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l’identité arabe du Maghreb relève du fantasme pâs la réalité
m
9 février 2015 19:27
l’identité arabe du Maghreb relève du fantasme et non pâs la réalité

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Alors que la majorité des Maghrébins s’identifie culturellement aux Arabes, des études scientifiques tendent à indiquer qu’ils seraient ethniquement plus proches des Berbères et de certains Européens, qu’ils ne le sont des Arabes. « Comparés avec d’autres communautés, notre résultat indique que les Tunisiens sont très liés aux Nord-Africains et aux Européens de l’Ouest, en particulier aux Ibériques, et que les Tunisiens, les Algériens et les Marocains sont proches des Berbères

Les etudes confirment ce que les historiens ont toujours affirmé : l’apport arabe est très minoritaire dans les populations maghrébines (Ibn Khaldoun, Gabriel Camps, etc.), car quelques dizaines de milliers d’envahisseurs arabes n’ont pas pu, génétiquement et matériellement, changer des millions de Berbères en Arabes.

Le verdict des chercheurs ci-dessus est sans appel : l’identité arabe (ou arabo-musulmane) du Maghreb relève plus du fantasme que de la réalité

Par ailleurs, le plus grand historien maghrébin, Ibn Khaldoun, l’a énoncé et démontré : les Maghrébins ne sont pas des Arabes, ce sont des Berbères « arabisés » (mousta’arabouneمستعربون ).

plus de détails ?, allez ici:reseauinternational.net



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/02/15 19:28 par sograte.
a
9 février 2015 19:53
Citation
sograte a écrit:
l’identité arabe du Maghreb relève du fantasme et non pâs la réalité

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Alors que la majorité des Maghrébins s’identifie culturellement aux Arabes, des études scientifiques tendent à indiquer qu’ils seraient ethniquement plus proches des Berbères et de certains Européens, qu’ils ne le sont des Arabes. « Comparés avec d’autres communautés, notre résultat indique que les Tunisiens sont très liés aux Nord-Africains et aux Européens de l’Ouest, en particulier aux Ibériques, et que les Tunisiens, les Algériens et les Marocains sont proches des Berbères

Les etudes confirment ce que les historiens ont toujours affirmé : l’apport arabe est très minoritaire dans les populations maghrébines (Ibn Khaldoun, Gabriel Camps, etc.), car quelques dizaines de milliers d’envahisseurs arabes n’ont pas pu, génétiquement et matériellement, changer des millions de Berbères en Arabes.

Le verdict des chercheurs ci-dessus est sans appel : l’identité arabe (ou arabo-musulmane) du Maghreb relève plus du fantasme que de la réalité

Par ailleurs, le plus grand historien maghrébin, Ibn Khaldoun, l’a énoncé et démontré : les Maghrébins ne sont pas des Arabes, ce sont des Berbères « arabisés » (mousta’arabouneمستعربون ).

plus de détails ?, allez ici:reseauinternational.net

tu perds ton temps, tant que les marocains seront musulmans, les arguments logiques n'auront aucune prise sur leur cerveau.
seul compte "qala allah, wa qala rassoul", pour eux tout le reste c'est du vent...
après on s'étonne que les pays arabes soient en retard en matière de sciences et de technologies.
9 février 2015 19:57
les arabes n'ont jamais été au Maghreb ,

les arabes sont dans l'arabie saoudites.

les bereberes sont les premiers installés dans le maghreb depuis l’existence du monde .
a
9 février 2015 20:02
Mais même une partie des arabes de l'époque du prophète étaient arabises
etre arabe, ça fait longtemps que ça n'est plus une histoire de génétique
être arabe, c'est parler arabe, vivre dans un pays arabe, se réclamer des arabes, s'assimiler au patrimoine des arabes, leur histoire, etc.
C'est pourquoi les maghrébins arabises dont arabes comme pouvaient l'être les arabes arabises de l'époque du prophète saws ou ceux qu'on attribue comme descendant d ismail as au contact des banu jurhum
9 février 2015 20:13
Citation
allami78 a écrit:
........
après on s'étonne que les pays arabes soient en retard en matière de sciences et de technologies.
puisque tu es logique et scientifique

si le peuple du maghreb sont des berbères donc les arabes ne sont pour rien .
a
9 février 2015 20:23
Citation
zig-zag a écrit:
puisque tu es logique et scientifique

si le peuple du maghreb sont des berbères donc les arabes ne sont pour rien .
les pays arabes sont arabes non pas par la langue, mais par l'idéologie et la religion.
La preuve: Malte est le seul pays a avoir officialisé un dialecte arabe et a ne pas se réclamer arabe. ce n'est pas anodin, la raison c'est qu'ils ne sont pas musulmans.
9 février 2015 20:26
Citation
zig-zag a écrit:
les arabes n'ont jamais été au Maghreb ,

les arabes sont dans l'arabie saoudites.

les bereberes sont les premiers installés dans le maghreb depuis l’existence du monde .
Bonjour,
les berberes sont les premiers installés dans le maghreb depuis l’existence du monde ce n'est pas si sur
la seule certitude les berberes sont installes au Maroc-
**bien avant les arabes
**bien avant les romains
**bien avant les vandales

les arabes n'ont jamais été au Maghreb ,
quand meme on ne peut effacer l'existence des tribus BNI HILLAL qui sont partout dans le Maroc
Nier l'existence des arabes (banou Hilal)au Maroc c'est nier mon origine j'appartiens a une tribu qui a toujours colonise casablanca et regions Les MDAKRAS OULAD ZIANE.merci



Modifié 2 fois. Dernière modification le 09/02/15 20:53 par derbsultan.
9 février 2015 20:38
Citation
allami78 a écrit:
les pays arabes sont arabes non pas par la langue, mais par l'idéologie et la religion.
La preuve: Malte est le seul pays a avoir officialisé un dialecte arabe et a ne pas se réclamer arabe. ce n'est pas anodin, la raison c'est qu'ils ne sont pas musulmans.
Bonjour,
NUANCE NUANCE
la langue officielle du Malta c'est ............le maltais.Le vocabulaire du maltais contient 80% des mots arabes.Malta a officialise l'utilisation du maltais pour se demarquer de L'Italie et de la GB puissance coloniale c'est politique pour affirmer leur independance

D'ailleurs la Sicilie est entrain d'imiter Malta pour se demarquer de l'Italien.Si cette langue "le sicilien"est officialise son vocabulaire ressemble aussi au Maltais.Beaucoup de mots arbes.

D'ailleurs la langue latine francais espagnol italien contient 60% des mots d'origine arabe.merci
a
9 février 2015 20:56
Citation
derbsultan a écrit:
Bonjour,
NUANCE NUANCE
la langue officielle du Malta c'est ............le maltais.Le vocabulaire du maltais contient 80% des mots arabes.Malta a officialise l'utilisation du maltais pour se demarquer de L'Italie et de la GB puissance coloniale c'est politique pour affirmer leur independance.
i
le maltais, c'est la darija de malte.
ce qui empêche le maroc d'officialiser darija c'est l'idéologie islamique.


Citation
derbsultan a écrit:
D'ailleurs la langue latine francais espagnol italien contient 60% des mots d'origine arabe.merci
lol
vraiment n'importe quoi, tout au plus, il y a quelques dizaines de mot francais d'origine arabe
9 février 2015 21:07
Citation
allami78 a écrit:
lol
vraiment n'importe quoi, tout au plus, il y a quelques dizaines de mot francais d'origine arabe
je peux citer au moins 1000 mots
voici au plus vite des mots d'origine arabe utilises dans le vacabulaire francais
dans la langue espagnole 3 fois plus ...etc
A[modifier le wikitexte]
abricot (s.m.) (bot.) de l'espagnol albaricoque (es), venant de l'arabe ألبرقوق (ar) (al-barqūq) lui-même issu du latin præcoquum (la) : (le fruit) précoce ou du grec βερίκοκο (el) (berikoko)[1].
adobe (brique)[2] (s.m.) de l'espagnol adobe (es) de l'arabe الطوب (ar) (aṭ-ṭūb) : brique de terre séchée.
alambic (s.m.) de الإنبيق (ar) (al-inbīq) : appareil destiné à la distillation en particulier de l'alcool. L'invention de l'alambic remonterait à l'Égypte hellénistique. Le mot grec αμβιξ (el) (ambix) : chapiteau d'un alambic, a été repris par les arabes avec l'article al-.
albacore[2] (s.m.) (zool.) de l'espagnol albacora (es) de l'arabe ألبرقوق (ar) (al-barqūq) : jeune bonite ; thon albacore
alcade (s.m.) mot espagnol alcalde (es) : magistrat ; gouverneur de l'arabe القاضي (ar) (al-qāḍi) : juge ; cadi.
alcali (s.m.) / alcalin (adj.) / kali (s.m.) (bot.) de القلي (ar) (al-qilī) : nom d'une plante (Salsola kali) servant à produire de la soude, d'où alcali : ammoniaque, solution d'ammoniac NH3, nH2O et alcalin : synonyme ancien de basique.
alcarazas[3], alcarasaz[2] ou alcarraza[4] (s.m.) de l'espagnol alcarraza (es) de l'arabe الكراز (ar) (al-kurrāz) : gargoulette.
alcazar (s.m.) de القصر (ar) (al-qasr) : palais fortifié. Ce pourrait être un emprunt au latin castrum (la) dont le diminutif castellum (la), a donné castel (oc) en occitan et finalement château.
alchimie (s.f.) / chimie (s.f.) de الكيمياء (ar) (al-kīmiā) provenant soit du grec soit du copte selon les hypothèses actuelles.
alcool (s.m.) de الكحول (ar) (al-kuḥūl) de même racine que le khôl, كحل (ar) (kuḥul), fard à paupières à base d'antimoine, le verbe كحل (ar) (kaḥala) avoir les yeux cernés, avoir mal dormi.
alcôve (s.f.) de القبة (ar) (al-qubba) : coupole, par l'intermédiaire de l'espagnol alcoba (es).
alezan ou alzan[4] (s.m. et adj.) de l'espagnol alazán (es) de l'arabe الأصهب (ar) (al-aṣhab)[1] : brun alezan, ou de الحصان (ar) (al-ḥiṣān)[5] : étalon.
alfa (s.m.) (bot.) de حلف (ar) (ḥalfa) : alfa ; stipe ; sparte. Stipe très tenace, dont les feuilles servent à faire des cordes, de la sparterie, des nattes, de la pâte à papier.
alfange[4] (s.m.) de الخنجر (ar) (al-ḫanjar) : poignard ; sorte de cimeterre. Voir kandjar.
algarade (s.f.) de الغارة (ar) (al-ḡāra) : raid ; razzia, vive altercation.
algèbre (s.f.) de الجبر (ar) (al-jabr) : réduction, en référence à la méthode décrite par الخوارزمي Al-Kwarizmi, en espagnol algebrista (es)[1] ; désigne aussi le rebouteux, celui qui sait réduire les fractures osseuses.
algorithme (s.m.) déformation du nom du mathématicien الخوارزمي Al-Kwarizmi.
alidade (s.f.) (astr.) de العدادة (ar) (al-ʿidāda) : soutien ; aide ; assistance, pièce de visée d'une astrolabe.
alkermès (s.m.) de القرمز (ar) (al-qirmiz), du persan قرمز (fa) (qirmiz) : sanglant ; rouge ; cochenille ; kermès.
almanach (s.m.) de المناخ (ar) (al-munāḫ), étape ; climat.
almée (s.f.) de عالمة (ar) (ʿālima), mot à mot : (femme) instruite ; savante. Désigne une danseuse orientale capable d'improviser des vers.
almicantarat (n.m.) de المقنطرة (ar) (al-muqanṭara), adjectif féminin singulier : voutée ; cercle de la sphère céleste, parallèle à l'horizon.
amalgame (n.m.) de عمل الجماع (ar) (ʿamal al-jamāʿa) : mot à mot union charnelle, acte de coït. L'analogie étant fréquemment établie par les alchimistes entre l'union charnelle et la combinaison entre le mercure et les métaux. D'où alliage de mercure avec un autre métal[6].
ambre gris (n.m.) عنبر (ar) (ʿanbar) : ambre gris ; de عنابر (ar) (ʿanābir) : cachalot, substance très parfumée, et provenant de la digestion par les cachalots de l'encre des poulpes.
amiral (s.m.) de أمير البحر (ar) (amīr al-baḥr) : émir de la mer. Ou de أمير الرحال (ar) (amīr ar-rāḥl)[5] : émir itinérant (de la flotte ?).
arack, arac ou arak (s.m.) de عرق (ar) (ʿaraq) : transpiration ; sueur ; eau-de-vie.
argan (s.m.) / arganier (s.m.) (bot.) de أرقن (ar) (arqan) : arbre de fer ;amandier du Maroc,du bérbère argane.
arrobe (s.m.) / arrobase de الربع (ar) (ar-rubʿ) : le quart, par l'espagnol arroba (es), ancienne unité de mesure (environ 12 kg) notée par le symbole @ appelé aussi arrobase.
arsenal (s.m.) de الصناعة (ar) (as-ṣināʿa) : atelier, de دار الصناعة (ar) (dār aṣ-ṣināʿa) : arsenal ; maison de l'atelier.
artichaut (s.m.) (bot.) de الخرشوف (ar) (al-ḥuršūf) en passant par l'espagnol alcachofa (es), artichaut.
arzel[4] (s.m. et adj.) de أرجل (ar) (arjal) : jambes. Se dit d'un cheval qui n'a que la jambe droite blanche ce qui est censé porter malheur à son cavalier[1].
askari[7] (s.m.) de عسكري (ar) (ʿaskarī) : militaire ; désignait en Allemagne et en Italie les membres des troupes coloniales, l'équivalent des zouaves, tirailleurs et autres spahis.
assassin (s.m. et adj.) de l'italien assassino (it), assassin, souvent supposé dériver de حشاشون (ar) (ḥašāšūn) : fumeur de haschich mais peut aussi venir du persan اساس (fa) (asās) : base ; fondement en rapport avec la doctrine religieuse.
ataurique (s.m.) du castillan ataurique (es), arabesque, décor de feuillages ; de التوريق (ar) (at-tawrīq) : feuillage.
athanor (s.m.) de التنور (ar) (at-tannūr) : four à pain ; source d'eau chaude, four des alchimistes.
aubergine (s.f.) (bot.) du castillan berenjena (es) venant de l'arabe باذنجان (ar) (bāδinjān) du persan بادنجان (fa) (bādinjān) : aubergine.
avarie (s.f.) de عوار (ar) (ʿawār) : avarie ; défaut ; imperfection.
azerole (s.f.) / azerolier (s.m.) (bot.) de l'espagnol acerola (es) ou azarolla (es), de l'arabe الزعرور (ar) (az-zuʿrūr) : aubépine (Crateagus azarolus) ; néflier.
azimut ou azimuth[2] (s.m.) (astr.) de l'espagnol acimut (es) ou azimut (es) de l'arabe السمت (ar) (as-samt) : direction. Un autre altération du mot as-samt a donné zénith.
azulejo (s.m.) de l'espagnol azulejo (es) de الزليج (ar) (az-zulaīj) : carreau de faïence ; zellige.
azur (s.m.) de l'arabe لازورد (ar) (lāzaward) : lapis-lazuli ; bleu ; venant du latin lazuli (la), d'azur. Le mot lapis-lazuli, désignant une pierre d'un bleu intense, est en outre formé du latin lapis (la), pierre.
B[modifier le wikitexte]
babouche (s.f.) de l'arabe بابوج (ar) (bābūj) : ou du turc pabuş (tr), chaussure, ou du persan پاپوش (fa) (pāpūš) : chaussure.
baldaquin (s.m.) de بغدادي (ar) (baḡdādīy) : dais, originaire de Bagdad.
banane (nom féminin) de l'arabe بنان (ar) (bènène) pour un fruit d'origine équatorienne d'Afrique et d'Amérique de Sud.
baobab (s.m.) (bot.) de ابو حِباب (ar) (abū hibāb) mot-à mot : père des graines ; (l'arbre) qui a de nombreuses graines, mais l'arabe utilise باأوباب (ar) (bā'awbāb) pour baobab.
baraka (s.f.) de بركة (ar) (baraka) lui-même venant de l'hébreu ברכה (he) (bérakha) : bénédiction, chance.
baraquer (v.i.) de l’arabe برك (ar) (baraka) : s'accroupir, pour un chameau.
barbacane (s.f.) en espagnol barbacana (es) de باب البقار (ar) (bāb al-baqqār)[1] : la porte des vaches ; ou de l'arabe بربخ (ar) (barbaḫ) : canalisation ; collecteur.
barda (s.m.) (argot) de l'espagnol albarda (es) de l'arabe بردعة (ar) (bardaʿa) sens propre : bât. Chargement du soldat ; bagage, équipement encombrant.
barde (s.f.) de بردعة (ar) (bardaʿa) : bât. Armure qui protégeait le cheval de combat ; selle rembourrée.
bardot (s.m. et adj.) de بردعة (ar) (bardaʿa) : bât. Âne bardot : mulet considéré comme animal de bât.
barkhane (s.f.) de برخان (ar) (barḫān) : dune (isolée).
baroud (s.m.) (argot) de بارود (ar) (bārūd) sens propre : salpêtre ; poudre à canon. Combat ; baroud d'honneur, ultime combat pour sauver l'honneur.
bedaine (s.f.) de بدانة (ar) (badāna) : corpulence, embonpoint.
bédouin (s.m. et adj.) de بدوي (ar) (badwīy) : bédouin ; nomade.
benjoin (s.m.) de لبان خاوي (ar) (lubān jāwīy) : résine de Java ; benjoin. Baume parfumé qui découle d'incisions faites au tronc du styrax benjoin.
benzène (s.m.) / benzine (s.f.) de بنزين (ar) (banzīn) : ancien nom du benzène. En français familier : benzine, essence, super. Au Québec : essence.
bésef, béseff[2] ou bézef[7] (adv.) (argot) de بزاف (ar) (bizzāf)) : beaucoup.
bled (s.m.) de بلد (ar) (balad), pluriel بلاد (ar) (bilād) : pays ; contrée(s) ; village(s) ; bourg(s). En français familier village, localité isolée.
borax (s.m.) de بورق (ar) (bawraq) : tétra borate de sodium Na2B4O7, 10H2O, borax ; acide borique.
bordj[5][7] (s.m.) de برج (ar) (burj) : lieu fortifié ; tour ; bastion. Du latin burgus (la) : château fort.
bougie (s.f.) de بجاية (ar) (bajāya) : chandelle fabriquée à l'origine dans la ville de Béjaïa / Bougie en Algérie. Peut-être par l'espagnol bujía (es)[1].
brêle (s.f.) de بغل (ar) (beghel) : mulet (sens transformé en français en passant par l'argot militaire).
C[modifier le wikitexte]
caban (s.m.) de قباء (ar) (qabā) : capote ; vêtement de dessus.
cabas (s.m.) de قفة (ar) (quffa) : panier.
cadi ou kadi[4] (s.m.) de قاض (ar) (qāḍi) : juge.
cador[7] (s.m. et adj.) (argot) de قدير (ar) (qadīr) : capable ; puissant. Un cador : un chien. Le chien des Bidochon s'appelle Kador.
cafard (s.m.) dans le sens faux dévot : de كافر (ar) (kafir) : infidèle.
café / caoua (s.m.) de قهوة (ar) (qahwah) : café par le turc kahve (tr).
caftan (s.m.) de قفطان (ar) (qafṭān) ou du persan خفتان (ar) (ḫaftān) par le turc kaftan (tr).
caïd (s.m.) de قائد (ar) (qa'id) : dirigeant, chef.
calfat (s.m.), calfatage (s.m.), calfater (v.t.) de قلف (ar) (qalafa) : calfater et قلفة (ar) (qalfa) : calfatage.
calibre (s.m.) de قالب (ar) (qālib) : modèle ; moule ou du persan قالب (fa) : gâteau ; moule ; modèle.
calife / khalife (s.m.) de خليفة (ar) (ḫalīfa) : successeur.
camelot (s.m.) / camelote (s.f.)
camelot : de خمل (ar) (ḫaml) : tapis de laine de chameau[2].
camelot : du latin médiéval camelotum (la), étoffe de poils de chameaux ; du latin camelus (la), du grec καμηλος (el) (kamelos) : chameau[4] de l'arabe جمل (ar) (jamal).
camphre (s.m.) de كافور (ar) (kāfūr) du persan كافور (fa) (kāfūr) : camphre ; eucalyptus
candi (s.m. et adj.) de قند (ar) (qand) : sucre candi. L'adjectif candi / candie / candis / candies signifie recouvert d'une couche de sucre candi. Fruits candis ou candis (confis).
cangiar (s.m.) voir kandjar.
carafe (s.f.) de غرف (ar) (ḡarafa) : puiser de l'eau et de غرافة (ar) (ḡarrāfa) : carafe.
caramel (s.m.) de l'espagnol caramelo (es) de كرة المحلة (ar) (kura al-muḥalla) : boule sucrée (litt.: "boule boueuse"winking smiley.
caraque[2] (s.f.) de l'espagnol carraca (es) de كراكة (ar) (karraka) : grande barque à voile à fond plat.
carmin (s.m. et adj.) (zool.) de قرمز (ar) (qirmiz) du persan قرمز (fa) (qirmiz) : sanglant ; rouge ; cochenille. Voir kermès.
caroube (s.f.) / caroubier (s.m.) / carouge (s.f.) (bot.) du latin médiéval carubia (la), de l'arabe خروب (ar) (ḫarrūb) : caroubier.
carvi (s.m.) (bot.) de l'espagnol alcaravea (es) de كروياء (ar) (karawyā)) : carvi / cumin des prés ; voir chervi.
carthame (s.m.) (bot.) de قرطم (ar) (qurtum) : plante tinctoriale appelée safran bâtard.
casbah / casauba[4] (s.f.) de فصبة (ar) (qaṣaba) : citadelle.
cétérac (s.m.) (bot.) de شتراق (ar) (šutrāq) : fougère aux vertus médicinales.
chadouf (s.m.) de شادوف (ar) (šādūf) : appareil servant à puiser l'eau pour l'irrigation.
chahid[7] (s.m.et adj.) de شهيد (ar) (šahīd)) au pluriel شهداء (ar) (šuhadā') : témoin ; martyr.
charia[7] (s.f.) de شريعة (ar) (šarīʿa) : loi ; droit.
chebec / chébec / chabec / ... (s.m.) de شباك (ar) (šubbāk) prononcé šabbāk : barque à trois mats.
chèche (s.m.) de شاش (ar) (šāš) : écharpe servant de turban.
chéchia (s.f.) de شاشية (ar) (šāšīa) : bonnet de feutre rouge semblable au fez.
cheik / cheikh[2] / sheikh[4] / ... de شيخ (ar) (šayḫ) : vieillard, sage.
chergui (s.m.) de شرقية (ar) (šarqīa) : vent chaud (d'est).
chérif[2] (s.m.) ; chérifien (adj.) de شريف (ar) (šarīf) au pluriel أشراف (ar) (ašrāf): noble ; descendant de Mahomet.
chervis de كروياء (ar) (karawyā') : ombellifères à racine comestible ; voir carvi.
chiffre (s.m.) de صِفْر (ar) (ṣifr) : zéro.
chiite / shiite (s.m. et adj.) ; chiisme / shiisme[7] (s.m.) de شيعيّ (ar) (šīʿiī) : ceux qui prennent parti.
chouia (s.m.) du dialecte maghrébin, diminutif de شيء (ar) (šay') : chose.
chott (s.m.) (géogr.) de شطّ (ar) (šatt) : chott, dépression contenant un lac salé.
civette (s.f.) (zool.) de l'arabe زباد (ar) (zabād) : écume ; musc parfumé ; par métonymie : l'animal qui produit ce musc, chat musqué. Le mot civette en botanique vient du latin.
clebs[2] / clébard[7] (s.m.) (argot) de كلب (ar) (kalb) : chien.
colcotar / colcothar (s.m.) de قلقطار (ar) (qulqutār) : oxyde ferrique de couleur rouge servant au polissage du verre.
Coran / koran / alcoran (s.m.) de القران (ar) (qur'ān), en persan قرآن (fa)) : récitation ; déclamation.
coton (s.m.) (bot.) de قطن (ar) (qutun).
couffin (s.m.) ou couffe (s.f.) de قفة (ar) (quffa) : grand panier.
coufique ou koufique (adj.) de كوفة (ar) (kūfa) : de Koufa en Irak ; style d'écriture arabe dit koufique.
couscous / couscouss[2] / couscoussou (s.m.) / cuscus (s.m.) (zool.) de l'arabe maghrébin كسكس (ar) (kuskus) du berbère seksu (*) : semoule de blé.
cramoisi (adj.) de قرمزي (ar) (qirmzī) : rouge vif obtenu avec le carmin ou kermès.
cubèbe (s.m.) (bot.) de كبابة (ar) (kabāba) : plante grimpante dont le la baie noirâtre ressemble au poivre.
cumin (s.m.) (bot.) du latin classique cuminum (la) venant du grec κυμινυον (el) (kuminon) de l'arabe (du sémitique ?) كمون (ar) (kammūn) : ombellifère dont les graines servent d'aromate ; l'aromate obtenu.
curcuma (s.m.) (bot.) de l'espagnol cúrcuma (es) de l'arabe de كركم (ar) (kurkum)
cuscute (s.f.) (bot.) كشوث (ar) (kušūth) : plante parasite à petites fleurs blanches.
D[modifier le wikitexte]
dahir (s.m.) de ظهير (ar) (ẓahir) : décret.
derviche / dervis de l'arabe درويش (ar) (darwīch), derviche, fakir.
dinar (s.m.) de دينار (ar) (dīnār]), denier (monnaie d'or).
dirham / dirhem (s.m.) de درهم (ar) (dirham) : drachme (monnaie d'argent).
djellaba / djellabah[2] (s.f.) de جلابة (ar) (jellāba) : longue chemise couvant le corps jusqu'aux pieds.
djihad[7] (s.m.) de جهاد (ar) (jihād) : effort ; application ; guerre sainte.
djinn (s.m.) de جنّ (ar) (jinn) : génies ; démons ; djinns.
douane (s.f.) de ديوان (ar) (dīwān) : bureau ; administration. Voir divan.
douar (s.m.) de دوار (ar) (duwār) : (plusieurs) maisons c’est-à-dire un village (Maghreb).
drogman (s.m.) de ترجمان (ar) (tarjumān) : traducteur ; truchement.
E[modifier le wikitexte]
écarlate (s.m. et adj.) de أشكرلاط (ar) (aškarlāṭ) : tissu de couleur rouge vif (vient du persan).
échec, de l'arabe شيخ (ar) (šayḫ) : cheykh ou du persan شاه (fa) (šah) : roi, chah. Le jeu porte un autre nom en arabe et en persan : شطرنج (ar) (šaṭranj)
échec et mat de l'arabe venant du persan شاه مات (fa) (šah māt) : le chah (roi) est muet, est neutralisé, est mort.
éfrit (n.m.) de عفريت (ar) (ʿifrīt) : esprit malfaisant.
élixir (s.m.) de الإكسير (ar) (al-iksīr) : élixir ; pierre philosophale. Dérive de la racine arabe كسر (ar) (kasara), : briser ; broyer ; concasser.
émir (s.m.) de أمير (ar) (amīr) : chef, celui qui commande.
épinard (s.m.) (bot.) de l'arabe إسفاناخ (ar) (isfānāḫ) : épinard, du persan اسفناج (fa) (asfināj).
erg de عرق (ar) (ʿirq) : erg, désert de dunes de sable.
estragon (s.m.) (bot.) de طرخون (ar) (ṭarḫūn) : estragon, du latin médéval tarcon (la), du grec médiéval ταρχον (el) (tarkon) du grec classique δρακοντιον (el) (drakontion) : serpentaire.
F[modifier le wikitexte]
fakir ou faquir de فقير (ar) (faqīr), « pauvre ». Ou, dans le contexte religieux, de فقيه (ar) (faqīh), « savant en matière de fiqh »[8].
falaque[4] de قلق (ar) (falaq), « instrument de supplice ».
farde, fardeau de فرد (ar) (fard) : balle contenant des marchandises, utilisée sur les animaux de bât.
fatwa, fetfa ou fetva[4] de فتوى (ar) (fatwā), avis juridique donné par un mufti.
felouque (s.f.) de فلوكة (ar) (falūka) : barque à voile.
fennec de فنك (ar) (fanāk) : fennec, petit renard du Sahara.
fez (s.m.) de فأس (ar) (fās) : chapeau tronconique généralement de couleur rouge traditionnellement fabriqué à Fès au Maroc appelé aussi tarbouche ou chéchia.
fissa (adv.) (argot) de في ساعة (ar) (fī sāʿa) : mot à mot : dans l'heure ; vite ; dépêchez-vous !
flouze, flouse, flous de فلس (ar) (fals) : coquillage ; sou ; obole, au pluriel فلوس (ar) (fulūs), argent, fric.
foggara (s.f.) de فجارة (ar) (faḫāra) voir qanat, système d'irrigation.
fondouk, fondique[4], fondic[4] de l'arabe فندق (ar) (funduq), « hôtel ».
G[modifier le wikitexte]
gabelle (s.f.) de قبالة (ar) (qabāla)[9] : gabelle ; taxe ; tribut.
gandoura[2] (s.f.) de غندورة (ar) (ḡandūra) : gandoura ; tunique sans manche.
gaze (s.f.) de l'arabe غاز (ar) (ḡāz) : étoffe légère et transparente.
gazel[4] voir ghazel.
gazelle (s.f.) (zool.) de غزالة (ar) (ḡazāla) : gazelle.
gerboise (s.f.) (zool.) de يربوع (ar) (yarbūʿa) : gerboise.
ghazel ou ghasel[4] (s.m.) de غزل (ar) (ḡazal) : poésie galante. Ce mot est proche de gazelle.
ghassoul (s.m.) de غسول (ar) (ḡasūl) : argile (stevensite lithinifère ; hectorite) servant de savon de shampooing, de lessive.
girafe (s.f.) (zool.) de زرافة (ar) (zarāfa) : girafe.
goudron (s.m.) de قطران (ar) (qaṭrān).
goule (s.f.) de غول (ar) (ḡūl) : goule, vampire femelle qui dévore les cadavres dans les cimetières.
goum (s.m.) de قوم (ar) (qūm) : goum ; contingent recruté parmi la population colonisée.
gour[2] (s.m.) de قارة (ar) (qāra), au pluriel قور (ar) (qūr) : continents ; plateau rocheux (Afrique du nord).
gourbi (s.f.) de قربيّ (ar) (qurbīy) : famille ; proche parenté ; habitation des paysans pauvres (Afrique du nord).
guitoune[2] (s.f.) de قيطون (ar) (qīṭūn') : tente de toile (de coton) (Afrique du nord).
H[modifier le wikitexte]
habous[4] (s.m.) de حبس (ar) (ḥubs), pluriel أحباس (ar) (aḥbās) : donation pieuse permettant de laisser la jouissance de ce bien à des dévolutaires.
hachich, hachisch, haschich ou haschisch, de حشيش (ar) (ḥašīš).
hadith, de حديث (ar) (ḥadīθ).
haïk (s.m.) de حائك (ar) (ḥā'ik) : tisserand ; grand voile rectangulaire que des femmes musulmanes portent par-dessus leurs vêtements.
haje[4] (s.m.) (zool.) de حية (ar) (ḥayya) : serpent ; reptile.
halva[10] (s.f.) de حلاوة (ar) (ḥalāwa') : douceur ; confiserie.
hamada[2] (s.m.) de حمادة (ar) (ḥamāda) : hamada ; au Sahara, plateau constitué par des dalles rocheuses.
hammam, de حمام (ar) (ḥammām)
hanafite[7], hanéfite[11], hanifite[4] (s.m. et adj.) de حنفي (ar) (ḥanafī) : membre de l’école juridique fondée par Abu Hanifa Al-Nu'man Ibn Thabit.
haram, de حرم (ar) (ḥaram) : sacré.
harem de حريم (ar) (ḥarīm).
harira de حريرة (ar) (ḥarīra) : soupe ; bouillie ; harira.
harissa, de هريسة (ar) (harīsa) : pâte, purée.
harka[2] (s.f.) / harki (s.m. et adj) de حركة (ar) (ḥaraka) : mouvement ; expédition militaire ; nom donné aux troupes supplétives pendant la colonisation de l'Afrique du nord. Avec le temps harki est devenu synonyme de traître.
hasard, de زهر (ar) (zahr) : dé à jouer.
Hedjaz ou Hejaz de حجز (ar) (ḥajaz) : partie centrale de la péninsule arabique contenant La Mecque et Médine.
hégire, de هجرة (ar) (hijra) : exil, hégire.
henné, de حناء (ar) (ḥinnā) : plante dont les feuilles séchées et réduites en poudre. La poudre ainsi obtenue servant de teinture.
houri (s.f.) de حورية (ar) (ḥurīya) : belle jeune femme, du persan حورى (fa) (ḥuri) : belle femme. Dans le Coran figure l’expression بِحُورٍ عِينٍ (ar) (bi-ḥūrinn ʿiyinn) à propos des vierges du paradis « aux (grands) yeux noirs », le verbe ِحور (ar) (ḥawira) signifie « être très noir ».
I[modifier le wikitexte]
imam ou imâm (s.m.) de إمام (ar) (imām), en persan امام (fa) (emâm) : guide, celui qui est devant.
islam (s.m.) de إسلام (ar) (ʾislām) : la soumission (à Dieu).
J[modifier le wikitexte]
jaquette (s.f.), jaque (s.m.) de جكٌ (ar) (jakk) : cotte de mailles.
jarde (s.f.) ou jardon (s.m.) (médecine vétérinaire) de l'italien giarda (it) de جرذ (ar) (jarad) : nu ; pelé (désigne en français une tumeur du jarret du cheval).
jaseran ou jaseron (s.m.) de الجزائر (ar) (Al-Jazā'ir) : cotte de mailles fabriquée à Alger.
jarre (s.f.) de جرّة (ar) (jarra) : récipient en terre.
jellaba voir djellaba.
jihad voir djihad.
jilbab (s.m.) de جلباب (ar) (ǧilbạb) /dʒil.bab/ : robe longue et ample aux manches longues et de couleur sombre, couvrant la tête, sauf le visage, jusqu’aux pieds.
jinn voir djinn.
julep (s.m.) de جلاب (ar) (julāb) : préparation liquide, sucrée et aromatisée, servant de base aux sirops ; eau de fleur d'oranger.
jupe (s.f.) de l'italien giubba (it) de l'arabe جبٌة (ar) (jubba) : veste du dessous.
K[modifier le wikitexte]
kadi (s.m.) voir cadi.
kafir (s.m.) de كافر (ar) (kāfir) : incroyant par rapport à l’islam.
kali (s.m.)
kali (bot.) de قِلي (ar) (qily) : alcali ; plante marine (du genre salsola) dont on extrayait la soude.
kali de قلي (ar) (qily) : carbonate de potassium (Kalium) extrait des cendre de bois (K2C03). En allemand : Kalium (de) : potassium ; d’où le symbole K.
kan ou khan[2] (s.m.)
khan de جان (ar) (ḫān) ou du turc han (tr) : titre honorifique donné aux chefs des tribus mongoles.
khan de جان (ar) (ḫān) : caravansérail ; taverne, ou de جانقاة (ar) (ḫānqā) : caravansérail ; hospice.
kandjar, kandjiar[4] ou cangiar[2] (s.m.) de خنجر (ar) (ḫanjar) : poignard.
kebab (s.m.) de l’arabe كباب (ar) (kabàb) par le turc kebap (tr) signifie grillade, la viande grillée. Ce mot désigne spécifiquement le sandwich fourré de viande grillée à la broche.
ketmie (bot.) (s.f.) de خطمية (ar) (ḫiṭmīya) : plante généralement originaire des régions tropicales.
keffieh (s.m.) de كوفية (ar) (kūfīya) : coiffure traditionnelle des bédouins.
kermès (s.m.) de قرمز (ar) (qirmiz) du persan قرمز (fa) (qirmiz) : sanglant ; rouge ; cochenille ; kermès. Voir aussi carmin.
khalife (s.m.) voir calife.
khamsin (s.m.) de خماسن (ar) (ḫamāsin) : vent du désert en Égypte qui souffle durant cinquante jours.
khey (s.m.) de l’arabe كباب (ar) (key) : un ami, une bonne connaissance.
khôl ou kohol (s.m.) de كُحل (ar) (koḥl) : noir ; noir pour les yeux.
kibla voir Qibla
kif[2] ou kief (s.m.) de كيف (ar) (kīf) : canabis.
kif-kif ou kifkif[2] (adv.) de l’arabe maghrébin kif kif de l’arabe classique كفء (ar) (kif'a) : pareil ; semblable ; égal.
koubba (s.f.) de قبة (ar) (qubba) : dôme ; coupole ; au Maghreb petit mausolée cubique surmonté d’une coupole.
koufique (adj.) voir coufique.
ksar (s.m.) de قصر (ar) (qaṣr), au pluriel ksour de قصور (ar) (qṣūr) : château ; palais.
L[modifier le wikitexte]
laque (s.f.) de l'arabe لكّ (ar) (lakk) ou du persan لاك (fa) (lāk).
lascar (s.m.) de l'arabe العسكريّ (ar) (al-askarīy) : militaire, du persan لشكر (fa) (laškar) : armée ; troupe militaire.
litham de لِثام (ar) (litham) : Voile dont certaines femmes musulmanes et les Touaregs se couvrent la partie inférieure du visage.
lok ou looch de لعوق (ar) (luʿūq) : électuaire, sirop très épais qu'on lèche.
loukoum (s.m.) du turc lokum (tr) de l'arabe راحة الحلقوم (ar) (rāḥa al-ḥulqūm) : bien-être du gosier.
luffa[7] (s.m.) (bot.) de لوف (ar) (lūf) : éponge végétale.
luth (s.m.) de العود (ar) (al-ʿūd) : luth ; voir oud.
M[modifier le wikitexte]
Machrek ou Machreq[10][12] de مشرق (ar) (mašriq) : levant ; Est ; orient ; proche-orient et moyen-orient, par opposition avec Maghreb.
macramé (s.m.) de مخرم (ar) (muḫarram) : ajouré ; en dentelle.
mahdi (s.m.) / mahdisme[2] (s.m.) / mahdiste[2] (adj.) de مهديّ (ar) (mahdī) : homme guidé par Dieu. Mahdisme : croyance en l'arrivée d'un Mahdi. Mahdiste : personne ou doctrine affirmant la croyance en l'arrivée d'un Mahdi.
magasin (s.m.) de maḫāzin pluriel de مخزن (ar) (maḫzan) : entrepôt.
Maghreb[10] maghrébin[2] de مغرب (ar) (maḡrib) : couchant ; Ouest ; occident ; occident du monde arabe par opposition avec Machreq.
mahonne (s.f.) de l'arabe ماعون (ar) (māʿūn) : grande galère turque.
mamelouk ou mameluk (s.m. et adj.) de مملوك (ar) (mamlūk), pluriel مماليك (ar) (mamālīk) : celui qui est possédé par quelqu'un ; esclave ; soldat esclave.
marabout (s.m.)
marabout de مرابط (ar) (murābiṭ) : saint musulman reconnu dont le tombeau est l'objet d'un culte populaire ; le tombeau lui-même. Le pluriel avec l'article المرابطون (ar) (al-murābitūn) désigne les Almoravides : les marabouts ; les gens du ribat.
marabout (zool.) de مربوط (ar) (marbūṭ).
maravédis (s.m.) de l'espagnol maravedí (es) de l'arabe مرابط (ar) (murābiṭ) : monnaie frappée par les Almoravides en Espagne.
maroquin (s.m.) / maroquinerie (s.f.) de l'espagnol marroquí (es) de l'arabe مراكشي (ar) (marrākušī) : cuir de Marrakech. Un maroquin désigne par métonymie portefeuille ministériel.
marcassite (s.f.) (minéralogie) de l'espagnol marcasita (es) de l'arabe مرقشيتا (ar) (marqašīṭā) : pyrite.
massage (s.m.) / masser (v.t.) de مسح (ar) (masaḥa) : frotter ; palper ; toucher ou de مسّد (ar) (massad) : lisser les cheveux ; masser[13] ; certains donnent l'origine grecque μασσω (el) (masso) : pétrir ; masser.
mastaba (s.f.) de مصطبة (ar) (maṣṭaba) : banc de pierre ; estrade ; monument funéraire trapézoïdal égyptien.
mat voir échec et mat.
matelas (s.m.) emprunté à l'italien materasso (it), de l'arabe مطرح (ar) (maṭraḥ) : banquette ; couche.
matraque (s.f.) de مطرقة (ar) (miṭraqa) : marteau ; masse, dérivé de طرق (ar) (ṭaraqa) : frapper ; forger.
mazout (s.m.): emprunté au russe мазут (ru) (mazut), même sens, qui remonterait, probablement par l'intermédiaire d'une langue turco-tatare, à l'arabe mahFzūlāt : «restes, déchets»
méchoui (s.m.) de l'adj. مشوي (ar) (mašoui) : rôti.
médersa ou medersa (s.f.) de l'arabe مدرسة (ar) (madrasa) : école. Le mot français est utilisé pour désigner les grandes universités (coraniques).
médina (s.f.) de مدينة (ar) (madīna) au sens propre : ville ; la partie ancienne d'une ville arabe.
medressé[4] du turc medrese (tr) : université , voir médersa.
méharée (s.f.) / méhari (s.m.) / méhariste (s.m.) de مهرية (ar) (mahrīya) : dromadaire ; le méhariste étant le cavalier ; la méharée est le trajet fait à dos de dromadaire.
mesquin (adj.) de مسكين (ar) (miskīn) : pauvre, indigent.
mihrab (s.m.) de محراب (ar) (miḥrāb) : sanctuaire ; niche dans le mur de la salle de prière d'une mosquée, indiquant la direction de La Mecque (voir qibla).
minaret (s.m.) du turc minare (tr) de l'arabe منارة (ar) (manāra) : minaret ; phare. Mot dérivant de نور (ar) (nūr) : jour ; lumière. La même racine protosémitique a donné menorah, le chandelier du culte juif[14].
minbar (s.m.) de منبر (ar) (minbar) : chaire d'où le mollah fait son sermon.
mohair (s.m.) emprunté à l'anglais mohair (en) de l'arabe مخيَر (ar) (muḫyyar), au sens propre : choisi, sélectionné. Laine de chèvre angora[15].
moire (s.f.) moiré (s.m. et adj.) même origine que mohair.
moka (s.m.) de المخا (ar) (Al-Muḫā) : Mokha ou Moka ville (port) éponyme du Yémen
mollah ou mullah (s.m.) de مولى (ar) (mawlā) : aide ; auxiliaire ; dans l'islam, titre donné aux personnalités religieuses, aux docteurs de la loi, il tient sa charge de la communauté ou de l'État en fonction de ses diplômes et de son savoir.
momie (s.f.) de مومياء (ar) (mūmyā') : momie ou du persan موم (fa) (mūm)) : cire.
mosquée (s.f.) de l'espagnol mesquita (es), de l'arabe مسجد (ar) (masjid) : mosquée ; lieu où l'on se prosterne.
mousseline (s.f.) de الموصل (ar) (al-mawṣil) : nom en arabe de la ville de Mossoul en Iraq.
moussem (s.m.) de موسم (ar) (mawsim) : saison, festival ; fête locale au Maroc.
mousson (s.f.) du portugais monção (pt) de l'arabe موسم (ar) (mawsim) : saison, festival.
muezzin (s.m.) du turc müezzin (tr), lui-même de l'arabe مؤذن (ar) (muaḏḏin) : celui qui fait l'appel à la prière, en arabe أذان (ar) (aḏān).
mufti ou muphti ou moufti[2] (s.m.) de مفت (ar) (mufti) : juriste qui promulgue les fatwas.
murdjisme ou murjisme (s.m.) / murdjite (s.m. et adj.) de مرجئة (ar) (murji'ā) : reporté ; renvoyé à plus tard. Les murdjites considèreraient que le jugement des fautes doit être reporté et laissé à Dieu.
N[modifier le wikitexte]
nabab[2] (n.m.) de نائب (ar) (nā'ib), pluriel نوّاب (ar) (nuwwāb) : magistrat(s). Passé à l’urdu (sous la forme du pluriel) نواب (ur) : gouverneur ; vice-roi.
nabi (n.m.) (adj.) (n.f.) de نبي (ar) (nabī), pluriel أبياء (ar) (abyā'a) ou de l’hébreu נביא (he) (navi), pluriel נביאים (he) (nevi'im) : prophète(s). Les Nabis sont les membres d’une école de peinture.
nadir (n.m.) (astr.) de نضير السَمت (ar) (naḍir as-samt) : la direction opposée (au zénith).
natron (n.m.) (chimie) de نطرون (ar) (naṭrūn) : carbonate hydraté de sodium (Na2CO3, 10H2O). On le trouve en cristaux en Égypte, il entrait dans le procédé de momification. Le latin natrium (la) est à l'origine du symbole chimique Na pour le sodium.
nénuphar (n.m.) (bot.) du latin médiéval nenuphar (la) de l’arabe نينفر (ar) (nīnūfar), du sanskrit signifiant lotus.
niquer[16] (v.trans.) (argot) de ناك (ar) (nāka) : faire l’amour, baiser. Ou de نيك (ar) (nayk) : acte sexuel.
noria (n.f.) de ناعورة (ar) (nāʿūra) : roue à godets destinée à monter l'eau de la rivière dans un aqueduc, de نعر (ar) (naʿara) : crier ; grincer.
nouba (n.f.) de نوبة (ar) (nūba) : orchestre ; troupe de musiciens.
O[modifier le wikitexte]
orange (s.f. et adj.) (bot.) de l’espagnol naranja (es) de l’arabe نارنج (ar) (nāranj), du persan نارنج (fa) (nāranj) : orange amère ; bigarade. L’orange sucrée vient de Chine, apportée par les Portugais au XVIe siècle. Le français a gardé le nom de l’ancien fruit. En arabe l’orange (sucrée) se dit برتقال (ar) (burtuqāl).
oued[2] (s.m.) (géogr.) de واد (ar) (wād) : rivière ou vallée. En français ce terme sert à désigner les rivières intermittentes.
ouléma de عالم (ar) (ʿālim), pluriel علماء (ar) (ʿulamā) : savant en matière de religion musulmane.
P[modifier le wikitexte]
papegai ou papegaut[4] (s.m.) (zool.) de l’ancien occitan papagay (*) de l’arabe ببغاء (ar) (babaḡā) : perroquet. Peut-être par l’intermédiaire du grec byzantin παπαγάς (el) (papagās).
Q[modifier le wikitexte]
qibla, kibla[17], kiblat ou kiblet[18] (s.f.) de قبلة (ar) (qibla) : direction (de La Mecque) ; sud.
quintal (s.m.) du latin médiéval quitale (la) de l'arabe قنطار (ar) (qinṭār) : cent kilogrammes.
R[modifier le wikitexte]
rabab ou rebab[2] (s.m.) de ربابة (ar) (rabāba) : instrument à une, deux ou trois cordes frottées.
rahat-loukoum ou rahat-lokoum de راحة الحلقوم (ar) (rāḥa al-ḥulqūm) en passant par le turc rahat-lokum (tr) abrégé en lokum (tr) : le bien-être du gosier.
raï (s.m.) de رَأْي (ar) (ra'ī) : opinion. Nom d'un courant musical et littéraire en Algérie. En droit (fiqh) musulman, c'est l’opinion personnelle du juge (ra’y).
ramdam (s.m.) (pop.) de رمضان (ar) (ramaḍān) : altération du nom du mois de ramadan. L’apparition de ce mot, en lien avec la colonisation française du Maghreb, est attestée dans l’argot des poilus. voir ramdam.
rame (de papier) / ramette (s.f.) (papeterie) de رِزمة (ar) (rizma) : liasse ; ballot ; paquet, en passant par l'espagnol resma (es). Une ramette est un paquet de 500 (20 x 25) feuilles de papier.
raquette (s.f.) de راحة (ar) (rāḥa) : paume ; plat de la main. Noter que le jeu de paume, ancêtre du tennis et du squash était en dépit de son nom un jeu de raquettes.
razzia (s.f.) de غزو (ar) (ḡazwa) : raid ; incursion.
récif, rescif ou ressif (s. m. ) (géogr.) de رصيف (ar) (raṣīf) en passant par l’espagnol arrecife (es) : débarcadère ; quai.
reg (s.m.) (géogr.) de رقّ (ar) (ruqq) : reg ; étendue plate et caillouteuse dans le désert. Le mot évoque surtout l'aspect plat du désert.
rhassoul voir ghassoul.
riad / riyad (s.m.) de روض (ar) (rawḍa), pluriel رياض (ar) (riyāḍ) : jardin(s). Grande maison dans les médinas marocaines.
roumi (s.m.) de روميّ (ar) (rūmyī), pluriel rūm روم (ar) (rūm) : romain d’orient ; chrétien orthodoxe ; byzantin.
S[modifier le wikitexte]
safari (s.m.) du swahili safari (sw) : voyage, expédition ; de l'arabe سفر (ar) (safar) : voyage.
safran (s.m.) (bot.) de l’arabe زعفران (ar) (zaʿfarān) par le latin médiéval safranum (la).
salamalec (s.m.) Contraction familière des deux mots de l'expression arabe السلام عليكم (ar) (as-salām ʿalaykum) : que la paix soit sur vous.
Sahara (s.m.), saharien (adj.) (géogr.) de صحراء (ar) (ṣaḥrā) : désert, de صحر (ar) (ṣaḥar) : couleur ocre. Le Sahara doit son nom à la couleur du sable.
Sahel[2] (s.m.), sahélien (adj.) (géogr.) de ساحِل (ar) (sāḥil) : littoral ; rivage.
sakieh sakyeh[2] ou saki[2] de ساقية (ar) (sāqiya) : roue hydraulique mue par des bœufs ; canal d’irrigation ; voir séguia.
salep (s.m.) (bot. et pharm.) du turc salep (tr) de l’arabe خصّى الثعلب (ar) (ḫuṣān aṯ-ṯaʿlab) : testicules du renard ; la plante est appelée ainsi en raison de la forme de ses bulbes. Abrégé en ثعلب (ar) (ṯaʿlab) : renard. Fécule extraite des tubercules de divers orchis.
saphène (petite saphène, grande saphène) (adj.) (anat.) de la traduction du Canon d’Avicenne. Vient de صافن (ar) (ṣāfin) : (veine) saphène, venant peut-être du grec σαφηνή (el) (safini) : évident, clair.
saroual, sarouel ou seroual[2] (s.m.) de سروال (ar) (sirwāl) : pantalon ; caleçon.
sacre (s.f.), sacret (s.m.) (zool.) de صقر (ar) (ṣaqr) : faucon ; oiseau de proie.
satin (s.m.) de زيتون (ar) (zaytūn) : transcription en arabe du nom de la ville chinoise de Citong (ou Tsia-toung) appelée actuellement Quanzhou.
sebkha (s.f.) (géogr.) (Afrique du Nord) de سبخة (ar) (sabḫa) : zone inondable salée dans le désert appelée aussi chott (voir ce mot).
séguia, seghia (s.f.) de ساقية (ar) (sāqiya) : canal d’irrigation.
séné (s.m.) (bot.) de سنا (ar) (sanā) par le latin médiéval sene (la).
simoun (s.m.) (géogr.) de سمون (ar) (samūn) : vent chaud.
sirop (s.m.) de شراب (ar) (šarāb) : boisson.
smala (s.f.) de زملة (ar) (zamala) : tribu ; famille.
sofa de صفّة (ar) (ṣuffa) : coussin, par l'intermédiaire du turc sofa (tr) : vestibule.
sophora[2], sophore[4] (s.m.) (bot.) de صفيراء (ar) (ṣufayrā’) : sophora ; cytise ; de صفرة (ar) (ṣafara) : (couleur) jaune. Appelé ainsi à cause de leur bois et fleurs jaunes.
sorbet (s.m.) de شربة (ar) (šarba) : boisson, par l'intermédiaire du turc şerbet (tr) : sirop.
souahéli[2] voir swahili.
soude (s.f.) (bot.) de سوّاد (ar) (suwwād) : noirceur ; négritude ; soude (plante) ; salsola soda (plante) ; cendres de salsola contenant de la soude (NaOH). Sans doute à cause de la couleur des cendres.
souk (s.m.) de سوق (ar) (sūq) : marché.
sourate (s.f.) de سورة (ar) (sūra) : chapitre du Coran.
sucre (s.m.) de سكّر (ar) (sukkar) : le mot sucre vient originairement de l’Inde ("carkara" ou grains de sable), puis il est passé par l’arabe ("soukkar"winking smiley, et enfin par l’intermédiaire de l’italien (zucchero).
sultan (s.m.) de سلطان (ar) (sulṭān) : le titre de sultan a une origine obscure, peut-être persane ou chaldéenne.
sumac (s.m.) (bot.) de سمّاك (ar) (summāk) : arbre ou arbrisseau qui était appelé herbe de maroquin par les tanneurs ; rhus.
sunna / sunnite / sunnisme de سنّة (ar) (sunna) : norme ; tradition, usage.
swahili, souahéli[2] ou souahili (s.m. et adj.) (géogr.) de سواحليّ (ar) (suwāḥilīy) : habitant du sahel (voir sahel).
T[modifier le wikitexte]
taboulé de تبولة (ar) (tabbūla) : taboulé
tabouret de tabour, ancienne orthographe de tambour (voir ce mot).
tajine de طاجن (ar) (ṭājin), plat typique du Maghreb. Le mot a désigné le contenant avant de désigner le contenu.
talc de طلق (ar) (ṭalq) : silicate hydraté naturel de magnésium, talc.
taliban de طالب (ar) (ṭālib), pluriel طالبون (ar) (ṭālibūn) : étudiant d’une école coranique.
talisman de طلسم (ar) (ṭilasm), talisman.
tamarin et tamarinier (bot.) de تمر هندي (ar) (tamr hindīy) : tamarin ; datte des Indes.
tamaris ou tamarix (bot.) de ترفاء (ar) (tarfā'i) : tamaris.
tambour ou tambourin : les dictionnaires hésitent différentes origines : l’arabe طبل (ar) (ṭabl), pluriel طبول (ar) (ṭubūl) : tambour[4] ; le persan تنبور (fa) (tanbūr) : tambour[7] ; le persan تبيره (fa) (tabīreh) : tambourin ; et enfin l’arabe طنبور (ar) (ṭunbūr) et le turc tambur (tr) : sorte de luth au son grave.
tare et tarer de طرح (ar) (ṭarḥ) : rejet ; soustraction, déduction.
tarbouche de طربوش (ar) (ṭarbūš) : tarbouche ; fez ; chéchia.
tarif de تعريفة (ar) (taʿrīfa) : tarif.
tcharchaf de شرشف (ar) (šaršaf) : drap ; du turc çarşaf (tr) : drap ; voile islamique.
timbale de طبل (ar) (ṭabl), pluriel طبول (ar) (ṭabūr) : tambour ; timbale.
toubib de طبيب (ar) (ṭabīb) : médecin.
truchement de ترجمان (ar) (tarjumān) : traducteur ; drogman.
tutie ou tuthie de توتياء (ar) (tūtyā') : oxyde de zinc ; gris de zinc.
U[modifier le wikitexte]
uléma (s.m.) de عالم (ar) (ʿālim) pluriel علماء (ar) (ʿulamā') : savant ; voir ouléma.
V[modifier le wikitexte]
varan (s.m.) (zool.) de ورل (ar) (waral) : varan.
vilayet (s.f.) du turc vilâyet (tr), de l’arabe ولاية (ar) (wilāya) : préfecture ; voir wilaya.
W[modifier le wikitexte]
wahhabisme (s.m.) de وهابيّ (ar) (wahhābīy) : donateur ; généreux. Nom d’une forme conservatrice de l’islam sunnite qui se fonde entre autre sur l’enseignement de Mohamed ben ʿAbd al-Wahhab (1703-1792), né en Arabie.
wilaya / vilayet (s.f.) de ولاية (ar) (wilāya), passé au turc vilâyet (tr) : préfecture ; département.
X[modifier le wikitexte]
x en tant qu’inconnue en mathématiques : la lettre x n’existe pas en arabe ; le mot šaï, qui signifie chose, désignait une inconnue en mathématiques, et ce mot était abrégé ch, ce qui s’écrit phonétiquement x en espagnol.
Z[modifier le wikitexte]
zain (adj) de زين (ar) (zayn) : beau ; maquillé. Se dit d’un cheval (ou d’un chien) dépourvu de poil blanc[2].
zajal / zéjel[7] (s.m.) de زجال (ar) (zajāl) par l’espagnol zéjel (es) : poésie populaire ; chanson[19].
zandj / zanj / zendj / zenj (s.m. et adj.) de زنج (ar) (zanj) pluriel collectif : nègres ; noirs ; nom donné aux esclaves noirs originaires de Zanzibar et de la côte est de l’Afrique.
zédoaire, zédoarine (s.f.) (bot. et chimie) de جدوار (ar) (jadwār) : curcuma zedoaria.
zellige (s.f.) de زليج (ar) (zallīj) : carreau de faïence.
zénith (s.m.) (astr.) de سمت الرأس (ar) (samt ar-ra's) : direction de la tête ; zénith, opposé au nadir.
zéro (s.m.) de صفر (ar) (sifr) : zéro, par l’intermédiaire de l’italien zefiro (it).
zérumbet (s.m.) (bot.) de زرباد (ar) (zarubād) : plante voisine du gingembre.
zinzolin (adj.) (bot.) de جلجلان (ar) (juljulān) : sésame ; couleur violette obtenue avec la graine de sésame.
zob (s.m.) (vulgaire) de زبّ (ar) (zubb) ou زبر (ar) (zubr) : pénis ; verge.
zouave (s.m.) de زواوي (ar) (zawāwīy) : membre d’une tribu kabyle qui a fourni les premiers zouaves ; soldat d’un corps d’infanterie français d’Afrique. Mot d’origine berbère : agawa (*) / igawawen (*).
Mots transmis par la langue arabe[modifier le wikitexte]
bakchich : du persan بخشش (fa) (baḫšīš) passé à l’arabe بقشيـش (ar) (baqšīš) et au turc bahşiş (tr) : pourboire ; pot de vin.
caravansérail du persan كاروان سراى (fa) (kārwān sarāy) : maison de caravane.
dinar de دينار (ar) (dīnār) : du latin denarius (la), denier (monnaie d’or).
dirham ou dirhem de درهم (ar) (dirham) : dirham ; dihrem du grec ancien δραḫμή (el) (drachme) : drachme (monnaie d’argent).
divan de l’arabe ديوان (ar) (dīwān) : recueil de poèmes, du persan ديوان (fa) (dīwān) : administration ; recueil de poèmes.
épinard de l’arabe إسفاناخ (ar) (isfānāḫ) : épinard, du persan اسفناج (fa) (asfināj).
gilet
jasmin : de يسمِن (ar) (yasmin).
lime, limón : du persan لیمو (fa) (limou), via l’arabe et l’espagnol lima (es).
naphte (n.m.) du latin naphta (la) : sorte de bitume, du grec νάφθα (el) (nafṯa), du persan نفتا (fa) (naftā) de l’akkadien passé à l’arabe نفط (ar) (nafṭa).
narguilé, narghileh[4]ou narghilé[2] (n.m.) du persan نارگيله (fa) (nārgīlah), du persan نارگيل (fa) (nārgīl) : noix de coco, passé à l’arabe نارَجيلة (ar) (nārajīla) et au turc nargile (tr) : narguilé ; pipe à eau.
santal de صندل (ar) (sandal) , du sanskrit candana
saphir : emprunté à une langue sémitique (hébreux ou araméen) sampīr, par l’intermédiaire du grec.
sarbacane de زربطانة (ar) (zarbaṭāna) par l’intermédiaire de l’espagnol cerbatana (es), mais l’origine du mot arabe proviendrait du malais (sumpītan) par l’intermédiaire du persan.
sucre : de l’italien zucchero (it), qui vient de l’arabe سكّر (ar) (sukkar), qui vient du sanskrit sarkarā.
saccharine : du latin saccharum (la) issu du grec ancien σάκχαρον (el) (sakcharon), voir sucre.
a
9 février 2015 21:34
Citation
derbsultan a écrit:
je peux citer au moins 1000 mots
voici au plus vite des mots d'origine arabe utilises dans le vacabulaire francais
dans la langue espagnole 3 fois plus ...etc
il y a exactement 394 mots
mais combien de mots du francais qui ne se réfèrent pas a la civilisation musulmane ?
exemple:
abricot, alambic = OK
kafir, muezin = NOK
9 février 2015 22:10
Citation
allami78 a écrit:
il y a exactement 394 mots
mais combien de mots du francais qui ne se réfèrent pas a la civilisation musulmane ?
exemple:
abricot, alambic = OK
kafir, muezin = NOK
Bonjour,
Avec certitude au moins 1500 mots ont ete repertories etre d'origine arabe utilises dans les langues latine germanique(allemand et nederlandais) anglosaxonne(anglais .gaelic Irish)il faut 7 pages pour les etaler tous .Passons a l'autre question
ce qui empêche le maroc d'officialiser darija c'est l'idéologie islamique.
j'ai deja repondu dans un autre thread que pour officialiser une langue ou dialecte il faut que les politiques en decident et ce n'est pas l'ideologie islamique qui les empeche

Politique
Une langue serait un dialecte ayant obtenu un statut officiel. En ce sens, le français envisagé comme langue standard peut être considéré comme un dialecte de la langue d'oïl qui a pris le pas sur les autres variantes.

Social

Une langue serait un dialecte ayant obtenu un prestige social et culturel13. Une langue peut en particulier se différencier d'un dialecte par son usage et l'existence d'une tradition littéraires ; on parle alors fréquemment de « langue de culture » ou de « langue littéraire »14.

Rôle des langues standard

Dans la représentation commune, la « langue » est couramment identifiée avec la langue standard (fréquemment la langue officielle d'un ou plusieurs États), qui n'est objectivement parlant qu'une variété de la langue parmi d'autres. L'acception de ce critère conduit à une considération négative des idiomes non standardisés, tenus à l'écart de la norme, qui reçoivent des qualificatifs péjoratifs comme « dialecte », « patois », « rural », « vulgaires », ou sont, à la rigueur, considérés comme des « langues », mais d'une catégorie inférieure (qualifiées de « locales », « régionales », « minoritaires »)
======================================================================
D'ailleurs si tu suis la politique interieure du maroc tu aurais su que le sujet de l'officialisation du darija dans l'enseignement est en discussion intense entre les defenseurs du darija comme Noutdine Ayouch et ceux qui sont contre comme le parti nationaliste Istiqlal et les arabisants qui a mon avis ne sont pas tous des islamistes..... a ete a l [ ordre du jour du conseil superieur de l'enseignement preside par Omar Azzimane conseiller du roi.L'utilisation du darija a ete evoquee pour la premiere fois par l'ecrivain juif marocain Edmond el Maleh. aujourd'hui decede..
Voici l'emission televisee du debat sur l'utilisation du darija entre Abdellah Aroui vs Nourdine Ayouch
Moubacharatan Maâkoum : Laaroui vs Ayouch



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/02/15 23:15 par derbsultan.
9 février 2015 22:10
Citation
allami78 a écrit:
il y a exactement 394 mots
mais combien de mots du francais qui ne se réfèrent pas a la civilisation musulmane ?
exemple:
abricot, alambic = OK
kafir, muezin = NOK
Bonjour,
Avec certitude au moins 1500 mots ont ete repertories etre d'origine arabe utilises dans les langues latine, germanique(allemand et nederlandais) ,anglosaxonne(anglais .gaelic Irish)il faut 7 pages pour les etaler tous.Passons a l'autre question
ce qui empêche le maroc d'officialiser darija c'est l'idéologie islamique.
j'ai deja repondu dans un autre thread que pour officialiser une langue ou dialectr il faut que les politiques en decident et ce n'est pas l'ideologie islamique qui les empeche.

Politique
Une langue serait un dialecte ayant obtenu un statut officiel. En ce sens, le français envisagé comme langue standard peut être considéré comme un dialecte de la langue d'oïl qui a pris le pas sur les autres variantes.

Social

Une langue serait un dialecte ayant obtenu un prestige social et culturel13. Une langue peut en particulier se différencier d'un dialecte par son usage et l'existence d'une tradition littéraires ; on parle alors fréquemment de « langue de culture » ou de « langue littéraire »14.

Rôle des langues standard

Dans la représentation commune, la « langue » est couramment identifiée avec la langue standard (fréquemment la langue officielle d'un ou plusieurs États), qui n'est objectivement parlant qu'une variété de la langue parmi d'autres. L'acception de ce critère conduit à une considération négative des idiomes non standardisés, tenus à l'écart de la norme, qui reçoivent des qualificatifs péjoratifs comme « dialecte », « patois », « rural », « vulgaires », ou sont, à la rigueur, considérés comme des « langues », mais d'une catégorie inférieure (qualifiées de « locales », « régionales », « minoritaires »)
======================================================================
D'ailleurs si tu suis la politique interieure du maroc tu aurait su que le sujet de l'officialisation du darija dans l'enseignement est en discussion intense entre les defenseurs du darija comme Nourdine Ayouch et ceux qui sont contre comme le parti nationaliste Istiqlal et les arabisants qui a mon avis ne sont pas tous des islamistes..... a ete a l 'ordre du jour du conseil superieur de l'enseignement preside par Omar Azzimane conseiller du roi.L'utilisation du darija a ete evoquee pour la premiere fois par l'ecrivain juif marocain Edmond el Maleh. aujourd'hui decede..
Voici l'emission televisee du debat sur l'utilisation du darija entre Abdellah Aroui vs Nourdine Ayouch
Moubacharatan Maâkoum : Laaroui vs Ayouch



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/02/15 23:22 par derbsultan.
9 février 2015 22:28
((artichaut (s.m.) (bot.) de الخرشوف (ar) (al-ḥuršūf) en passant par l'espagnol alcachofa (es), artichaut.))

c'est faux - artichaut ne vient pas du (kharchôf) - il vient d'un autre mot arabe qui désigne la même plante (ardi-chawki) - et il n'est pas passé au français de l'espagnol mais probablement de l'anglais - le mot anglais c'est (artichoke) - le "d" a été remplacé par un "t" - en passant au français, le mot a perdu le "k" final.

il faut être un bon observateur et ne pas dire : celui qui a dit ça est un docteur, un expert, un spécialiste, etc. alors, il ne peut pas se trompé - tout le monde peut se tromper!
a
9 février 2015 22:43
Citation
al qurtubi a écrit:
Mais même une partie des arabes de l'époque du prophète étaient arabises
etre arabe, ça fait longtemps que ça n'est plus une histoire de génétique
être arabe, c'est parler arabe, vivre dans un pays arabe, se réclamer des arabes, s'assimiler au patrimoine des arabes, leur histoire, etc.
C'est pourquoi les maghrébins arabises dont arabes comme pouvaient l'être les arabes arabises de l'époque du prophète saws ou ceux qu'on attribue comme descendant d ismail as au contact des banu jurhum

il est possible qu'il y ait eu plusieurs langues en arabie, autrefois, nous ne connaissons pas cette ancienne langue.
autant je suis d'accord avec toi pour l'arabie, autant je ne suis pas d'accord avec toi pour le maghreb. au maghreb, la plupart des arabes se considèrent comme génétiqment arabe, d'ou le dialogue de sourds
a
9 février 2015 22:45
Citation
derbsultan a écrit:
Bonjour,
les berberes sont les premiers installés dans le maghreb depuis l’existence du monde ce n'est pas si sur
la seule certitude les berberes sont installes au Maroc-
**bien avant les arabes
**bien avant les romains
**bien avant les vandales

les arabes n'ont jamais été au Maghreb ,
quand meme on ne peut effacer l'existence des tribus BNI HILLAL qui sont partout dans le Maroc
Nier l'existence des arabes (banou Hilal)au Maroc c'est nier mon origine j'appartiens a une tribu qui a toujours colonise casablanca et regions Les MDAKRAS OULAD ZIANE.merci
il y a des noms hilaliens au maroc, mais cela ne signifie pas que ces gens ait des ancetres hilaliens ou que la majorité de leur ancetres sont hilaliens.
c'est peut etre un peu trop compliqué pour toi, je m'en excuse par avance !
A
9 février 2015 23:00
Citation
allami78 a écrit:
tu perds ton temps, tant que les marocains seront musulmans, les arguments logiques n'auront aucune prise sur leur cerveau.
seul compte "qala allah, wa qala rassoul", pour eux tout le reste c'est du vent...
après on s'étonne que les pays arabes soient en retard en matière de sciences et de technologies.

Lol surtot quand les sciences et la technologie relevent plus de la sorcellerie et du satanisme qu'autre chose.
renseigne toi au lieu de repeter les clichés servi tout pret

pour ce qui est de l'identité arabe du maghreb, on se fiche d0'etre arabises selon inbnou khldoun ou pas , racialement parlant . On EST ARABES , que vous le vouliez ou pas.

Je te ferais remarquer que les Egyptiens de sont pas des Arabes racialement , ils sont des pharaons . Et pourtant c'est le pays phare du monde arabeAngel

Un autre exemple , le liban . ce ne sont pas des arabes racialement mais de phéniciens. Autre pays phare du monde arabe

et vous venez saoulez avec des torchons pseudo scinetifques comme quoi le maghreb ne serait pas racialement arabe

On est des ARABES comme les Egyptiens et les Libanais. Danse
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir...
A
9 février 2015 23:02
Citation
zig-zag a écrit:
puisque tu es logique et scientifique

si le peuple du maghreb sont des berbères donc les arabes ne sont pour rien .

Excellent !!!! thumbs up

je suis pliée.Tu l'as cassé !! grinning smiley
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir...
a
9 février 2015 23:04
Citation
Reveries a écrit:
[/b]

Lol surtot quand les sciences et la technologie relevent plus de la sorcellerie et du satanisme qu'autre chose.
renseigne toi au lieu de repeter les clichés servi tout pret

pour ce qui est de l'identité arabe du maghreb, on se fiche d0'etre arabises selon inbnou khldoun ou pas , racialement parlant . On EST ARABES , que vous le vouliez ou pas.

Je te ferais remarquer que les Egyptiens de sont pas des Arabes racialement , ils sont des pharaons . Et pourtant c'est le pays phare du monde arabeAngel

Un autre exemple , le liban . ce ne sont pas des arabes racialement mais de phéniciens. Autre pays phare du monde arabe

et vous venez saoulez avec des torchons pseudo scinetifques comme quoi le maghreb ne serait pas racialement arabe

On est des ARABES comme les Egyptiens et les Libanais. Danse
rendors toi c'est mieux

ici on essaye désespérement de parler de science pour aborder le sujet du peuplement du maroc et de l'histoire du pays.
va discuter chiffon, mode et coiffure avec tes copines !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/02/15 23:05 par allami78.
A
9 février 2015 23:05
Citation
allami78 a écrit:
rendors toi c'est mieux
et va préparer a manger grinning smiley

c'est trop tard pour manger et je fais une insomnie
Je me suicide grinning smiley
Donne un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir...
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