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L’insigne mérité de Mohammed Abed Al-jabri: Prix de la pensée libre
c
23 octobre 2008 12:42
Bonjour,

La Fondation Ibn Rushed pour la pensée libre vient d'attribuer cette année son Prix de l'année 2008 à l'un des grands penseurs contemporains arabes, le marocain Mohamed Abed Al-jabri. C'est un penseur, un philosophe et aussi un grand intellectuel émérite. Ces œuvres sont toujours un plaidoyer en faveur d'un rationalisme arabe ouvert et enraciné. Pour arriver à ce résultat, Al-jabri a analysé d'une manière pertinente l'opposition objective entre la tradition mystique et illuministe orientale incarné par Avicenne (980-1037), et le rationalisme andalou médiéval incarné par le Cordouan Averroès (1126-1169). Dans son livre introduction à la critique de la raison arabe, Al-Jabri a exposé les raisons du déclin de la pensée arabe moderne et pourquoi- estime t-il- a vécu en marge de l'histoire (dans l'inertie et le déclin)», faute d'avoir su s'approprier la pensée de ce dernier, dont l'influence fut, en revanche, considérable sur la philosophie occidentale du Moyen Âge.

Le souci de distanciation qu'il manifeste, notre philosophe, en relevant les fondements épistémologiques du discours philosophique invite la conscience arabe à acquérir les réflexes de l'objectivité. Il conclu que cette impartialité mal visionnée dont résident les raisons de décadence, de déclin de la renaissance arabe. Ainsi, Mohammed Al-Jabri a exhorté les penseurs de faire une étude critique sur la tradition intellectuelle arabo-musulmane afin de dégager les représentations de la conscience arabe dans le but de chercher les spécificités de cette problématique du rapport “tradition-modernité”. Les conditions de la rénovation de cette raison ne peuvent passer que par une volonté de comprendre son fonctionnement en faisant une étude paramétrique sur la critique de la raison arabe, la formation de la raison arabe et la structure de la raison arabe à t-il ajouté dans son livre (1).


La pensée est toujours un dialogue ininterrompu entre le passé et le présent, entre le présent et le futur. La manière dont nos ancêtres ont cherché de comprendre les complexités du passé est peut être utile de les reprendre maintenant pour comprendre notre présent et appréhender ainsi notre futur. Assumer cette responsabilité c'est d'aller chercher notre vrai rapport à la tradition. Le type de la compréhension de la tradition que nous pouvons élaborer déterminera sans aucun doute le type d'investissement que nous en ferons, en n'oubliant pas que cette tradition en tant qu'un ensemble de connaissances, d'informations, d'idées, de discussions fait partie de l'histoire, elle est aussi mouvement de la pensée, notre pensée. Tel est le message de notre professeur Mohammed Abed Al-jabri que je le souhaite par l'occasion un prompt rétablissement.

Cherkaoui ROUDANI
www.roudani.unblog.fr

(1):Introducion à la critique de la raison arabe



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/10/08 17:49 par c.roudani.
t
23 octobre 2008 14:22
Mohamed Abed Al-jabri un grand intellectuel marginalisé par la presse etrangère.
K
23 octobre 2008 14:29
Citation
telev a écrit:
Mohamed Abed Al-jabri un grand intellectuel marginalisé par la presse etrangère.

twa, t'as pas lu cet extrait Le souci de distanciation qu'il manifeste, notre philosophe, en relevant les fondements épistémologiques du discours philosophique invite la conscience arabe à 'acquérir les réflexes de l'objectivité. Il conclu que cette impartialité mal visionnée dont résident les raisons de décadence, de déclin de la renaissance arabe.

Avant de parler de la presse étrangère, tu pense que la presse arabe lui a rendu l'hommage et la reconnaissance qu'il faut?
c
23 octobre 2008 21:11
Bonjour,

Effectivement, c'est lamentable de voir que notre presse ne s'intéresse pas à cette désignation. Ce que dont je suis sûre et certain que nous avons besoin de médiatiser ce genre de signature de nos intellectuels car c'est une marque, la marque que nous cherchons toutes et tous pour notre pays le Maroc.

Merci
C.Roudani
t
24 octobre 2008 09:14
K7al'Ras, j´ ai voulu dire que la presse etrangère ne s´ interesse qu´ au penseur arabe et musulman qui provoquent les sentiments des arabes et des musulman en insultant la religion musulmane, comme Salman Rouschdi et autre.

En ce qui concerne notre presse, j´ avais tjrs critiqué cette presse et ces journaliste-adolescents qui n´ ecrivent que des betises.
 
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