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L'Etat palestinien menacé de faillite avant d'avoir vu le jour
m
21 avril 2006 11:32
RAMALLAH (AFP) - L'Etat palestinien n'a pas encore vu le jour, Israël contrôlant plus de 90 % de la Cisjordanie, mais il est déjà menacé de faillite suite aux sanctions financières exercées sur le gouvernement du Hamas.

Avant même la victoire électorale en janvier du mouvement islamiste, l'Autorité palestinienne était déjà criblée de dettes. La situation s'est depuis dramatiquement dégradée, les Etats-Unis et l'Union européenne gelant leurs aides directes.




Les salaires des fonctionnnaires ne sont pas versés, l'absentéisme sévit dans les écoles et même dans les hôpitaux. Des édifices publics sont fréquemment occupés par des homme armés, mécontents de n'avoir pas perçu leur paye.

Israël refuse également de rembourser le montant des taxes douanières qu'il collecte pour le compte de l'Autorité palestinienne, soit plus de 50 M USD par mois.




Selon un récent rapport de l'Onu, un million de personnes, soit un quart de la population palestinienne de Cisjordanie et de la bande de Gaza, sont affectées par la crise.

Le gel des aides américaines et européennes s'est traduit par une perte de 607 millions de dollars par an, ce qui fait planer une menace de banqueroute sur l'Autorité, selon le même rapport, qui précise que plus de 152.000 personnes sont employées par l'Autorité.

Bien que le gouvernement Hamas ait reçu des promesses de pays arabes et musulmans, notamment l'Iran, l'aide promise tarde à venir et ne représente qu'une fraction des sommes nécessaires à renflouer les caisses vides.

Avant les élections palestiniennes, l'actuel Premier ministre du Hamas Ismaïl Haniyeh avait promis un amélioration du niveau de vie grâce à une lutte vigoureuse contre la corruption.

Aujourd'hui, il appelle les Palestiniens à résister aux pressions, en se contentant s'il le faut de "sel et d'olives".

"Nous n'avons pas atteint la banqueroute d'un point de vue légal mais pratiquement, nous n'avons pas de fonds", a affirmé récemment le ministre des Finances Omar Abdelrazeq.

Il admet ne pouvoir donner aucune promesse aux fonctionnaires quant à la date à laquelle ils percevront leur prochaine paye alors que les banques ont cessé leurs prêts à l'Autorité, qui leur doit 640 millions USD. Ce ministre brandit le spectre d'une "nouvelle Somalie" si rien n'est fait rapidement.

Le leader palestinien Mahmoud Abbas a lui aussi mis en garde contre une "catastrophe" si la crise financière persiste, mais a proposé aux donateurs de verser leurs aides directement à son bureau pour contourner le gouvernement Hamas qu'ils boycottent.

Des dirigeants du mouvement Fatah ont le même ton alarmiste. "Je suis convaincu que cette pression (internationale) qui constitue une punition collective sera en fin de compte contre-productive", a déclaré le député Saëb Erakat, ancien responsable chargé des négociations avec Israël.

Les agences des Nations unies dans les territoires palestiniens craignent quant à elles une grave crise humanitaire en dépit des promesse d'aides directes à la population.

Opposé au Hamas, le prédécesseur d'Omar Abdelrazeq au Trésor, Salam Fayad, qui avait les faveurs des pays donateurs, estime que le sort du peuple palestinien compte plus que celui du gouvernement du Hamas.

"Toutes les mesures prises contre ce gouvernement vont avoir un impact très négatif sur l'économie palestinienne et sur les conditions de vie en Palestine", a-t-il déclaré.

L'UE est le principal soutien financier des Palestiniens avec quelque 500 millions d'euros d'aide versés annuellement. Sur cette somme, près de la moitié sont des aides directes au gouvernement palestinien ou transitant par lui.

L'UE, ainsi que Washington, exigent des islamistes qu'ils reconnaissent Israël et qu'ils mettent un terme à la violence.

Pour sa part le président français Jacques Chirac s'est placé en pointe des Européens pour demander une reprise de l'aide aux Palestiniens, en trouvant les moyens de ne pas financer le Hamas.

"Je considère qu'il serait (..) à la fois injuste et politiquement maladroit de faire payer à la population palestinienne le prix que l'on voudrait lui faire payer en supprimant l'aide", a-t-il déclaré mercredi au Caire.
w
21 avril 2006 11:38
la suppression de l aide c est la nouvelle arme de destruction massive que l occident a trouver contre les arabes. apres les embargo qui ont touché l irak et a moindre mesure la libye et bientot l iran.
m
21 avril 2006 11:53
c'est vraiment du n'importe quoi ils veulent tous acheter la reconnaissance d'israel a n'importe quel prix ; il faut que les pays musulmans dont l'arabie saoudite qui nne sait pas quoi faire de son argent aide nos freres palestiniens.

le jour de gloire viendra pour la Palestine inchaallah

et Vive l'Iran et ses armes atomiques
m
21 avril 2006 12:19
les saoudiens ont promis d'aider les palestiniens "à condition" que le hamas "reconnaise" l'état israël.
m
21 avril 2006 12:28
mais qu'est ce qui on en a foutre d'israel les saoudiens le plus important c'est les freres musulmans
m
21 avril 2006 12:44
le plus important c ce que les américains veulent, pas ce que les saoudiens voudraient.
 
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