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L'Arabie saoudite veut prendre ses distances avec les USA
A
23 octobre 2013 09:51
L'Arabie saoudite veut prendre ses distances avec les USA
Par Reuters | mer, 23/10/2013 - 07:42

Mots clés : Arabie saoudite, usa, Iran, Monde arabe


Le chef des services de renseignement saoudiens a déclaré que son pays allait "prendre ses distances" avec les Etats-Unis en raison de leur passivité à l'égard de la situation en Syrie et de leur détente apparente avec l'Iran, a-t-on appris mardi de source proche du pouvoir saoudien.

Le prince Bandar bin Sultan a tenu ces propos devant des diplomates européens, a précisé cette source selon laquelle cette évolution aura des conséquences importantes sur les relations entre les deux alliés, notamment dans les domaines des ventes d'armes et du commerce du pétrole.

Le prince Bandar a jugé que les Etats-Unis restaient impuissants face au conflit israélo-palestinien et qu'ils auraient dû soutenir l'Arabie saoudite lorsque cette dernière est intervenue à Bahreïn pour y réprimer des manifestations antigouvernementales en 2011, a-t-on ajouté de même source.

Cette "prise de distance vis-à-vis des Etats-Unis est importante (...) L'Arabie ne veut plus se trouver dans une situation de dépendance", a-t-on ajouté. "Le prince Bandar a dit aux diplomates qu'il prévoyait de limiter les échanges avec les Etats-Unis, cela après que les Etats-Unis se sont montrés incapables de mener une action efficace sur la Syrie et sur la Palestine."

"Les relations avec les Etats-Unis se détériorent depuis un moment car les Saoudiens ont le sentiment que les Américains se rapprochent de l'Iran et aussi parce que Washington n'a pas soutenu l'Arabie saoudite durant le soulèvement à Bahreïn."

"Toutes les options sont sur la table", a dit la source saoudienne.

Elle a refusé de fournir de plus amples détails sur cette rencontre entre le prince Bandar et des diplomates européens, qui a eu lieu ces derniers jours.

Interrogé mardi à Londres en marge de la réunion des "Amis de la Syrie", le secrétaire d'Etat américain John Kerry a reconnu que les Saoudiens étaient "évidemment déçus" qu'il n'y ait pas eu de frappes occidentales contre le régime syrien.

Un faucon

Il a précisé qu'à la demande du président Barack Obama, il avait eu avec des responsables saoudiens des entretiens qu'il a qualifiés de "très, très constructifs". "Je suis convaincu que nous sommes sur la même longueur d'onde et que nous allons de l'avant", a-t-il insisté.

A propos du nucléaire iranien, John Kerry, qui a rencontré lundi à Paris le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud al Fayçal, a redit que Washington ne permettrait jamais à Téhéran d'avoir l'arme nucléaire. "Dans les négociations, nous gardons les yeux ouverts, nous attendons des actes, pas seulement des mots, et nous préférons qu'il n'y ait pas d'accord plutôt qu'un mauvais accord."

Les Etats-Unis et l'Arabie saoudite sont alliés depuis la naissance du royaume wahhabite en 1932. Cette alliance a fourni à Ryad un puissant protecteur et les Américains ont pu de leur côté compter sur le pétrole saoudien.

Autre signe du mécontentement saoudien, le royaume a annoncé vendredi qu'il refusait d'occuper son siège au Conseil de sécurité de l'Onu pour dénoncer notamment la gestion du conflit syrien par la communauté internationale. (voir )

Le prince Bandar, qui a été ambassadeur aux Etats-Unis pendant vingt-deux ans, est considéré comme un "faucon" en politique étrangère, notamment face à l'Iran chiite, et la guerre en Syrie a attisé les tensions entre les deux pays.

Fils du défunt prince héritier Sultan et protégé de l'ancien roi Fahd, il a connu une période de défaveur après s'être heurté au roi Abdallah en 2005 sur des questions de politique extérieure.

Il est revenu sur le devant de la scène l'an dernier avec le conflit syrien, dit-on de source diplomatique. Il a supervisé les fournitures d'armes aux insurgés syriens tandis que son cousin le prince Saoud al Fayçal menait les contacts diplomatiques en vue de soutenir la rébellion et faire tomber Bachar al Assad.

L'Arabie saoudite est le premier pays exportateur de pétrole et sa banque centrale détient environ 690 milliards de dollars d'actifs étrangers, en grande partie des bons du Trésor américain.
s
23 octobre 2013 10:58
admettons que cela soit vrai
ce n'est pas possible
ils st la bas et ils vont y rester
s'ils voulaient vraiment prendre leur distance ils n'en ont pas les moyens
le roi sauterait...de plus ils continuent à acheter des armes au USA ,tanks avion hélico......à coup de milliards.
N
23 octobre 2013 11:17
Salam,

L'Arabie saoudite prend ses distances par rapport au gouvernement de barack Obama qui n'a pas joué le jeu de la Syrie .. donc tous les moyens sont bons pour lui mettre la pression , l'affaire NSA qui lui crée des problème avec les pays de l'Europe , ensuite son alliance vis à vis du Qatar et l'Arabie saoudite qui est entrain de prend un coup ..
o
23 octobre 2013 12:03
Citation
Nail2009 a écrit:
Salam,

L'Arabie saoudite prend ses distances par rapport au gouvernement de barack Obama qui n'a pas joué le jeu de la Syrie .. donc tous les moyens sont bons pour lui mettre la pression , l'affaire NSA qui lui crée des problème avec les pays de l'Europe , ensuite son alliance vis à vis du Qatar et l'Arabie saoudite qui est entrain de prend un coup ..
Salam
je dirais plutot le jeu de l'Iran car c'est la ou est le vrai probleme des monarchies du golf et leur plat de resistance, la Syrie n'est qu'un hors d'oeuvre. Le leger degel americano iranien avec Rohani leur a fait peur aux rois du golf. Une réunion "secrete" a eu lieu entre eux et Israel dernièrement au sujet de l'Iran et de son nucléaire
b
23 octobre 2013 12:24
Ils mentent, c'est des hypocrites, les usa et le royaume unis gerent tout en saoudiya
et saoudiya rempli les reservoirs de carburants américains
le dossier des saouds est sal devant la face du monde, alors ils veulent prétendre revenir
mais ils ne trompent que eux meme, bientot ce pays chutera et la population se révoltera contre les rois dictateurs illégitimes
s
23 octobre 2013 12:25
Citation
omar625 a écrit:
Salam
je dirais plutot le jeu de l'Iran car c'est la ou est le vrai probleme des monarchies du golf et leur plat de resistance, la Syrie n'est qu'un hors d'oeuvre. Le leger degel americano iranien avec Rohani leur a fait peur aux rois du golf. Une réunion "secrete" a eu lieu entre eux et Israel dernièrement au sujet de l'Iran et de son nucléaire

Shalom,

De toute les façons, les Saoudiens n'ont pas les moyens de se passer du parapluie américain.
Ce qu'ils cherchent, c'est affaiblir coûte que coûte l'Iran à travers la Syrie.
Si le régime de Bachar tombe, aussi bien les Saoudiens que les américano-sionistes y gagneront.
L'objectif est clair et précis.
Pas étonnant que les Saoudiens manigancent en sous-mains avec les sionistes.
Par contre, qu'ils arrêtent de nous prendre pour des truffes avec les Palestiniens.
s
23 octobre 2013 13:13
Depuis quand, un chien bien dressé, se retourne-t-il contre son maitre ??? c'est nouveau ça!!! Foutaise ....
[color=#FF0033][i]C[color=#00CC66]e n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la premiere gourde!
a
24 octobre 2013 20:08
Salam,

Depuis quand, un chien bien dressé, se retourne-t-il contre son maitre ??? c'est nouveau ça!!! Foutaise ....

Bien vrai. Ce serait une contradiction entre les termes... - il arrive parfois que le chien, atteint de folie ou de dégénérescence des instincts, se retourne contre le maître. Dans ce cas, le maître, dans toute sa sagesse de médecin ou de vétérinaire (!), l'abat... L'Anglo-Saxon, éleveur et psychologue primaire, aura bien fait de trouver un autre chien ou chiot de son élevage - c'est l'art de former des types pulsionnels voulus. N'oublions pas que le coeur, pour tout législateur et réformateur, c'est de l'argile ! La modeler !
A
24 octobre 2013 23:19
Citation
AyseDeCharleroi a écrit:
L'Arabie saoudite veut prendre ses distances avec les USA
Par Reuters | mer, 23/10/2013 - 07:42

Mots clés : Arabie saoudite, usa, Iran, Monde arabe


Le chef des services de renseignement saoudiens a déclaré que son pays allait "prendre ses distances" avec les Etats-Unis en raison de leur passivité à l'égard de la situation en Syrie et de leur détente apparente avec l'Iran, a-t-on appris mardi de source proche du pouvoir saoudien.

Le prince Bandar bin Sultan a tenu ces propos devant des diplomates européens, a précisé cette source selon laquelle cette évolution aura des conséquences importantes sur les relations entre les deux alliés, notamment dans les domaines des ventes d'armes et du commerce du pétrole.

Le prince Bandar a jugé que les Etats-Unis restaient impuissants face au conflit israélo-palestinien et qu'ils auraient dû soutenir l'Arabie saoudite lorsque cette dernière est intervenue à Bahreïn pour y réprimer des manifestations antigouvernementales en 2011, a-t-on ajouté de même source.

Cette "prise de distance vis-à-vis des Etats-Unis est importante (...) L'Arabie ne veut plus se trouver dans une situation de dépendance", a-t-on ajouté. "Le prince Bandar a dit aux diplomates qu'il prévoyait de limiter les échanges avec les Etats-Unis, cela après que les Etats-Unis se sont montrés incapables de mener une action efficace sur la Syrie et sur la Palestine."

"Les relations avec les Etats-Unis se détériorent depuis un moment car les Saoudiens ont le sentiment que les Américains se rapprochent de l'Iran et aussi parce que Washington n'a pas soutenu l'Arabie saoudite durant le soulèvement à Bahreïn."

"Toutes les options sont sur la table", a dit la source saoudienne.

Elle a refusé de fournir de plus amples détails sur cette rencontre entre le prince Bandar et des diplomates européens, qui a eu lieu ces derniers jours.

Interrogé mardi à Londres en marge de la réunion des "Amis de la Syrie", le secrétaire d'Etat américain John Kerry a reconnu que les Saoudiens étaient "évidemment déçus" qu'il n'y ait pas eu de frappes occidentales contre le régime syrien.

Un faucon

Il a précisé qu'à la demande du président Barack Obama, il avait eu avec des responsables saoudiens des entretiens qu'il a qualifiés de "très, très constructifs". "Je suis convaincu que nous sommes sur la même longueur d'onde et que nous allons de l'avant", a-t-il insisté.

A propos du nucléaire iranien, John Kerry, qui a rencontré lundi à Paris le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud al Fayçal, a redit que Washington ne permettrait jamais à Téhéran d'avoir l'arme nucléaire. "Dans les négociations, nous gardons les yeux ouverts, nous attendons des actes, pas seulement des mots, et nous préférons qu'il n'y ait pas d'accord plutôt qu'un mauvais accord."

Les Etats-Unis et l'Arabie saoudite sont alliés depuis la naissance du royaume wahhabite en 1932. Cette alliance a fourni à Ryad un puissant protecteur et les Américains ont pu de leur côté compter sur le pétrole saoudien.

Autre signe du mécontentement saoudien, le royaume a annoncé vendredi qu'il refusait d'occuper son siège au Conseil de sécurité de l'Onu pour dénoncer notamment la gestion du conflit syrien par la communauté internationale. (voir )

Le prince Bandar, qui a été ambassadeur aux Etats-Unis pendant vingt-deux ans, est considéré comme un "faucon" en politique étrangère, notamment face à l'Iran chiite, et la guerre en Syrie a attisé les tensions entre les deux pays.

Fils du défunt prince héritier Sultan et protégé de l'ancien roi Fahd, il a connu une période de défaveur après s'être heurté au roi Abdallah en 2005 sur des questions de politique extérieure.

Il est revenu sur le devant de la scène l'an dernier avec le conflit syrien, dit-on de source diplomatique. Il a supervisé les fournitures d'armes aux insurgés syriens tandis que son cousin le prince Saoud al Fayçal menait les contacts diplomatiques en vue de soutenir la rébellion et faire tomber Bachar al Assad.

L'Arabie saoudite est le premier pays exportateur de pétrole et sa banque centrale détient environ 690 milliards de dollars d'actifs étrangers, en grande partie des bons du Trésor américain.


C'est la plus grosse blague que j'ai jamais entendu !!! Mais alors, la plus grosse .... l'arabie Saoudite !!!
a
25 octobre 2013 10:48
Salam,

En fait, la truie saoudienne boude ! - Mais Missier John, Bachar est un bou-gnoule ! Doit pas être là !

[www.youtube.com]

A vomir.

La France et les représentants de cette peuplade parlant une langue ouralo-altaïque - pour Sarkozy, des "linguistes" et des généticiens de l'école anglaise ont demandé de ne pas confondre Turc et Hongrois... hahahaha - sont venus réconforter la boudeuse. La laide boudeuse.

De son côté, la France a déclaré, vendredi, "partager la frustration des Saoudiens" face à la Syrie, par la voix de son ministère des Affaires étrangères. Quant à la Russie, alliée de Bachar al-Assad, elle critique les raisons "étranges" de l'Arabie Saoudite pour refuser ce siège à l'ONU.

[www.france24.com]

Et qui sait ? Son gros cu-l sera à moi ?!

France-Arabie : le retour de la lune de miel

[www.lefigaro.fr]

Faut pas trop rêver. Une chienne retourne toujours vers son maître... Plus docile encore qu'auparavant !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/10/13 11:46 par abde12.
S
25 octobre 2013 18:38
Cool Ah enfin il serait temps qu'ils réagissent les arabes saoudites ne veulent plus être sous protectorat ou laquais des yankees, c'est bien ! Pas comme "certain pays" de ma connaissance qui sont encore lèche bottes de l'occident depuis des lustres et jusqu'à ce jour ! Mais il vaut mieux tard que jamais pour dire non au passage de la brosse-au-cul et au soulever-de-burnes avec le coton .....! grinning smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/10/13 18:40 par Sadek El Marrakechi.
Vivre sans entraves et mourir libre.....!
26 octobre 2013 01:02
la politique c'est dur à suivre

l'Arabie n'existerait pas sans les EU ils sont même pas capable d'extraire leurs propres richesses sans l'intervention anglo saxonne , impossible qu'ils s'unissent avec d'autre puissances (chine par ex quoique théoriquement c impossible ) vu les traités signés il y a 30 ans

il faut aller vivre labas pour comprendre ... à ce moment à la vue d'un pareil article un fou rire soudain vous tiens
M
26 octobre 2013 12:38
Toutes les " serpières" qui ont servies l'oncle sam, volontairement ou contraints, passeront à la trappe et même, dans une moindre mesure, Israel lui-même dont seul le lobbyng électoral fait perdurer des relations au demeurant de plus en plus conflictuelles.

Pour les US, la primauté de la garantie des ressources pétrolières d'hier, influe moins voire peu, grâçe à leur indépendance acquise par l'exploitation du "schiste".

Il redessine la carte mondiale selon d'autres intérêts et d'autres objectifs dictés par le new "soft power".

Pour le MO, l'oncle Sam a démoli son premier vassal régional saoudien en lui opposant le qatar qui lui même à été démoli à son tour et, avec lui, en partie ,quelque "béni-oui-oui arabes" dont les US se désintéressent progressivement (Egypte, Jordanie, Maroc).

L'arabie délaissée, réagit médiatiquement pour sauver un honneur déjà perdu depuis les Saoud des années 30.

En fait, une sauce béchamele dont seul les US ont le secret, comme le coca cola!
 
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