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L’UNICITÉ ET LA VOIE MÉDIANE
f
20 septembre 2011 13:19
Assalam alaikoum

Je mets en partage ce texte en ce qui concerne l'Unicité et la voie médiane.




C’est en prenant conscience que la vie reste une et toujours la même partout, aussi grande que soit la diversité de ses manifestations, que nous revenons à cette réalité première de l’Unicité (tawhîd). Cette perspective permet à l’être de ne pas s’atomiser et de ne pas disparaître dans la multiplicité des phénomènes et des événements pour rester en relation avec la réalité unitive. Dès lors que nous concevons l’univers dans le cadre de l’unicité, notre existence prend un autre sens en rééquilibrant et relativisant nos jugements en ce qui concerne les notions de bien et de mal : nous comprenons, en effet, que chacun joue son rôle.

L’Unicité : l’exemple des fourmis


Récemment des scientifiques observant une fourmilière ont constaté que 70% des fourmis ne travaillent et ne vivent que pour maintenir la fourmilière en vie : elles ramassent des graines, évacuent les déchets, sèment les champignons pour nourrir les larves. 20% des fourmis surveillent les entrées et les sorties et protègent la fourmilière contre les agresseurs éventuels. Mais il restait à comprendre le rôle que jouaient les 10% restant des fourmis. On a constaté qu’elles perturbaient l’organisation de la fourmilière. Elles n’avaient le sens, ni de la discipline, ni du travail et pourtant elles étaient nourries par les autres fourmis. Les chercheurs les ont identifiées, marquées et retirées de la fourmilière. Ils se sont alors aperçus que celle-ci était complètement désorganisée ! Au bout de quelque temps, au grand étonnement des scientifiques, la fourmilière a remis en place ces 10% de fourmis perturbatrices. Et le travail a repris normalement ! L’expérience a été répétée à plusieurs reprises et l’on a constaté chaque fois le même phénomène. Quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?

Notre monde comme celui de la fourmi s’élabore dans cette perspective où tout existe à la fois pour faire vivre l’autre. La notion d’unité peut nous éclairer d’avantage sur cette réalité universelle sur laquelle nous ne pouvons pas porter de jugement de valeur, et pour laquelle le bien et le mal, le savant et l’ignorant, le doux et le méchant, l’agresseur et l’agressé coexistent, non plus comme des réalités opposées et absolues, mais des réalités complémentaires et relatives. Souvent, nous n’existons que par rapport à l’autre. Même son agressivité nous révèle à nous-mêmes. IIL faut donc revenir à cette notion de réalité unitive où se jouent, à notre insu, comme à l’insu de la fourmilière, et de tout être, des relations subtiles.

Nous trouvons l’existence d’une interaction entre les éléments à tous les niveaux de la réalité physique. Le Gulf Stream est un courant d’eau chaude qui remonte vers le pôle Nord et qui joue le rôle de thermostat planétaire. C’est une voie de communication pour des milliards de créatures qui, par lui, vivent et se reproduisent. Un autre exemple est celui de ce scientifique qui a montré que le vol d’un papillon en Chine pouvait créer, au niveau atmosphérique, des perturbations sur les côtes de l’Amérique et aux Caraïbes. Il y a un tel enchevêtrement entre les réalités phénoménales, qu’une action sur l’une d’entre elles a des répercussions inimaginables et invisibles sur toutes autres. Et nous n’avons pas encore tout vu ! Notre perplexité ne fait que s’accroître au gré des découvertes. Nous percevons de plus en plus de choses qui nous rappellent à l’interdépendance des créatures. Nous avons tendance à penser qu’il s’agit là d’un pur hasard, voire de coïncidences, mais si nous regardons de près la complexité des phénomènes nous sommes bien obligés de reconnaître que derrière tout cela se trouvent un ordre et une intelligence. Sur ce point, le Cheikh al-‘Alawi se montre explicite dans la Divine Apparence lorsqu’il écrit :

« Les choses proviennent de l’actualité du savoir divin, que l’on a qualifié d’éternelle Antériorité. Et il est stupéfiant de constater qu’on assimile généralement ce Mode à un néant, alors que, potentiellement, les choses sont présentes dans l’antériorité de ce savoir divin. Il suffit d’un minimum de réflexion pour s’en apercevoir. »

Le Croissant, symbole de l’Unicité à retrouver


Dans le symbolisme islamique, les deux extrémités du croissant ne se touchent pas. Il reste une distance à parcourir pour atteindre le point de jonction afin que le cercle se ferme complètement. Tout le cheminement consiste à parvenir à joindre les deux arcs de cercle pour retrouver l’Unicité.

L’Unicité est une réalité à la fois sur le plan personnel et sur le plan universel. Lorsque les deux extrémités du croissant se rejoignent, l’unité de l’être est alors totale, elle intègre en elle tous les aspects innombrables de la création qui sont autant de supports dans lesquels se réfléchit l’image de son Créateur. En prenant conscience que l’ensemble des créatures est la manifestation d’une seule et unique réalité essentielle, l’homme réalise en lui l’Unicité et il la vit :

« Là où vous vous tournez est la Face de Dieu. » (Coran, II, 114)

Ce verset décrit, en réalité, un état de conscience particulier par lequel il nous est possible de ressentir en toute chose la présence de cette Réalité absolue. Et si nous sommes capables de La ressentir partout et à n’importe quel moment, c’est parce qu’Elle a toujours été en nous. La Présence divine, dans les créatures qui nous sont extérieures, se manifeste à nos sens dans la mesure où Elle a d’abord été identifiée en nous. Par cette expérience, nous réalisons que le divin n’est pas plus à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous-mêmes, nous reconnaissons Son omniprésence aussi bien dans les réalités changeantes et éphémères qui nous font face que dans l’intimité de notre être.


(A suivre)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/09/11 13:22 par faqir.
f
22 septembre 2011 21:38
Assalam alaikoum



La voie médiane comme lest


Le Coran (DXIV, 8) définit ainsi la voie médiane : « Ainsi avons-nous fait de vous une communauté médiane pour que vous soyez témoins à l’encontre des humains, comme l’Envoyé sera témoins à votre encontre. » C’est à travers cette voie que le témoignage du principe de l’Unicité est le mieux perçu grâce à l’intensité de la Lumière par laquelle le message a été révélé :

« Une Lumière et un Livre clairs vous sont venus de Dieu. » (Coran, V, 15)

La tradition (à ne pas confondre avec la coutume) musulmane dit que le message coranique est le plus proche de cette fitra (nature originelle) parce que, d’une part, il est à la fois le dernier à clore le cycle des révélations antérieures et le premier à nous rappeler la tradition primordiale (hanîfiyya), et que, d’autre part, il exhorte les hommes à vivre dans la Communauté Médiane :

« Dirige ta face vers la religion en hanîf, telle est la nature (fitra) selon laquelle Dieu a crée les humains. » (Coran, II, 143)

Comment apprendre aux êtres à vivre dans cette voie du milieu, sans adopter des comportements excessifs ? Dès que des excès sont commis, nous cherchons à rétablir en nous l’équilibre perdu. Mais, en même temps, un homme sans excès, c’est aussi notre fourmilière sans les fourmis perturbatrices. Nous sommes tous à l’image d’une fourmilière, nous avons donc tous des défauts, des moments de faiblesse, de démence et d’ignorance, autant de perturbations dans notre être qui paradoxalement sont salutaires à la bonne harmonie du tout. Si notre être comporte naturellement une part d’éléments négatifs, il faut trouver, entre l’ombre et la lumière, la voie du milieu. Cette voie du milieu est, en fait, le lest, à l’image du poids que l’on met dans le fond des bateaux pour qu’ils ne chavirent pas pendant les tempêtes.

L’éveil de la conscience


La conscience est le seul moyen pour l’homme de mettre du lest en lui, s’il ne veut pas perdre pied dans les épreuves. Toute la problématique est de savoir comment développer la conscience de l’être afin qu’il prenne de plus en plus de densité, et que, dans les moments difficiles de sa propre vie, il ne sombre pas mais sache y faire face en puisant en lui sa force intérieure. C’est en nourrissant sa conscience que l’être peut éviter toute rupture avec le point d’équilibre et vivre en harmonie avec le principe de l’Unicité. Cela exige de réaliser son unité face aux sollicitations de la multiplicité.

Le développement de la conscience peut commencer très tôt. Par exemple, apprendre à parler sincèrement à un enfant, dès son plus jeune âge, c’est le considérer comme un être à part entière. Le développement de la conscience n’a pas pour but de faire de l’enfant une tête bien pensante mais un être qui assume sa liberté et sa responsabilité. L’apprentissage intellectuel a bien entendu son rôle à remplir dans l’éducation mais, quant à l’enseignement soufi, il se fixe un autre objectif qui est de relier l’être à l’essentiel de lui-même, par l’union au principe premier.

Eveiller la conscience, c’est éviter le piège de l’ego narcissique en connaissant ses limites pour ne pas tomber dans l’arrogance ou la fausse humilité. Souvent l’éducation que donnent, aujourd’hui, les parents, l’école, l’université, est fondée sur l’individualité et la compétition. Si elle est bien une réalité dans nos relations sociales, il ne faut pas perdre de vue le rôle que peut jouer l’émulation dans l’éducation de l’enfant afin qu’il donne le meilleur de lui-même sans pour autant s’affirmer en s’opposant systématiquement à autrui. L’émulation procure alors à l’individu un équilibre et un épanouissement grâce auxquels des relations de partenariat vont se nouer aussi bien entre gens qui se comprennent et qui s’acceptent comme avec celui qui est en opposition, si on est capable de lui faire comprendre qu’il y va de ses intérêts d’accepter la coopération.

Dans l’enseignement soufi, l’éveil de la conscience s’accompagne d’une éthique spirituelle toujours plus vigilante quant à la qualité relationnelle que l’homme entretient avec ses semblables à mesure que s’opère en lui l’accomplissement de ses vertus cardinales. A ce propos, le Prophète (S.S.P) affirme explicitement :

« Je ne suis venu que pour parachever l’excellence des caractères. »

L’enseignement soufi procède ainsi par des approfondissements successifs jusqu’à ce que les qualités humaines atteignent leur parachèvement.
22 septembre 2011 22:13
2 remarques:
-la première:l'histoire des fourmis me fait penser au mutazilisme.
-la deuxième plus triviale:plus on s'instruit,plus on découvre que l'espèce humaine est en pleine décadence.
C'est triste.
f
23 septembre 2011 01:25
Assalam alaikoum


A la suite de tes deux remarques, j’ai deux remarques :

En quoi l’exemple de la fourmilière te rappelle-t-il le mu’tazilizme ?

Peux-tu préciser le sens de cette décadence dont tu fais allusion ?

Consiste-t-elle à l’éveil de la conscience, au rattachement au principe de l’Unicité et au retour à la fitra, à travers la voie médiane, ou au contraire est-ce à l’inconscience, au détachement de ce principe et à l’éloignement de la fitra ?
f
23 septembre 2011 16:02
Assalam alaikoum

L’exemple de la fourmilière illustre une vision n’allant pas dans le même sens d’une vision rationaliste et déterministe, caractérisant le mu’tazilisme, une vision regardant les choses dans une perspective plus large et plus globale, où tout, le bien comme le mal, le bon comme le mauvais, l’ordre comme le désordre, trouve sa place et son sens, par rapport à cette réalité unitive intégrant les différents et les multiples aspects de la vie.
a
23 septembre 2011 18:58
Assalam Alaikoum

« Je ne suis venu que pour parachever l’excellence des caractères. »
Peux -tu préciser les références du hadith de là ou tu as tiré le texte?

Merci
m
23 septembre 2011 20:19
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum


A la suite de tes deux remarques, j’ai deux remarques :

En quoi l’exemple de la fourmilière te rappelle-t-il le mu’tazilizme ?

Peux-tu préciser le sens de cette décadence dont tu fais allusion ?

Consiste-t-elle à l’éveil de la conscience, au rattachement au principe de l’Unicité et au retour à la fitra, à travers la voie médiane, ou au contraire est-ce à l’inconscience, au détachement de ce principe et à l’éloignement de la fitra ?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/09/11 20:21 par mohamed.S.
f
23 septembre 2011 23:12
Citation
as300 a écrit:
Assalam Alaikoum

« Je ne suis venu que pour parachever l’excellence des caractères. »
Peux -tu préciser les références du hadith de là ou tu as tiré le texte?

Merci


Ce texte je l'ai tiré du livre "thérapie de l'âme", et ceci sera noté à la fin du texte, qui a encore une suite.
Pour les références du hadith, elles ne sont pas dans le texte, toutefois c'est un hadith connu, et une petite recherche m'a donné ce résultat :


" إنما بعثت لأتمم مكارم ( و في رواية صالح ) الأخلاق " .

قال الألباني في "السلسلة الصحيحة" 1 / 75 :

رواه البخاري في " الأدب المفرد " رقم ( 273 ) , و ابن سعد في " الطبقات "
( 1 / 192 ) , و الحاكم ( 2 / 613 ) , و أحمد ( 2 / 318 ) , و ابن عساكر في
" تاريخ دمشق " ( 6 / 267 / 1 ) من طريق ابن عجلان عن القعقاع بن حكيم عن
أبي صالح عن # أبي هريرة # مرفوعا .

و هذا إسناد حسن , و قال الحاكم : " صحيح على شرط مسلم " , و وافقه الذهبي !
و ابن عجلان , إنما أخرج له مسلم مقرونا بغيره .

و له شاهد , أخرجه ابن وهب في " الجامع " ( ص 75 ) :
أخبرني هشام بن سعد عن زيد بن أسلم مرفوعا به .
و هذا مرسل حسن الإسناد , فالحديث صحيح . و قد رواه مالك في " الموطأ "
( 2 / 904 / 8 ) بلاغا .

و قال ابن عبد البر :
" هو حديث صحيح متصل من وجوه صحاح عن أبي هريرة و غيره " .



Une conclusion a été donnée par la parole d'Ibn abd al-Bar dans la mesure que c'est un hadith sahih.

En tout cas, le sens de ce hadith reste vrai.
23 septembre 2011 23:58
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Je mets en partage ce texte en ce qui concerne l'Unicité et la voie médiane.




C’est en prenant conscience que la vie reste une et toujours la même partout, aussi grande que soit la diversité de ses manifestations, que nous revenons à cette réalité première de l’Unicité (tawhîd). Cette perspective permet à l’être de ne pas s’atomiser et de ne pas disparaître dans la multiplicité des phénomènes et des événements pour rester en relation avec la réalité unitive. Dès lors que nous concevons l’univers dans le cadre de l’unicité, notre existence prend un autre sens en rééquilibrant et relativisant nos jugements en ce qui concerne les notions de bien et de mal : nous comprenons, en effet, que chacun joue son rôle.

L’Unicité : l’exemple des fourmis


Récemment des scientifiques observant une fourmilière ont constaté que 70% des fourmis ne travaillent et ne vivent que pour maintenir la fourmilière en vie : elles ramassent des graines, évacuent les déchets, sèment les champignons pour nourrir les larves. 20% des fourmis surveillent les entrées et les sorties et protègent la fourmilière contre les agresseurs éventuels. Mais il restait à comprendre le rôle que jouaient les 10% restant des fourmis. On a constaté qu’elles perturbaient l’organisation de la fourmilière. Elles n’avaient le sens, ni de la discipline, ni du travail et pourtant elles étaient nourries par les autres fourmis. Les chercheurs les ont identifiées, marquées et retirées de la fourmilière. Ils se sont alors aperçus que celle-ci était complètement désorganisée ! Au bout de quelque temps, au grand étonnement des scientifiques, la fourmilière a remis en place ces 10% de fourmis perturbatrices. Et le travail a repris normalement ! L’expérience a été répétée à plusieurs reprises et l’on a constaté chaque fois le même phénomène. Quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?

Notre monde comme celui de la fourmi s’élabore dans cette perspective où tout existe à la fois pour faire vivre l’autre. La notion d’unité peut nous éclairer d’avantage sur cette réalité universelle sur laquelle nous ne pouvons pas porter de jugement de valeur, et pour laquelle le bien et le mal, le savant et l’ignorant, le doux et le méchant, l’agresseur et l’agressé coexistent, non plus comme des réalités opposées et absolues, mais des réalités complémentaires et relatives. Souvent, nous n’existons que par rapport à l’autre. Même son agressivité nous révèle à nous-mêmes. IIL faut donc revenir à cette notion de réalité unitive où se jouent, à notre insu, comme à l’insu de la fourmilière, et de tout être, des relations subtiles.

Nous trouvons l’existence d’une interaction entre les éléments à tous les niveaux de la réalité physique. Le Gulf Stream est un courant d’eau chaude qui remonte vers le pôle Nord et qui joue le rôle de thermostat planétaire. C’est une voie de communication pour des milliards de créatures qui, par lui, vivent et se reproduisent. Un autre exemple est celui de ce scientifique qui a montré que le vol d’un papillon en Chine pouvait créer, au niveau atmosphérique, des perturbations sur les côtes de l’Amérique et aux Caraïbes. Il y a un tel enchevêtrement entre les réalités phénoménales, qu’une action sur l’une d’entre elles a des répercussions inimaginables et invisibles sur toutes autres. Et nous n’avons pas encore tout vu ! Notre perplexité ne fait que s’accroître au gré des découvertes. Nous percevons de plus en plus de choses qui nous rappellent à l’interdépendance des créatures. Nous avons tendance à penser qu’il s’agit là d’un pur hasard, voire de coïncidences, mais si nous regardons de près la complexité des phénomènes nous sommes bien obligés de reconnaître que derrière tout cela se trouvent un ordre et une intelligence. Sur ce point, le Cheikh al-‘Alawi se montre explicite dans la Divine Apparence lorsqu’il écrit :

« Les choses proviennent de l’actualité du savoir divin, que l’on a qualifié d’éternelle Antériorité. Et il est stupéfiant de constater qu’on assimile généralement ce Mode à un néant, alors que, potentiellement, les choses sont présentes dans l’antériorité de ce savoir divin. Il suffit d’un minimum de réflexion pour s’en apercevoir. »

Le Croissant, symbole de l’Unicité à retrouver


Dans le symbolisme islamique, les deux extrémités du croissant ne se touchent pas. Il reste une distance à parcourir pour atteindre le point de jonction afin que le cercle se ferme complètement. Tout le cheminement consiste à parvenir à joindre les deux arcs de cercle pour retrouver l’Unicité.

L’Unicité est une réalité à la fois sur le plan personnel et sur le plan universel. Lorsque les deux extrémités du croissant se rejoignent, l’unité de l’être est alors totale, elle intègre en elle tous les aspects innombrables de la création qui sont autant de supports dans lesquels se réfléchit l’image de son Créateur. En prenant conscience que l’ensemble des créatures est la manifestation d’une seule et unique réalité essentielle, l’homme réalise en lui l’Unicité et il la vit :

« Là où vous vous tournez est la Face de Dieu. » (Coran, II, 114)

Ce verset décrit, en réalité, un état de conscience particulier par lequel il nous est possible de ressentir en toute chose la présence de cette Réalité absolue. Et si nous sommes capables de La ressentir partout et à n’importe quel moment, c’est parce qu’Elle a toujours été en nous. La Présence divine, dans les créatures qui nous sont extérieures, se manifeste à nos sens dans la mesure où Elle a d’abord été identifiée en nous. Par cette expérience, nous réalisons que le divin n’est pas plus à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous-mêmes, nous reconnaissons Son omniprésence aussi bien dans les réalités changeantes et éphémères qui nous font face que dans l’intimité de notre être.



(A suivre)


Assalam alikoum
CECI N'EST PAS L'ISLAM

Faqir revient a nouveau avec la croyance wahdatoul woujoud. une Croyance Inconnu de l'ISLAM


faqir delaisse L' UNICITÉ d' Allah révélé dans le kitab et la sounna selon la comprehension des salafs , ET se basant sur la découverte scientifique de l’unicité des fourmis pour explique ce que c'est UNICITÉ en islam , ainsi les soufi extrême de notre époque se réfère sur la découverte scientifique pour justifie la croyance wahadatoul woujoud , Cette croyance n'est autre que le koufr en personne.

AINSI faqir soutien que Allah est dans sa propre création, soubhana Allah, ca c'est du koufr, une croyance soutenu par des soufi extrême tel que cheikh akbar Ibn Arabi le maitre de l’égarement.

Faqir nous rapporte le commentaire du verset
« Là où vous vous tournez est la Face de Dieu. » (Coran, II, 114)

Ce verset décrit, en réalité,
- un état de conscience particulier par lequel il nous est possible de ressentir en toute chose la présence de cette Réalité absolue.
- Et si nous sommes capables de La ressentir partout et à n’importe quel moment, c’est parce qu’Elle a toujours été en nous.
- La Présence divine, dans les créatures qui nous sont extérieures, se manifeste à nos sens dans la mesure où Elle a d’abord été identifiée en nous.
- Par cette expérience, nous réalisons que le divin n’est pas plus à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous-mêmes,
- nous reconnaissons Son omniprésence aussi bien dans les réalités changeantes et éphémères qui nous font face que dans l’intimité de notre être



Wahdatul-Woudjoud

Wahdatul-Woudjoud, c’est à dire que toute existence a une seule réalité, et que toute chose que l’on voit est un aspect de l’essence d’Allah. Le leader et promoteur de cette croyance est Ibn ‘Arabi Al-Hatimi At-Ta’y, qui a été enterré à Damas en l’an 638H. Il dit à propos de cette croyance dans son livre « Al-Futuhatul-Makkiya » :

« L’esclave est le Seigneur et le Seigneur est esclave
Que je désire connaître qui est le redevable
Si je dis : c’est l’esclave, ce sera la vérité
Et si je dis le Seigneur, pourquoi devrai-je être redevable ? »

[ « Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par le Dr Taqiyudin Al-Hilali dans son livre « Al-Hadiyatul-Hadiya » ]
Il a aussi dit dans Al-Futuhat :
« Ceux qui ont adoré le veau, ont adoré rien d’autre qu’Allah ».
[«Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par Ibn Taymiya dans « Al-Fatawa »(vol 11) ]

Ibn ‘Arabi est appelé Al-‘Arifbillah ( celui ayant une grande connaissance d’Allah), par les soufis, et aussi Al-Qutbul-Akbar ( le grand pivot ), Al-Miskul-Adhfar ( la plus belle odeur du Musk ), malgré sa croyance dans le Wahdatul-Woujoud et autres dires calamiteux. En effet, il a loué Pharaon et a affirmé que celui-ci est mort en état d’Iman ! De plus il a critiqué Harun pour sa critique des adorateurs du veau, s’opposant au dires du Qur’an. Il a aussi dit que les Chrétiens étaient mécréants seulement parce qu’ils ont réduits la divinité à ‘Issa, alors que si ils l’avait généralisé à tous, ils ne seraient alors pas mécréants.

Parmi ce groupe, on compte Ibn Bashish qui a dit « O Allah sauve moi de la boue du Tawhid, et plonge moi dans l’océan de l’unité, et mélange moi dans l’état d’unité afin que je ne voie, n’entende ou ne sente qu’à travers cela ».
[www.yabiladi.com]
[www.alminhadj.fr]
[www.alghourabaa.com]
f
24 septembre 2011 02:14
Assalam alaikoum

Celui qui ne voit pas Dieu, qui ne voit pas Sa présence et Sa manifestation dans Sa création, est un aveugle, il voit la créature sans le Créateur, quelle Unicité a-t-il réalisé ? Même s’il la reconnaît par sa langue, mais son état ne peut la reconnaitre pleinement, et comme a dit Ibn Mashish, il n’est que dans le bourbier de ce qu’il croit du tawhid, alors qu’en fait il est loin de sa réalité.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 24/09/11 07:01 par faqir.
f
24 septembre 2011 12:14
Assalam alaikoum


Les pièges d’un monde normatif


Une société dont les valeurs dominantes et les institutions n’encouragent pas à cultiver les qualités relationnelles et les vertus de l’âme humaine laisse le champ libre à des peurs incontrôlables et à des désirs exacerbés. L’agressivité, la méfiance et les excès de tous genres finissent bientôt par être les seuls guides de la conduite humaine. La publicité, la télévision, les films et de nombreux aspects de l’éducation actuelle ne font qu’amplifier ce phénomène en poussant les jeunes toujours plus loin dans la compétition et la consommation. Cela développe seulement en eux le goût de l’argent et de la célébrité ainsi que la fascination pour des valeurs éphémères qui auront pour effet, à la longue, de provoquer en eux de grandes frustrations et une uniformisation des modes de vie et de pensée. Car c’est bien là le tour de force magistral des sociétés contemporaines, renforcé par la globalisation économique, que de donner l’illusion d’étendre sans limite les libertés et les droits de chacun tout en mettant simultanément en place une nouvelle forme de servitude à laquelle la plupart des individus adhèrent, faute de modèle sociétal alternatif, en suivant des normes de plus en plus standardisées, restrictives et complexes.

Aussi, assistons-nous parfois à des réactions violentes et soudaines contre les institutions de la société et ceux qui en représentent le pouvoir, à des crises identitaires et mystiques, qui ont toutes pour point commun le rejet du monde. L’individu se persuade qu’il vit dans un monde d’adversité et d’hostilité où il se sent incompris et seul contre tous sans s’apercevoir que son désir d’émancipation des contraintes normatives est lui-même alimenté par toutes sortes de peurs, fabriquées artificiellement et entretenues avec complaisance par les médias de masse, les représentants de l’autorité ou encore par les organismes internationaux. Il se laisse piéger, à son insu, par la multiplicité des réalités de ce monde qui le pousse à mener une vie frénétique et dispersée. Mais, en réalité, un tel comportement traduit intérieurement une véritable détresse à laquelle il pense pouvoir échapper en ayant recours à la violence ! Or, la seule et véritable révolte possible contre la condition actuelle de l’homme semble ne pouvoir passer que par une révolte silencieuse et intérieure, capable de nous affranchir des contraintes normatives en devenant le témoin et le garant de l’existence d’une noblesse de l’âme, et pourquoi pas d’une « chevalerie spirituelle » ! S’il fut un temps où les chefs de gouvernement exhortaient les peuples à s’enrichir, peut-être viendra-t-il un temps où ils les exhorteront à ennoblir leur âme !

C’est justement par l’éveil de la conscience que peut s’opérer cette conversion spirituelle, aussi bien à l’échelle individuelle que collective, pour nous libérer de l’emprise dissolvante de la multiplicité. Si nous vivons effectivement dans un monde où règne la multiplicité de langues, de savoirs, de connaissances et de richesses, celle-ci ne nous empêchera pas de donner un sens à notre existence dès lors que nous apprendrons à la rattacher à son principe d’unicité grâce à une éducation spirituelle. Celui qui s’est forcé de nourrir sa conscience au cours de son éducation va s’apercevoir que le multiple ne mène que vers l’Un. Les six milliards d’êtres se résument à un seul : Adam. Et qui est Adam ? C’est lui-même. Et lui-même, c’est Lui, l’Ineffable !

Cette fuite et ce rejet du monde nous amènent forcément à militer dans un parti, à être dans une secte, à avoir une religion ou à appartenir à une communauté. C’est toujours, « moi contre les autres », ou « moi avec certains contre les autres ». Cette opposition est l’illusion dans laquelle nous tombons tous. Et c’est somme toute normal. Pourtant, nous devons toujours garder à l’esprit qu’il existe un lien subtil qui relie tous les êtres entre eux ! Même lorsque certaines rencontres nous réservent des surprises et peuvent paraître fortuites, un regard plus attentif aux liens cachés qui nous unissent nous donne bientôt le pressentiment que nous ne sommes pas là par hasard et que nous ne faisons jamais que vivre des événements qui ont déjà été , en quelque sorte, écrits par avance.

De la voie médiane à la fitra


Si l’islam se présente comme une voie médiane, c’est parce qu’il enseigne un juste milieu entre l’unicité et la multiplicité, la permanence et la temporalité. L’être qui chemine dans cette voie cherche son point d’équilibre entre, d’un côté, l’obscurité du monde avec tout ce qu’elle peut contenir de troublant et de violent pour lui et, d’un autre côté, le principe de l’unicité qui le ramène à l’essentiel de lui-même et grâce auquel il ressent la miséricorde se manifester dans la création et en chacune des créatures.

Lorsque nous parvenons à ce point d’équilibre dans nos vies, l’état paradisiaque se rappelle spontanément à nous. Nous le sentons exister quelque part en nous, dans un lieu privilégié de notre être. Nous ne pourrions avoir un avant-goût du paradis, dès cette vie, s’il n’était pas déjà ancré en chacun de nous. Le souvenir rémanent de cet état originel en l’homme et l’espérance de pouvoir le retrouver un jour sont l’expression la plus évidente de la fitra. Celle-ci se manifeste à nous sous la forme d’un appel intérieur qu’aucun langage religieux, philosophique ou psychologique ne peut vraiment traduire et faire comprendre. Certes, nous pouvons toujours trouver des explications à cet appel intérieur, mais c’est seulement par notre propre vécu que nous pouvons en avoir le pressentiment et non pas par des mots. C’est une expérience intime, qui ne se partage pas, sans pour autant être un rêve ou une hallucination détournant les hommes des réalités temporelles. Goûter à cet état paradisiaque ici-bas n’implique pas que le monde va se mettre soudainement à changer assez pour qu’il cesse de nous préoccuper ! C’est plutôt notre perception du monde qui va changer en nous faisant perdre l’habitude de porter des jugements de valeur sur lui et en acceptant d’en assumer les contradictions pour mieux les transcender. La plupart du temps les jugements que nous portons sur le monde et les hommes son hâtifs et cruels, oubliant par là même combien nous pouvons être parfois nous aussi injustes et ignorants.

Ce n’est qu’en renouant avec notre propre fitra que nous pourrons nous affranchir de toutes les normes et valeurs qui viennent à faire écran à un regard innocent et serein sur nous-mêmes et le monde. Par conséquent, commençons déjà par être fidèles à nous-mêmes, à notre nature originelle. Veillons à ne pas tomber dans le piège du kâfir, de celui qui la renie ou l’occulte. Aujourd’hui, dans le monde musulman, quand on dit d’une personne qu’il est « un kâfir », c’est une façon de la stigmatiser au regard de la religion, comme mécréant ou infidèle. Mais, en réalité, ce terme n’est plus employé dans son sens initial qui signifiait, en arabe, le fait de cacher ou d’enterrer quelque chose. Aussi, « l’infidèle » dans son sens premier, est-il celui qui ne veut pas reconnaître la vérité sur lui-même parce qu’il n’est plus fidèle à sa nature originelle. Et le problème de l’homme d’aujourd’hui et d’hier, c’est qu’il n’a eu de cesse d’occulter sa fitra en préférant s’attacher à des idoles. Les thérapeutes le savent bien puisqu’ils ont affaire en permanence à des patients qui tombent malades en raison de ce qu’ils cachent ou refusent de s’avouer à eux-mêmes.

La voie médiane que propose l’islam est donc un cheminement par lequel l’individu va apprendre à se dépouiller progressivement de tous les voiles et illusions qui viennent à faire obstacle à la redécouverte de sa nature adamique. Ce travail sur soi suppose un éveil constant de la conscience qui ne vise pas à nous rendre plus intelligents ou érudits mais à être plus attentifs au principe d’unicité qui nous relie à l’ensemble des êtres. Il n’existe pas dans l’histoire humaine connue jusqu’à présent d’époque comparable à la nôtre où l’homme ait poussé aussi loin ses connaissances profanes et les possibilités de ses facultés mentales. Est-ce que pour autant qu’il vit plus heureux et qu’il a plus de cœur ? Hélas, cela ne semble pas être le cas au vu de l’énergie colossale que les États modernes ont mobilisé jusqu’à aujourd’hui pour développer des technologies à des fins destructrices et meurtrières.

Grâce à l’éveil de la conscience l’homme est rappelé au principe de son unicité ; il apprend alors à ne pas se perdre dans l’obscurité de son être, ni dans la multiplicité des réalités matérielles et à trouver en lui ce point d’équilibre où la lumière éclaire sa fitra. Poursuivre son voyage terrestre dans et par la voie du juste milieu, c’est permettre à l’homme de construire dans la paix son projet de vie.
24 septembre 2011 19:08
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Celui qui ne voit pas Dieu, qui ne voit pas Sa présence et Sa manifestation dans Sa création,est un aveugle, il voit la créature sans le Créateur, quelle Unicité a-t-il réalisé ?Même s’il la reconnaît par sa langue, mais son état ne peut la reconnaitre pleinement, et comme a dit Ibn Mashish, il n’est que dans le bourbier de ce qu’il croit du tawhid, alors qu’en fait il est loin de sa réalité.


ATTENTION DANGER DU CHIRK DANS LA SOUPE


tu ne fait que confirme la mecreance,, autour de ses extreme soufi, en se referant sur ibn Mashish .Tout ceci n'a rien de l'islam, donc je t'invite a retourner au coran et a la sounna a suivre la voie des salaf . UNICITE d Allah auquel tu parle ici selon la compréhension de ibn Mashish et ibn arabi le maitre de l'egarement n'a rien de l'islam ,

la preuve de la mecreance clair des extreme soufi, DU CHIRK

Offrandes Royales au sanctuaire de Mawlây
'Abd al-Salâm ibn Mashîsh'


Les Soufis du Royaume

Il est de tradition chez les Souverains marocains de fêter les vrais Saints, au cours de commémorations d’un jour où sont mêlés pour le bonheur et la sérénité de tous, la prière sous toutes ses formes : lecture du Livre, oraisons, dhikr, bénédictions (futûhât) ; les offrandes aux descendants du Saint ; les voeux et les sermons ; mais aussi des jouissances plus terrestres, riches agapes qui font honneur aux émissaires porteurs de la Hadiyya du Sultan.

Prenons celui de Mawlây - ‘Abd al-Salâm ibn Mashîsh (559-624/1140-1223) père spirituel de la célèbre Tarîqa Shâdhiliyya qui a connu un essor exceptionnel dans l’ensemble des pays d’Islam et ailleurs, sa belle Tasliyya sur le Prophète (paix sur lui) al-Mashîshiyya, est récitée quotidiennement dans toutes les contrées où la Tarîqa s’est implantée, et elle a donné lieu à un nombre incalculable d’interprétations et de commentaires de la part de maîtres de différents pays. C’est donc un saint qui appartient à l’histoire positive et doctrinale du Mysticisme islamique, et non pas seulement à la légende et au folklore.

Ou encore celui de Ahmad al-Badawî (596-675/1200-1276) depuis longtemps le plus grand saint d’Egypte" où les populations lui vouent une vénération telle qu’il est considéré comme le "libérateur dans toutes les détresses".
[www.tariqa.org]

VOUS voyez ici, les soufi etreme voue adoration a autres qu Allah, tel que les offrandes, ceci est du chirk majeur qui fait sortir de l'islam.
des bidaa tasliyya inconnu de l'islam, la tombe ahmad al Badawi venere , considere comme liberateur de toutes les detresses.
C' EST DU CHIRK DANS LA SOUPE DES MUSULMANS, qu'il faut dénoncer.
Craint Allah frere faqir , n'invite pas les musulmans aux mécréances,
f
25 septembre 2011 12:26
Assalam alaikoum


Si prendre conscience de la présence divine et la reconnaitre c’est de la mécréance, alors c’est quoi la non mécréance ? Est-elle de rester dans un état d’inconscience et de non reconnaissance de cette présence ?

Le « Koufr » c’est le fait de cacher quelque chose, de cacher la vérité, et de ne pas la reconnaître, alors, dans ce sens, quel est de ces deux états relève-t-il du « koufr » ?
a
25 septembre 2011 12:59
Citation
faqir a écrit:
Citation
as300 a écrit:
Assalam Alaikoum

« Je ne suis venu que pour parachever l’excellence des caractères. »
Peux -tu préciser les références du hadith de là ou tu as tiré le texte?

Merci


Ce texte je l'ai tiré du livre "thérapie de l'âme", et ceci sera noté à la fin du texte, qui a encore une suite.
Pour les références du hadith, elles ne sont pas dans le texte, toutefois c'est un hadith connu, et une petite recherche m'a donné ce résultat :


" إنما بعثت لأتمم مكارم ( و في رواية صالح ) الأخلاق " .

قال الألباني في "السلسلة الصحيحة" 1 / 75 :

رواه البخاري في " الأدب المفرد " رقم ( 273 ) , و ابن سعد في " الطبقات "
( 1 / 192 ) , و الحاكم ( 2 / 613 ) , و أحمد ( 2 / 318 ) , و ابن عساكر في
" تاريخ دمشق " ( 6 / 267 / 1 ) من طريق ابن عجلان عن القعقاع بن حكيم عن
أبي صالح عن # أبي هريرة # مرفوعا .

و هذا إسناد حسن , و قال الحاكم : " صحيح على شرط مسلم " , و وافقه الذهبي !
و ابن عجلان , إنما أخرج له مسلم مقرونا بغيره .

و له شاهد , أخرجه ابن وهب في " الجامع " ( ص 75 ) :
أخبرني هشام بن سعد عن زيد بن أسلم مرفوعا به .
و هذا مرسل حسن الإسناد , فالحديث صحيح . و قد رواه مالك في " الموطأ "
( 2 / 904 / 8 ) بلاغا .

و قال ابن عبد البر :
" هو حديث صحيح متصل من وجوه صحاح عن أبي هريرة و غيره " .



Une conclusion a été donnée par la parole d'Ibn abd al-Bar dans la mesure que c'est un hadith sahih.

En tout cas, le sens de ce hadith reste vrai.

Assalam Alaikoum

je ne distinguais pas le contenu du hadith ou son authenticité, simplement ses références
Barakallahu fik
P
25 septembre 2011 13:56
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Celui qui ne voit pas Dieu, qui ne voit pas Sa présence et Sa manifestation dans Sa création, est un aveugle, il voit la créature sans le Créateur, quelle Unicité a-t-il réalisé ? Même s’il la reconnaît par sa langue, mais son état ne peut la reconnaitre pleinement, et comme a dit Ibn Mashish, il n’est que dans le bourbier de ce qu’il croit du tawhid, alors qu’en fait il est loin de sa réalité.

Salamu haleykum !

Contrairement a ce que certain pense je ne vois pas cela comme de l'association, au contraire cela colle parfaitement au Coran. Il suffit juste de raisonné tel Allah nous le recommande.

Il fait parti des piliers de la foie de croire qu'Il n' y a de force et de pouvoir qu'en Allah le très haut. et aussi que tout est sa volonté.
En résumé en tout ce que l'on voie, on doit reconnaître que cette créature n'a que la force qu'Allah lui a donné de Sa Force et le pouvoir qu'Allah a bien voulu lui conféré de Son Pouvoir et qu'il n'est que la réalisation de la volonté d'Allah.
la voir séparée de cela comme une existence indépendante de la force, le pouvoir et la volonté d'Allah, voila qui est plus proche de l'association...
f
25 septembre 2011 15:01
Citation
PAZO a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Celui qui ne voit pas Dieu, qui ne voit pas Sa présence et Sa manifestation dans Sa création, est un aveugle, il voit la créature sans le Créateur, quelle Unicité a-t-il réalisé ? Même s’il la reconnaît par sa langue, mais son état ne peut la reconnaitre pleinement, et comme a dit Ibn Mashish, il n’est que dans le bourbier de ce qu’il croit du tawhid, alors qu’en fait il est loin de sa réalité.

Salamu haleykum !

Contrairement a ce que certain pense je ne vois pas cela comme de l'association, au contraire cela colle parfaitement au Coran. Il suffit juste de raisonné tel Allah nous le recommande.

Il fait parti des piliers de la foie de croire qu'Il n' y a de force et de pouvoir qu'en Allah le très haut. et aussi que tout est sa volonté.
En résumé en tout ce que l'on voie, on doit reconnaître que cette créature n'a que la force qu'Allah lui a donné de Sa Force et le pouvoir qu'Allah a bien voulu lui conféré de Son Pouvoir et qu'il n'est que la réalisation de la volonté d'Allah.
la voir séparée de cela comme une existence indépendante de la force, le pouvoir et la volonté d'Allah, voila qui est plus proche de l'association...


Assalam alaikoum


C'est tout à fait ça. Rien ne peut exister ou être ou se réaliser en dehors de ce Pouvoir, en dehors de cette Puissance, en dehors de cette Volonté divine, et ceci non seulement ce n'est pas de l'association, c'est du pur tawhid, et voir autrement ne peut que porter atteinte à cette pureté.

Chaque chose exprime, manifeste ce Pouvoir, cette Puissance, cette Volonté divine, autrement, cette Présence divine, reste à prendre conscience de cette Présence, pour réaliser, ainsi, en soi-même, l’Unicité et la vivre.
25 septembre 2011 23:13
Citation
faqir a écrit:
Citation
PAZO a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Celui qui ne voit pas Dieu, qui ne voit pas Sa présence et Sa manifestation dans Sa création, est un aveugle, il voit la créature sans le Créateur, quelle Unicité a-t-il réalisé ? Même s’il la reconnaît par sa langue, mais son état ne peut la reconnaitre pleinement, et comme a dit Ibn Mashish, il n’est que dans le bourbier de ce qu’il croit du tawhid, alors qu’en fait il est loin de sa réalité.

Salamu haleykum !

Contrairement a ce que certain pense je ne vois pas cela comme de l'association, au contraire cela colle parfaitement au Coran. Il suffit juste de raisonné tel Allah nous le recommande.

Il fait parti des piliers de la foie de croire qu'Il n' y a de force et de pouvoir qu'en Allah le très haut. et aussi que tout est sa volonté.
En résumé en tout ce que l'on voie, on doit reconnaître que cette créature n'a que la force qu'Allah lui a donné de Sa Force et le pouvoir qu'Allah a bien voulu lui conféré de Son Pouvoir et qu'il n'est que la réalisation de la volonté d'Allah.
la voir séparée de cela comme une existence indépendante de la force, le pouvoir et la volonté d'Allah, voila qui est plus proche de l'association.
..


Assalam alaikoum


C'est tout à fait ça. Rien ne peut exister ou être ou se réaliser en dehors de ce Pouvoir, en dehors de cette Puissance, en dehors de cette Volonté divine, et ceci non seulement ce n'est pas de l'association, c'est du pur tawhid, et voir autrement ne peut que porter atteinte à cette pureté.

Chaque chose exprime, manifeste ce Pouvoir, cette Puissance, cette Volonté divine, autrement, cette Présence divine, reste à prendre conscience de cette Présence, pour réaliser, ainsi, en soi-même, l’Unicité et la vivre.


walaikoum salam


Apporter votre preuve si vous etes veridique,

JE MAINTIEN MON ACCUSATION ET JE VOUS INVITE A CRAINDRE ALLAH

je veux un bien pour tout le monde, Nous n’avons pas le droit de se taire face a l’erreur,

C’ EST QUOI LA MECREANCE ICI , que vous semble ignorez,
Fait parti de la mecreance quant on UNIFIE ALLAH avec SES Propres creature, ou quant on vois la presence d Allah dans SA creature, ou toute autre forme d’expression similaire, tel qu’on vois DANS CE POSTE,

- Allah nous invite a mediter a travers SES CRETIONS la complexite de la creation implique que le CREATEUR EST GRAND , Omniscien, Omnipotent, Sage ect… et personne n’a le droit d’aller au dela, .

traduction rapproche de la parole d Allah:
En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d’intelligence, qui debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre disant : "Notre seigneur ! Tu n’as pas créé cela en vain. Gloire à Toi ! Garde nous du châtiment du feu." (Sourate al-lmran, 190-191)

ce verset ni aucun autre verset fait allusion au conception de tawhid errone auquel vous inviter les gens, enconre moin le verset suivant ,
« Là où vous vous tournez est la Face de Dieu. » (Coran, II, 114)
que vous avez interpretez a votre sauce selon votre croyance, l'unite de l'existence, que nous allons voir,
Expression, auquel vous vous referez est inconnu de la revelation , les salaf ne l'on jamais utilise pourquoi?
et je vous defie ne nous apporter la preuve.

Quant tu dis :
(Celui qui ne voit pas Dieu, qui ne voit pas Sa présence et Sa manifestation dans Sa création,) ce genre d’expression on la trouve chez les soufis extreme, tel que ibn Arabi, le maitre de l'egarement soufi
Comparable a ceci,
Wahdatul-Woudjoud, unite de l’existence c’est à dire que toute existence a une seule réalité, et que toute chose que l’on voit est un aspect de l’essence d’Allah

Dans l’explication du verset coranique suivant auquel tu te référer met encore plus en évidence ta croyance a l’unite de l’existence, qui n’est rien d’autre que la mecreance, je l’ai divise en 4 , on y trouve que de la mecreance, tu dis,

Le Croissant, symbole de l’Unicité à retrouver



« Là où vous vous tournez est la Face de Dieu. » (Coran, II, 114)

tu dis,
Ce verset décrit, en réalité, un état de conscience particulier par lequel

1) il nous est possible de ressentir en toute chose la présence de cette Réalité absolue. Et si nous sommes capables de La ressentir partout et à n’importe quel moment, c’est parce qu’Elle a toujours été en nous.
Je dis,
Voila, qui a toujours été en nous? C'est DIEU, , soubhana Allah, il est loin de tout ce mensonge, expression correct est DIEU est avec nous, est ce du tawhid ou du koufr , repondez. c'est le manque de notion du tawhid qui pousse souvent des gens a des propos de mecreance,

tu dis,
2) La Présence divine, dans les créatures qui nous sont extérieures, se manifeste à nos sens dans la mesure où Elle a d’abord été identifiée en nous.
Je dis,
wallah ca me depasse, La presence divine dans les creatures, expression inconnu en l’islam, c’est du koufr,

tu dis,
3) Par cette expérience, nous réalisons que le divin n’est pas plus à l’extérieur qu’à l’intérieur de nous-mêmes,
Je dis,
Aouzoubillah , voila la grande mecreance, qu’ Allah sois purifie de tout ca, et nous preserve de ce genre de croyance philosophique.

tu dis,
4) nous reconnaissons Son omniprésence aussi bien dans les réalités changeantes et éphémères qui nous font face que dans l’intimité de notre être.
Je dis,
les réalités changeantes et éphémères qui nous font face que dans l’intimité de notre être
soubhana Allah , je me desavoue de ce genre croyance, ca me depasse, c'est l'heritage de ibn Arabi le maitre de l'egarement


N’EGARER PAS LES ESCLAVE D’ALLAH , par des expression nouvel ambigu, les salafs ont condamne vos anciens maitres soufis, par ce genre d'expression,
Et APPORTEZ VOS PREUVE SI VOUS ETES VERIDIQUE

Quant a ibn Mashish auquel tu te refere, ,avant lui des tombe ont ete adorer au maroc, apres lui les tombe continue a etre un lieu de pelerinage et des offrandes, qu’ a-t-il dit pour empecher tout Ces forme d’adoration a autre qu Allah , Ou es son tawhid ?

Reflechi, il ne peu en aucun ca etre une reference.
a
26 septembre 2011 00:24
Ce genre d'expression rosiles, on le retrouve chez les soufis panthéistes,mais aussi les chrétiens trinitaires, certains juifs, philosophes et cetc
En tout cas, Ibn Arabi n'était pas clair et Faqir, tu es aussi peu clair sur ce sujet que lui.
Le Tawhid est simple: pas besoin de chercher midi à 14 h
Quel compagnon a expliqué le tawhid de cette manière?
Quel hadith de Rassulullah saws le fait de cette manière?

Quand on prend connaissance de l'écrasante majorité des textes disant que Dieu est au Ciel: il y a de quoi avoir le tournis...
Par contre, seuls deux versets viennent modérer cela:

50.16. Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire

17. quand les deux recueillants, assis à droite et à gauche, recueillent .

18. Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire.

On voit bien qu'il s'agit de connaissance: et il n'ya pas de tawil au sens ou cette ma3iya n'est pas physique, selon le sens apparent de la phrase. Soit il s'agit de la Connaissance , de la Science d'Allah swt, soit il s'agit des Anges chargés de recueillir les actions...

57.4. C'est Lui qui a créé les cieux et la terre en six jours puis Il S'est établi sur le Trône; Il sait ce qui pénètre dans la terre et ce qui en sort, et ce qui descend du ciel et ce qui y monte, et Il est avec vous où que vous soyez. Et Allah observe parfaitement ce que vous faites

Idem. On lit après qu'Allah observe parfaitement ce que nous faisons et qu'il sait ce qui descend ou monte du ciel: en d'autres termes il s'agit encore de connaissance

Dieu est au Ciel, établi sur le Trône et sa connaissance nous cerne de tous côtés: c'est ce que l'on peut déduire de ces versets coranique sans les dénaturer avec notre fitra...

Nulle part on peut faire des déductions comme tu sembles le faire faqir
f
26 septembre 2011 01:05
Assalam alaikoum


as300, tu oublies les versets (et non un seul) qui mentionnent que Dieu est avec nous, partout où que nous soyons, aussi le verset qui a été cité auparavant : "Là où vous vous tournez est la Face de Dieu."

La Présence divine est d’une évidence qu’on ne peut nier, Dieu est présent, partout et en tout, et ne peut être absent, aussi, la différence peut être seulement dans la façon de percevoir et d’exprimer cette Présence, et non dans Sa réalité. Cette Présence étant là, sans cesse, reste à en prendre conscience : c’est par la conscience qu’Elle devient, pour nous, effective, et là, on n'a même pas besoin d'essayer de La décrire, Elle devient pour nous un état d'être, un vécu.
a
26 septembre 2011 08:29
Assalam alaikoum

Le Coran[2:115]
A Dieu seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la Face (direction) de Dieu est donc là, car Dieu a la grâce immense; Il est Omniscient.

On y parle d omniscience a la Fin du verset...Encore un verset traitant de cette connaissance qui nous encercle

Attention, il n'est pas question de chercher a localiser dieu, lui attribuer une direction
J'évite rigoureusement d'employer ces termes a dieu
Je prends le sens apparent qui est clair et laisse la réalité de tout cela a Dieu
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