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l'union des patrons et des professionnels juifs de france upjf nicolas sarkozy
a
3 avril 2006 00:14
L’Union des patrons et professionnels juifs de France (UPJF) a décerné à Nicolas Sarkozy le prix de l’homme politique de l’année lors de son dîner de gala annuel. Une cérémonie marquée par le discours véritablement apocalyptique du président de l’UPJF, Claude Barouch, qui évoque pour les Français de confession juive la nécessité d’”un combat vital pour empêcher, une fois de plus d’être relégué au rang de dhimmi” en France, c’est-à-dire de minorité religieuse dans un pays islamique.

Le ministre de l’intérieur a remporté le prix de l’homme politique de l’année décerné par l’Union des patrons et professionnels juifs de France (UPJF), une association communautaire plus connu pour ses positions pro-israéliennes que pour son action en faveur de la libre entreprise (1).

C’est au cours du dîner de gala de l’UPJF, le 30 mars 2006, sobrement intitulé « Meurtres antisémites et appels à l’élimination d’Israël, les Juifs de France face à de nouveaux périls (Paris, Téhéran, Ramallah…) » (sic) que la récompense a été décernée au ministre de l’intérieur que les organisateurs ont salué comme celui qui “saura sans doute redonner une nouvelle dynamique aux relations d’amitiés solides qui lient Paris, Washington et Jerusalem”. Pour l’occasion, Nicolas Sarkozy avait “spécialement dépêché” son directeur de cabinet, Claude Guéant. Ce n’est pas la première fois que des responsables politiques acceptent l’onction de l’UPJF qui avait déjà auditionné les principaux candidats aux élections régionales d’Ile de France en 2004, ou encore les candidats à l’investiture de l’UMP à la mairie de Paris (2).

Parmi les 500 invités revendiqués par l’UPJF pour cette belle occasion, on relevait notamment la présence du Grand Rabbin de France, Joseph Sitruk, d’un chargé d’affaires de l’ambassade d’Israël en France, du vice-président de l’Assemblée nationale, Eric Raoult, décidément bien oecuménique (3), et du socialiste Julien Dray que l’on n’est pas habitué à voir fréquenter les cercles patronaux.

Ce parterre éclectique a ensuite assisté au discours du président de l’UPJF, Claude Barouch, qui après avoir dressé un portrait apocalyptique de la France (cf. les extraits ci-dessous et la version intégrale sur le site de l’UPJF), s’est écrié : “le véritable lobby que nous voulons affirmer doit relever un premier défi. Celui qui consiste à assurer l’organisation de la faisabilité des chantiers sur lesquels elle travaille et qui sera la véritable et première démonstration à l’égard de tous, dans la communauté et dans la nation, que notre détermination est sans faille”.

Plus besoin d’aller chercher dans la prose d’extrême-droite la référence à un lobby juif, son existence est désormais revendiquée par les communautaristes juifs, au mépris de la tradition républicaine française et sans se soucier le moins du monde de l’influence que peut avoir un tel activisme sur la résurgence de l’antisémitisme (4). Il semble que ce courant a déjà choisi son champion pour la prochaine présidentielle. Et celui-ci ne semble pas dédaigner ses soutiens communautaires…
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
a
3 avril 2006 00:17
Extraits du Discours du Président de l’UPJF Claude Barouch lors du Gala du 30 mars 2006 :

(…)Et comme l’Histoire du monde nous l’enseigne, lorsqu’une catastrophe approche, les premiers touchés, les fusibles multiséculaires, ce sont les Juifs.

Car, qui peut affirmer aujourd’hui que nous n’avons pas déjà franchi l’irréversible, ce moment où plus rien n’est sous contrôle, tout peut s’emballer. Emeutes dans les banlieues, assassinat d’Ilan, scènes de guérilla urbaine contre le CPE… Les manifestations de violence extrême se succèdent à rythme effréné sans qu’une ébauche de solution ne nous fasse entrevoir un espoir, aussi minime soit-il.

Comme je vous l’ai dit, aujourd’hui, tout peut s’emballer…

Car ne nous y trompons pas : Nous, les Juifs, ne sommes que la partie émergée de cet iceberg de haine et de rejet de l’autre. Nous savons malheureusement, qu’aujourd’hui, il est tout aussi difficile d’être Chrétien que Juif dans les écoles et les cités de certains quartiers. Ces informations ne sont pas le fruit de notre imagination, mais ressortent de nos échanges avec nos amis chrétiens ainsi que les autorités dirigeantes de notre pays.

Mais si nous, Juifs français avons fait le choix de rester en France et d’essayer encore d’y croire, alors le moins que nous puissions faire c’est de ne pas rester inactifs. A nous seuls, nous ne modifierons pas le cours de l’histoire.

Mais en unissant nos forces, nous pourrons sans doute en modifier certains aspects.

(…)

Ce combat est si fondamental qu’il est aujourd’hui une des conditions de notre survie, un combat vital pour empêcher, une fois de plus d’être relégué au rang de dhimmi. Ce combat doit être mené sur tous les fronts à la fois, celui de la politique, de la communication et de la pédagogie.

(…)

L’UPJF a entamé un véritable travail de fond. Ainsi, nous dialoguons aujourd’hui avec les responsables des principaux partis politiques démocratiques de notre pays. Nous sommes à mêmes de leur passer des messages mais également de leur faire part des craintes et des angoisses dans lesquelles se trouvent notre communauté aujourd’hui. Il est plus que jamais indispensable de continuer ce travail, de rester en contact permanent de nos dirigeants afin de défendre au mieux les intérêts de notre communauté.

Et cela est d’autant plus important et fondamental que les intérêts de notre communauté sont les intérêts de notre pays : la France !

Cet engagement de l’UPJF dans la vie politique implique que nous ne nous priverons pas de faire des choix, le moment venu, entre nos véritables amis, soucieux de notre bien être et de nos préoccupations, ceux qui comprennent notre attachement et notre soutien irréductible à l’Etat d’Israël, et les autres.

(…)

Toujours dans la même perspective, en démontrant que la lutte contre le terrorisme international et les dictatures islamistes est le combat de tous les défenseurs des droits de l’homme et que chacun de nos concitoyens, quelque soit son appartenance religieuse ethnique ou philosophique est en danger.

Ces gigantesques missions que nous nous impartissons se traduiront aussi bien par l’achat, si besoin est, de placards dans les medias nationaux, de campagnes d’affichage dans les rues de Paris et dans le métro, que par l’organisation de meetings et de conférences et toutes initiatives visant à propager une véritable information.

Sur le terrain du pragmatisme aussi parce qu’il n’est pas concevable de laisser nos frères à l’abandon, subir aujourd’hui agressions verbales et physiques, demain on n’ose imaginer quoi d’autre.

Alors, nous allons organiser la caravane de la fraternité et aller à la rencontre de nos frères et de leurs voisins à Sarcelles, à Créteil, à Bondy, à Epinay sur Seine, à la Courneuve, à Mantes la Jolie, à Sartrouville…

Il s’agira ici d’organiser des soirées de la fraternité pour transmettre plusieurs messages :

- à nos frères tout d’abord, leur affirmer qu’ils ne sont pas seuls, que tous leurs coreligionnaires sont conscients des dangers auxquels ils sont confrontés et que si nécessaire, on les aidera à quitter l’enfer dans lequel ils tentent de survivre. En les aidant à déménager si nécessaire ailleurs en France ou en Israël, avec l’aide des pouvoirs publics mais aussi avec la solidarité de la communauté.
- à leurs agresseurs d’autre part, en leur rappelant qu’ils ne se trompent pas de cible, que les juifs ne sont pas leurs ennemis et en tentant de construire des passerelles. Il conviendra aussi, et sans risque d’interprétation d’une quelconque provocation de notre part, de leur faire comprendre que nous ne tolérerons pas de nouvelles agressions et que nous n’aurons de cesse, le cas échéant, de leur faire payer dans le strict cadre, bien sûr, de la loi républicaine.

Tout cela demande des moyens.

Parce que nous sommes responsables de nos enfants et de nos frères, les membres de l’UPJF et tous ceux qui viendront nous rejoindre dans ce combat, doivent doter l’organisation des moyens de sa politique et consacrer du temps pour l’accompagner.
Ce soir, le véritable lobby que nous voulons affirmer doit relever un premier défi. Celui qui consiste à assurer l’organisation de la faisabilité des chantiers sur lesquels elle travaille et qui sera la véritable et première démonstration à l’égard de tous, dans la communauté et dans la nation, que notre détermination est sans faille.

(…)

Chers amis, nous commençons peut être à vivre un cauchemar mais nous devons ensemble, avec nos compatriotes non juifs, nous dresser pour rappeler notre refus de l’indifférence et de la passivité devant le racisme et l’antisémitisme.

Nous devons tout faire pour que l’action de l’Etat soit menée sur deux fronts :
Combattre la drogue intégriste qui se sert de l’antisémitisme pour mieux enrôler ses soldats de l’islam.
Lutter contre la criminalisation de certaines zones françaises où la fureur anti-juive est aussi le paravent de la délinquance la plus sauvage.

On dit que dans le passé les antisémites les plus dangereux étaient ceux qui voulaient faire un monde sans juifs.

Aujourd’hui, les antisémites les plus virulents ne sont plus seulement ceux qui veulent un monde de Juifs dhimmi et sans Etat Juif, mais ce sont ceux qui veulent islamiser le monde et et rendre dhimmi l’ensemble du monde judéo-chrétien.

Je vous remercie

Source : www.communautarisme.net
"L'orgueil du savoir est pire que l'ignorance"
m
3 avril 2006 14:21
rien d'étonnant


l'UPJF s'était déjà solidarisée avec de villiers quand il s'est fait éjecté de la manif pour ilan



en plus elle reprend les termes de l'extrême droite
I
3 avril 2006 18:16
Citation
rifton75 a écrit:
, lorsqu’une catastrophe approche, les premiers touchés, les fusibles multiséculaires, ce sont les Juifs.







Quel guignol!!
 
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