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L'huile d'olive flambe !
a
11 mars 2006 20:44
Aujourd'hui, je suis allée faire mes courses et j'ai voulu acheter de l'huile d'olive :

stupeur : 4.90 € le litre !

Pour tous ceux qui trouve de l'huile d'olive moins cher qu'ils fassent leur stock.

Ou peut-on en trouver moins cher en fance ?
11 mars 2006 21:01
tu parle de quel huile d'olive arabella ? si c'est la Marocaine ouazania,l'epervier ou souss c'est le prix, depuis plusieurs années je la paye a ce prix la au marché.
par contre si tu nous parle des fades huiles d'olive européennes, les prix varie selon les marques et on toujours coûter plus cher que notre bonne huile marocaine.
a part celle de lidl et celle de inter marché, qui coûte dans les environ de 3€ mais qui n'on d'olive que le nomsad smiley
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
B
11 mars 2006 21:30
Mes oncles sont "presseurs d'huile d'olive", la demande à l'exportation a augmenté donc les prix aussi. Au Maroc, le particulier la paie 50 Dhr à ce qu'on m'a dit. il est de même pour zite argane.
Ben quoi 0-°
a
11 mars 2006 22:19
Je confirme Belle, quelqu'un de ma famille m'a dit la meme chose.
D'autant que les arbres d'olives au Maroc ont subi une dégradation l'année derniere due à un virus, ce qui fait chuté la production...
B
11 mars 2006 22:36
Il est vrai que j'ai entenduu mes oncles se plaindrent plusieurs fois de l'état des oliviers, mais je pensais que c'était du au condition climatique.

Mon papa a prévu de planté des oliviers sur ses terres. Ses amis sont content de l'avoir comme copain. Et je suis contente de l'avoir comme papa. Je vais ajouter une chose (même si vous vous en foutez grinning smiley). Le matin, je déjeune avec de l'huile d'olive et du fromage de brebis hmmmmmmm
Ben quoi 0-°
f
12 mars 2006 08:18
L'huile Ezzayania merite son nom meziana wa hloua.



J'etait dernierement en Tunisie, l'huile coute la bas 4 euros (6 dinars, le salaire journalier d'un smicard!) , cela provoque un certain mecontontement populaire, quand on sait que l'huile est utilsee pour la cuisine , les salades , les massages, les cheveux,..

pour un pays dont on dit que chaque citoyen a en moyenne 6 oliviers..c'est une hchouma etres grossiere.

explication donnée on exporte presque toute la production..et on neglige ses citoyens..

Est ce le meme phenomene au Maghrib??

Rabi Youstor
12 mars 2006 08:34
C’est pas plutôt à cause des espagnols sad smiley


26 février 2006

L’huile d’olive bientôt produit de luxe

Les Espagnols se ruent sur la production d’olives marocaine. Conjuguée à l’absence d’investissement dans le secteur, cette ruée crée une rareté sans précédent sur le marché marocain.
D’un produit de grande consommation, l’huile d’olive est en passe de devenir un produit de luxe, inaccessible aux consommateurs moyens. En effet, depuis le mois de novembre 2005, son prix a littéralement explosé : aujourd’hui, il est de 45 dirhams le litre pour les marques les plus connues du marché : Mabrouka, produit commercialisé par la société Lesieur, et Oued Souss, que fabrique les Huileries du Sud, société installée à Agadir. Autrefois, ces deux marques, largement consommées par la population marocaine, se vendaient au prix de 28 dirhams le litre seulement. Dans les grandes surfaces de distribution, qui ont l’habitude de consacrer des rayons entiers à ce produit, le consommateur n’en trouve que plus quelques bouteilles exposées dans un coin du supermarché et qui passent souvent inaperçues. Cette situation, qui va encore durer pendant toute l’année 2006, s’explique par plusieurs facteurs, mais le plus important d’entre eux est provoqué par les importantes commandes d’achat de l’huile d’olive réalisées par des entreprises espagnoles.

Selon Youness Belhassen, chargé de la qualité dans la filière de l’huile d’olive à la société Lesieur, « ces dernières sont parties chez tous les producteurs de l’huile d’olive du pays et ont raflé 20 à 25.000 tonnes entre novembre 2005 et janvier 2006 ». Et comme le secteur est mal organisé, certains producteurs marocains ont vendu toutes leurs récoltes, car ils sont appâtés par l’importance du gain. Les prix qui leur sont proposés pour les olives varient entre 3,5 et 10 dirhams le kilo. Jamais, pendant toute son histoire, l’olive marocaine n’avait atteint ce prix-là. « Et c’est tant mieux pour le producteur », se réjouit, en revanche, le propriétaire d’une coopérative agricole. Seulement, les Espagnols n’ont pas arrêté d’acheter, ils continuent toujours de commander. Ainsi, « un autre contrat de 10.000 tonnes est en cours de signature entre des entreprises espagnoles et certains producteurs marocains », estime pour sa part Mohamed Agouzzal, vice-président de la société les Huileries de Meknès, filiale d’un groupe agroindustriel du même nom. Et d’ajouter : « Ils s’intéressent à toutes les régions productrices : le Souss, le Gharb et le Haouz ». Son groupe produit depuis plusieurs années la célèbre huile d’olive Bab Mansour, elle aussi de plus en plus rare. Elle se vend à un prix excessif : 60 dirhams le litre.

Quant aux Espagnols, on se demande pourquoi ils sont devenus de gros demandeurs de notre huile d’olive ? Que s’est-il réellement passé chez eux ? Pendant la saison agricole 2005-2006, plusieurs pays d’Europe, notamment l’Espagne, l’Italie et la Grèce, qui sont classées parmi les premiers producteurs d’huile d’olive dans le monde, (l’Europe fournit 77% de la production mondiale), ont connu une gelée terrible qui a entraîné des dégâts considérables au niveau de la récolte des olives. Résultat : l’Espagne, dont la production atteint régulièrement 1,3 million de tonnes n’en a récolté cette année que 600 mille tonnes, soit un déficit de plus de 700 mille tonnes. Le même déficit, ou presque, a été constaté dans les autres pays européens. Naturellement, pour le combler, il n’y a pas que le Maroc qui leur procure les tonnages manquants. L’Europe se dirige également vers la Tunisie, la Syrie et la Turquie. Ces deux derniers pays sont mieux classés que le Maroc, car ils participent à hauteur de 7% chacun dans la production mondiale. Par rapport à la Tunisie, on est au même niveau : 2% de la production mondiale chacun. Si nos producteurs ont vendu une bonne partie de leurs récoltes aux entreprises espagnoles, il n’en demeure pas moins essentiel de signaler que la situation de pénurie dans laquelle se trouve aujourd’hui le Maroc est aussi attribuée à la mauvaise récolte de la saison 2005-2006. C’est ce que pensent de nombreux professionnels. Pendant cette saison, elle est de 60.000 tonnes alors qu’elle tourne régulièrement autour de 100.000 tonnes.

Ceci est dû à une chose : les producteurs ne renouvellent pas les plantations et se refusent à investir dans l’entretien de celles-ci. S’achemine-t-on alors vers un déficit structurel qui risque de frapper ce secteur pendant encore de longues années ? Selon un professionnel, « la crise actuelle de l’huile d’olive risque effectivement de se prolonger si les producteurs marocains n’investissent pas dans la création de nouvelles plantations ». Et l’huile d’olive deviendra un véritable produit de luxe, inaccessible aux consommateurs à revenus modestes.

Aissa Amourag - Maroc hebdo International
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
 
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