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L'évaluation des CM2 qui sème le trouble
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6 juin 2008 21:55
Le 20 mai dernier, des parents d'élève de Monein dans le Bearn ont découvert un questionnaire joint à un test d’évaluation expérimentale de CM2. Dans sa partie 4, destinée à être remplie par les élèves, l'enfant devait notamment dire si ses parents sont nés en France, quelle langue est parlée à la maison, avec qui il vit précisément, etc. Le ministère a finalement annulé cette partie

(c) Reuters

L’affaire a semé le trouble et la consternation des parents d’élèves de Monein (Bearn), quand ils ont pris connaissance, le 20 mai dernier, d'un questionnaire joint à un test d’évaluation expérimentale de CM2, concernant la "maîtrise de la langue et du langage". Document normalement destiné à mesurer les acquis des élèves en "lecture, outils de la langue et production écrite".
Sauf qu’en partie 4 figure toute une série de questions qui n’ont rien à voir avec le sujet, et renseignent plutôt sur la situation sociale et psychologique de l’enfant. Qui est d’ailleurs est prévenu: "Ici, toutes tes réponses sont bonnes. Il n’y a pas de mauvaise réponse". Il doit dire si ses parents sont nés en France, quelle langue est parlée à la maison, avec qui il vit précisément (nombre de frère et sœur, présence d’une belle-mère ou d’un beau-père). Ensuite, il lui est demandé de confier son sentiment sur l’école, la réputation de son établissement scolaire, les relations entre les adultes, s’il a déjà été insulté ou agressé, etc… Dûment rempli par les élèves, le questionnaire devait être renvoyé directement au ministère de l’Education nationale. Devant la colère des parents qui menaçaient de faire du bruit, le directeur chargé au ministère de l’Education nationale de l’évaluation et de la performance a demandé par mail à la petite centaine d'écoles concernées "de ne pas faire remplir par les élèves la partie numéro 4 du cahier de l’élève "maîtrise de la langue et du langage" qui vous est parvenu dans le cadre de l’expérimentation des outils de l’évaluation citée en objet".
Depuis, c’est un autre questionnaire, cette fois adressé aux parents des élèves de sixième, qui attire l’attention des associations de parents d’élèves et des syndicats. Dix-huit pages de questions, sur la nationalité, la langue parlée, les revenus, etc. Le tout accompagné d’un courrier qui stipule que le questionnaire est reconnu d’intérêt général, approuvé par la CNIL, et qu’il est donc obligatoire. Sinon, c’est 300 euros d’amende. E.V
a
7 juin 2008 19:57
De toute façon tous le monde peut mentir dans ce genre d'évaluation. Avoir une amende pour cela, je trouve cela trop poussé !! Franchement !!

En Bretagne, y'en a de plus en plus qui refuse de parler Français. Le Breton prend de l'ampleur. Dans mon établissement bilingue Franco Breton, la moitié des étudiants parle Breton dans les couloirs et cour de l'établissement. Y'a même eu un clash en médiathèque l'année dernière. Un étudiant à refuser de donner son adresse en français à une de mes collègues. Mais le disait en Breton. La collègue s'est emporté et lui à dit de parler en Français. Il a refusé et à dit que NON. Il était menaçant et lui a dit 'vous allez écrire mon adresse en breton'. Mes collègues ont alerté l'académie de Rennes.
a
7 juin 2008 22:50
Citation
atlas2008 a écrit:
De toute façon tous le monde peut mentir dans ce genre d'évaluation. Avoir une amende pour cela, je trouve cela trop poussé !! Franchement !!

En Bretagne, y'en a de plus en plus qui refuse de parler Français. Le Breton prend de l'ampleur. Dans mon établissement bilingue Franco Breton, la moitié des étudiants parle Breton dans les couloirs et cour de l'établissement. Y'a même eu un clash en médiathèque l'année dernière. Un étudiant à refuser de donner son adresse en français à une de mes collègues. Mais le disait en Breton. La collègue s'est emporté et lui à dit de parler en Français. Il a refusé et à dit que NON. Il était menaçant et lui a dit 'vous allez écrire mon adresse en breton'. Mes collègues ont alerté l'académie de Rennes.

Que cherchez-vous à faire par vos propos ?

Comment pouvez-vous oser affirmer qu'il y aurait de plus en plus de Bretons à ne pas vouloir parler le français ? A moins que vous ne soyez dans un établissement strictement controlé par "Diwan" où auriez-vous pu entendre plus de la moitié des étudiants (au collége : ce sont des collégiens, au lycée se sont des lycéens) donc, selon vous, ce ne pourrait-être qu'en faculté ! Et vous voudriez faire croire que la moitié des étudiants, dans une fac située en Bretagne, parlerait breton dans les couloirs !?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/06/08 10:27 par aeiou.
 
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