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L'heure des beures
j
24 septembre 2004 10:24
J'ai commencé à lire cet article et je le trouve intéressant (je ne l'ai pas encore fini)................... à discuter après...


Allez directement sur le lien, la copie que j'ai faite mélange plusieurs topics.

Bonne lecture smiling smiley



[www.lexpress.fr]



L'Express du 20/09/2004
Maroc
L'heure des beurs
par Hélène Constanty
Elevés en France, ils ont décidé de tenter leur chance dans le pays de leurs parents. Désireux de contribuer au développement du royaume chérifien, ces immigrés de la «deuxième génération» y signent de belles réussites professionnelles
Deux heures de l'après-midi. Le soleil tape dur sur ce terrain vague de Casablanca, à la lisière d'un bidonville du quartier Aïn-Chok. Au milieu des détritus qui jonchent le sol, ses petits pieds chaussés d'élégantes babouches jaunes, Amina écoute, attentive, les doléances du conducteur de tractopelle qui, depuis le matin, racle la terre sèche pour dégager des monceaux d'ordures. «Il fait trop chaud, je suis fatigué, il me faudrait des bons de gazole supplémentaires», râle l'homme en sueur. Une grande partie de la journée, la jeune femme sillonne ainsi les rues, s'arrêtant tous les 10 mètres pour ordonner à un balayeur de mettre ses gants de sécurité, demander à un autre de redresser une benne à ordures tombée sur la chaussée...
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43e Carrefour des carrières commerciales
Une soixantaine d'entreprises recruteront en direct des diplômés de formations commerciales de niveau bac + 2 à bac + 5, les jeudi 23 et vendredi 24 septembre (de 10 à 18 heures), à l'Espace Champerret, à Paris (XVIIe). Près de 1 000 postes, situés en Ile-de-France et dans de grandes villes de province, seront proposés aux candidats, qu'ils soient débutants ou expérimentés. En plus des traditionnels entretiens, un espace conseil gratuit, animé par des professionnels du recrutement, sera à la disposition du public. Pour obtenir une invitation, vous pouvez vous inscrire sur le site www.jobrencontres.fr
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Amina Gamraoui est responsable d'exploitation pour la société française Pizzorno, à qui a été attribué, le 1er avril dernier, la collecte des ordures d'un des quartiers populaires de Casablanca. Née et élevée en France dans une famille de six enfants (son père était ouvrier chez Peugeot, à Poissy), la jeune femme avait envie depuis longtemps de tenter une expérience professionnelle au pays de ses ancêtres... qui est aussi le sien, puisque les enfants nés de parents marocains bénéficient automatiquement de cette nationalité, en plus de celle de leur pays de naissance. «Je suis expatriée dans ma patrie», résume-t-elle avec humour. Le groupe Pizzorno lui a confié un poste qu'elle n'aurait jamais pu trouver en France. Elle bénéficie d'un contrat d'expatriée, avec salaire aux normes françaises, logement et voiture de fonction. A 31 ans, elle dirige une équipe de 440 hommes dont elle attend des résultats visibles: la propreté de Casablanca vient d'être privatisée et les attentes de la population sont énormes. Malgré des journées de travail de douze heures et des responsabilités écrasantes, Amina a l'impression de faire quelque chose d'utile pour le pays. «Lorsque nous avons livré les grands conteneurs verts, les femmes nous ont accueillis avec des youyous», raconte-t-elle, émue.
Amina Gamraoui fait partie de cette nouvelle génération de beurs et de beurettes élevés en France et désireux de consacrer leur énergie au développement de leur second pays. Ils sont pour l'instant encore peu nombreux, ne sont répertoriés dans aucune statistique officielle, mais font figure d'avant-garde. Frères, sœurs et copains suivent avec attention leur aventure, prêts à prendre eux aussi, peut-être, le même chemin. Au Maroc, ils sont accueillis avec un sentiment mêlé d'admiration et de perplexité. «Tes grandes idées, c'est bien joli, mais tu veux nous faire croire que tu te plais ici, alors que des dizaines de milliers de nos jeunes risquent leur vie pour traverser la Méditerranée et trouver un emploi en Europe», entendent-ils souvent.
«Ici, je peux enfin prouver au monde ce dont je suis capable»
Et pourquoi pas? A la fois opportunistes et idéalistes, tous croient dur comme fer au développement de leur second pays et à la modernisation engagée par le roi Mohammed VI. Issus de familles ouvrières, formés dans les écoles de la république, ces jeunes sont infiniment reconnaissants à la France de leur avoir donné une bonne éducation et un avenir que le royaume n'avait pas été capable d'offrir à leurs parents. Mais en France ils ont l'impression que leur potentiel est sous-exploité, que leur étiquette «beur» leur colle à la peau, tandis qu'au Maroc tout semble possible.
«On peut faire fortune ici», résume crûment Abdel Bencherif, 31 ans, directeur de la filiale marocaine de Marionnaud. Début juillet, il a ouvert une luxueuse parfumerie de 1 200 mètres carrés, boulevard d'Anfa, les Champs-Elysées de Casablanca, dans laquelle s'activent une quarantaine de jeunes vendeuses, esthéticiennes et coiffeuses, toutes plus jolies les unes que les autres. Abdel a grandi dans une famille modeste: son père était chauffeur-livreur dans la région de Rouen. Il a été élevé de façon stricte, dans le respect de la famille et du travail. Après son bac, il s'est lancé dans le commerce: dépôt-vente, sandwicherie, vente de voitures, marchés. Mais tout cela ne l'aurait jamais mené bien loin. Alors, à 27 ans, avec son père et ses frères, Abdel a commencé à investir dans l'immobilier à Oujda, la région d'origine de la famille, dans le nord-est du Maroc, près de la frontière algérienne. Des placements judicieux lui ont permis d'amasser suffisamment d'argent pour investir dans la toute nouvelle parfumerie, dont il est actionnaire minoritaire au côté du groupe Marionnaud. «Ici, on m'a donné ma chance, reconnaît-il. Les banques m'ont fait confiance. Je peux enfin prouver au monde ce dont je suis capable.»
Le dirigeant et le militant
L'un a fondé au Maroc une agence d'intérim; l'autre se démène pour les jeunes des quartiers populaires. Portraits croisés
Ils ont tous deux la quarantaine, des idées bien arrêtées sur la politique marocaine, et ils ne s'apprécient guère. Mais, chacun à sa manière, Jamal Belahrach, démocrate tendance Bayrou, fondateur de l'agence de travail temporaire Manpower au Maroc, et Ahmed Ghayat, socialiste, aujourd'hui conseiller spécial pour les deux wilayas (préfectures) de Casablanca et de Rabat, se démènent pour faire progresser le Maroc vers plus de justice sociale. Tous deux font aussi figure de «grands frères» pour les beurs qui débarquent au Maroc. Toujours disponibles pour donner un conseil, un contact ou aller boire un verre avec un nouvel arrivant victime du «blues du premier hiver à Casa».
Pantalon blanc, chemise à fines rayures verticales et baskets argentées dernier cri, Jamal adore se montrer sur les plateaux de télévision, où il ne se gêne pas pour critiquer les archaïsmes de l'économie, dénoncer les patrons marocains qui exploitent leurs employés et les grandes bourgeoises qui maltraitent leurs petites bonnes. A son arrivée, en 1997, il a été effaré de découvrir l'ampleur du travail clandestin. «Des fortunes se font sur le dos des salariés», s'indigne-t-il, avant de se lancer dans une démonstration implacable: «Le Maroc compte 10 millions d'actifs, dont 5 millions dans les villes. Seulement 1,4 million sont déclarés, dont moins de la moitié sur les douze mois de l'année. Comment voulez-vous ensuite financer une quelconque protection sociale?» Son franc-parler irrite certains, mais les résultats sont là: Manpower fait aujourd'hui travailler 1 300 personnes et, depuis juin dernier, le travail temporaire est enfin reconnu par la loi.
Chemise froissée, pieds nus dans ses mocassins, Ahmed Ghayat vit dans un autre univers. La passion de cet enfant de Barbès tient en trois mots: jeunes, quartiers, associations. Ce militant de la Marche des beurs, en 1983, a débarqué à Casablanca au lendemain de la défaite des socialistes aux élections législatives de 2002, après cinq années passés à s'occuper d'intégration dans les cabinets ministériels du gouvernement Jospin. Le vote Le Pen du 21 avril a été pour lui une telle claque qu'il a ressenti le besoin de prendre le large. Pour se replonger aussitôt dans l'action associative. «En découvrant le dénuement dans lequel vivaient les enfants des quartiers populaires - pas de transports publics, pas de terrain de sports, aucune distraction - j'ai réalisé que les beurs de France étaient des enfants gâtés», raconte-t-il, attablé devant un grand couscous préparé par Zakaria, Younès, Hicham et Sami, ses potes d'Action Jeunesse, dans le quartier des cheminots de Casa.
En mai 2003, lorsque des attentats suicides ont ensanglanté Casablanca, l'entourage du roi a soudain pris conscience du malaise profond de la jeunesse marocaine et Ahmed Ghayat s'est vu confier la tâche d'aider les adolescents à s'organiser. Il démarche avec eux des sponsors pour financer ici un terrain de foot, là quelques ordinateurs d'occasion. Et, surtout, Ahmed tente de faire entendre la voix des jeunes en haut lieu. Afin que les «barbus» ne soient pas les seuls à occuper le terrain.
 
C'est dans la création d'entreprises que l'on rencontre le plus grand nombre de ces immigrés de la deuxième génération. Comme Ahmed Makhloufi, 40 ans, qui emploie plus de 1 500 personnes dans ses trois entreprises (télésurveillance, centre d'appels et gardiennage). Cet autodidacte discret et modeste, né à Strasbourg, est arrivé au Maroc en 1994. Depuis, il a monté six sociétés, dont trois ont été revendues. Une réussite impressionnante.
Toutes les entreprises créées par des beurs n'ont naturellement pas la même envergure. «La plupart du temps, ils viennent mettre en route des affaires familiales, dans lesquelles leurs parents ont investi: petits commerces, garages, hôtels, restaurants», précise Abdesselam el-Ftouf, directeur de la promotion économique à la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l'étranger. Cette fondation, créée en 1990 et financée par des subventions d'Etat, a notamment pour objectif de faciliter les investissements des émigrés dans leur pays d'origine. Ceux que l'on désigne ici sous le sigle MRE (Marocains résidant à l'étranger) sont particulièrement choyés par le pouvoir. Et pour cause: ils ont transféré, l'an dernier, 34 milliards de dirhams (environ 3,2 milliards d'euros) au royaume du Maroc.
Dans les années 1960 et 1970, les émigrés envoyaient des mandats à leur famille, en se berçant du rêve du retour. Ils sont finalement restés en France, en Belgique ou au Canada, auprès de leurs enfants et petits-enfants. C'est sur ces derniers que le rêve repose désormais. De nombreux émigrés ont amassé une petite épargne destinée à permettre un jour à leurs descendants - In cha' Allah! - de vivre et de travailler au Maroc.
Noredine Bachar correspond trait pour trait à ce portrait-robot. Au printemps dernier, ce jeune homme de 33 ans a quitté le quartier parisien de Barbès, en compagnie de son jeune frère, Fouad, pour s'installer dans une zone industrielle des environs de Casa. Les économies de sa famille lui ont permis de monter un studio d'enregistrement musical, doté de matériel dernier cri. «J'aurais aimé le faire à Paris, mais je n'en avais pas les moyens. Ici, je vais pouvoir produire des CD de musique traditionnelle maghrébine à un coût quatre à cinq fois inférieur à celui de la France», dit-il en caressant des doigts les touches de la console. Pour les frères Bachar, il ne s'agit nullement d'un exil. Les liens avec le pays qui les a vus naître restent forts, puisqu'un autre frère, resté à Barbès, continuera de s'occuper de la commercialisation des disques en France. «Je compte revenir souvent à Paris pour me ressourcer», assure Noredine.
Aucun de ceux que nous avons rencontrés n'imagine rompre complètement les amarres. C'est toute la différence avec l'émigration telle que l'ont vécue leurs parents. «On n'est pas au Maroc pour la vie», disent-ils, se réservant une porte de sortie en cas de désillusion. Car l'aventure n'est jamais aussi belle que ce qu'ils s'étaient imaginé en faisant leurs valises. Style de vie, rémunérations, tracasseries administratives, méthodes de travail, corruption... Beaucoup tombent de haut en découvrant la vie marocaine au quotidien. «Tous les matins, les trois premières années, j'ai caressé l'idée de repartir en France, avoue Fatima el-Ouafi, 43 ans, journaliste à l'hebdomadaire La Vérité, installée à Casablanca depuis 1986 après toute une enfance à Bourg-en-Bresse. J'avais si peu confiance dans le système de santé marocain que j'ai préféré rentrer en France pour mes deux premiers accouchements. Seul notre troisième enfant est né ici.» Très vite, elle s'est rendu compte qu'elle ne connaissait pas grand-chose du vrai Maroc, un pays tellement idéalisé par ses parents qu'il en était irréel. Aujourd'hui encore, Fatima, qui a toujours écrit dans des journaux francophones, demande à ses enfants de lui traduire les discours télévisés de Sa Majesté!
La plupart des beurs ne parlent pas très bien leur langue maternelle. Ils se débrouillent à peu près en arabe dialectal, mais ne comprennent pas l'arabe classique. En outre, la majorité des Marocains de France sont d'origine berbère. Heureusement que le français est resté la langue en usage dans les affaires, l'administration et de nombreux médias. Mais, dès qu'ils sortent de leur cocon, les jeunes Franco-Marocains sont perdus! D'où leur tendance à vivre en vase clos, dans les grands appartements cossus du «triangle d'or» de Casa (Maarif-Racine-Gauthier), avec les enfants à la mission française et les rendez-vous au salon de thé Chez Paul.
«Mes parents pensaient que je ne tiendrais que quelques mois»

Ce décalage par rapport au Maroc profond, où les paysans se déplacent à dos d'âne sur des chemins de terre, où un instituteur gagne 300 € par mois, ne leur est pas spécifique: la bourgeoisie locale vit, elle aussi, dans une bulle climatisée. La réalité est pourtant là, incontournable. Selon le rapport 2004 sur le développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le Maroc se classe au 125e rang mondial, loin derrière la Tunisie (92e), l'Algérie (108e) et même l'Egypte (120e). Principale raison de ce mauvais score? La faiblesse des services publics de santé et d'éducation. Quant au niveau de vie, il est environ cinq fois moins élevé qu'en France. C'est d'ailleurs le problème n° 1 auquel sont confrontés les beurs souhaitant trouver un emploi salarié. Difficile pour eux de se contenter des salaires locaux, comme est en train de le réaliser Stéphane Hallaouy, 30 ans, originaire d'Agen, venu prospecter cet été dans le secteur public: «Il y a des choses passionnantes à faire dans certains cabinets ministériels ou agences gouvernementales, mais les rémunérations proposées dépassent rarement 500 € par mois.»
Mieux vaut donc choisir son employeur dans un secteur moderne, dont les méthodes de travail se rapprochent le plus de l'Europe, comme la communication, les télécoms ou l'informatique. Les salaires y sont plus élevés que dans l'administration ou les PME traditionnelles et on peut y trouver des jobs extrêmement motivants, comme le constate Laïla Bouchourl, 25 ans, qui a quitté Paris pour Casa sur un coup de tête, en janvier 2003. «Mes parents n'y croyaient pas. Ils étaient persuadés que je ne tiendrais que quelques mois», dit-elle. Mais Laïla a immédiatement dégoté un emploi passionnant de créatif dans l'agence de publicité Lowe Shem's. Bien que son salaire soit inférieur à celui de ses camarades restés en France, cette titulaire d'un DESS de marketing de l'université Paris II a l'impression d'apprendre son métier en vitesse accélérée. Sa paie lui permet de vivre confortablement: trois pièces dans un quartier agréable, petite voiture, plage tous les dimanches à la belle saison...
Pour ceux qui se lancent dans la création d'entreprise, les difficultés sont d'un autre ordre. Brahim Ouarbi, 36 ans, a ouvert en mai 2004 le premier magasin Mobalpa à Casablanca, après quinze ans d'expérience de vendeur, à Mulhouse, dans cette enseigne française de mobilier pour cuisines et salles de bains. Convaincu que «tout est à construire au Maroc, comme en France après la guerre», ce jeune homme grand et mince aux yeux verts, titulaire d'un BTS de production, a tout de suite été confronté à des habitudes de travail déroutantes. Surtout pour lui, élevé en Alsace dans une rigueur toute germanique! Nonchalance des ouvriers, corruption des fonctionnaires... Mais, jusqu'à présent, Brahim s'est tenu à une stricte ligne de conduite: «Pas question de donner un dirham de bakchich à un fonctionnaire, quel qu'il soit.»
Redouan M'Faddel, directeur général du groupe immobilier Yasmine, refuse, lui aussi, de baisser la garde sous prétexte de s'adapter aux coutumes locales. «Je suis ici pour élever le niveau», affirme fièrement ce quadragénaire élégant, diplômé de Sciences po, qui gère d'une main de fer l'entreprise de promotion et de construction de logements fondée par son frère aîné il y a dix ans. Né à Chartres dans une famille ouvrière de sept enfants, Redouan a passé trois ans à faire de l'audit chez Andersen et Michelin avant de débarquer sur le chantier de construction de Mohammedia, une petite ville en pleine expansion au nord de Casablanca. Le choc! «Ici, on n'a pas la culture de l'écrit. Et pour cause: la moitié de la population est analphabète. J'ai dû batailler pendant six mois pour que les sous-traitants acceptent de signer des contrats en bonne et due forme.»
Tout en arpentant les pièces d'un appartement en cours de finition, le casque de chantier sur la tête, il assomme de remarques son conducteur de travaux («La peinture est à refaire», «Ce carrelage est mal posé»), avant de nous prendre à témoin: «Regardez, il ne prend pas de notes. Demain, je vais devoir tout lui répéter, et après-demain aussi!» Malgré ces à-peu-près auxquels Redouan ne se résigne pas, les affaires sont florissantes. En dix ans, le groupe Yasmine a déjà construit 2 500 logements, dont près de la moitié ont été vendus à des émigrés, comme Fakhardine Ayar, 22 ans, ouvrier chez Valeo à Reims, en vacances au bled, qui s'apprête à faire un chèque de 23 000 € pour acheter un appartement de 70 mètres carrés. Assis dans le bureau de vente, le jeune homme observe Redouan M'Faddel avec admiration. «Moi aussi, j'espère un jour venir m'installer au Maroc, dit-il. Mon rêve? Ouvrir un hôtel-restaurant.»

Post-scriptum
En France, les Français d'origine maghrébine ont deux fois moins de chances d'accéder à un emploi de cadre (à âge et diplôme égaux) que les Français de souche, selon une étude du Credoc. Piètre consolation: ils sont deux fois moins défavorisés que leurs camarades à la peau noire, Français d'origine africaine.
T
24 septembre 2004 13:00
Trés interessant, parcontre l'auteur nous précise bien ceux-ci dans la phrase suivante, (Mais en France ils ont l'impression que leur potentiel est sous-exploité, que leur étiquette «beur» leur colle à la peau)
Et ensuite elle même appel son article: (Maroc L'heure des beurs)

Merci madame "camember khanès...." oups pardon, je voulais dire Madame Hélène Constanty !
w
24 septembre 2004 13:13
merci tarik,

j'ai lu et j'ai eut le même ressentiment.

pourquoi l'auteur ne dit pas simplement français (si elle veut, elle peut aussi rajouter "d'origine arabe"winking smiley.

BEURES, c'est péjoratif !!!!!!!!
i
24 septembre 2004 15:03
bjour,

Merci c'est un tres bon article, c'est pourquoi j'ai une idée de faire une association "tous les yabiladiens et yabiladiennes" et entamer des débats pour voir ce qu'on puisse faire pour notre Maroc.


a vous et merci de 7 article
t
24 septembre 2004 15:15
>Trés interessant, parcontre l'auteur nous précise bien ceux-ci dans la phrase >suivante, (Mais en France ils ont l'impression que leur potentiel est sous->exploité, que leur étiquette «beur» leur colle à la peau)
>Et ensuite elle même appel son article: (Maroc L'heure des beurs)


justement je pense que c fait expres pour appuyer le fait ken france nous sommes sous-exploité et que c en kelke sorte l'heure de la vengence pour les français d'origine magrebine. ça lui permet de mettre l'idée au complet en qq mots.
T'imagine le titre : "la vengence de ces français d'origine marocaine qui sont sous-exploités en France." C'est plus un titre c le chapeau !!

Ilham
g
25 septembre 2004 19:01
salaam,
j'admire le courage de ces marocains qui ont compris que'' réussire chez les autres c'est un exploit, mais réussire chez-soit, c'est le vrai succés''

j'avait les larmes aux yeux quand je lisais cet article et surtout de constater que ces marocains nés ailleurs ne bessent pas les bras devant la corruption et le clientisme. ça me rend fier d'etre marocain !!!.

moi aussi inchallah je reviendrai avec de grand projets qui créeront beaucoup de postes d'emploi bien payés et j'oeuvrerai dans la lutte sociale de tous les marocains de bas qui vive dans la misere et l'ijustice sociale.

la réussite n'est pas toujours au bout du chemin, mais ça vaut la peine essayer encore une fois.

je te rejoint issi dans ta reflection et je dis que je suis partant pour en discuter. ä vous


que Dieu vous garde mes chers Marocains.

 
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