Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
L'histoire d'un Sahaba julaybib partie 1
i
30 novembre 2017 11:49
Il est rapporté dans les Livres d’Histoire que Julaybîb رضي الله عنه était un Sahabi qui était:

de très petite taille avec une apparence difforme sa lignée était inconnue personne ne savait qui étaient ses parents sans clan pour le protéger aucune tribu n’étant prête à l’accepter solitaire, même les petits enfants de Médine l’embêtaient et se moquaient de luien raison de son handicap, personne ne voulait s’asseoir en sa compagnie.

Il survécut du mieux qu’il put et passa beaucoup de nuits seul à Médine, à se arpenter les rues, pleurant de désespoir alors que les larmes coulaient sur ses joues. Personne ne voulait lui offrir de l’amour ou la compassion, il n’avait pas de famille et pas un seul ami au monde.

La vie pour lui était une lutte solitaire.

Après l’arrivée du Prophète d’Allâh ﷺ à Médine, le destin de Julaybîb رضي الله عنه changea. Il allait s’asseoir en compagnie du Prophète ﷺ et écoutait attentivement, parlant rarement. Timide, il gardait son regard baissé. Dorénavant, en la personne du Prophète d’Allâhﷺ il avait le meilleur des amis. Ces jours de solitude et de désespoir étaient terminés grâce à la venue du Meilleur de la création ﷺ. Julaybîb رضي الله عنه faisait maintenant partie de la communauté des croyants.

Un jour, alors qu’il était assis en compagnie du Prophète ﷺ, celui-ci lui demanda : « O Julaybîb, demande quelque chose, y a-t-il quelque chose que tu désires ? »

Il leva lentement la tête et dit d’une voix timide : « Ô Messager d’Allâh, Allâh m’a béni par ta compagnie, je m’assieds devant tes pieds bénis et j’écoute tes paroles bénies, que pourrais-je bien désirer de plus ? »

Le Prophète d’Allâh ﷺ lui demanda :« Souhaiterais-tu te marier mon cher Julaybîb ? » Il sourit timidement se demandant qui voudrait donc l’épouser.

« Oui Messager d’Allâh j’aimerais bien. »

Le Prophète d’Allâh ﷺ se rendit à la maison d’un Sahabi important et noble parmi les Ansar.

Il lui dit : « Je suis venu pour demander la main de ta fille en mariage ».

Le Sahabi fut ravi et dit : « Ô Messager d’Allâh existe-t-il une plus grande bénédiction que celle-ci ? »

Le Prophète ﷺ déclara alors : « Je ne la demande pas pour moi-même, c’est pour Julaybîb que je demande. »

Le Sahabi resta pantois : « Pour Julaybîb ? », demanda-t-il avec étonnement. « Oui pour Julaybîb »répondit le Messager d’Allâh ﷺ.

Le Sahabi répondit : « Je dois consulter ma femme. »

Il dit alors à son épouse : « Le Prophète d’Allâh a demandé la main de notre fille en mariage, pour Julaybîb. »

Elle commença à pleurer et à gémir : « Non, pas Julaybîb, n’importe qui d’autre, mais pas Julaybîb, je ne permettrai jamais cela. »

En entendant l’agitation, la fille arriva.

On rapporte qu’elle était si belle qu’aucune des femmes des Ansar ne pouvait rivaliser avec sa beauté. Elle était si timide et modeste que peut-être que le ciel lui-même n’avait jamais vu sa tête découverte. Elle avait tellement de Taqwa, qu’elle passait ses jours et ses nuits en adoration.

La fille demanda ce qui se passait. On lui raconta que le Prophète d’Allâh ﷺ était venu demander sa main pour Julaybîb رضي الله عنه.

Alors que la mère continuait de crier et de pleurer, la fille déclara :

« Ô ma mère, craint Allâh, pense à ce que tu viens de dire, tu te détournes du Prophète d’Allâh. Ô ma mère, il ne convient pas à un croyant de prendre sa propre décision une fois qu’Allâh et Son Messager ont décidé d’une affaire. Penses-tu que le Prophète d’Allâh nous apporte une disgrâce ? Que Julaybîb est béni, à tel point qu’Allâh et Son Messager demandent la main de ta fille en son nom. Ne sais-tu pas que les anges eux-mêmes envient la poussière présente sur les pieds de celui qui est un bien-aimé d’Allâh et de Son Prophète ? Demande au Prophète de m’envoyer Julaybîb car il n’y a pas de plus grand privilège que d’être béni par un tel mari. Le Prophète d’Allâh est venu à nous avec un tel cadeau merveilleux, alors pourquoi pleures-tu et te lamentes-tu ? »

Le cœur de la mère se remplit de remords. Elle déclara alors :

« Ne dis plus rien ma fille, je me suis trompé et je me repens 1000 fois pour cela. Il n’y a personne que je préfère pour toi que Julaybîb. »

Le lendemain, le Nikaah (mariage) est fait.

‘Uthman رضي الله عنه & ‘Ali رضي الله عنه donnèrent à Julaybîb une somme d’argent pour l’aider à organiser la fête de Walimah (banquet) et à acheter un logement.

Peu de temps après, Julaybîb رضي الله عنه tomba martyr durant une expédition.

Le jour de l’expédition, son beau-père, l’avait imploré :

« Ô Julaybîb, c’est juste une expédition, ce n’est pas un Jihad obligatoire, c’est Fardh Kifayah, c’est un Jihad volontaire, par conséquent, comme tu es nouvellement marié, passe donc du temps avec ton épouse. »

Julaybîb رضي الله عنه, celui qui avait passé toute une vie dans le désespoir avait maintenant trouvé une femme aimante.
je ne veux pas de message de soeur en MP
[
30 novembre 2017 15:09
Salam

La fille demanda ce qui se passait. On lui raconta que le Prophète d’Allâh ﷺ était venu demander sa main pour Julaybîb رضي الله عنه.

Alors que la mère continuait de crier et de pleurer, la fille déclara :

« Ô ma mère, craint Allâh, pense à ce que tu viens de dire, tu te détournes du Prophète d’Allâh. Ô ma mère, il ne convient pas à un croyant de prendre sa propre décision une fois qu’Allâh et Son Messager ont décidé d’une affaire.

Commentaire : Le Prophète (saws) (dans cette histoire) vient demander la main de la fille pour le garçon. Il ne vient pas imposer quoi que ce soit et la fille a le droit de refuser.

Il a pris un verset du Coran concernant un contexte bien précis pour le placer dans un autre contexte qui ne se prête pas.


Citation
inconnu pour inconnu a écrit:
Il est rapporté dans les Livres d’Histoire que Julaybîb رضي الله عنه était un Sahabi qui était:

de très petite taille avec une apparence difforme sa lignée était inconnue personne ne savait qui étaient ses parents sans clan pour le protéger aucune tribu n’étant prête à l’accepter solitaire, même les petits enfants de Médine l’embêtaient et se moquaient de luien raison de son handicap, personne ne voulait s’asseoir en sa compagnie.

Il survécut du mieux qu’il put et passa beaucoup de nuits seul à Médine, à se arpenter les rues, pleurant de désespoir alors que les larmes coulaient sur ses joues. Personne ne voulait lui offrir de l’amour ou la compassion, il n’avait pas de famille et pas un seul ami au monde.

La vie pour lui était une lutte solitaire.

Après l’arrivée du Prophète d’Allâh ﷺ à Médine, le destin de Julaybîb رضي الله عنه changea. Il allait s’asseoir en compagnie du Prophète ﷺ et écoutait attentivement, parlant rarement. Timide, il gardait son regard baissé. Dorénavant, en la personne du Prophète d’Allâhﷺ il avait le meilleur des amis. Ces jours de solitude et de désespoir étaient terminés grâce à la venue du Meilleur de la création ﷺ. Julaybîb رضي الله عنه faisait maintenant partie de la communauté des croyants.

Un jour, alors qu’il était assis en compagnie du Prophète ﷺ, celui-ci lui demanda : « O Julaybîb, demande quelque chose, y a-t-il quelque chose que tu désires ? »

Il leva lentement la tête et dit d’une voix timide : « Ô Messager d’Allâh, Allâh m’a béni par ta compagnie, je m’assieds devant tes pieds bénis et j’écoute tes paroles bénies, que pourrais-je bien désirer de plus ? »

Le Prophète d’Allâh ﷺ lui demanda :« Souhaiterais-tu te marier mon cher Julaybîb ? » Il sourit timidement se demandant qui voudrait donc l’épouser.

« Oui Messager d’Allâh j’aimerais bien. »

Le Prophète d’Allâh ﷺ se rendit à la maison d’un Sahabi important et noble parmi les Ansar.

Il lui dit : « Je suis venu pour demander la main de ta fille en mariage ».

Le Sahabi fut ravi et dit : « Ô Messager d’Allâh existe-t-il une plus grande bénédiction que celle-ci ? »

Le Prophète ﷺ déclara alors : « Je ne la demande pas pour moi-même, c’est pour Julaybîb que je demande. »

Le Sahabi resta pantois : « Pour Julaybîb ? », demanda-t-il avec étonnement. « Oui pour Julaybîb »répondit le Messager d’Allâh ﷺ.

Le Sahabi répondit : « Je dois consulter ma femme. »

Il dit alors à son épouse : « Le Prophète d’Allâh a demandé la main de notre fille en mariage, pour Julaybîb. »

Elle commença à pleurer et à gémir : « Non, pas Julaybîb, n’importe qui d’autre, mais pas Julaybîb, je ne permettrai jamais cela. »

En entendant l’agitation, la fille arriva.

On rapporte qu’elle était si belle qu’aucune des femmes des Ansar ne pouvait rivaliser avec sa beauté. Elle était si timide et modeste que peut-être que le ciel lui-même n’avait jamais vu sa tête découverte. Elle avait tellement de Taqwa, qu’elle passait ses jours et ses nuits en adoration.

La fille demanda ce qui se passait. On lui raconta que le Prophète d’Allâh ﷺ était venu demander sa main pour Julaybîb رضي الله عنه.

Alors que la mère continuait de crier et de pleurer, la fille déclara :

« Ô ma mère, craint Allâh, pense à ce que tu viens de dire, tu te détournes du Prophète d’Allâh. Ô ma mère, il ne convient pas à un croyant de prendre sa propre décision une fois qu’Allâh et Son Messager ont décidé d’une affaire. Penses-tu que le Prophète d’Allâh nous apporte une disgrâce ? Que Julaybîb est béni, à tel point qu’Allâh et Son Messager demandent la main de ta fille en son nom. Ne sais-tu pas que les anges eux-mêmes envient la poussière présente sur les pieds de celui qui est un bien-aimé d’Allâh et de Son Prophète ? Demande au Prophète de m’envoyer Julaybîb car il n’y a pas de plus grand privilège que d’être béni par un tel mari. Le Prophète d’Allâh est venu à nous avec un tel cadeau merveilleux, alors pourquoi pleures-tu et te lamentes-tu ? »

Le cœur de la mère se remplit de remords. Elle déclara alors :

« Ne dis plus rien ma fille, je me suis trompé et je me repens 1000 fois pour cela. Il n’y a personne que je préfère pour toi que Julaybîb. »

Le lendemain, le Nikaah (mariage) est fait.

‘Uthman رضي الله عنه & ‘Ali رضي الله عنه donnèrent à Julaybîb une somme d’argent pour l’aider à organiser la fête de Walimah (banquet) et à acheter un logement.

Peu de temps après, Julaybîb رضي الله عنه tomba martyr durant une expédition.

Le jour de l’expédition, son beau-père, l’avait imploré :

« Ô Julaybîb, c’est juste une expédition, ce n’est pas un Jihad obligatoire, c’est Fardh Kifayah, c’est un Jihad volontaire, par conséquent, comme tu es nouvellement marié, passe donc du temps avec ton épouse. »

Julaybîb رضي الله عنه, celui qui avait passé toute une vie dans le désespoir avait maintenant trouvé une femme aimante.
______________________________________________ [b]La seule et unique[/b] [color=#FF0000][b]RÉALITÉ[/b][/color] [b]est[/b] [color=#0000FF][b]ALLAH[/b][/color] [b]et la[/b] [color=#CC0066][b]Création[/b][/color] [b]est[/b] [color=#990000][b]Virtuelle[/b][/color].
1 décembre 2017 00:57
J'ai liker prck pas eu le temps de t'ecrire plutot juste eu assez de tempd pour lire l'hisoire que tu nous a partager c magnifique
Alors la tu nous a fait un de ses cadeaux revient des que tu peux avec de tel recits moi je te dit barak allah o fik
Citation
inconnu pour inconnu a écrit:
Il est rapporté dans les Livres d’Histoire que Julaybîb رضي الله عنه était un Sahabi qui était:

de très petite taille avec une apparence difforme sa lignée était inconnue personne ne savait qui étaient ses parents sans clan pour le protéger aucune tribu n’étant prête à l’accepter solitaire, même les petits enfants de Médine l’embêtaient et se moquaient de luien raison de son handicap, personne ne voulait s’asseoir en sa compagnie.

Il survécut du mieux qu’il put et passa beaucoup de nuits seul à Médine, à se arpenter les rues, pleurant de désespoir alors que les larmes coulaient sur ses joues. Personne ne voulait lui offrir de l’amour ou la compassion, il n’avait pas de famille et pas un seul ami au monde.

La vie pour lui était une lutte solitaire.

Après l’arrivée du Prophète d’Allâh ﷺ à Médine, le destin de Julaybîb رضي الله عنه changea. Il allait s’asseoir en compagnie du Prophète ﷺ et écoutait attentivement, parlant rarement. Timide, il gardait son regard baissé. Dorénavant, en la personne du Prophète d’Allâhﷺ il avait le meilleur des amis. Ces jours de solitude et de désespoir étaient terminés grâce à la venue du Meilleur de la création ﷺ. Julaybîb رضي الله عنه faisait maintenant partie de la communauté des croyants.

Un jour, alors qu’il était assis en compagnie du Prophète ﷺ, celui-ci lui demanda : « O Julaybîb, demande quelque chose, y a-t-il quelque chose que tu désires ? »

Il leva lentement la tête et dit d’une voix timide : « Ô Messager d’Allâh, Allâh m’a béni par ta compagnie, je m’assieds devant tes pieds bénis et j’écoute tes paroles bénies, que pourrais-je bien désirer de plus ? »

Le Prophète d’Allâh ﷺ lui demanda :« Souhaiterais-tu te marier mon cher Julaybîb ? » Il sourit timidement se demandant qui voudrait donc l’épouser.

« Oui Messager d’Allâh j’aimerais bien. »

Le Prophète d’Allâh ﷺ se rendit à la maison d’un Sahabi important et noble parmi les Ansar.

Il lui dit : « Je suis venu pour demander la main de ta fille en mariage ».

Le Sahabi fut ravi et dit : « Ô Messager d’Allâh existe-t-il une plus grande bénédiction que celle-ci ? »

Le Prophète ﷺ déclara alors : « Je ne la demande pas pour moi-même, c’est pour Julaybîb que je demande. »

Le Sahabi resta pantois : « Pour Julaybîb ? », demanda-t-il avec étonnement. « Oui pour Julaybîb »répondit le Messager d’Allâh ﷺ.

Le Sahabi répondit : « Je dois consulter ma femme. »

Il dit alors à son épouse : « Le Prophète d’Allâh a demandé la main de notre fille en mariage, pour Julaybîb. »

Elle commença à pleurer et à gémir : « Non, pas Julaybîb, n’importe qui d’autre, mais pas Julaybîb, je ne permettrai jamais cela. »

En entendant l’agitation, la fille arriva.

On rapporte qu’elle était si belle qu’aucune des femmes des Ansar ne pouvait rivaliser avec sa beauté. Elle était si timide et modeste que peut-être que le ciel lui-même n’avait jamais vu sa tête découverte. Elle avait tellement de Taqwa, qu’elle passait ses jours et ses nuits en adoration.

La fille demanda ce qui se passait. On lui raconta que le Prophète d’Allâh ﷺ était venu demander sa main pour Julaybîb رضي الله عنه.

Alors que la mère continuait de crier et de pleurer, la fille déclara :

« Ô ma mère, craint Allâh, pense à ce que tu viens de dire, tu te détournes du Prophète d’Allâh. Ô ma mère, il ne convient pas à un croyant de prendre sa propre décision une fois qu’Allâh et Son Messager ont décidé d’une affaire. Penses-tu que le Prophète d’Allâh nous apporte une disgrâce ? Que Julaybîb est béni, à tel point qu’Allâh et Son Messager demandent la main de ta fille en son nom. Ne sais-tu pas que les anges eux-mêmes envient la poussière présente sur les pieds de celui qui est un bien-aimé d’Allâh et de Son Prophète ? Demande au Prophète de m’envoyer Julaybîb car il n’y a pas de plus grand privilège que d’être béni par un tel mari. Le Prophète d’Allâh est venu à nous avec un tel cadeau merveilleux, alors pourquoi pleures-tu et te lamentes-tu ? »

Le cœur de la mère se remplit de remords. Elle déclara alors :

« Ne dis plus rien ma fille, je me suis trompé et je me repens 1000 fois pour cela. Il n’y a personne que je préfère pour toi que Julaybîb. »

Le lendemain, le Nikaah (mariage) est fait.

‘Uthman رضي الله عنه & ‘Ali رضي الله عنه donnèrent à Julaybîb une somme d’argent pour l’aider à organiser la fête de Walimah (banquet) et à acheter un logement.

Peu de temps après, Julaybîb رضي الله عنه tomba martyr durant une expédition.

Le jour de l’expédition, son beau-père, l’avait imploré :

« Ô Julaybîb, c’est juste une expédition, ce n’est pas un Jihad obligatoire, c’est Fardh Kifayah, c’est un Jihad volontaire, par conséquent, comme tu es nouvellement marié, passe donc du temps avec ton épouse. »

Julaybîb رضي الله عنه, celui qui avait passé toute une vie dans le désespoir avait maintenant trouvé une femme aimante.
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook