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L'Inde et le Maroc,vedettes de l'informatique
n
13 mai 2008 09:35
Paru dans le Figaro d'aujourd'hui.
Peute-être un peu exagérée la comparaison Maroc/Inde mais déjà mentionner les deux pays de la même haleine...


L'Inde et le Maroc, vedettes de l'informatique

Valérie Collet
13/05/2008 | Mise à jour : 08:36 | .
Les sociétés de services poursuivent leurs recrutements dans les pays à bas coûts.
L'Inde et le Maroc continuent à profiter des investissements des sociétés de services informatiques européennes dans l'«offshore», les pays à coûts de main-d'œuvre attractifs.

Le 22 avril, Andy Green, le directeur général du groupe Logica la société de services informatiques née de la fusion entre Logica, CMG et Unilog a évoqué la suppression de 1 300 postes dont 500 en Grande-Bretagne. En parallèle, la SSII a annoncé que ses effectifs hors d'Europe, essentiellement en Inde, aux Philippines et au Maroc, allaient doubler pour atteindre quelque 8 000 personnes fin 2009 contre 3 450 actuellement.

Mercredi dernier, le président de Logica France a donné des précisions sur l'impact du plan d'économie sur la filiale française : «Quelques dizaines de postes seulement devraient être supprimés dans l'Hexagone», a indiqué Patrick Guimbal, le président de Logica France qui rappelle qu'«il n'est pas prévu de plan de licenciement en France». En Grande-Bretagne, en revanche, ils seront à l'ordre du jour.

La filiale française, qui recrute en moyenne 2 000 personnes par an, compte à l'avenir faire davantage appel aux collaborateurs du groupe situés au Maroc et en Inde. «À l'heure actuelle, 300 personnes sont employées au Maroc. En France, nous nous sommes fixé un objectif de 1 000 collaborateurs offshore en 2009, la moitié au Maroc et l'autre moitié en Inde », ajoute Patrick Guimbal. Ces salariés francophones effectueront des prestations pour les clients français de Logica.

Chez Capgemini où les indicateurs économiques sont tous au vert, l'essor de l'offshore se poursuit également. Au cours de la présentation des résultats du premier trimestre, Paul Hermelin, son directeur général, a rappelé que la croissance des effectifs du groupe en dehors de sa filiale Sogeti avait été nulle dans les pays occidentaux alors que dans les pays offshore, 800 personnes ont été recrutées au premier trimestre de cette année.

Inquiétude des salariés
Interrogé sur l'appel à la grève lancé chez Capgemini France pour le 15 mai en raison des salaires, Paul Hermelin a estimé qu'il s'agissait plus d'une «sensibilisation du personnel que d'une mobilisation».

«C'est un signal. Les salariés sont un peu inquiets de l'offshore qu'ils considèrent comme une menace, analyse Paul Hermelin. Mais la croissance se fait au bénéfice de tous les collaborateurs du groupe.» Certains ne l'ont visiblement pas vérifié sur leur bulletin de salaire.

[www.lefigaro.fr]
i
13 mai 2008 13:16
Ouiiiiii, nous sommes des vedettes !
mais de la sous traitance !
Pas de marché intérieur pour cette production....donc si elle s'arrête (et elle va s'arrêter) on deviendra les champions du monde du chômage....d'ailleurs on l'est déjà plus ou moins.
n
13 mai 2008 13:31
A mon avis c'est intervenir pour ne rien dire. Je trouve ce genre de réactions malheureuses. Vous voulez enovyer votre réaction au Figaro? Je crois que les rédacteurs hocheront la tête.

Je n'irai pas jusqu'à comparer le Maroc et l'Inde, totalement, mais tout a un début, et quand l'Inde avait commencé, le pays se contentait d'abords de prendre les commandes et de servir l'étranger, n'importe comment, souvent en récupérants les tâches routinières et operationelles, mais coûteuses, telles que le support, la programmation pure et simple etc.

Maintenant des infratsructures naissent dans le pays, un semblant d'industrie allant avec et les tâches déléguées aux entreprises indiennes s'élèvent en qualité vers l'engineering et le management total.

Mais les indiens ont cet atout de l'humilité et de ne rien remettre en question. Une chose que les marocains, les bosseurs, partagent certes. J'espère que votre voix restera eternellement dans la minorité.



Citation
icare99 a écrit:
Ouiiiiii, nous sommes des vedettes !
mais de la sous traitance !
Pas de marché intérieur pour cette production....donc si elle s'arrête (et elle va s'arrêter) on deviendra les champions du monde du chômage....d'ailleurs on l'est déjà plus ou moins.
a
13 mai 2008 13:39
je crois que le journaliste parlent des societes francaise et francophone, et le maroc commence a ce positioner dans ce domaine, ce n'est que le fruit de mezouare quand il etait ministre de l'industrie et ce n'est qu'un debut puiceque cette strategie et de cree 100 000 poste et neuf milliard de dollars pour le pIB a l'horizon 010.
bravo mezouare on commence deja de parler du maroc parmis les leaders sur le marche francophone juste apres deux ans du lancement de la strategy.
n
13 mai 2008 13:49
Merci pour cette remarque auscasa.

Le Maroc se positionne effectivement sur le marché francophone, principalement. C'est une bonne stratégie car c'est un marché qu'il peut maitriser (comme il parait) ce qui lui permettrait de developper l'expertise, de soutenir les infrastructure, bref de s'adapter en profond a cette a activité tout en s'attaquant au reste du monde.

Ce n'est pas encore acquis mais de telles mentions dans la presse aident à developper cette image. Sur le terrain les marocains résidents à l'étranger peuvent être un autre atout. Mais tu le dis bien, le gouvernement peut montrer la direction et tracer le début. Le duo Jettou/Mezouar était à ce niveau très actif. Un des résultats est l'usine Renault dans le Nord.

Maintenant c'est au gourvenement et aux acteurs actuels (chambres de commerces, acteurs privés etc.) de se mobiliser.


Citation
auscasa a écrit:
je crois que le journaliste parlent des societes francaise et francophone, et le maroc commence a ce positioner dans ce domaine, ce n'est que le fruit de mezouare quand il etait ministre de l'industrie et ce n'est qu'un debut puiceque cette strategie et de cree 100 000 poste et neuf milliard de dollars pour le pIB a l'horizon 010.
bravo mezouare on commence deja de parler du maroc parmis les leaders sur le marche francophone juste apres deux ans du lancement de la strategy.
i
13 mai 2008 15:05
Citation
nomad a écrit:
A mon avis c'est intervenir pour ne rien dire. Je trouve ce genre de réactions malheureuses. Vous voulez enovyer votre réaction au Figaro? Je crois que les rédacteurs hocheront la tête.

Ça les feraient rire surement, mais pas pour les même raisons que celles auxquelles tu penses.



Citation
nomad a écrit:
Je n'irai pas jusqu'à comparer le Maroc et l'Inde, totalement, mais tout a un début, et quand l'Inde avait commencé, le pays se contentait d'abords de prendre les commandes et de servir l'étranger, n'importe comment, souvent en récupérant les tâches routinières et opérationnelles, mais coûteuses, telles que le support, la programmation pure et simple etc.

Oui, il serait malvenu de comparer l'inde et le Maroc.

L'inde est une puissance nucléaire, une puissance régionale, une population dépassant allègrement le milliard, de l'industrie lourde (transport, acier, etc...) et une activité de sous traitance tout azimut qui leur permet de diversifier leurs revenus.
Ils ont un marché intérieur en continuel développement, ce qui rend improbable que tous les moteurs économiques s'éteignent en même temps.

Pour mémoire, le plus gros centre de developpement de microsoft hors des USA est l'inde (et après,Israël)



Le Maroc est un pays dont le premier secteur d'activité est l'agriculture...et quelle agriculture...même pas capable d'assurer l'autosuffisance.

Le Maroc est un pays qui n'a aucune industrie, sauf celle de la sous traitance qui ne s'adresse pas ou très peu au marché intérieur.

On depend aussi du cours des matières premières qu'on ne transforme pas ou peu.

Couper n'importe quel de ces 3 moteurs est le crash est assuré.
Parce que rien n'est pérenne....aucune demande intérieure forte pouvant pallier à une absence, même temporaire de l'étranger.






Citation
nomad a écrit:
Mais les indiens ont cet atout de l'humilité et de ne rien remettre en question. Une chose que les marocains, les bosseurs, partagent certes. J'espère que votre voix restera eternellement dans la minorité.

Ce qui est bien avec toi, c'est que tu te prononces sur mes choix sans les connaitre.
Analyses, mais avec un optique d'économistes et non pas de conjoncturaliste ce qui se passe actuellement au Maroc et tu verras qu'à terme, on est perdants. Ce n'est pas pour autant que je dis qu'il ne faut rien faire, mais le faire en essayant de changer des règles que tu sembles croire immuables.

être partisan de ce que certains appellent le développement durable n'est pas être un néo-communiste ou un utopiste.

Je suis pour la téléphonie au Maroc, a condition que les Marocains en profitent au niveau macro-économique. (Transfert de technologie, conservation de la rente liée au prix hauts pratiqué et non pas sa distribution totale au secteur privé)

Je suis pour la sous-traitance, mais je craint la sous traitance quand elle devient une activité principale parce qu'elle est par essence volatile.

J'ai peur que la volatilité sus mentionnée ne soit pas contrebalancée par les pouvoirs publics. Ils ne mènent pas une politique permettant un développement pérenne (donc durable), en favorisant la création de la classe moyenne qui soutient la demande intérieure.


L'OMC, la banque mondiale, le FMI ont tenu un discours lénifiant qui tend à prouver qu'en dehors du marché il n'y a point de développement, c'est vrai quand les conditions de marché et de concurrence sont optimales.....et elle sont loin de l'être....

Les créateurs de ces institutions passent leur temps à démontrer que les règles sont biaisées.....dans leur manière de s'en affranchir (subventions à l'agriculture et à des secteurs sensibles), dans leur manière de soutenir leur systeme financier (les crises récentes qui ont obligées les banques centrales a mettre de l'argent public pour couvrir les conneries des libéraux)

Si l'on continue comme ça, on ne pourra que perpétuer un état de fait qui dure depuis la seconde guerre mondiale, ou l'on a remplacé la présence militaire et la colonisation par la création d'une dépendance économique qui permet de mieux exploiter (et à moindre cout) les ex colonies.....devenues des usines, des esclaves !
n
13 mai 2008 16:00
A mes yeux, avec tout mon respect, ce long récit n'ajoute strictement rien à part une idée tautologique qui consisterait à dire "ne bougeons pas, puisque nous ne faisons rien".



Amicalement
i
13 mai 2008 16:36
tu n'as rien lu alors, ou trop vite !smiling smiley

Je cite (Pour que tu puisses relire et contredire ou avancer des arguments autre que ma soit disant tautologie):

Citation
a écrit:
être partisan de ce que certains appellent le développement durable n'est pas être un néo-communiste ou un utopiste.

Je suis pour la téléphonie au Maroc, a condition que les Marocains en profitent au niveau macro-économique. (Transfert de technologie, conservation de la rente liée au prix hauts pratiqué et non pas sa distribution totale au secteur privé)

Je suis pour la sous-traitance, mais je craint la sous traitance quand elle devient une activité principale parce qu'elle est par essence volatile.

J'ai peur que la volatilité sus mentionnée ne soit pas contrebalancée par les pouvoirs publics. Ils ne mènent pas une politique permettant un développement pérenne (donc durable), en favorisant la création de la classe moyenne qui soutient la demande intérieure.


L'OMC, la banque mondiale, le FMI ont tenu un discours lénifiant qui tend à prouver qu'en dehors du marché il n'y a point de développement, c'est vrai quand les conditions de marché et de concurrence sont optimales.....et elle sont loin de l'être....

Les créateurs de ces institutions passent leur temps à démontrer que les règles sont biaisées.....dans leur manière de s'en affranchir (subventions à l'agriculture et à des secteurs sensibles), dans leur manière de soutenir leur systeme financier (les crises récentes qui ont obligées les banques centrales a mettre de l'argent public pour couvrir les @#$%& des libéraux)

Si l'on continue comme ça, on ne pourra que perpétuer un état de fait qui dure depuis la seconde guerre mondiale, ou l'on a remplacé la présence militaire et la colonisation par la création d'une dépendance économique qui permet de mieux exploiter (et à moindre cout) les ex colonies.....devenues des usines, des esclaves !
a
13 mai 2008 17:18
tu as raison, ce fugaro et un journal mahzanien qui posent le Maroc au meme niveau que l'inde pour l'informatique ou offshouring francophone.
c'est toi l'expert mon frere, je suis sur que tu as deja discuter avec les pdj des grands groupes francophone et tu sais ce qui ce passe pour les projets futures de ces grands groupe.
mais ce journaliste mahzanien a etudier de faire enquete au palais royal.
merci de nous ouvrire les yeux.

Citation
icare99 a écrit:
tu n'as rien lu alors, ou trop vite !smiling smiley

Je cite (Pour que tu puisses relire et contredire ou avancer des arguments autre que ma soit disant tautologie):

Citation
a écrit:
être partisan de ce que certains appellent le développement durable n'est pas être un néo-communiste ou un utopiste.

Je suis pour la téléphonie au Maroc, a condition que les Marocains en profitent au niveau macro-économique. (Transfert de technologie, conservation de la rente liée au prix hauts pratiqué et non pas sa distribution totale au secteur privé)

Je suis pour la sous-traitance, mais je craint la sous traitance quand elle devient une activité principale parce qu'elle est par essence volatile.

J'ai peur que la volatilité sus mentionnée ne soit pas contrebalancée par les pouvoirs publics. Ils ne mènent pas une politique permettant un développement pérenne (donc durable), en favorisant la création de la classe moyenne qui soutient la demande intérieure.


L'OMC, la banque mondiale, le FMI ont tenu un discours lénifiant qui tend à prouver qu'en dehors du marché il n'y a point de développement, c'est vrai quand les conditions de marché et de concurrence sont optimales.....et elle sont loin de l'être....

Les créateurs de ces institutions passent leur temps à démontrer que les règles sont biaisées.....dans leur manière de s'en affranchir (subventions à l'agriculture et à des secteurs sensibles), dans leur manière de soutenir leur systeme financier (les crises récentes qui ont obligées les banques centrales a mettre de l'argent public pour couvrir les @#$%& des libéraux)

Si l'on continue comme ça, on ne pourra que perpétuer un état de fait qui dure depuis la seconde guerre mondiale, ou l'on a remplacé la présence militaire et la colonisation par la création d'une dépendance économique qui permet de mieux exploiter (et à moindre cout) les ex colonies.....devenues des usines, des esclaves !
n
13 mai 2008 17:42
On est tous d'accord sur 2 points:
- Aucune comparaison n'est possible entre le maroc et l'inde...ce n'est pas les mêmes volumes, ce n'est pas le même marché (le maroc est inexistant sur le marché américain, premier consommateur de l'offshore), ce n'est pas la même qualité de l'enseignement, ce n'est pas le même régime politique, ce n'est pas la même culture (et langues).... donc aucune comparaison possible. L'inde doit être pris au maroc comme un modèle et un partenaire (et non concurrent), notamment dans l'approche et la couverture du marché, principalement européen.

- Deuxième point, c'est très bien de développer une politique économique... et cela est tout à l"honneur de notre pays, mais, il est aussi légitime de savoir comment notre pays compte pérenniser cette politique (on sait qu'une entreprise, au moment de son installation, elle met en place une gestion des risques et surtout met en place un plan de reversibilité - exit plan)... Y-a-t-il un plan de perennisation de l'activité offshore? Quels sont les grands risques à gérer? comment ces grands risques sont gérés... that's the question.

- Il est évident qu'il ne faut pas dévoiler toute cette stratégie de gestion des risques, mais force est de constater que notre pays, s'est engagé dans qlqs voies très risquées (offshore, tourisme==> risque important de volatilité).

Il faut évidemment continuer dans cette stratégie... chaque nouvel emploi et chaque euro est un apport à la richesse de notre pays... mais, évitons les chutes libres, et les dépendances trop fortes par rapport à des marchés très volatiles.
n
13 mai 2008 18:20
Bonjour nabil,


Certes on ne peut pas comparer le Maroc à l'Inde, au sens stricte du terme, mais cela ne veut pas dire d'un autre cote de considérer l'un et l'autre cas et de tirer les lecons de best practice.

Le Maroc n'a par exemple pas les mêmes volumes de l'Inde, mais il n'a pas la même population non plus. On est à 30 millions d'habitants au Maroc contre plus d'un milliards (1,13 Mrds) en Inde. Dans cette proportion le marché francophone à lui seul pourrait en cas ou les choses tournent bien occuper le Maroc.

En Inde, la pauvreté et la misère sévissent (malheureusement) mais ce sont les ressources humaines expatriées qui ont joué un rôle décisif dans le développement de l'activité off-shore et l'outsourcing. Ceci présent une parallèle de fait avec le Maroc, et que le gouvernement veut encadrer avec la politique RME et les initiatives FinCom.

Le plus important, est, à mes yeux un truc que j'ai mentionné en haut: l'humilité. On peut apprendre des indiens de bosser, et de prendre le taureau par les corne en silence. En Inde quand les premiers projets de l'outsourcing défilaient il ne se perdaient pas dans des discours altermondialistes à la réseau Voltaire. Ils ont saisi l'opportunité en silence et ont fait le saut en quelques années seulement.

Maintenant, au lieu de cette dépendance ils arrivent de couper le cordon ombilical, une dynamique économique et technologique globale s'installe dont l'esprit s'étale à d'autres secteurs tels que l'automobile (Renault projet d'y produire une voiture ultra low cost à 16 €).

C'est ça la leçon à apprendre et elle répond aux deux autres questions aussi. Je ne crois pas, en effet que les indiens, quand les premiers projets arrivaient, se posaient des questions sur la volatilité du secteur et voulaient absolument voir le risc management avant de faire quoi que ce soit.

On ne vit plus dans les sixties. Tout est volatile en ces temps. Des industries entières peuvent changer de cap du jour au lendemain. Ce rêve n'existe plus.

Amicalement
B
13 mai 2008 20:48
Citation
icare99 a écrit:
tu n'as rien lu alors, ou trop vite !smiling smiley

Je cite (Pour que tu puisses relire et contredire ou avancer des arguments autre que ma soit disant tautologie):

Citation
a écrit:
être partisan de ce que certains appellent le développement durable n'est pas être un néo-communiste ou un utopiste.

Je suis pour la téléphonie au Maroc, a condition que les Marocains en profitent au niveau macro-économique. (Transfert de technologie, conservation de la rente liée au prix hauts pratiqué et non pas sa distribution totale au secteur privé)

Je suis pour la sous-traitance, mais je craint la sous traitance quand elle devient une activité principale parce qu'elle est par essence volatile.

J'ai peur que la volatilité sus mentionnée ne soit pas contrebalancée par les pouvoirs publics. Ils ne mènent pas une politique permettant un développement pérenne (donc durable), en favorisant la création de la classe moyenne qui soutient la demande intérieure.


L'OMC, la banque mondiale, le FMI ont tenu un discours lénifiant qui tend à prouver qu'en dehors du marché il n'y a point de développement, c'est vrai quand les conditions de marché et de concurrence sont optimales.....et elle sont loin de l'être....

Les créateurs de ces institutions passent leur temps à démontrer que les règles sont biaisées.....dans leur manière de s'en affranchir (subventions à l'agriculture et à des secteurs sensibles), dans leur manière de soutenir leur systeme financier (les crises récentes qui ont obligées les banques centrales a mettre de l'argent public pour couvrir les @#$%& des libéraux)

Si l'on continue comme ça, on ne pourra que perpétuer un état de fait qui dure depuis la seconde guerre mondiale, ou l'on a remplacé la présence militaire et la colonisation par la création d'une dépendance économique qui permet de mieux exploiter (et à moindre cout) les ex colonies.....devenues des usines, des esclaves !

Je partage une parti de tes idées icare. Mais entre nous, tu crois que les grandes boites vont nous faire partager leur savoir-faire comme ca?
Le Maroc fait bien d´attirer les investisseurs pour la sous-traitance. Il faut les garder. Comme l a fait la malaisie dans les années 60. Et en meme temps, investir dans la formation. l´etat doit creer des centres de recherches R&D et attirer ces multinationales avec de l´argent pour qu´ils s y mettent aussi. Thomson a deja creer un centre de developpement a Rabat. Merci au gouvernement de Jettou.
les emploies crée par l´offshore, aide le maroc a elargier sa classe moyenne. Avec des salaires de 4000 a 6000 DH, les jeunes issue d´une universités sans vision partiques se "debrouille" au lieu d´adosser le mur! En plus se ne sont pas tous des emploies pour "non qualifié", il y a aussi des developpeurs au maroc. Ne sous estime pas l´offshore, ce n´est pas seulement les callcenter...
Tu dis que les investitiosn vont s´arreter..et aprés? nous savons tous qu´il n y a pas d´emploie sur. Ni au Maroc ni ailleur. La globalisation est la, nous devons vivre avec ou disparaitre!
La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir. Paulo Coelho
j
13 mai 2008 22:04
Citation
nomad a écrit:
A mon avis c'est intervenir pour ne rien dire. Je trouve ce genre de réactions malheureuses. Vous voulez enovyer votre réaction au Figaro? Je crois que les rédacteurs hocheront la tête.

Je n'irai pas jusqu'à comparer le Maroc et l'Inde, totalement, mais tout a un début, et quand l'Inde avait commencé, le pays se contentait d'abords de prendre les commandes et de servir l'étranger, n'importe comment, souvent en récupérants les tâches routinières et operationelles, mais coûteuses, telles que le support, la programmation pure et simple etc.

Maintenant des infratsructures naissent dans le pays, un semblant d'industrie allant avec et les tâches déléguées aux entreprises indiennes s'élèvent en qualité vers l'engineering et le management total.

Mais les indiens ont cet atout de l'humilité et de ne rien remettre en question. Une chose que les marocains, les bosseurs, partagent certes. J'espère que votre voix restera eternellement dans la minorité.



Citation
icare99 a écrit:
Ouiiiiii, nous sommes des vedettes !
mais de la sous traitance !
Pas de marché intérieur pour cette production....donc si elle s'arrête (et elle va s'arrêter) on deviendra les champions du monde du chômage....d'ailleurs on l'est déjà plus ou moins.

zbeltiha à la fin, tu t'es acharné sur icare99 tandis que t'as sorti plus de connerie que lui. dire que les marocains sont des bosseurs et les indiens sont des branleurs est la plus grosse connerie que je n'ai jamais lu.
les indiens travaillent plus que les marocains, et avec une qualité bien supérieur que celle à Rabat ou à Casa. la plupart des "agences" offshore sont certifié CMMI-5, même ici en France on en trouve pas.
i
13 mai 2008 23:26
Citation
juve_94 a écrit:
Citation
nomad a écrit:
A mon avis c'est intervenir pour ne rien dire. Je trouve ce genre de réactions malheureuses. Vous voulez enovyer votre réaction au Figaro? Je crois que les rédacteurs hocheront la tête.

Je n'irai pas jusqu'à comparer le Maroc et l'Inde, totalement, mais tout a un début, et quand l'Inde avait commencé, le pays se contentait d'abords de prendre les commandes et de servir l'étranger, n'importe comment, souvent en récupérants les tâches routinières et operationelles, mais coûteuses, telles que le support, la programmation pure et simple etc.

Maintenant des infratsructures naissent dans le pays, un semblant d'industrie allant avec et les tâches déléguées aux entreprises indiennes s'élèvent en qualité vers l'engineering et le management total.

Mais les indiens ont cet atout de l'humilité et de ne rien remettre en question. Une chose que les marocains, les bosseurs, partagent certes. J'espère que votre voix restera éternellement dans la minorité.



Citation
icare99 a écrit:
Ouiiiiii, nous sommes des vedettes !
mais de la sous traitance !
Pas de marché intérieur pour cette production....donc si elle s'arrête (et elle va s'arrêter) on deviendra les champions du monde du chômage....d'ailleurs on l'est déjà plus ou moins.

zbeltiha à la fin, tu t'es acharné sur icare99 tandis que t'as sorti plus de connerie que lui. dire que les marocains sont des bosseurs ets i lendiens sont des branleurs est la plus grosse connerie que je n'ai jamais lu.
les indiens travaillent plus que les marocains, et avec une qualité bien supérieur que celle à Rabat ou à Casa. la plupart des "agences" offshore sont certifié CMMI-5, même ici en France on en trouve pas.

Nomad.
Tu vois nomad, des fois des gens arrivent à lire des choses que l'on a pas écrit....!
A quoi l'imputer ?
Manque d'attention ? incompréhension ? mauvaise foi ?
Un peu de tout ça surement.

Juve_94.

Nomad n'a jamais dit que les indiens étaient des branleurs, loin de là. il n'est pas simplement pas encore en mesure de voir au delà de ce qui est presenté comme étant du progrés et qui reste à mes yeux de la pure exploitation.
i
14 mai 2008 12:38
Pour illustrer mes propos.

ARTICLE


Ce qui tend à démontrer que l'inde et le Maroc ne sont pas sur un même pied d'égalité.
Pour démontrer aussi que les indiens ne se contentent pas de sous traitance...mais développent a tout crins une demande intérieure.
B
14 mai 2008 12:46
Citation
icare99 a écrit:
Pour illustrer mes propos.

ARTICLE


Ce qui tend à démontrer que l'inde et le Maroc ne sont pas sur un même pied d'égalité.
Pour démontrer aussi que les indiens ne se contentent pas de sous traitance...mais développent a tout crins une demande intérieure.

page introuvable!
a
14 mai 2008 12:51
Citation
icare99 a écrit:
Pour illustrer mes propos.

ARTICLE


Ce qui tend à démontrer que l'inde et le Maroc ne sont pas sur un même pied d'égalité.
Pour démontrer aussi que les indiens ne se contentent pas de sous traitance...mais développent a tout crins une demande intérieure.
et c'est quoi la soulution pour toi? eclairer nous avec une autre strategy que celle de mezouare pour faire travailler 440 000 nouveau employe d'ici 015 et 10 millird de dollars de plus pour le PIB.
i
14 mai 2008 12:51
Renault et l'indien Bajaj vont lancer une voiture à 2 500 dollars


L'alliance Renault Nissan et le constructeur indien Bajaj ont annoncé, lundi 12 mai, le lancement, en 2011, d'une voiture baptisée Ultra Low Cost (ULC), à 2 500 dollars (1 608 euros). Il s'agit exactement du même prix que la Nano, la voiture la moins chère du monde commercialisée par Tata, en Inde, dès cet automne.

La coentreprise sera détenue à 50 % par Bajaj Auto, 25 % par Renault et 25 % par Nissan. L'usine d'assemblage, construite à Chakan, dans l'ouest du pays, pourra produire 400 000 véhicules par an. Les ingénieurs chargés de la conception seront issus des trois entreprises, et bénéficieront de l'appui des centres de recherche et développement du groupe Renault Nissan de Paris, Tokyo et Chennai, dans le sud de l'Inde. "Nous allons réunir le savoir-faire de Renault Nissan en matière d'ingénierie d'automobile et l'expertise de Bajaj dans le domaine des véhicules légers, à deux et trois roues", a précisé Sylvain Bilaine, le directeur général de Renault en Inde.

Dans le pays, le groupe français a lancé, en avril 2007, la Logan en partenariat avec le constructeur indien Mahindra. Il souhaite désormais s'attaquer au segment des petites voitures, qui représente 70 % du marché indien de l'automobile, et connaît le plus fort potentiel de croissance. Seuls sept Indiens sur mille possèdent une automobile. Les ventes progressent chaque année en moyenne de 15 %. "La plupart des clients achètent une voiture pour la première fois. La hausse de leurs revenus et la baisse du prix des véhicules ouvrent un nouveau marché qui affecte les ventes de deux-roues", analyse Abdul Majeed, consultant chez Price Waterhouse, à Chennai.

Pour Bajaj, deuxième fabricant indien de motos, la commercialisation de sa première voiture va lui permettre de compenser la baisse de ses ventes. Le constructeur avait déjà présenté, en janvier 2008, au salon automobile de New Delhi, le prototype d'une automobile à bas coût.

Lors de sa sortie en 2011, la ULC devra affronter une rude concurrence. En Inde, les annonces de production de voitures à bas coût se multiplient. Le constructeur indien Xenitis, allié au chinois Guangzhou Motors, a prévu de commercialiser, fin 2008 en Inde, une "voiture populaire" à 2 500 dollars. Le japonais Toyota a aussi annoncé, le 11 avril, qu'il produirait ses premières voitures à bas coût en 2010. Enfin, l'américain General Motors a prévu de commercialiser une voiture aux alentours de 4 000 dollars.

UN BAS "COÛT D'OPÉRATION"

Le prix de vente de la "ULC" ne suffira pas à la démarquer de ses concurrentes. Son bas "coût d'opération" pourrait la différencier des autres. L'entretien du véhicule serait moins coûteux, et son moteur pourrait consommer moins de carburant que la Nano. Si le lancement est réussi, les constructeurs prévoient ensuite de l'exporter dans d'autres pays émergents tels que le Brésil ou la Russie.
Julien Bouissou
Article paru dans l'édition du 14.05.08.
m
14 mai 2008 15:37
l inde fait partit des pays exportateures de logiciel,,,et nous k est ce k on fait??,,siter moi une firme ki cree des logiciels au maroc......?????
au lieu d investir ds des domaines industriels rentables et surtt secteur informatik,,on prefere se concentrer sur le tourism et d autres projet ki n ont aucune signification com le tgv "du gaspillage de l argent pour rien thumbs down".......on dois vendre des milliers de tonne de legumes ou de fruits pour acheter en contre parti un logiciel......perplexe........et tt ca est du a notre systeme d education....
B
14 mai 2008 15:50
Citation
nabilwxc a écrit:
On est tous d'accord sur 2 points:
- Aucune comparaison n'est possible entre le maroc et l'inde...ce n'est pas les mêmes volumes, ce n'est pas le même marché (le maroc est inexistant sur le marché américain, premier consommateur de l'offshore), ce n'est pas la même qualité de l'enseignement, ce n'est pas le même régime politique, ce n'est pas la même culture (et langues).... donc aucune comparaison possible. L'inde doit être pris au maroc comme un modèle et un partenaire (et non concurrent), notamment dans l'approche et la couverture du marché, principalement européen.

- Deuxième point, c'est très bien de développer une politique économique... et cela est tout à l"honneur de notre pays, mais, il est aussi légitime de savoir comment notre pays compte pérenniser cette politique (on sait qu'une entreprise, au moment de son installation, elle met en place une gestion des risques et surtout met en place un plan de reversibilité - exit plan)... Y-a-t-il un plan de perennisation de l'activité offshore? Quels sont les grands risques à gérer? comment ces grands risques sont gérés... that's the question.

- Il est évident qu'il ne faut pas dévoiler toute cette stratégie de gestion des risques, mais force est de constater que notre pays, s'est engagé dans qlqs voies très risquées (offshore, tourisme==> risque important de volatilité).

Il faut évidemment continuer dans cette stratégie... chaque nouvel emploi et chaque euro est un apport à la richesse de notre pays... mais, évitons les chutes libres, et les dépendances trop fortes par rapport à des marchés très volatiles.

Très bonne analyse; je te rejoins pour la volatilité des activités touristiques et offshore.

L'inde est une puissance nucéaire, le maroc en est toujours aux centrales thermiques.
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