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L'immobilier au maroc la braderie est reporter en 2016
b
7 mars 2015 23:39
CRISE DE L’IMMOBILIER, LE GOUVERNEMENT CONTRAINT D’AGIR
25/02/15 publié par LNT
Il est plutôt rare dans ce beau pays qu’est le Maroc d’apprendre que quatre des plus importants membres du gouvernement tiennent une réunion avec une fédération professionnelle.

En général, lorsque les représentants qualifiés d’un secteur concerné sont « invités » à Rabat, c’est un seul ministre, entouré de ses principaux collaborateurs, qui les reçoit… De plus, l’agence MAP est toujours prompte à rendre compte des activités gouvernementales…

Mais pour la réunion tenue vendredi soir avec les représentants de la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers, il y avait autour de la table, M. Nabil Benabdallah, ministre de l’Habitat et de la Politique de la Ville, M. Mohamed Hassad, ministre de l’Intérieur, M. Mohamed Boussaïd, ministre de l’Économie et des Finances, M. Mohand Laenser, ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire.

Sauve qui peut !

Une belle « brochette » de hauts responsables pour une réunion dont le compte-rendu, soigneusement rédigé, n’a été publié par la MAP que le lundi 23 février à 18 heures !

Bien évidemment, il aurait fallu être présent à cette réunion pour en connaître le contenu exact, au-delà du texte très « sobre » de l’agence de presse nationale…

Mais, le fait même de sa tenue indique que le gouvernement a enfin pris la mesure de la très grave crise qui affecte le secteur, névralgique, de la construction et du logement dans notre pays.

Et c’est parce que la presse, notamment notre hebdomadaire et www.lnt.ma, a livré articles, analyses et commentaires sur le marasme qui touche de plein fouet la construction, que des « profit warnings » tardifs ont été émis et des plans de restructuration annoncés par de grandes sociétés immobilières pour que les responsables publics se sont enfin décidés à prendre les choses en main.

Parce que, très clairement, il y a aujourd’hui péril en la demeure. Au-delà, en effet, des problèmes financiers que connaissent les « immobilières » cotées à la bourse de Casablanca, plusieurs indicateurs témoignent d’une situation fort préoccupante. Laquelle, si aucun correctif rapide n’était apporté, pourrait générer une crise systémique, mais aussi sociale aux conséquences difficilement mesurables.

On sait déjà que dans l’immobilier, le haut standing et le luxe sont en crise, que le moyen standing est à la peine, que le logement économique (ou social), malgré un déficit estimé à 650 000 unités au niveau national, déborde d’invendus.

Cette crise, qui s’apparente visiblement à l’éclatement d’une bulle, ne concernerait pas seulement les « grands promoteurs » immobiliers, ceux qui offrent une certaine visibilité du fait de la transparence exigée pour les entreprises inscrites en bourse. Celles-ci, tout au plus, représentent 30 % environ du secteur de la construction, lequel abrite des centaines d’autres promoteurs, moyens ou petits, dont on connaît mal l’état aujourd’hui. Mais le fait même que de grosses pointures gouvernementales se concertent avec la FNPI, indique fort bien que le mal s’est étendu à l’ensemble des opérateurs.

Des signaux inquiétants

Parmi les indications de cette crise, figure en premier lieu la faiblesse des performances du secteur cimentier tout au long des derniers mois. Les statistiques officielles font état d’une baisse de la consommation de ciment en 2014 de 5,6 %, avec, il est vrai une légère amélioration en janvier 2015. Mais, selon des sources proches du secteur immobilier, la baisse serait beaucoup lus forte, d’environ 15 % ! Cela témoignerait donc parfaitement de l’ampleur du problème.

L’autre motif d’inquiétude réside dans la menace qui pèse sur la pérennité des entreprises immobilières, voire du secteur en son entier, alors que cette activité, stratégique, emploie près d’un million de personnes dans notre pays.

Imaginons les conséquences sociales, et sans doute politiques, si ces opérateurs venaient à mettre la clé sous la porte…

Enfin, dernier élément, constaté de visu par tous, dans les grandes villes, les zones touristiques, les milieux péri-urbains, l’existence et même la multiplication d’immeubles vides, de chantiers arrêtés, de construction non finies…

On sait que des explications nombreuses ont été fournies pour justifier de cette conjoncture. La crise économique, la raréfaction des liquidités bancaires, l’appétit démesuré et les ambitions de grandeur des promoteurs, surtout les plus connus, sont certainement parmi les raisons objectives qui ont induit un marasme généralisé et préoccupant. D’ailleurs, le secteur bancaire n’a point hésité à « couper les vivres » aux grands promoteurs, de crainte d’une insolvabilité qui, malgré cela, se profile…

Mais, ce que l’on sait moins, c’est que l’immobilier au Maroc a été perverti en son existence même par des pratiques douteuses et passablement opaques.

En effet, des observateurs avertis du secteur annoncent que, trop souvent, la multiplication de sociétés écrans a entraîné une hausse des prix des prestations et des constructions, des terrains, permettant à leurs auteurs de dégager de beaux profits au noir, mais favorisant ainsi une bulle qui aujourd’hui a fini par éclater.

Les prix se sont très vite et trop envolés, alors que la demande solvable a fini par se détourner, y compris sur les segments les moins chers, là où, en principe, l’encadrement de l’Etat et ses incitations devaient interdire toute spéculation, voire toute concurrence !

Des stocks en pagaille !

Et lorsque le premier signal a été émis, matérialisé par le net ralentissement du luxe et du haut standing, les promoteurs ont préféré s’engager dans une course à l’acquisition du foncier et lancer une foire d’empoigne sur l’axe Casablanca-Rabat, plutôt que de revenir à une saine appréciation de la situation.

Le résultat est aujourd’hui connu.

Des immobilières cotées ont été sommées de mettre en place des plans de restructuration drastiques, d’arrêter leur production, d’écouler les stocks existants, quand on ne leur a pas demandé d’injecter des fonds en comptes courants ou de rechercher au plus vite de nouveaux actionnaires…

Mais, la crise est telle que ces mesures, conservatoires, ne suffiront certainement pas à la résorber.

D’où cette réunion entre les ministres concernés et les promoteurs, avec l’annonce de la constitution d’une commission qui mériterait bien d’être qualifiée « de la dernière chance »…

Cela parce que les stocks d’invendus ne touchent pas uniquement le haut standing dans les périphéries chic de nos grandes villes. C’est le logement économique qui est en situation de coma avancé.

Selon certaines sources en effet, Al Omrane, « bâtisseur public », aurait actuellement sur les bras un stock d’appartements et d’immeubles vides pour un montant de 14 milliards de dirhams !!!

Pour relancer le secteur, apurer les stocks, requinquer les trésoreries, outre la pause imposée dans la construction de logements sociaux, certains spécialistes proposent des solutions radicales et urgentes.

Les pistes d’une relance

L’un des moyens de redonner de la vigueur à un secteur exsangue serait d’exonérer les promoteurs de la Taxe sur le Non Bâti. Dans la conjoncture de mévente actuelle, avec les dizaines de milliers de logements construits et non livrés, dépourvus de permis d’habiter parce que non achetés et les centaines de chantiers arrêtés, les promoteurs, déjà en manque de liquidités, souhaitent bénéficier d’une exonération de la TNB sur cinq années, notamment parce que le volume financier de ces taxes constitue un frein à leur activité.

Il ne s’agit pas de petits terrains destinés à la construction personnelle par des particuliers, mais des taxes qui portent sur des centaines d’hectares de foncier.

L’État, certes, enregistrerait un manque à gagner durant cinq ans, mais que perdraient l’Etat et le pays si la crise actuelle prenait une ampleur comme celle qui a mis l’économie espagnole à genoux, il y a quelques années ?

La seconde piste pour une « rédemption » du secteur serait de mettre fin rapidement, aux lourdeurs et lenteurs administratives qui affectent les autorisations de construire, mais aussi toutes les démarches qui entravent la bonne marche d’un secteur stratégique.

Enfin, il s’agirait de donner du souffle, de l’air, au secteur de l’habitat social en favorisant le déstockage par le développement du locatif.

Certes, la Loi de Finances 2015 a porté le loyer mensuel d’un logement économique à 2000 Dirhams, mais un tel montant couvre à peine l’amortissement d’un logement de ce type.

Rien d’incitatif pour les promoteurs désireux de solder leurs stocks, ni pour les institutionnels soucieux de doter leurs salariés de logements décents.

Il serait sans doute judicieux d’exonérer d’IR les loyers perçus au titre de la location de ces habitations et de déplafonner ces mêmes loyers, afin d’inciter les uns et les autres à s’investir dans le locatif économique qui, à n’en point douter, et moyennant quelques réhabilitations et aménagements, passerait à l’échelle supérieure, celle du moyen standing de base…

De même que les cahiers de charges pour ce type de logements devraient imposer aux promoteurs la présence d’ascenseurs pour les R+4, ce qui favoriserait grandement la vente de tous les étages…

Ces quelques pistes n’ont nullement la prétention de représenter la seule « médication » pour une crise qui se fait de plus en plus préoccupante.

En organisant une réunion avec les promoteurs, le gouvernement a montré qu’il avait conscience de l’ampleur du problème.

Mais ce sont des actes, rapides, forts et significatifs que l’opinion attend de lui, à quelques mois des élections…

Fahd YATA
l
8 mars 2015 22:30
les gens europeen maintenant prefere acheter en espagne ou portugal cest devenu pas tres chere
8 mars 2015 23:55
La pie qui chante...

Le pire c'est que les prix n'ont pas fini de descendre en Espagne...

Les décideurs marocains et les semsar sur leur nuages n'ont pas compris la complexité de la situation... soit il acte les faillites et après deux années difficiles on reprend un secteur plus sain soit ils continuent à essayer de sauver un titanic...

Depuis 2009 que je répète ce qui monte trop vite est condamnée à redescendre aussi vite...
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
8 mars 2015 23:58
Dernière chose...

Les prix vont s'emballer à la baisse juste après les vacances lorsqu'ils réaliseront qu'aucune banque ne voudra prendre de risque, que les mre sont fauché et occupé ailleurs, que les touristes ont déserté les lieux et que les espagnols sont devenu bien plus compétitifs Avec moi chère des infrastructures plus importante..

La main d'oeuvre trouvera son compte dans une baisse forte des prix au moins des terrains car ça repoussera à la construction...

Ce que la fédération veux sauver c'est à mon avis les grosses boîte mais bon fallait y penser avant...
.j'aime le système politique marocain justement parce qu'il permet des politiques à long terme mais ils n'en profitent pas
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
9 mars 2015 18:48
Citation
belward a écrit:
CRISE DE L’IMMOBILIER, LE GOUVERNEMENT CONTRAINT D’AGIR
25/02/15 publié par LNT

Enfin, il s’agirait de donner du souffle, de l’air, au secteur de l’habitat social en favorisant le déstockage par le développement du locatif.

Certes, la Loi de Finances 2015 a porté le loyer mensuel d’un logement économique à 2000 Dirhams, mais un tel montant couvre à peine l’amortissement d’un logement de ce type.

Rien d’incitatif pour les promoteurs désireux de solder leurs stocks, ni pour les institutionnels soucieux de doter leurs salariés de logements décents.

Il serait sans doute judicieux d’exonérer d’IR les loyers perçus au titre de la location de ces habitations et de déplafonner ces mêmes loyers, afin d’inciter les uns et les autres à s’investir dans le locatif économique qui, à n’en point douter, et moyennant quelques réhabilitations et aménagements, passerait à l’échelle supérieure, celle du moyen standing de base…

De même que les cahiers de charges pour ce type de logements devraient imposer aux promoteurs la présence d’ascenseurs pour les R+4, ce qui favoriserait grandement la vente de tous les étages…

Ces quelques pistes n’ont nullement la prétention de représenter la seule « médication » pour une crise qui se fait de plus en plus préoccupante.

En organisant une réunion avec les promoteurs, le gouvernement a montré qu’il avait conscience de l’ampleur du problème.

Mais ce sont des actes, rapides, forts et significatifs que l’opinion attend de lui, à quelques mois des élections…

Fahd YATA

le mec propose l'ouverture d'une nouvelle bulle speculative immobiliere pour reparer les degats causés par l'eclatement de la bulle speculative immobiliere? n'importe quoi...
10 mars 2015 10:24
Ils ne veulent pas de solution pour la majorité des marocains mais pour une minorité d'entrepreneur....

C'est à mon avis une erreur...

Si le prix des terrains baisse les constructions reprendrons c'est pourtant simple
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
10 mars 2015 20:01
Citation
paysan81 a écrit:
Ils ne veulent pas de solution pour la majorité des marocains mais pour une minorité d'entrepreneur....

C'est à mon avis une erreur...

Si le prix des terrains baisse les constructions reprendrons c'est pourtant simple
exactement mais au lieu de faire ca le journaliste propose l'augmentation des prix des logements sociaux. c'est absurde et c'est le genre de mec si on le laisse faire il emmene un pays a la faillite
10 mars 2015 21:28
Oui le pays en faillite mais lui il sera devenu riche le chien lol
Nadafa minal imane wal imane minal islam... il est temps de subsidier les panneaux solaires
b
14 mars 2015 21:14
عزيز ماكري

«المنعشون العقاريون في أزمة».. هذه خلاصة الاجتماع «رفيع المستوى» الذي جمع، قبل حوالي أسبوع، ممثلين عن الفيدرالية الوطنية للمنعشين العقاريين بثلة من المسؤولين الحكوميين، وناقش مجموعة من الأسباب التي أدت إلى انتكاسة قطاع العقار في الشهور الأخيرة، على رأسها تراجع الطلب وإمساك البنوك عن ضخ السيولة الكافية لـ»إنعاش» القطاع الذي يحتضر.
ليس هذا وحسب، بل إن الاجتماع المذكور كشف أن هؤلاء المنعشين يعانون صعوبات مالية كبيرة ويعجزون عن التخلص من مديونيتهم، لذلك لجؤوا إلى الحكومة من أجل إنقاذهم من أزمتهم وتفريج كربتهم.
لقد اكتشف المغاربة، بعد كل المشاكل التي يتخبط فيها المنعشون، أنهم شعب «سيئ الظن»، فبعد هذه السنين الطويلة من «التهم الجاهزة» و»الحقد الطبقي»، تبين أن المنعشين «المساكين» يمكن أن يعانوا مثلهم مثل بقية الخلق، وأن «الأزمة» يمكن أن تطرق أبوابهم في أي لحظة، أما ما كان «الحاقدون» يظنونه امتيازات ودعما « لامشروعا»، ظل هؤلاء يستفيدون منه دون وجه حق وراكموا من ورائه ثروات ضخمة، فليس سوى «هلوسات مزاليط»، لأن التنافس على إقامة الأعراس الفرعونية والحفلات الباذخة ودعوة نجوم الغناء إليها أو التسابق إلى دخول لوائح الأغنياء العالمية، ليس دليلا على أن القطاع مازال على ما يرام!
المنعشون العقاريون يعرفون أن المخرج من مأزقهم يمر عبر الحكومة، أو بالأحرى عبر الشعب، إذ إن حل مشكلتهم يبدأ بفتح «صنبور» السيولة من طرف الأبناك، التي تتشكل ودائعها من عرق جبين الكادحين، ثم الاستفادة من الوعاء العقاري للدولة بأسعار تفضيلية من أجل بناء المزيد من «الزنازين» لهذا الشعب.
المنعشون العقاريون يعانون لكنهم لم يقدموا، حتى هذه اللحظة، على خفض الأسعار، لأنهم لم يألفوا التضحيات، وهو قرار له ما يبرره على كل حال.. إذ كيف يمكن أن نطلب ممن اعتاد جمع الثروات من وراء مشاريع سكنٍ، لم يكن يوما اجتماعيا، أن يتنازل، ويرضخ لمنطق السوق، ويخفض أسعار «جرائمه» العقارية التي لا تلقي بالا، في مجملها، لهوية المغربي أو حميميته.
لقد كان المنعشون العقاريون، إلى جانب الدولة طبعا، لاعبا أساسيا في مباراة إقبار حلم أبناء هذا الشعب بسكن يحترم آدميتهم ويحفظ كرامتهم.. سكن لا يلعبون فيه مع أبنائهم لعبة «من ينام أولا»، ولا يضطرون إلى إعادة «بنائه» بسبب العيوب التي تعتريه بمجرد أن تطأه أرجلهم.. أو إلى إفراغه لأن البنك قرر أن يبيعه «فوق ظهورهم» بسبب عسر في الأداء وجور في الحساب.
لقد شارك «وحوش العقار» في جرائم إبادة لكل ما هو جميل في حياة هذا الشعب، فإضافة إلى مسخ المعمار المغربي الأصيل وتقزيمه، ساهموا في تفريخ التجمعات السكنية على حساب المساحات الخضراء وأماكن الاستجمام، فتحولت مدننا إلى ميناء كبير يعج بالحاويات المبعثرة من كل الأصناف والألوان.
إن أحد أهم أسباب الأزمة التي يعانيها قطاع العقار، اليوم، هو تراجع الطلب؛ وتراجع الطلب هذا سببه الشعب، الذي يبدو أنه أصبح عاجزا عن مجاراة جشع المنعشين، كي لا نقول إنه «تمرد» عليهم.. لذلك فـ»الشعب» هو المتهم رقم واحد بالتسبب في هذه الأزمة، لأن المغاربة عودوا من يسوسونهم -من «السوسان» وليس السياسة- على أنهم حلاّلـُو العقد والمعضلات، إلى درجة أنه إذا توافق اللصوص على إفراغ صندوق من الصناديق أعاد المغاربة «إعماره»؛ فإن لم يستطيعوا إلى ذلك سبيلا، صبروا وعملوا سنتين إضافيتين أو خمسا، لا فرق مادام الله مع الكادحين.
لقد خذل الشعب المنعشين، وتسبب في أزمتهم، بل إنه أضاف إلى جريمته هاته جريمة لا تقل بشاعة وقبحا، فقد تسبب في دق إسفين «خبيث» بين مؤسستين «مواطنتين» جدا جدا.. بعد أن اضطرت فيدرالية المنعشين إلى توجيه أصابع الاتهام إلى البنوك، مؤكدة أن «إحجامها عن تمويل عمليات شراء الشقق السكنية (…) كان له تأثير سلبي على القطاع»…
إن مسؤولية الشعب واضحة في هذه «الجريمة»، لذلك على المسؤولين «تأديبه» عبر الضرائب والاقتطاعات وصب مزيد من الزيت على نار الأسعار، علهم يفكون «ضائقة» المنعشين ويذهبون كربتهم، حتى يحافظوا على أسمائهم في لائحة الكبار.. رجاء أحرقونا بالزيادة في الأسعار، ولكن فقط أنقذوا المنعشين الكبار!

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