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"Le Pin et l’Olivier, ou Les charmes discrets de la terre Sainte"
S
16 septembre 2007 01:12
L’association « Pour un seul État démocratique en Palestine Israël » et l’association « Entre la Plume et l’Enclume vous invitent à rencontrer le dissident russo-israélo-palestinien : Israël Adam Shamir

A l’occasion de la parution de son nouveau livre : "Le Pin et l’Olivier, ou Les charmes discrets de la terre Sainte" Aux éditions BookSurge, Le mercredi 26 septembre à 18 h. à l’Hôtel de l’Industrie, 4 Place Saint-Germain des Prés, Paris 75006 (métro : Saint-Germain des Prés)

*** Participation aux frais : 5 euros ***

« Ce dont le monde a un besoin urgent, c’est d’une nouvelle Révolution américaine, aussi importante que le New Deal et l’abolition de l’esclavage. Il s’agit, en l’occurrence, de la révolution contre la monopolisation du discours… du discours des médias et des universités, pour commencer. Au début du vingtième siècle, les Américains ont démantelé la puissante Standard Oil. Ils ont voté, pour ce faire, des lois contre la constitution de monopoles et ils ont définitivement éliminé la menace qui pesait sur la démocratie. Rien n’interdit d’obtenir un succès de la même ampleur aujourd’hui »
(« Les oreilles de Midas », [www.israelshamir.net] )
www.israelshamir.net - www.plumenclume.net

Quatrième de couverture Le Pin et l'Olivier : Originaire de Novossibirsk en Sibérie, Israël Shamir s’établit en Israël en 1969 ; il a participé aux combats de la guerre de 1973 ; mais en parcourant la Palestine en tant que journaliste, il a découvert l’absurdité criminelle du projet d’un État juif. Converti au christianisme, il choisit Adam pour nom de baptême. Traducteur de Joyce, d’Homère, du prix Nobel israélien S. Y. Agnon, et du géographe du XVème siècle Abraham Zacuto, il a déjà publié en français L’autre Visage d’Israël, Pardès, une étude de la Kabbale, et Notre-Dame des Douleurs.

« Je suis la chair de ta chair, Palestine, le sang de ton sang, Israël. Je vais seul par les vertes collines, chevauchant mon ânesse Linda, parmi les paysans au bonnet blanc, parmi les colons barbus, loin des Israéliens bronzés et sûrs d’eux, des bons socialistes, mes amis, qui ne franchissent pas «la ligne verte». Mes amis veulent abandonner le pays des Collines, avant qu’il ne gâte le véritable Israël. Je suis prêt, moi, à renoncer au véritable Israël au nom du futur pays des Collines, pour qu’Aïn Sinia existe toujours, mais pour que Brakha et Tekoa disparaissent. Mais je ne suis pas aveugle et je sais très bien que jusqu’à la fin je serai entouré non d’oliviers mais de soldats à l’uniforme couleur d’olive, mes compatriotes. » (Le Pin et l’Olivier, ou les charmes discrets de la Terre Sainte, p. 303)

Dans ce quatrième volume centré sur la Palestine, la méditation sur les paysages s’accompagne d’un retour sur toutes les étapes de l’histoire de la Terre sainte, depuis l’origine de l’humanité. La critique intransigeante de l’actualité va de pair avec de nouveaux approfondissements théologiques. Et pour la première fois, le « Khalil Gibran de notre temps », le prophète, polémiste, journaliste et érudit, laisse entrevoir le cheminement personnel qui l’a fait passer d’une identité russe soviétique au sionisme romantique puis à la construction acharnée des bases conceptuelles du projet d’un seul Etat pour tous, en Palestine-Israël. Maria Poumier

« C’est en tombant par hasard sur les écrits prophétiques et éloquents du dissident juif Israël Shamir que j’ai compris ce qui se passe en Palestine dans toute sa profondeur historique, et pourquoi, comme le dit John Pilger, la Palestine est le véritable enjeu majeur pour le monde. Comme l’explique Shamir : ‘L’Israël/Palestine est le modèle que les États-Unis veulent étendre au monde entier. Des serfs avec leurs troupeaux, en bas, mourant de soif ; et sur les collines, les villas et les piscines pour les élus. Une énorme armée et des travailleurs sans le moindre droit. Il s’agit pour eux de faire du monde entier une Palestine : et ils ont déclenché pour ce faire leur Troisième Guerre mondiale contre le Tiers monde’. On perçoit chez Israël Shamir l’influence de John Ruskin, de Simone Weil, de Franz Fanon, de T. S. Eliot, et d’Edward Said. Il rejette la ‘double tentation de Mammon et du sionisme’, au nom de la compassion envers les ‘hardis paysans’ de sa patrie d’adoption. » (Owen Owens)

“Shamir n’écrit pas pour se mettre en valeur, mais pour nous soutenir dans nos élans les plus purs, et même quand nous ne sommes pas d’accord avec lui, nous nous sentons poussés par lui vers de nouvelles idées, meilleures que celles dont nous partions. » (Michael Neumann)
S
16 septembre 2007 13:39
Je suis totalement d’accord avec vous. Que font Shamir, Michel Warshawsky, Uri Avnery, etc, en Israël sur une terre volées ? Peut-on se dire Palestiniens si on ne se bat pas du côté des résistants qui eux triment en Palestine ?

Quand je suis allée en Israël je ressentais un profond malaise en voyant ces gens venus du dehors qui eux vivent confortablement, en sécurité, sans problème. J’avais le sentiment pénible de marcher sur le sang des Palestiniens, et n’avais qu’une envie ; c’était fuir.

Pappe a dit depuis longtemps qu’il n’attend rien de ce camp en Israël. Que la seule chose, même si tard, est le boycott dehors…C’est nous dehors. Ce « camp » de paix israélien a toujours fait un soutien biaisé et a amené le mouvement international qui l’a suivi, en pleine déroute.

Ce camps de paix en Israël n’a en rien aidé les Palestiniens à vaincre l’occupant dès lors qu’ils ont travaillé avec les collaborateurs d’Israël depuis Oslo, qu’ils ont toujours aidé les « laïcs du Fatah » qui aujourd’hui liquident la résistance, qui arrêtent les gens du Hamas, qui les assassinent.

Ces gens du camp de paix qui ont soutenu Oslo, soutenu Genève (souvenez-vous de l’article élogieux de Dominique Vidal alors que Pappe et moi-même disions la vérité sur ses conséquences désastreuses : exactement le contraire)

Pourquoi ces Israéliens qui se disent amis de la Palestine ne vont pas tout de suite manifester à Erez et y rester, jusqu’à ce qu’Israël ouvre le passage et desserre le blocus ? J’aimerais aller, mais je ne puis pas, car Israël ne me laisse pas entrer, mais eux ils peuvent le faire ! Nous sommes nombreux dans le même cas à ne pas pouvoir nous y rendre.

Il y a des Palestiniens en Israël qui sont surveillés, qui ne peuvent soutenir leur frères de Gaza. Mais ce camp de paix israélien, qui a dès qu’il manifeste tous les médias de son côté, pourquoi ne répond-t-il pas aux appels désespéré des gens de Gaza et ne vas pas manifester aux portes de Gaza ? Pourquoi ? Cela fait longtemps que nous attendons ce geste de leur part.

Le temps est venu de leur demander des comptes à toutes ces associations israéliennes et internationales qui ont des moyens financiers et médiatiques que les individus et les Palestiniens n’ont pas pour se faire entendre et ne font rien dès lors que les patriotes Palestiniens sont cuits et que le Fatah dirigé par Mazen les assassine.

L’histoire jugera. Il n’y a que les actes qui comptent.

Silvia Cattori
S
16 septembre 2007 14:10
Avec ces différentes interventions, j'essaye de vous faire participer à plusieurs angles de vue concernant le personnage de Israël Adam Shamir. Ensuite c'est à vous de vous faire votre propre opinion. Voilà ci dessous un nouvel angle de vue concernant cette personne :

PS : Je ne connais pas cette personne mais se qui m'interesse c'est le fond de ce qu'elle défend.



Salam

Le fait d'inviter Israël Shamir et de lui demander son témoignage et son analyse ne pose pas problème. Ce qui pose problème, c'est le fait de le présenter en tant qu'israélo-palestinien, ce qui est une aberration. Ce fut un colon, un militaire qiu participa à la défense de cette entité coloniale, en 1973.

Les Palestiniens de 48 sont appelés "citoyens israéliens", et maintenant, les Israéliens colons sont nommés "israélo-palestiniens". Ces appelations intentionnelles vont dans le sens de l'amalgame et de la disparition de ce qui est vraiment Palestinien.

Le fait qu'il ait évolué est intéressant et important. Le mieux pour lui serait de quitter cette terre, car il est toujours ce colon, juif ou chrétien, venu habiter une terre qui n'est pas la sienne, à la place de ses habitants qui sont réfugiés, terre qui est la Palestine, et non Israël-Palestine.

Les démarcations politiques se font à partir des mots utilisés. Il n'y a pas d'Israël-Palestine, il y a la Palestine, volée et violentée, colonisée, occupée, en attente d'être libérée et d'accueillir son peuple réfugié.

Merci pour votre patience.

Salam
L
16 septembre 2007 14:39
ceci résume assez bien les choses, les ainés qui ont mené une lutte acharnée ont à un moment utilisé une autre stratégie

la stratégie de la paix, les associations ont fleuri, la paix a même été accepté par le vote du président en vertu de son programe

paradoxal de les voir traité de traitre par ceux qui ne veulent pas de paix, qui ont tout fait pour mettre le fatha dans une position qui ensuite leur permet de traiter de collabo, de traitre ....

et je lis " Pourquoi ces Israéliens qui se disent amis de la Palestine ne vont pas tout de suite manifester " oui pourquoi ne pas soutenir le mouvement qui a fait capoter leur espoir

peut etre je n'ai pas tout compris
 
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