Je me rends compte de la chance que j'ai eu de rencontre un homme qui m'a permis de vivre une vraie vie de femme.
Pourtant, bon sang, j'ai grandi dans les années 80 avec l'idée qu'il fallait que je sois une femme libre. D'ailleurs, j'entends encore ma mère qui me dit "te marie pas, c'est des conneries, laisse les hommes tranquilles, gagne ta vie, voyage, profite de la vie ..."
Ben quand j'ai ramené mon ex à la maison à l'âge de 14-15 ans, elle s'est dit "bah .. elle est jeune, c'est une passade ..." et ça a duré 5 ans. Dans ma tête, j'allais au mariage avec lui.
Les choses ne se sont pas faites car il n'était pas assez mature. Et ... sans doute que j'ai été considérée comme un produit de consommation aussi, disons-le, mais bon, ça m'allait à l'époque, mais quand j'ai voulu passer à l'étape supérieur et que je me suis retrouvée face à un mur, là, j'ai mis un stop. Et je suis tombée sur mon mari.
J'ai ramené mon mari à la maison à 19 ans en disant à mes parents que je voulais me marier. "mais tu ne te rends pas compte ? Tu viens à peine de rompre avec l'autre que t'es déjà avec lui !"
Ouais, mais j'étais sure et lui aussi. Alors on a quand même attendu qu'il devienne français, ça lui tenait à coeur de ne pas se marier pour avoir les papiers. Question de respect envers moi qu'il disait. Mais on s'est très vite mis en ménage, on a vécu notre vie de couple. Et j'avoue, j'ai jamais été dans ce délire de devoir réussir une carrière. J'ai toujours trouvé ça débile. Et surtout inutile.
Je voulais vivre ma vie de femme. Et je l'ai vécu.
Pourtant, je m'en suis prise des réflexions ... que j'étais une fainéante, une profiteuse, une nulle ...
Mouais ... ben en attendant, je trouve ma vie réussie.
J'ai deux filles qui ont 17 et 20 ans et ma grande se demande bien ce qu'elle va faire de sa vie. Elle n'a pas envie de faire partie du système non plus. Alors elle n'a pas encore de petit ami, elle n'a pas encore trouvé, pourtant, on lui tourne autour, mais il n'y a que des produits de consommation de bas étage. Du coup, elle fait en sorte de finir des études et de s'insérer sur le marché du travail, faut bien gagner sa croûte en attendant le prince charmant. Mais c'est sans grande conviction, faut le dire et je la comprends.
La 2e voit ses copines coucher à droite et à gauche ... Elle se demande pourquoi elles font ça ... Pareil, dans sa tête, si ce n'est pas le bon, y'a pas de raison de se donner au premier venu ...
Bref, sur quoi elles vont tomber. Et est-ce qu'elles vont tomber sur quelqu'un qui leur conviendra ?
J'avoue ... j'ai eu beaucoup de chance dans ma vie sur ce plan, je ne peux pas dire le contraire.
Je suis tout à fait d'accord avec ce que dit cette dame.
Il faut être faible d’esprit et manquer de jugeote pour avorter sous la pression des cons qui te l’entourent. Je pense sincèrement que la mémé est bien aigrie et ne comprend pas vraiment le mot « libération ». Quoi que tu lui fasses, elle se sentira toujours opprimée... les femmes, éternelles victimes d’elles mêmes!
He, pour vivre sa vie pleinement il faut savoir nager contre-courant... y a pas de mystère! L’avis de la majorité, l’avis de la communauté, l’avis de la famille... au cul! Il faut trasser sa route, ne faire qu’à sa tête et ne jamais se plaindre. Ah que je déteste ça! Il n’y a pas plus soûlant qu’une femme qui pleure sur son sort. Quand on fais un choix, on l’assume. Quand on laisse les autres faire des choix à notre place, bah on assume aussi!
Avoir la liberté c’est bien, savoir l’utiliser c’est mieux !
ça ne dérange personne de racler les fonds de poubelles , tant que ça marche pour descendre le féminisme, vous ne vous rendez même pas compte que vous relayer les propos d'une catho intégriste ayant des penchants pour le front national
et puis, étrange de dire qu'on est contre l'infantilisation de la femme alors qu'on crache sur le système qui a justement permis de libérer les citoyennes du statut de mineure à vie.
aussi:
-Encore aujourd'hui, près de la moitié des avortements dans le monde sont pratiqués clandestinement. Dans les pays où l'avortement est interdit, des femmes qui ne désirent pas la grossesse se voient obligées d'y mettre fin dans des conditions désastreuses et beaucoup perdent la vie. Permettre l'interruption de grossesse encadrée lorsqu'une femme le souhaite c'est mettre fin aux avortements clandestins et aux infanticides.
-le salariat est une aliénation autant pour les femmes que pour les hommes. C'est ridicule de penser que seules les femmes souffrent du salariat. De plus, elles ont de tout temps travaillé, sauf qu'elles n'étaient pas rémunérées.
-pour ce qui est de la politique, lorsqu'elle dit que les femmes ont un intérêt moindre par rapport aux hommes c'est faux; Ce n'est pas qu'elles ne souhaitent pas participer, c'est plutôt qu'on a longtemps refusé la parole aux femmes dans les assemblées.
et puis elle est marrante elle , aucune ambition élective dit elle? pourquoi s'être engagée aux cotés de Nicolas Dupont Aignan?
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