la question ci-dessus se pose uniquement en ce qui concerne les bijoux portés sur les mains (comme les bagues, et comme les bracelets qui arrivent sur les mains) et parfois sur le visage (petites boucles portées dans certains pays dans le nez). Et la réponse à cette question est : oui, la musulmane peut porter des bijoux sur ses mains et/ou son visage lorsqu'elle sort de chez elle. D'ailleurs il est arrivé que des musulmanes se rendent auprès du Prophète portant des bracelets en or, que le Prophète voie ces bracelets, qu'il leur demande si elle s'acquitte de l'impôt purificateur (zakât) à propos de leurs bijoux (Sahîh at-Targhib wat-tarhîb, n° 763-765).



Une autre question se pose ici qui est directement liée à la précédente : sans même parler du moment où elle sort de chez elle, en soi le port des bijoux en or est-il permis à la musulmane ?


La quasi-totalité des savants musulmans a toujours répondu que l'homme ne devait pas porter de bijoux en or, et que la femme, elle, pouvait en porter. Ils se basent sur le Hadîth bien connu où le Prophète a dit à propos de la soie et de l'or : "Ces deux choses sont interdites aux hommes de ma communauté, permises aux femmes" (rapporté par Abû Dâoûd, An-Nassaï, Ibn Mâja). Mais Al-Albânî (mort en 1999) a écrit pour sa part que la femme pouvait ne porter comme bijoux en or que ceux qui n'ont pas une forme massive et ronde ("muhallaq"winking smiley. Il s'est fondé sur six Hadîths (voir Adâb uz-zufâf, pp. 151-164). Il faut souligner que sans être aussi direct que Al-Albânî, le savant Shâh Waliyyullâh avait, dès le XVIIIème siècle, écrit des propos voisins à ce sujet (voir Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 p. 515-516).
Cependant, le savant indien Al-A'zamî, autre grand spécialiste des Hadîths, a démontré que les Hadîths sur lesquels s'est fondé Al-Albânî à ce sujet n'indiquent pas de façon formelle une interdiction du port de bijoux en or pour la femme. En effet, affirme-t-il, des Hadîths qu'Al-Albânî a cités, les uns ne sont pas authentiques, et les autres n'indiquent pas clairement une interdiction, mais entre autres le fait que le Prophète a préféré pour certaines musulmanes – dont ses épouses – qu'elles ne portent pas de bijoux en or (voir Al-Albânî shudhudhuhû wa akhtâ'uh, pp. 38-54).
Selon cet avis, les musulmanes peuvent donc porter des bijoux en or en soi. Et s'il s'agit de bagues, de bracelets ou de boucles portées dans le nez, elles peuvent également les porter de façon visible à l'extérieur de chez elles.




3. La musulmane peut-elle s'embellir le visage par des substances colorées et sortir ainsi de chez elle ?



Dans le souci qu'il n'y ait pas de perte de repères entre hommes et femmes (ce dont Elisabeth Badinter fait la critique à propos de la société occidentale d'aujourd'hui), le Prophète a énoncé comme principe général que Dieu voulait que les hommes et les femmes ne s'imitent pas les uns les autres dans leurs attributs particuliers. A la lumière de ce principe, le Prophète a dit : "Le parfum qu'utiliseront les hommes est ce dont l'odeur est ressentie mais qui n'a pas de couleur. Et le parfum qu'utiliseront les femmes est ce dont la couleur est visible mais dont l'odeur est discrète" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 2238, An-Nassaï, Abû Dâoûd). "Parfum discret" signifie "parfum qui n'est pas ressenti par ceux dont on passe à proximité", comme l'explicite un autre Hadîth bien connu rapporté par At-Tirmidhî (n° 2786). Saïd, un des maillons de la chaîne de transmission du premier Hadîth, précise : "Cette prescription du Prophète à propos du parfum qu'utilisera la femme concerne le moment où celle-ci sort de chez elle [et, par extension, le moment où elle se trouve en compagnie d'hommes qui ne sont pas son mari ou ses proches parents]. Mais lorsqu'elle se trouve auprès de son mari, la femme peut utiliser le parfum qu'elle veut." (rapporté par Abû Dâoûd). As-Suyûtî énumère, en vertu du principe donné par ce Hadîth, quelques-unes des substances que les hommes peuvent utiliser comme parfum : le musc, l'ambre, le bois d'aloès, le camphre. Et comme substances que les femmes utiliseront : le safran oriental, mélangé ou non. As-Sindî explique : "Le musc, que les hommes utilisent comme parfum, a aussi une couleur. En fait, lorsqu'il a dit : "le parfum des femmes est ce dont la couleur est visible", le Prophète a voulu dire : "le parfum des femmes est ce qui a une couleur recherchée en tant que parure" (Shar'h wa hâshiya Sunan An-Nassaï, tome 8 p. 151).



Bref, pour sortir de chez elle, la musulmane peut se parer mais doit le faire sans porter un parfum dont l'odeur serait ressentie par ceux dont elle passe à proximité, ce type de parfum étant réservé aux hommes. Le musulman, pour sa part – et ce qu'il sorte de chez lui ou y reste – ne doit pas utiliser de substances colorées pour s'embellir l'épiderme, ceci étant réservé aux femmes (voir Hâshiya As-Sindî 'alâ Sunan An-Nassaï, tome 8 p. 189).
La musulmane a donc la possibilité d'utiliser du henné sur ses mains ou sur ses ongles, du khôl sur ses yeux, etc., même lorsqu'elle sort de chez elle. Ceci correspond tout à fait au commentaire du verset coranique "Et qu'elles ne montrent de leurs parures que ce qui paraît", commentaire qui dit que ce qui paraît est "le visage et les mains et qu'y sont inclus le khôl, la teinture (le henné), la bague et le bracelet", comme l'a dit At-Tabarî. De plus, le Prophète avait dit à une musulmane : "Etant une femme, tu devrais te teindre les ongles avec du henné" (rapporté par An-Nassaï, n° 4712). Dans le même ordre d'idées, Ibn Battâl a écrit que "les hommes ne doivent pas s'embellir le visage avec des substances colorées, ceci étant réservé aux femmes qui peuvent, elles, utiliser de telles substances pour se parfumer [légèrement] le visage et se l'embellir" (Fat'h ul-bârî, tome 10 p. 449). Ici aussi, cependant, la modération doit rester la règle, comme nous allons le voir ci-après.




4. Les limites fixées par la recherche de la modération dans l'embellissement (port de beaux vêtements, de substances colorées sur le visage, et de bijoux)



Nous ne parlons pas de l'embellissement auquel la musulmane peut pratiquer devant son mari (puisque devant son mari elle peut s'embellir comme elle le veut).
Nous ne parlons pas non plus de l'embellissement que la musulmane peut pratiquer lorsqu'elle se trouve en la compagnie exclusive de ses proches parents avec qui elle ne peut jamais se marier (père, frères, fils, etc.) (puisque devant ces proches parents, elle peut paraître avec un embellissement certes moins large que dans le cas du mari, mais plus large que pour lorsqu'elle sort de chez elle).
Nous parlons exclusivement ici de l'embellissement de la musulmane lorsqu'elle sort de chez elle ou lorsqu'elle se trouve, chez elle, en compagnie de son mari mais aussi d'hommes qui ne sont pas ses proches parents. Le savant Abû Chuqqa écrit à ce sujet, se basant sur des éléments présents dans les sources musulmanes et sur des avis de savants musulmans : "Comme parure apparente [permise] se trouve la teinture sur les mains, le khôl dans les yeux, et quelque couleur sur les joues" (Tahrîr ul-mar'a, tome 4 p. 251). Plus haut dans cet article, nous avons déjà relevé cette permission. Abû Chuqqa souligne cependant que les sources musulmanes ont également offert trois grands principes pour cette permission :
1) la musulmane ne doit pas avoir au fond de son cœur l'intention d'attirer par ce biais le regard des passants sur elle, ni de rivaliser avec une autre femme, ni de se faire une renommée par la nature de ses habits,
2) elle ne peut utiliser qu'un parfum discret et doit se préserver de tout parfum qui est ressenti par ceux dont on passe à proximité,
3) elle doit s'embellir en restant dans le cadre de ce qui est modéré ("mu'tadil"winking smiley (Ibid, tome 4 p. 263).
Abû Chuqqa rappelle également qu'à l'intérieur du cadre de ces principes, la musulmane doit tenir compte des coutumes de la société où elle vit, c'est-à-dire ne pas avoir recours à un embellissement qui ne soit pas pratiqué dans cette société, ce qui l'amènerait à être dévisagée inutilement (Ibid, tome 4 pp. 261 et 277).



La musulmane peut-elle avoir recours aux substances de maquillage actuelles ?

Al-Qardhâwî estime que "les fards et les poudres que les femmes utilisent actuellement pour s'embellir les joues, les lèvres, les ongles etc., relèvent en soi de l'excès répréhensible", et que "la musulmane ne doit donc les utiliser que chez elle, et doit s'en abstenir systématiquement lorsqu'elle sort et se trouve en présence d'hommes" qui ne sont ni son mari ni ses proches parents (Al-halâl wal-harâm, pp. 140-141).




Synthèse de la réponse



La recherche d'un embellissement modéré dans son apparence pour la vie de tous les jours fait partie de la nature humaine, et la femme en a reçu une part plus importante que l'homme. L'islam entend préserver les éléments de la nature des hommes et des femmes, en orientant celle-ci vers le bien. Il a donc permis une certaine mesure d'embellissement.
Parallèlement, il a placé des limites, fondées sur le constat du fait qu'entre hommes et femmes une attirance naturelle existe qui doit être maîtrisée sous peine de tomber dans ce qui ne devrait pas être, avec toutes les répercussions que cela entraîne alors au niveau de la spiritualité, de l'éthique de la vie et de la sérénité des familles. Or l'homme est, beaucoup plus que la femme, sensible à la beauté de l'apparence de l'autre sexe. De plus, ce sont les femmes qui risquent d'être agressées sexuellement par certains hommes, et non pas – ou très rarement – les hommes qui risquent d'être agressés sexuellement par des femmes. C'est bien pourquoi, tandis que les hommes sont heureux de voir se tourner vers eux les regards féminins, les femmes sont parfois mises mal à l'aise par certains regards masculins trop appuyés. C'est pourquoi l'islam dit que si la musulmane peut s'embellir même à l'extérieur de chez elle, elle doit le faire de façon modérée, sans aller jusqu'à l'excès (at-tabarruj).



Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

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Wa assalam aleikoum rahmatoulah
[color=brown][b][center]Umar disait : " Que Dieu accorde Sa Miséricorde à qui m'indiquerait `mes défauts ! " Merci d´en faire autant ![/center][/b][/color]
e
31 janvier 2005 23:21
barak allahu fiki.
"Inna Allah la yandhoro ila sowarikoum, wa lakin yandhoro ila qouloubikom" (Sadaqa Rassoulou Allah sws)
Il y a bien des commandements d'Allah soubhanahou dans le Coran et les éclairages de la Sounnah. Le bon musulman devrait avoir le minimum de connaissance en fiqh, et poser des questions à "ahl adhikr" s'il ne sait pas.
"Al halalou bayine, walharamou bayine, wa baynahouma mouchtabihate" (sadaqa Rassoulou Allah". Il faut donc s'éloigner de ce qui nous semble douteux et qui est du superflu.
Et lorsqu'on ne peut pas avoir satisfaction, alors en bon musulman ayant une bonne foi, consultons nos coeurs. "Istafti qalbak" (Sadaqa Rassoulou Allahi (sws).
Puis, dans tous les cas, demander pardon au Créateur, Le Magnanime, Le Pardonneur, Le Clément, qui sait la moindre vibration de notre tréfond!

Astaghfirou Allah li wa lakoum.
Salamoualaikum wa rahmatullah.
A
31 janvier 2005 23:44
Assalamo 3alikom,

Baraka allaho fik soeur Moutahajiba et frere embryon_sur_terre.

salam
N
1 février 2005 12:01
Assalamou ´aleikoum


Wafik el baraka

Qu´Allah Soubhanahou Wa Ta´ala nous facilite


Wa assalam aleikoum
[color=brown][b][center]Umar disait : " Que Dieu accorde Sa Miséricorde à qui m'indiquerait `mes défauts ! " Merci d´en faire autant ![/center][/b][/color]
e
2 février 2005 00:27
Allah ibarak fik akhi Arabi :-)
 
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