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Légère détente sur les prix
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22 juillet 2007 13:45
Légère détente sur les prix

· + 2,1 % à fin juin contre 2,7 en janvier

· Toute l’année BAM prévoit 2,2%

LES prix n’auront pas connu de hausse significative depuis mai dernier. Au terme du premier semestre, l’inflation, appréhendée à travers l’indice du coût de la vie (ICV), s’affiche à 2,1%, soit au même niveau qu’en mai dernier et 0,6 de moins qu’en janvier. Comparée à la même période en 2006, la hausse aura été moins importante (2,9%). A fin juin donc, la ménagère aura fait les frais d’un renchérissement, bien que modeste, de l’ensemble des produits constituant son panier.

Et comme cela a déjà été relevé depuis plusieurs mois, c’est incontestablement le segment Habitation qui a le plus flambé (4,2%). La ménagère a dû aussi payer un peu plus cher sa nourriture. En effet, l’indice des produits alimentaires a augmenté de 2,6% à fin juin. Sans doute en raison des grèves des transports, en février/avril, qui ont perturbé les circuits de ravitaillement en particulier pour les produits frais. Les dépenses liées aux loisirs et culture ainsi que les soins médicaux ont été, dans l’ensemble, relativement moins élevées. Les taux sont de 0,9% pour les deux segments. Par contre, les dépenses en biens d’équipements ménagers, en transport et communications et l’habillement ont été, dans l’ensemble, plus douloureuses. Les prix ayant augmenté de 1,9% pour les premiers, 1,2% pour les deuxièmes et 1,6% pour les troisièmes.

Sur l’ensemble des 11 villes qui composent l’échantillon servant de base au calcul de l’ICV, trois ont le plus souffert de l’inflation pour les 6 premiers mois de l’année. Il s’agit de Fès (3,2%), Marrakech (3%) et Meknès (3,1 %). Pour les deux premières, la hausse peu paraître normale puisque ce sont des villes à vocation touristique où la demande explose de plus en plus notamment avec l’arrivée de nouveaux résidents. Le renchérissement des prix à Meknès est en revanche moins compréhensible.

Agadir qui habituellement fait partie du trio des villes les plus chères n’aura pas enregistré plus de 1,5% de hausse. Idem pour Casablanca. Rabat et Tétouan affichent quant à elles une inflation de 2,2%, soit 0,2 point de moins que la capitale de l’oriental. Laâyoune, malgré sa progression de 2,8%, reste quand même la ville la plus bon marché.

Finalement,vers quelle inflation s’achemine-t-on pour l’année? Vu le comportement pour le premier semestre, il est peu probable d’atteindre les 3,3% de 2006. D’ailleurs, Bank Al-Maghrib (BAM), confirme la détente sur les prix, remarquée depuis mars dernier. D’après ses prévisions, l’inflation s’établirait pour l’ensemble de l’année à 2,3%.
 
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