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L'ISLAM ENSEIGNÉ A L'ECOLE
s
15 novembre 2006 11:41
Très bon exemple d'intégration de l'Islam dans un pays oû la xénophobie régnait

L'Express du 26/01/2006

Allemagne

Allah enseigné à l'école

de notre correspondante, Blandine Milcent

Les affiches de couleur sont punaisées aux murs de la salle de classe. Elles rappellent aux enfants quelques vérités ancestrales: «Allah a tout créé», «Devant Allah, tous les hommes sont égaux». Nous sommes dans une école publique de Wedding, quartier de Berlin populaire et à forte proportion d'immigrés. Le cours d'islam vient de commencer. Docilement, des élèves de sixième répètent, en allemand, la prière prononcée par leur professeur: «Je te remercie, Allah, de me garder en bonne santé, je te remercie, Allah, de m'avoir donné des parents aimants.» Maquette de la Kaaba à la main, l'enseignant explique ensuite à sa classe l'organisation du pèlerinage de La Mecque. «Chacun vient ici, à La Mecque, pour prier en paix, raconte Mustafa Özdemir. Il y est interdit de se disputer.»


Depuis la rentrée 2001, le Land de Berlin - en Allemagne, les Länder disposent de la compétence en matière d'éducation - paie ainsi des professeurs pour enseigner l'islam aux élèves qui le souhaitent. Les programmes de ces cours optionnels ont été élaborés non pas par l'autorité publique, mais par la Fédération islamique, un regroupement de 25 associations musulmanes. Le ministère régional de l'Education s'est contenté de vérifier, sur le papier, que leur contenu n'était pas contraire à la Constitution allemande et il a imposé, l'an dernier, que les enseignants - choisis par la Fédération islamique de Berlin - soient en possession de diplômes reconnus. Mais, pour le reste, hormis quelques contrôles ponctuels, il n'intervient pas. Non qu'il ne le veuille pas: il n'en a pas le droit. «Nous n'avons jamais voulu mettre ces cours en place, précise Jens Stiller, porte-parole du ministère. C'est un tribunal qui l'a exigé.» En effet, les 4 400 élèves, du cours préparatoire à la sixième, qui fréquentent un enseignement sur l'islam dans 33 écoles publiques de Berlin, le doivent à la ténacité de la Fédération islamique, qui a bataillé pendant plus de vingt ans devant les tribunaux pour faire reconnaître ses droits: elle a fini par obtenir en 2000 le statut de «communauté religieuse», permettant aux musulmans de la capitale d'être traités de la même façon que les catholiques ou les protestants. En clair, le Land paie les professeurs, met des locaux à disposition et n'intervient que de loin dans l'élaboration des programmes. Héritage d'une époque où l'Etat avait mis au pas tous les acteurs de la société, les Eglises catholique et protestante dispensent donc depuis la fin de la guerre un éveil à leur religion - et non une instruction religieuse - que veulent organiser aussi aujourd'hui les musulmans du pays. «Même si cela paraît inconcevable en France, cela ne posait pas trop de problèmes tant qu'il s'agissait de religions ancrées depuis des siècles dans notre société, constate Sanem Kleff, responsable de ces questions au Syndicat Education et science, GEW, et les autorités n'ont jamais vraiment cherché à savoir ce qu'il y avait dans les programmes. Mais, avec l'islam, c'est une autre histoire. Elles s'inquiètent: "Les islamistes prennent le pouvoir dans nos écoles et on ne peut pas les contrôler!"»

Inquiétude renforcée par le fait que la Fédération islamique est connue à Berlin pour entretenir des liens avec le mouvement radical turc Milli Görüs, bien implanté en Allemagne. Le vice-président de cette fédération, Burhan Kesici, ne le nie pas, mais il refuse d'y voir une menace: «Si nous tenions un discours radical aux enfants, cela se saurait très vite, dit-il. Nous enseignons un islam qui permettra aux uns et aux autres de mieux se comprendre.»

A l'école Rudolf-Wissel de Wedding, Mustafa Özdemir, le professeur de religion, tempère lui aussi: «Je tente d'aider mes élèves à trouver une identité culturelle et religieuse, dans le respect des valeurs de l'Allemagne. Ils doivent pouvoir dire “Je suis musulman” sans en avoir honte et sans que cela perturbe non plus la paix du pays.» Une volonté d'intégration que le gouvernement Schröder avait lui aussi soulignée, en 2000, lorsqu'il avait réformé le Code de la nationalité en introduisant le droit du sol aux dépens de celui du sang. Ce qui avait marqué une rupture avec la doctrine édictée par Helmut Kohl: «L'Allemagne n'est pas un pays d'intégration.» Désormais, il s'agit donc d'intégrer des populations qui ne «rentreront» pas chez elles. Mais comment? A l'instar de Berlin, la plupart des autres Länder tiennent à peu près le même langage: proposer un enseignement sur l'islam dans un établissement public devrait permettre de repousser l'influence de sociétés parallèles qui installent, elles


L'islam en Allemagne

Imams --

1500

Mosquées --
plus de 1000

Lieux de prière --
environ 2000

Ecoles primaires privées musulmanes --
1

Instance représentative nationale --
Oui
Le combat continue...
A
15 novembre 2006 11:46
La communauté turque est trés bien organisée en Allemagne d'où le bon développement des lieux de culte musulman. De plus le système fédéral allemand permet à chaque communauté de pratiquer ses coutumes sans trop de contraintes.
Cependant cela n'empêchent pas des réactions hostiles envers la communauté musulmane surtout depuis un certain 11 septembre et les actes néonazies assez fréquents dans l'est du pays.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/11/06 11:50 par Azania.
" Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser "
p
15 novembre 2006 12:06
Salam Fréres et soeurs musulmans,
C'est pas difficile de forcer la France à instaurer de telles démarches dans les écoles.
Mais pour arriver à ce stade, il faut d'abord que tous les musulmans de France, respectent leur religion et organisent des marches et des manifestations. C'est simple que ça.
Mais, ce n'est pas le cas, les musulsmans de France ne donnent pas un bon exemple au peuple ocidental.
Je vais entrer dans les details, mais si quelqu'1 est motivé pour bouger dans ce sens qu'il me contact.
Salam
l
15 novembre 2006 12:14
les religions n'ont rien à faire dans une ecole. ni l'islam, ni le christianisme,le boudhisme, jehovah, rael et consorts.
A
15 novembre 2006 12:20
Citation
l'européen a écrit:
les religions n'ont rien à faire dans une ecole. ni l'islam, ni le christianisme,le boudhisme, jehovah, rael et consorts.


Tu ne devrais pas mélanger les torchons avec les serviettes. Si tu souhaites intervenir sur un site comme celui-ci, je te conseillerai de respecter notre religion. Que tu sois athée est une chose mais tes remarques, qui frisent l'intolérance, expriment les ailleurs.
" Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser "
J
JD
15 novembre 2006 12:36
Citation
Azania a écrit:
Citation
l'européen a écrit:
les religions n'ont rien à faire dans une ecole. ni l'islam, ni le christianisme,le boudhisme, jehovah, rael et consorts.


Tu ne devrais pas mélanger les torchons avec les serviettes. Si tu souhaites intervenir sur un site comme celui-ci, je te conseillerai de respecter notre religion. Que tu sois athée est une chose mais tes remarques, qui frisent l'intolérance, expriment les ailleurs.

et pourtant il y a bien un problème.
quand une secte s'appelle église de scientologie et tente de se faire reconnaitre comme "religion", il faut bien trouver les critères qui différencient une secte d'une religion.

"une religion, c'est une secte qui a réussi, une secte, c'est une religion qui n'a pas encore réussi" winking smiley



ceci dit je serais favorable à ce qu'on introduise à l'école des séances d'information sur les religions à condition que tout le monde assiste aux cours sur toutes les religions
les religions font partie de la culture comme les arts ou la philosophie et connaitre les croyances des autres permet de mieux se comprendre.


ce qui est doit rester interdit à l'école publique, c'est les cours de religion (cathé pour les uns, coran pour les autres etc....)



cordialement
"Quiconque prétend s'ériger en juge de la vérité et du savoir s'expose à périr sous les éclats de rire des dieux puisque nous ignorons comment sont réellement les choses et que nous n'en connaissons que la représentation que nous en faisons." (Albert Einstein / 1879-1955)
a
15 novembre 2006 12:52
Favorable à l'enseignement de ce que sont les idéologies dites religieuses (de la petite secte de quartier aux hypermarchés mondiaux de la croyance), je propose mon propre texte comme base de départ de la déconstruction nécessaire des ignorances et croyances en la matière :

[monsite.wanadoo.fr]

ce qui permettra d'accéder ensuite aux savoirs en matière de manipulation des personnes et des masses.

Disponible pour débattre... avec des arguments et non des oukases ou des gémissements de susceptibilité.

PS : Pour mémoire, il y a plus de 3.600 organisations recensées à l'O.N.U en tant que religions.

Bien cordialement,
c
15 novembre 2006 13:02
L'enseignement a dû changer alors en France mais quand j'étais en 6ème, l'islam était au programme d'Histoire. Tout y était détaillé, le culte et sa genèse. Mais si c'est un cours de prêche à l'école que vous voulez, c'est hors de question, l'école en France est laïque, ce n'est pas à l'Etat de prêcher.

Vous commencez franchement à péter les plombs là !
a
15 novembre 2006 13:20
chelman,
Un groupe social intervenant dans la vie du monde est très normalement cité dans les cours d'Histoire et cela est valable pour ce qui a été appelé "la civilisation islamique" mais il ne s'agissait pas de présenter la religion islamique mais la culture et les faits politiques lorsque le monde islamique était concerné.

Cela n'a rien à voir avec "l'enseignement de l'islam" en tant que "religion" ce qui est, doit-être et devrait être interdit -partout dans le monde- lorsqu'il s'agit de fait de conditionner des enfants ce qui correspond à une violation de leur esprit par des adultes ayant et abusant de leur autorité et pouvoir.

A plus peut-être...
c
15 novembre 2006 13:29
aeiou, tout à fait d'accord, c'était mon propos, l'Etat français n'a pas à prodiguer un enseignement religieux, son devoir doit se cantonner à un enseignement du fait historique ou civilisationnel.
Il a déjà assez de lacunes sur la colonisation et ses dérives, si revendication il doit y avoir, c'est de ce côté-là et pas continuer à donner des coups de boutoir dans la laïcité.
Elle ne bougera pas, tout ce que l'on va gagner, c'est encore plus de crainte vis-vis de l'islam si on continue à écouter les sirènes de certains excités.
b
15 novembre 2006 13:30
"Depuis la rentrée 2001, le Land de Berlin - en Allemagne, les Länder disposent de la compétence en matière d'éducation - paie ainsi des professeurs pour enseigner l'islam aux élèves qui le souhaitent"


j'attirerai l'attention sur la dernière partie de la phrase. si cet enseignement s'avère réellement optionnel, c'est plus, il me semble, la responsabilité de l'enfant, mais surtout celle des parents, qu'il faut mettre en avant, que celle de l'Etat ou du land.


il apparaît que c'est aussi par principe d'égalité avec les autres religions que cela a été mis en place.


quant à savoir si un "éveil" à la religion a sa place à l'école, je pense que c'est plutôt le rôle des parents qui éduquent, non des enseignants qui instruisent (et qui peuvent à l'occasion, éduquer).
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
A
15 novembre 2006 13:49
Citation
bulle a écrit:
"Depuis la rentrée 2001, le Land de Berlin - en Allemagne, les Länder disposent de la compétence en matière d'éducation - paie ainsi des professeurs pour enseigner l'islam aux élèves qui le souhaitent"


j'attirerai l'attention sur la dernière partie de la phrase. si cet enseignement s'avère réellement optionnel, c'est plus, il me semble, la responsabilité de l'enfant, mais surtout celle des parents, qu'il faut mettre en avant, que celle de l'Etat ou du land.


il apparaît que c'est aussi par principe d'égalité avec les autres religions que cela a été mis en place.


quant à savoir si un "éveil" à la religion a sa place à l'école, je pense que c'est plutôt le rôle des parents qui éduquent, non des enseignants qui instruisent (et qui peuvent à l'occasion, éduquer).

Salam.

Certes ! Encore faut-il que ces parents aient un minimum de "connaissances sur la religion musulmane et de son histoire". Je pense surtout à la nouvelle génération de parents nait dans les pays européen, à l'exemple de la France dont le système éducatif a complètement ignoré la sensibilté religieuse des enfants issus de l'immigration maghrébine.
" Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser "
a
15 novembre 2006 13:55
Citation
JD a écrit:

il faut bien trouver les critères qui différencient une secte d'une religion.

Sur quel plan nous plaçons nous pour les distinguer?

1/ La vie spirituelle?

2/ l'organisation sociale?

3/ Un mixte des deux précédents?

Pour mémoire :

une secte peut n'avoir aucun caractère revendiqué s'inscrivant dans le religieux

une religion peut ne présenter aucune caractéristique sectaire ou être complètement fermée.


Selon moi ce qui mérite l'appellation de "secte" ce n'est pas son objet social qui peut-être indifféremment "matérialiste" ou "religieux" mais les méthodes employées pour séduire/convaincre et les contraintes imposées dogmatiquement sous peine d'exclusion ou pire.

Toujours selon moi ce qui peut justifier l'appellation de "religion" c'est la croyance en l'existence d'un monde métaphysique auquel l'on croit pouvoir se relier ou, du moins, dont on admet être issue une existence (ou plusieurs) transcendantale(s) ou immanentes... auxquels s'ajoutent pour certaines de ces organisations religieuses les méthodes d'aliénation par la séduction ou la contrainte et les réactions et dangers encourrus lorsque la personne veut sortir de cette dépendance.

Dans tous les cas ce n'est ni une question de taille ni une question d'ancienneté.


Cette distinction a-t'elle votre agrément?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/11/06 13:58 par aeiou.
b
15 novembre 2006 13:57
Citation
Azania a écrit:
Citation
bulle a écrit:
"Depuis la rentrée 2001, le Land de Berlin - en Allemagne, les Länder disposent de la compétence en matière d'éducation - paie ainsi des professeurs pour enseigner l'islam aux élèves qui le souhaitent"


j'attirerai l'attention sur la dernière partie de la phrase. si cet enseignement s'avère réellement optionnel, c'est plus, il me semble, la responsabilité de l'enfant, mais surtout celle des parents, qu'il faut mettre en avant, que celle de l'Etat ou du land.


il apparaît que c'est aussi par principe d'égalité avec les autres religions que cela a été mis en place.


quant à savoir si un "éveil" à la religion a sa place à l'école, je pense que c'est plutôt le rôle des parents qui éduquent, non des enseignants qui instruisent (et qui peuvent à l'occasion, éduquer).

Salam.

Certes ! Encore faut-il que ces parents aient un minimum de "connaissances sur la religion musulmane et de son histoire". Je pense surtout à la nouvelle génération de parents nait dans les pays européen, à l'exemple de la France dont le système éducatif a complètement ignoré la sensibilté religieuse des enfants issus de l'immigration maghrébine.


alors dans ce cas, et je suis certaine que tu partageras mon avis smiling smiley, il faut que cela ait lieu à l'extérieur de l'école publique.

cela dit, je conçois parfaitement que le contexte éducatif scolaire pour l'éveil à la religion puisse être, dans une certaine mesure, plus rassurant, même pour les parents qui auraient peur des dérives. en effet, cela lui confère un caractère peut-être plus officiel. de plus, on peut-être assuré d'un minimum de vigilence quant aux contenus, et aux motivations, puisque l'Etat, ou le Ministère veille.


reste à savoir si l'école publique pourrait et devrait remplir cette mission... vaste question.
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
c
15 novembre 2006 13:59
Citation
a écrit:
Azania
à l'exemple de la France dont le système éducatif a complètement ignoré la sensibilté religieuse des enfants issus de l'immigration maghrébine.


Tu n'as pas eu de cours sur la civilisation arabo-musulmane en 6ème ?
En parlant de sensibilité religieuse "ignorée", à la cantine, on a toujours veiller à ne jamais me servir de porc, que ce soit à l'école ou en colonie de vacances.
Vous voulez quoi au juste ? Jusqu'au vous comptez aller dans les revendications ?
Au bout d'un moment les revendications ont un effet boomerang quand elles ne sont pas justifiées.
A
15 novembre 2006 14:11
Citation
chelhman a écrit:
Citation
a écrit:
Azania
à l'exemple de la France dont le système éducatif a complètement ignoré la sensibilté religieuse des enfants issus de l'immigration maghrébine.


Tu n'as pas eu de cours sur la civilisation arabo-musulmane en 6ème ?

Bien sur que si ! D'ailleurs ça m'a tellement marqué que je me souviens même plus du programme de 6 ème.


En parlant de sensibilité religieuse "ignorée", à la cantine, on a toujours veiller à ne jamais me servir de porc, que ce soit à l'école ou en colonie de vacances.

C'est quand même le strict minmum, on n'a jamais demandé de la viande halal ...

Vous voulez quoi au juste ? Jusqu'au vous comptez aller dans les revendications ?

Qui vous ?


Au bout d'un moment les revendications ont un effet boomerang quand elles ne sont pas justifiées.

C'est à dire ?

" Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser "
A
15 novembre 2006 14:18
Citation
bulle a écrit:
Citation
Azania a écrit:
Citation
bulle a écrit:
"Depuis la rentrée 2001, le Land de Berlin - en Allemagne, les Länder disposent de la compétence en matière d'éducation - paie ainsi des professeurs pour enseigner l'islam aux élèves qui le souhaitent"


j'attirerai l'attention sur la dernière partie de la phrase. si cet enseignement s'avère réellement optionnel, c'est plus, il me semble, la responsabilité de l'enfant, mais surtout celle des parents, qu'il faut mettre en avant, que celle de l'Etat ou du land.


il apparaît que c'est aussi par principe d'égalité avec les autres religions que cela a été mis en place.


quant à savoir si un "éveil" à la religion a sa place à l'école, je pense que c'est plutôt le rôle des parents qui éduquent, non des enseignants qui instruisent (et qui peuvent à l'occasion, éduquer).

Salam.

Certes ! Encore faut-il que ces parents aient un minimum de "connaissances sur la religion musulmane et de son histoire". Je pense surtout à la nouvelle génération de parents nait dans les pays européen, à l'exemple de la France dont le système éducatif a complètement ignoré la sensibilté religieuse des enfants issus de l'immigration maghrébine.


alors dans ce cas, et je suis certaine que tu partageras mon avis smiling smiley, il faut que cela ait lieu à l'extérieur de l'école publique.


cela dit, je conçois parfaitement que le contexte éducatif scolaire pour l'éveil à la religion puisse être, dans une certaine mesure, plus rassurant, même pour les parents qui auraient peur des dérives. en effet, cela lui confère un caractère peut-être plus officiel. de plus, on peut-être assuré d'un minimum de vigilence quant aux contenus, et aux motivations, puisque l'Etat, ou le Ministère veille.


reste à savoir si l'école publique pourrait et devrait remplir cette mission... vaste question.


En effet, c'est encore un autre débat !!!
" Chercher à se justifier quand on n'est pas coupable, c'est s'accuser "
a
15 novembre 2006 14:25
Je refuse que mon enafnt fasse l'école dans une salle de classe oùle crusifix trône sur sa tête.
Je comprends donc que les autres religions refusent aussi que des emblemes religieux prennent la place .

Je suis d'accord pour que toutes les civilisations et croyances soient expliquées mais delà à faire du prolsilitisme ,non.

le seul garant de la diversité des croyances est un état laic.
Laic , ne veut pas dire anti religieux , cela veut tout simplement dire que la religion ne conduit pas les affaires de l'état ce qui tend à proner la diversité et surtout la liberté à chacun de croire en ce qu'il veut.
15 novembre 2006 15:11
Citation
chelhman a écrit:
aeiou, tout à fait d'accord, c'était mon propos, l'Etat français n'a pas à prodiguer un enseignement religieux, son devoir doit se cantonner à un enseignement du fait historique ou civilisationnel.
Il a déjà assez de lacunes sur la colonisation et ses dérives, si revendication il doit y avoir, c'est de ce côté-là et pas continuer à donner des coups de boutoir dans la laïcité.
Elle ne bougera pas, tout ce que l'on va gagner, c'est encore plus de crainte vis-vis de l'islam si on continue à écouter les sirènes de certains excités.


Je confirme je suis en seconde, et on étudie la naissance et l'expansion dans trois religions monothéistes d'un point de vue purement objectif et historique.donc les croyances des uns et des autres bannis c'est un cours vraiment tres interessant.
c
15 novembre 2006 15:21
Citation
a écrit:
Azania
Bien sur que si ! D'ailleurs ça m'a tellement marqué que je me souviens même plus du programme de 6 ème.

Là c'est un problème avec l'enseignant et l'établissement où tu étais pas au contenu de l'enseignement.

Citation
a écrit:
C'est quand même le strict minmum, on n'a jamais demandé de la viande halal ...


La viande halal ? Sincèrement combien d'entre nous faisons nos courses dans les supermarchés, est-ce que la viande y est halal ?
Si on veut aller jusqu'au bout de l'orthodoxie religieuse, la vie en Europe n'est plus conseillée dans ce cas.

Citation
a écrit:
Qui vous ?


Ceux qui sont constamment sur la défensive, ceux qui passe leur temps à chercher la petite bête, ceux qui n'ont toujours pas compris que la laïcité n'est pas anticléricale, ceux qui épousent les thèses d'un islam militant et qui refusent de s'adapter à leur environnement qui pourtant tient compte d'eux malgré les fantasmes véhiculés par les prêches à deux balles.


Citation
a écrit:
C'est à dire ?


Les revendications qui ressemblent à des manipulations ou à des provocations. La religion doit être à des kilomètres de l'école et des institutions de l'Etat en règle générale.
Ce n'est pas un système sorti du vide, il est le résultat d'une histoire sanglante, on a pas envie de remettre le couvert.
Ces revendications injustifiées font de l'islam en France, une religion crainte, ça c'est l'effet boomerang.
Je m'attends à ce qu'un âne bâté un de ces jours demande des salles de prières dans les facs.
Au bout d'un moment, il faut savoir dire STOP, une frange d'excités nous fait du tort à tous. Si vraiment la religion est primordiale dans leurs vies, il existe des pays où leur orthodoxie est même encouragée.

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