Louange à Allah qui a tracé la voie du droit chemin et a précisé aux hommes la bonne direction. « Celui que Dieu dirige dans la bonne direction, c’est le bien guidé, et celui qu’il égare, c’est le perdant ».
Nous attestons qu’il n’y a pas d’autre divinité qu’Allah. Il a créé l’homme dans la forme la plus parfaite.
Il dit encore : « Ô homme ! qu’est ce qui t’a trompé au sujet de ton seigneur, le généreux qui t’a créé puis modelé et constitué harmonieusement »
J’atteste que notre seigneur Mohamed est son Prophète et son messager qui a dit : « Il n’y a aucune supériorité d’un arabe sur un non arabe, ni d’un noir et sur un blanc, si ce n’est par la piété et la bonne action ».
Vous qui croyez ! sachez que la vie sociale est fondée sur des principes suprêmes visant au bonheur et à la prospérité tant de l’individu que de la société.
La domination de l’individu sur la société ou vice versa sont étrangères à la vie sociale en Islam : Nulle part dans le Coran ou dans la tradition du Prophète il y a la mention de supériorité due à la classe ou à l’origine ou à la fortune. Au contraire plusieurs versets du Coran et paroles du Prophète rappellent à l’humanité les faits principaux de la vie, car l’humanité n’est qu’une seule famille issue d’un seul père et d’une seule mère aspirant au même but ultime, celui de l’unité de l’humanité. Chaque humain est membre de la famille universelle fondée par le premier Père et la première Mère. Chaque humain doit donc jouir des richesses communes et porter des responsabilités communes.
La déclaration universelle des droits de l’homme qui stipule que les hommes naissent égaux en droit et en devoir confirme ces principes. Les hommes sont tous semblables et égaux devant Dieu. Aucune différence originelle ne les sépare. L’Islam, bien compris, exclut toute distinction de race, de classe sociale, de conditions économiques, de sexe ou de couleur. Les seules qualités qui séparent les êtres humains sont le savoir et le bien. Car la science véritable et la pratique sincère du bien sont intimement liées à la profondeur de la foi.
Hélas ! En cette période cruciale de l’Histoire de l’humanité, après l’effondrement des idéologies de l’illusion, l’Islam demeure la réponse la plus crédible pour un avenir humain de l’humanité. On constate que le monde d’aujourd’hui est bâti sur une économie sans foi ni loi une machine destructrice de l’homme de ses valeurs, du patrimoine de l’humanité et de l’univers. Pour aller contre vents et marées, pour défricher un nouveau chemin pour l’humanité, pour générer un espoir réel et réalisable, il faut se doter d’une foi sincère. L’Islam, religion de l’unicité porte un regard global sur l’homme, et le prépare à être digne de l’Amour de Dieu.
Certains soit-disants savants proposent une « foi » de mauvaise qualité ou « allégée » qui anesthésie les peuples et les pousse au fatalisme pour qu’ils demeurent dans l’analphabétisme, la dictature et la corruption.
La richesse doit être un facteur de progrès non de division des hommes.
L’égalité et la justice sociales doivent être le résultat d’une volonté générale d’organiser et d’améliorer la condition humaine : « Dieu ne modifie nullement l’état d’un peuple tant que celui-ci ne procède pas lui-même à sa propre amélioration.
Sachez que l’Islam fait du terme « paix » un des plus beaux noms de Dieu. De cet attachement primordial à l’idée de Paix, les diffamateurs de la doctrine coranique ne tiennent aucun compte.
Bien au contraire, et avec un cynisme déshonorant, ils soutiennent que l’Islam est une religion belliciste. L’Islam n’est pas une religion de guerre, de violence, d’agression ou de désunion génératrice de conflits. Mais si on lui fait la guerre il ne tend certes pas sa « joue gauche ». Il riposte au nom de la légitime défense, de la sauvegarde du bien contre le mal, de la justice contre l’injustice et de la dignité humaine contre l’humiliation, les abus et les provocations. L’Islam enseigne que Dieu Seul est Dieu, qu’il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu, le Très Haut, le Sublime (Lâ Hawla wa lâ quwata illâ billâh Al-‘Aliyyi Al-Adhîm).
Nous sommes mûs par la volonté divine dans le cadre général d’un déterminisme universel et d’une harmonie pré-établie. Cette harmonie est fondée sur la Paix, la Justice et la Vérité. La Paix doit être conçue comme une réalité à construire pour le bonheur des hommes. Certes il a été institué tout récemment un conseil des droits de l’homme à Genève, mais on ne peut pas perfectionner par de simples prescriptions dogmatiques, l’anarchie qui affecte les institutions humaines.
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