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l'usure, danger à ne pas sous estimimer
28 juin 2018 14:02
D'après 'Abdallah Ibn Hanthala (qu'Allah les agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Un dirham d'usure que l'homme mange en le sachant est plus grave que trente six fornications ».
(Rapporté par Ahmed et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Targhib n°1855)

Dans un autre hadith le messager d'Allah a dit : "L'usure est de soixante-treize degrés. La moins grave est semblable au fait que l'homme commette l'acte sexuel avec sa mère" [Rapporté par Ibn Majah et authentifié par Sheikh Al Albani]
K
28 juin 2018 14:08
Qu Allah nous en éloigne

BarakAllahou fik pour ce rappel
28 juin 2018 14:09
Enfin quelqu'un qui a compris.

L'usure puisse etre un blocage a l'entree au Paradis.

C'est normal car donne un pouvoir a l'argent qui n'est pas cree par le travail mais artificiellement sans aucune base.

Que Dieu nous en preserve.
28 juin 2018 14:11
ola,

le riba n'est pas l'usure mais vivre sur le compte de la religion (rabbin, pretre, imam)

rabb, veut dire educateur (d'ou le mot juif rabbin), riba c'est faire le rabb et vouloir eduquer les gens spirituellement, sauf que seul dieu eduque et de lui seul nous devons chercher la sagesse.

Traduction Scientifique Islamiste :
Tout ce que vous donnerez à usure pour augmenter vos biens au dépens des biens d´autrui ne les accroît pas auprès d´Allah, mais ce que vous donnez comme Zakat, tout en cherchant la Face d´Allah (Sa satisfaction)… Ceux-là verront [leurs récompenses] multipliées.

Traduction hérétique d'un confrere "hérétique"
Tout ce que vous donnerez aux prêtres qui prêchent avec l’argent des gens n’est pas un prêche pour Allah et tout ce que vous donnerez comme parole purificatrice uniquement pour plaire à Allah sera multipliée par Allah.
B
4 juillet 2018 00:21
JAI UNE QUESTION,est ce que linvestissement a risque dans une start up,cest de l'usure?par exemple,jinvestis ,avec risque de perdre 10000 dollar non remboursables,,et jattends tranquillement son entree en bourse afin de revendre mes parts,par exemple ,a 50000 dollar,cest de lusure?
4 juillet 2018 10:28
Avis religieux;


Les objectifs des transactions sur le marché boursier se divisent d’un point de vue économique entre l’investissement et la spéculation. Le jugement de la Charia n’est pas le même selon l’objectif recherché. Dans la mesure où l’investissement en bourse nécessite la présence d’un vendeur, d’un acheteur et d’un intermédiaire (courtier), le caractère halal d’un placement en Bourse dépend du comportement de l’ensemble de ces acteurs.

Il faut tout d’abord éliminer de cette analyse tous les titres financiers à revenu garanti, telles que les obligations, qui sont évidemment haram puisqu’elles ne constituent qu’une fraction d’un emprunt assimilable au crédit à intérêt (riba). De même les placements dans les OPCVM obligataires, tout autant que ceux diversifiés (basés sur des actions et des obligations) ne sont pas autorisés par la Charia.

Si quelqu’un achète des actions d’une société exerçant une activité halal, en étant motivé par l’intention d’investir son argent en vue de contribuer aux activités de la société et obtenir une part des profits, alors il n’enfreint pas la Charia.

Il n’y a pas de mal non plus pour lui s’il revend ses actions lorsque leur valeur boursière augmente avant de recevoir les dividendes réguliers, préférant sortir de cette activité en ayant réalisé une plus value sur le capital investi. Certains avis considèrent que même la spéculation dans le marché boursier est correcte selon la Charia à condition toutefois que l’intention de l’acheteur soit de contribuer à une activité visant à accroître ses actifs de façon halal.

Pour autant, l’achat et la revente d’actions, pour être validés par la loi islamique, doivent satisfaire à des conditions. La première est que l’activité principale de la société doit être licite. Par exemple, sont exclues les sociétés dont l’activité et les revenus sont liés aux services bancaires, aux industries de l’alcool, du tabac, des produits à base de porc, etc.

L’Islam n’autorisant pas la vente d’une dette, une autre condition impose au musulman de conserver ses actions, tant que le capital collecté par l’entreprise par le biais de l’émission d’action n’a pas encore été investi dans du matériel ou des marchandises. De fait, il n’est pas permis de revendre l’action avant cette échéance, combien même sa cotation varierait à la hausse ou à la baisse.

L’Islam interdit de revendre quelque chose que l’on ne possède pas : de ce fait le musulman ne peut revendre les actions qu’il achète tant que celles-ci ne sont pas entrées complètement en sa possession. De la même manière il ne peut investir dans une institution, ou un instrument financier, qui pratiquent la vente d’actions à découvert.

En ce qui concerne les entreprises ayant une activité de base licite, mais effectuant occasionnellement des opérations interdites (comme le recours à des emprunts à intérêt par exemple), les avis diffèrent. La prudence religieuse (taqwa) voudrait qu’on évite d’investir dans ces entreprises. Cependant, certains Shouyoukhs (jurisconsultes) estiment qu’il est permis d’être actionnaire dans ces d’entreprises, sous réserve de satisfaire à deux conditions. D’une part, et selon le Mufti Taqi Ousmâni, l’investisseur doit nécessairement signifier à l’entreprise, par écrit, qu’il ne cautionne pas ses agissements. Certes, cette désapprobation ne sera, vraisemblablement, pas prise en considération. Mais le Mufti explique qu’en agissant ainsi, l’intéressé aura dégagé sa responsabilité religieuse. D’autre part, après avoir perçu des dividendes, l’actionnaire devra en verser la part illicite aux nécessiteux. Un pourcentage, équivalent à la proportion de chiffre d’affaires illicite, devra être retranché du dividende. Cette exception ne fait cependant pas l’unanimité dans la communauté des Shouyoukhs (Scholars).

Les gestionnaires ne sont tenus de communiquer la liste des titres constituant leurs fonds qu’à l’occasion des publications annuelles, qui ne reflètent que la situation relative à un instant donné. Ne connaissant pas les entreprises constituant le fonds, l’investisseur ne pourra être fixé sur la licéité de leur activité.

Il ressort de ce qui précède que la seule véritable garantie pour investir en bourse de manière halal est d’investir dans les actions d’une société ou d’un instrument financier (SICAV, OPCVM, PEA, Sukuk, etc.) validés par un Sharia Board et soumis à des contrôles périodiques de conformité à la Charia… sans oublier de payer sa Zakat sur les actions détenues. Le passage par un courtier spécialisé dans les produits compatibles avec la Charia est recommandé.

RIBH
Citation
BassirTioumen a écrit:
JAI UNE QUESTION,est ce que linvestissement a risque dans une start up,cest de l'usure?par exemple,jinvestis ,avec risque de perdre 10000 dollar non remboursables,,et jattends tranquillement son entree en bourse afin de revendre mes parts,par exemple ,a 50000 dollar,cest de lusure?
B
4 juillet 2018 10:56
merci beaucoup double dragon
 
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