Il y a Dahlia et Lila. Deux sœurs. Incisives et différentes. Vingt-cinq et vingt-deux ans. Avec vraiment des choses à se dire. Pour qu’enfin l’enfance cesse. Plus question d’attendre. Que chacune commence sa vie ! Mais dès qu’elles sont l’une face à l’autre, reines des 400 coups, elles jouent, elles chantent – comme avant. Mais si avant – jouer était gai ; maintenant – jouer est un talon d’Achille, un bât qui blesse, un déraillement. Cependant elles tiennent bon. Elles veulent : devenir Une sans l’Autre. Et Lila attaque. Et Dahlia suit (jamais en reste).
Il y a la fraternité donc, mais surtout il y a la figure du DUO (forme essentielle de l’amour, de la dépendance, du pouvoir, et de la danse). Il y a le frottement du présent et du passé : l’espace du souvenir. Il y a l’altérité : richesse et gouffre de la différence. Il y a LA rencontre qui n’arrive pas si souvent.
g trouvé cette pièce tout simplement magnifique et je vous invite à aller la voir!
Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/03/06 09:34 par missdior.