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Législatives 2007 : 2 millions d’électeurs refont confiance dans la...
L
17 septembre 2007 13:37
La majorité sortante a obtenu 2.025.397 voix et aspire légitimement à rempiler. Mais toutes les options restent possibles en attendant la nomination du nouveau Premier ministre.
Six partis politiques seulement ont été reçus, jeudi 13 septembre, par SM le Roi dans le cadre des consultations postélectorales. Le fait que les audiences royales aient été limitées à ces six formations va certainement installer une nouvelle tradition dans la jeune démocratie marocaine à savoir que seuls les partis politiques ayant pu obtenir un nombre de sièges leur permettant de créer un groupe parlementaire seront reçus par le chef de l’Etat au lendemain des élections.
Ainsi, SM le Roi a reçu successivement les dirigeants du parti de l’Istiqlal (PI), Abbas El Fassi, du Parti de la justice et du développement (PJD), Saâd Eddine El Othmani, du Mouvement populaire (MP), Mahjoubi Aherdane, du Rassemblement national des indépendants (RNI), Mustapha Mansouri, de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Mohamed Elyazghi, et de l’Union constitutionnelle (UC), Mohamed Abied.
Toutes ces formations ont obtenu plus de 20 sièges et peuvent de ce fait créer un groupe parlementaire. Elles peuvent aussi, toutes, aspirer à faire partie de la prochaine coalition gouvernementale. Parmi les six partis, toutes les combinaisons sont possibles que ce soit sur la base de l’affinité idéologique ou sur une base strictement arithmétique. La reconduction de la majorité sortante est la formule la plus simple étant donné que les partis qui la forment ont obtenu 187 sièges. Une majorité très large qui leur permettrait de gouverner à l’aise. Mais, d’autres combinaisons sont possibles après le retour de l’UC qui constitue une nouvelle donne qu’il faut prendre en considération. Les 27 sièges obtenus par l’UC ont introduit une nouvelle option à envisager : la création d’une majorité de droite modérée qui serait formée par le PI, le MP, le RNI et l’UC (159 sièges) en plus des alliés qui viennent de s’associer au MP notamment le MDS qui dispose de neuf sièges. Ce qui fait une majorité de plus de 168 députés. Cette option a toutefois l’inconvénient d’être fragile si l’on prend en considération le phénomène de la transhumance. Mais elle a aussi l’avantage de ne pas laisser le PJD monopoliser le terrain de l’opposition avec le retour de l’USFP.
La troisième option est celle d’un gouvernement de droite mais élargi au courant islamiste. La majorité serait ainsi formée par le le PI, le PJD, le MP et le RNI avec 174 députés. Mais, les deux dernières options signifient l’enterrement définitif de la Koutla. Or, il s’agit d’un regroupement de partis qui a montré une grande capacité à accompagner et participer d’une manière effective et efficace aux différentes réformes démocratiques du Maroc. Le nombre de votes obtenus par les trois partis qui le forment est d’ailleurs très significatif : 1.151.304.
S’agissant de la majorité sortante, il est aussi clair que l’électorat aussi faible soit t'il a choisi de lui renouveler sa confiance puisque 2.025.397 électeurs ont voté pour ses composantes(qui se compose de 5 partis RNI+PI+USFP+MP+PPS) contre 503.396 qui auraient choisi le changement à travers les islamistes du PJD.
Mais le fait que plusieurs combinaisons soient possibles pour former la nouvelle majorité a fait en sorte que tous les partis politiques ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de participer au gouvernement et qu’ils n’excluent aucune formule.
Ce qui fait qu’il faut attendre la nomination du Premier ministre pour y voir plus clair. Le choix du Premier ministre indiquera la nature de la coalition qui dirigera le gouvernement durant les cinq prochaines années.


source : ALM/Omar Dahbi
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
a
17 septembre 2007 15:19
Bonjour
Il existe plusieurs scénario
On ne change rien : La constitution de façade a donné des élections de façade, un parlement de façade sans pouvoir, et on continu avec un gouvernement de façade sans pouvoir.
On ne change rien.
N’oublions pas le danger d’un parlement qui représente 37% moins les votes nuls, moins les voix vendues et achetées. =10%
On ne change rien.
Les élections par et pour les 10% de profiteurs de système sont dangereuses pour le Maroc les Marocains, dangereuses pour le roi, et pour la monarchie.
On ne change rien.
Amicalement.
r
17 septembre 2007 17:19
les gens pense que le gouverne et ils sont pour , alors pourquoi allez voté pour quelqu'un qui va vous volé? moi en tous cas c'est se qu'ont me dit a chaqUE FOIS ils font plus comfiance dans le roi que dans les partis et les autres ...................!!
 
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