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L’un musulman, l’autre hindou, ont donné chacun leur rein à l’épouse...
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15 septembre 2016 14:59
Inde : deux hommes, l’un musulman, l’autre hindou, ont donné chacun leur rein à l’épouse de l’autre

Exceptionnelle à plus d’un titre, la fabuleuse histoire de solidarité humaine qui s’est déroulée en milieu hospitalier, en Inde, étonnant les médecins qui se félicitent aujourd’hui de cette grande première médicale, et touchant profondément l’ensemble de la population, émue par la beauté du geste à forte valeur symbolique, a créé des liens indéfectibles entre deux hommes : l’un de confession musulmane, l’autre hindoue.

Le premier s'appelle Anwar Ahmed, le deuxième Vinod Mehra, chacun ignorant tout de l’existence de l’autre avant d’être confrontés, simultanément, à la même urgence vitale : donner un rein à leur épouse respective.

Tous deux étaient en proie au même désarroi en apprenant que leurs tests sanguins pour secourir leur moitié s’étaient révélés négatifs, lorsqu’une lueur d’espoir inespérée a jailli dans la salle d’attente où ils patientaient sans se connaître, rongés par l’anxiété : être chacun le donateur de l’épouse de l’autre.

Aussi incroyable que celui puisse paraître, le groupe sanguin de Anwar Ahmed était compatible avec celui de la femme de Vinod Mehra, et vice-versa ! Les chirurgiens eux-mêmes n’en revenaient pas, d’autant plus que dans la plupart des cas les donateurs s’avèrent être des femmes. Devant le caractère urgent des deux greffes à réaliser, ils n’ont pas hésité un seul instant à proposer aux deux hommes d’entrer dans les annales médicales indiennes pour sauver leurs épouses.

Depuis le 2 septembre dernier, date des deux opérations qui ont fait date, Anwar et Vinod, oscillant entre rires et larmes, partagent non seulement le même bonheur d’avoir offert une seconde vie à leurs femmes, mais sont liés désormais à vie, mesurant le prodigieux impact sur l’opinion de leur geste salvateur, érigé en exemple de la main tendue vers son prochain par-delà les antagonismes religieux.

« Je vais célébrer cette année l’Aïd al-Adha avec encore plus de ferveur, tout cela grâce à Vinod. Il a donné son rein à ma femme. Ma femme se remet bien maintenant. C’est merveilleux. Ce qui nous lie est très fort dorénavant », déclarait récemment Anwar, l’Indien musulman, les yeux brillants dans lesquels Vinod, l’Indien hindou, pouvait lire l’expression de sa gratitude.

« Je peux dire la même chose au sujet d’Anwar, il a sauvé ma femme également. Tout comme lui, ma ferveur sera plus grande encore pour Diwali (la grande fête des lumières) », confiait ce dernier au même moment, avec une émotion palpable.

C’est en marchant l’un à côté de l’autre que les deux hommes sont retournés au chevet de leurs épouses convalescentes, plus unis que jamais, notamment par la même conviction inébranlable : « le sang qui coule dans nos veines est le même », ont-ils répété en chœur.

Source : [oumma.com]
15 septembre 2016 19:22
Mais c est pas haram le don d organe ?
s
15 septembre 2016 19:30
Salam aleykoum,

A lire sur le sujet : [oumma.com]

Citation
gpetoa a écrit:
Mais c est pas haram le don d organe ?
U
15 septembre 2016 19:36
Salam aleykoum
Le don d'organe est une aumône,
par contre il ne faut pas que cela mette en danger t'a propre vie et il ne faut pas donner ses organes étant décédé.
15 septembre 2016 19:44
Wa aleykoum Salam

Voila ce que j ai trouvé en arabe aussi pour ceux qui savent lire

Question :



Quel est l'avis religieux sur les greffes d'organes après une mort cérébrale, comme on dit ?



Réponse :



Le musulman est respecté vivant et mort, et il est interdit de l'exposer à ce qui lui nuit ou lui cause une blessure, comme briser ses os ou les découper.



Il est rapporté dans un hadith:



"Casser l'os d'un mort est pareil à le casser de son vivant."



On en déduit qu'il n'est pas permis de le défigurer pour l'intérêt des vivants, comme le fait de prendre son cœur, ses reins ou autre chose car cela est pire que de casser les os du mort.


Il y a en effet divergence entre les Oulémas sur la permission de faire des dons d'organes.



Certains ont dit que les vivants peuvent tirer un avantage car il y a beaucoup de maladies rénales et ceci est discutable.



Mon avis est que cela n'est pas permis vu le hadith susmentionné.



Car, il y a dans cela de la manipulation et du mépris pour les organes du mort.



Aussi, les héritiers peuvent convoiter l'argent, et ne vont pas se soucier du respect du mort.



Le corps ne fait pas partie de l'héritage, uniquement son argent.



Et Allah est le garant de la réussite .



traduit par alifta.com



حكم نقل الأعضاء بعد وفاة الميت دماغيا
س: ما حكم نقل الأعضاء بعد وفاة الميت دماغيا كما يقولون؟
ج : المسلم محترم حيا وميتا ، والواجب عدم التعرض له بما يؤذيه أو يشوه خلقته ، ككسر عظمه وتقطيعه ، وقد جاء في الحديث: "كسر عظم الميت ككسره حيا" ويستدل به على عدم جواز التمثيل به لمصلحة الأحياء ، مثل أن يؤخذ قلبه أو كليته أو غير ذلك ؛ لأن ذلك أبلغ من كسر عظمه
وقد وقع الخلاف بين العلماء في جواز التبرع بالأعضاء وقال بعضهم: إن في ذلك مصلحة للأحياء لكثرة أمراض الكلى وهذا فيه نظر ، والأقرب عندي أنه لا يجوز ؛ للحديث المذكور، ولأن في ذلك تلاعبا بأعضاء الميت وامتهانا له ، والورثة قد يطمعون في المال ، ولا يبالون بحرمة الميت ، والورثة لا يرثون جسمه ، وإنما يرثون ماله فقط. والله ولي التوفيق



Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز


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