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L’enfance misérable des frères Kouachi
A
19 janvier 2015 14:11
[www.reporterre.net]

Quelle était l’enfance de Chérif et Saïd Kouachi, les deux hommes qui ont assassiné les journalistes et les policiers à Charlie Hebdo ? Une enfance misérable, de père absent et de mère prostituée, dans un immeuble populaire du 19e arrondissement de Paris. Evelyne les a connus, elle témoigne. Un document exclusif de Reporterre

Elle en rêvait, de son logement social. Elle pose donc meubles, enfants, mari, dans un F4 du 156 rue d’Aubervilliers, à Paris. Avec son CAP de comptabilité, Evelyne s’en va chaque matin travailler tout près de la cité, en plein 19e arrondissement. Nous sommes dans les années 1980. La mixité sociale n’est encore qu’une théorie, un concept.

« Ici, nous vivions entre pauvres. Et encore, la plupart des gens, une fois passées quelques années, partaient ailleurs. Le quartier craignait vraiment. Nous avons décidé de rester pour changer notre environnement nous-mêmes, nous les locataires du 156. Nous voulions sauver notre quartier. »

Un enfant comme les autres

Alors, Evelyne crée des associations. L’une d’elles, Jeunes et locataires, voit le jour dans les années 1990. Son but est de sortir les enfants, de leur faire découvrir autre chose « que le ghetto ». Son association est une des rares à traverser le temps, elle existe pendant plus de dix ans. Elle parvient à dégoter quelques subventions, alors elle prend la main des gamins du quartier et les emmène ailleurs. Un goûter dans un parc, une sortie dans un beau quartier de Paris, et même un jour : Eurodisney.

On la prévient, dans la bande des enfants, l’un est particulièrement coquin, voire turbulent. Il s’appelle Chérif. Il se balade toujours avec son grand frère Saïd, plus discret. À croire que le plus petit est l’aîné. Saïd pleurniche tout le temps, et suit toujours son cadet. Evelyne surveille le cadet « comme du lait sur le feu ».

« J’adorais cet enfant. Il suffisait qu’on le cajole, qu’on le prenne dans les bras pour qu’il se calme. Moi, je l’ai trouvé touchant, ébahi comme tous les autres par la bande à Mickey. » Un enfant comme les autres, qui croit en la magie de Disney, et qui se calme dès qu’on l’apaise. « On les emmenait au cinéma, Chérif adorait y aller. »

Mère en détresse

Sa mère n’a pas d’argent pour payer la cantine, et elle n’est pas du genre à demander de l’aide. Evelyne qui aide tout le monde à faire ses papiers, ne l’a jamais vue dans son bureau. On ne sait rien du père, et peut-être même les enfants ont-ils des pères différents. Ils ont toujours vécu ici, nés en 1980 et 1982. Deux des cinq enfants ont déjà été placés ailleurs par les services sociaux, quand Evelyne suit Cherif et Saïd.

Quelques mois après la sortie à Eurodisney, Chérif rentre de l’école comme chaque midi. Accompagné comme toujours de son grand frère, il découvre ce midi-là, en plein milieu de l’appartement, sa maman morte. Morte de quoi ? Elle aurait avalé trop de médicaments. Pour beaucoup, il s’agit d’un suicide.

Finalement, tout le monde connaissait le quotidien de cette mère célibataire. Et les langues des habitants du quartier finissent par se délier. Elle ne parvenait plus à subvenir aux besoins de ses cinq enfants, elle avait fini par faire le trottoir pour arrondir les fins de mois. Elle serait morte, selon la gardienne qui était la seule qui lui parlait, enceinte d’un sixième enfant.

Les enfants sont orphelins, Saïd a douze ans, Chérif a dix ans. Ils quitteront le 156, pour passer leur adolescence, en Corrèze, dans un établissement de la Fondation Claude Pompidou

"On aurait dû aider cette maman"

Evelyne l’a reconnu sur sa télé mercredi 7 janvier. « J’ai appelé mon gendre, qui lui aussi a grandi dans le quartier. Il m’a bien confirmé. J’ai pleuré. Je me suis dit que je suis responsable. J’aurais dû aider cette maman. On n’aurait jamais dû emmener les enfants à Eurodisney, avec cet argent-là, on aurait dû aider cette maman. Chérif avait une dizaine d’années, pas plus. Finalement, à n’avoir rien vu, nous avons tué cette mère et avons été incapables de sauver ses enfants. »

Evelyne est inconsolable devant sa télévision. « Chérif était un enfant comme les autres. Mais il n’aura pas reçu d’amour… Il a trouvé dans le fanatisme religieux, la famille qu’il n’a jamais eue. Ils ont su lui monter la tête. En même temps, c’est facile de s’en prendre à des gamins aussi isolés et fragiles. Personne n’était là pour le remettre dans le droit chemin. »

"S’il avait eu une enfance heureuse, serait-il devenu terroriste ?"

Evelyne tient pour responsable la politique de la Ville. « Le but était de parquer là les pauvres. Et personne ne s’en occupait. Les assistantes sociales démissionnaient une à une. Elles avaient trop de boulot par chez nous, elles préféraient se faire muter ailleurs. Alors chaque mois, on avait une nouvelle personne qui reprenait notre dossier, et au final, on n’avançait pas. »

Evelyne en veut aussi beaucoup au manque d’encadrement des enfants. « Il n’était pas rare que l’on voit des enfants de cinq-six ans traîner devant l’immeuble à minuit. Chérif lui, était comme abandonné. Je me souviens d’un jour durant lequel nous organisions un goûter. Nous n’avions pas de local, alors nous allions dans les caves. Je suis remontée chercher des gobelets, et là, j’ai vu un gardien demander à Chérif, qui était tout maigrelet, de se mettre à genoux pour demander pardon, parce qu’il avait fait une bêtise. Comme il n’avait pas de papa, et une maman absente, il était un peu le souffre-douleur. Enfin, je ne voudrais pas que vous pensiez que je le défends. Mais je veux dire, s’il avait eu une enfance heureuse, serait-il devenu un terroriste ? »

Elle raconte aussi, pour expliquer le contexte de désarroi, l’histoire d’un autre jeune, habitué de la brigade des mineurs, qu’elle faisait dormir chez elle, parce qu’il était battu par sa maman. Un jour, il fugue, les premières nuits, il dort sur le toit. Evelyne finit par le ramasser, lui faire passer une nuit dans le lit de son fils. Le matin, elle le dépose à la police. C’est un habitué, quatre fois qu’il vient. La première fois, à cause d’une brûlure au troisième degré causé par un fer à repasser. Evelyne se met en colère : « Combien de fois devrai-je vous l’amener avant que vous le retiriez de sa mère ? »

Mais le policier veut d’abord savoir comment l’enfant a vécu pendant ces huit jours d’errance. Il comprend tout, quand l’enfant parle d’un monsieur. « Les enfants étaient tellement laissés à l’abandon que le 156 était devenu un repère de pédophiles. Ils passaient le soir, les gamins étaient livrés à eux-mêmes sur le parking. Les parents ne les cherchaient pas… »

"Nous étions entourés de violence"

Evelyne en a marre : « Nous avions quatre centres sociaux dont La maison des copains de La Villette, Action fraternelle, ou encore Espace 19, mais les éducateurs, salariés, n’étaient pas plus âgés que les délinquants et leur donnaient rendez-vous dans les cafés à fumer des clopes et boire des verres. Moi, j’appliquais la méthode bénévole de la ’maman’ et je n’ai jamais eu de problème avec ces jeunes. Sont-ils totalement responsables de ce qu’ils deviennent ? Délinquants, drogués, et pour les frères Kouachi, ces monstres incompréhensibles ? »

Marise (prénom modifié) se pose la même question. À l’époque, elle aussi habite le quartier. Militante, elle multiplie les associations pour venir en aide aux quartiers difficiles. « J’ai vécu de bons moments. Mais avant les années 90, et la prise de conscience que la mixité sociale était indispensable, nous ne parlions pas de ça lors de nos réunions politiques. (NDLR : Marise a d’abord été militante au PC, puis au PS). La société délaisse les pauvres, les met en colère, les rend violents, puis parfois haineux. »

« Les seuls qui acceptaient de vivre au 156 étaient les sans-abris. Nous étions entourés de violence. » Evelyne renchérit. « Je me souviens de ces gamins dont le père était toujours saoûl, et s’endormait avant que les enfants ne rentrent de l’école. Il fermait à clef, les enfants dormaient dans les escaliers. Nous faisions des signalements, mais même les professeurs ne disaient rien… C’est une société entière qu’il faut condamner d’avoir laissé grandir des enfants dans une telle misère. »

"Terreau fertile"

Evelyne, chrétienne qui pense qu’il faut savoir rire de tout, savait que doucement l’islam gagnait dans le quartier. « Je voyais de plus en plus de femmes porter le voile, puis avoir des propos de moins en moins laïcs. » Marise acquiesce : « Au début, dans les années 90, un des pratiquants de la mosquée de la rue de Tanger faisait partie du Conseil de Quartier. On l’aimait beaucoup, il était très laïc, très ouvert. Nous faisions nos réunions dans la mosquée. Je trouvais cela formidable. Puis notre ami, un jour nous a dit qu’il quittait la mosquée, qu’il ne se retrouvait plus dans les paroles de l’imam. Dès lors, la porte de la mosquée nous est restée à jamais fermée, et nous voyions le changement dans le comportement. Les salafistes ont petit à petit pris possession des lieux, jusqu’à l’arrestation de la cellule des Buttes Chaumont. »

Marise pense que l’intégrisme ne peut prendre racine que sur ce genre de terreau fertile où la précarité et l’abandon ont pris la place normalement nécessaire de l’intégration. « Mais je suis optimiste, depuis l’avènement de la mixité sociale, les choses vont mieux. Je reste persuadée que la mixité était la bonne solution. En revanche, ces enfants nés dans le triple abandon, d’une société, parfois de racines, et encore pire d’éducation, n’ont pas pu apprendre les limites, pas pu s’intégrer… Et ils ont trouvé refuge dans la délinquance, la violence, la prison, et parfois dans l’intégrisme religieux. Il reste cependant de nombreuses structures à créer pour prévenir, intégrer, encadrer. Tenez, pour l’intégration, moi j’aime beaucoup animer l’atelier tricot au Centre Social Riquet mais je dis aux femmes d’arrêter de parler une langue entre elles que je ne comprends pas, j’ai l’impression qu’elles parlent de moi. Ça les fait rire. Mais finalement, parler le même langage quand on est ensemble, c’est plus simple non ? »

Pour Marise, « nous sommes responsables de ne pas avoir offert une jeunesse équilibrée à ces mômes, en n’ayant jamais vu la souffrance de leur mère, leur désarroi d’orphelins… Mais ce n’est pas une excuse pour tuer les autres et ne pas avoir le recul face à l’absurdité du fanatisme… »

Evelyne, elle, qui a pris sa retraite et vit maintenant dans la région Centre, concède : « Je ne devrais pas le dire, vous allez me prendre pour une folle, mais quelque part, moi ces gamins-là, je les plains… »
y
19 janvier 2015 14:39
« Je ne devrais pas le dire, vous allez me prendre pour une folle, mais quelque part, moi ces gamins-là, je les plains… »

Tout est dit.

Tristes témoignages. Criants de vérité. Entre un père qui fuit ses responsabilités, une mère qui n'en peut plus, se suicide et une société qui ne veux rien voir, tourne le dos, il aurait fallu presque un miracle pour que ces gamins s'en sortent... sad smiley

On ne récolte que ce qu'on a semé !


Salauds de pauvres... comme dirait Coluche.
S
19 janvier 2015 14:44
Salem,
suis moi même sortie du ruisseau, on peut trouver des excuses à ceux qui tombent dans la délinquance, mais je n'en ai aucune pour les violeurs, les assassins, les criminels, désolé .
L
19 janvier 2015 14:51
que dire ? c'est horrible.

merci pour ce partage...qui ne justifie rien mais qui peut expliquer le cheminement....
L
19 janvier 2015 15:21
Citation
Sarazin-31 a écrit:
Salem,
suis moi même sortie du ruisseau, on peut trouver des excuses à ceux qui tombent dans la délinquance, mais je n'en ai aucune pour les violeurs, les assassins, les criminels, désolé .
oui et non....

mon dieu va savoir s ils n ont pas été abusés sexuellement...
m
19 janvier 2015 15:26
Oui, oui, et oui, l’enfance c’est là que tout se joue, voir même avant la naissance. C’est al maktoub, mais aussi statistique.
Qu’en déduire ? Que faire ?
Moi je ne sais pas, c’est juste la vie telle quelle est de nos jours, comme dans une jungle où la pitié n’a pas sa place…
y
19 janvier 2015 15:26
Citation
Sarazin-31 a écrit:
Salem,
suis moi même sortie du ruisseau, on peut trouver des excuses à ceux qui tombent dans la délinquance, mais je n'en ai aucune pour les violeurs, les assassins, les criminels, désolé .

Il ne s'agit pas d'excuser les actes qu'on a tous condamnés. Les 2 frères et l'autre sont des assassins. Il n'y a aucun doute là dessus.

Mais ce schéma est tellement reproductible à souhait malheureusement que ne rien faire ou faire semblant fait de nous tous des responsables à des degrés différents bien évidement.

Le terreau de l'obscurantisme dans la plus part des cas, est la pauvreté, la misère matérielle mais surtout affectueuse, l'injustice subie, l'avenir sombre (prison, drogues ... etc), tout ceci fait pulluler des êtres fragiles, frustrés, qui n'ont rien à partager avec la société qui, à leurs yeux, les a rejetés.
Ces gens, veulent se venger pour eux même avant rien d'autre. Le prétexte religieux ou pas n'est qu'un prétexte.

Alors que faut-il faire ? il y a des idées mais encore faut-il que nos dirigeants politiques cherchent vraiment à résoudre ces problèmes... Eux qui ne voient que leur intérêt à courte durée -Hollande qui pense à sa réélection, le sioniste Vals qui pense à 2022, le nain qui ne pense qu'à sa revanche, les haineux de droite qui n'ont qu'une envie : mettre de l'huile sur le feu et attiser l’affrontement entre les français de "souche" est les "autres" (musulmans) - Hélas, les hommes politiques sur la scène ne sont que des ramassis d'hypocrites, d'incapables.
d
19 janvier 2015 16:00
C est quand même affligeant autant de malhonnêteté de la part de la presse française de manière globale .

Comment se fait il que cette presse qui a l unissons revendique le droit d outrager des gens qui ne pensent pas comme eux, sous couvert de liberté d expression ne relate pas cette histoire . Qu en est il de leur devoir d information ?

L islam a bon dos par les temps qui courent alors. Combien de gamins ayant grandit dans ces conditions s en serait sorti ?
Je ne cautionne pas ces assassinats mais il me paraît évident que ces freres n avaient que peu de chance de s en sortir...
Entre la délinquance et l islamisme radical , ils ont connu les 2 voies.
l
19 janvier 2015 16:16
C'est malheureux oui, leur histoire est horible, et fait mal au coeur.
Mais ce n'est pas que des personne qui ont eu une enfance miserable devenus des terroristes, criminelle
OUSSAMA BELADEN, LUI ESSU D'UNE FAMILLE RICHE
m
19 janvier 2015 17:06
Citation
lilia6 a écrit:
C'est malheureux oui, leur histoire est horible, et fait mal au coeur.
Mais ce n'est pas que des personne qui ont eu une enfance miserable devenus des terroristes, criminelle
OUSSAMA BELADEN, LUI ESSU D'UNE FAMILLE RICHE

Oussama était un chef qui donnait des ordres, reste à savoir s'il faisait personnellement dans la sale besogne au péril de sa vie.

Les chefs politiques font des guerres totalement illégale avec des milliers de morts rien que pour le profit, ou pour imposer leur idéologie, sans jamais prendre le moindre risque pour leur vie, Bush junior est aller faire la guerre à l'Irak rien que pour le pétrole.
l
19 janvier 2015 17:14
Oui, ils font pas le sale boulot
U
19 janvier 2015 18:02
Citation
moss_26176 a écrit:
Oussama était un chef qui donnait des ordres, reste à savoir s'il faisait personnellement dans la sale besogne au péril de sa vie.

Les chefs politiques font des guerres totalement illégale avec des milliers de morts rien que pour le profit, ou pour imposer leur idéologie, sans jamais prendre le moindre risque pour leur vie, Bush junior est aller faire la guerre à l'Irak rien que pour le pétrole.

Il a dépensé sa fortune, délaissé le luxe pour errer dans les montagnes malgré sa maladie. Selon un témoignage d'une personne qu'il le connaissait, il vivait à Jaji, dans les grottes de Jaji en plein hiver froid. Les gens de son pays le voyait comme un héros Moudjahid avant que la bataille passe de la Russie à l'Amérique.

De l'aveu même de ses ennemis, il a mis en personne la main à la pâte. Il a combattu et aurait été blessé au combat 4 fois (au moins). Il se mettait physiquement en danger et monter au front. C'était plus qu'un simple financier, il mangeait, vivait et combattait auprès des combattants.

Il n'a pas vécu comme Bush.
19 janvier 2015 18:12
Comme quoi, la responsabilité des parents envers leurs enfants est immense.

Celui qui n'est pas en mesure d'en être à la hauteur, qu'il s'abstienne de procréer.
L
19 janvier 2015 19:09
Salut
Bizarre les médias n'ont pas beaucoup parlé de ce témoignage, dommage
C est peut être la qu'il faut chercher les solutions pour que ça ne se reproduise plus
s
19 janvier 2015 20:51
""""certains disent """"" : quant les parents ne sont pas capables d’encadrer leur enfants mieux de ne pas en faire (s'abstenir) et surtout s'ils n'ont pas les moyens sûrs pour les élever et les accompagner ,
sauf que dans notre religion Musulmane c'est Haram d'anticiper l'avenir , ou de s'abstenir """ils disent certains "" c'est Allah qui décide de la destiné de chacun de nous
c'était écrit , comme c'était écrit la Mort de ces 2 jeunes terroristes
c'est écrit dans le temps et dans l'espace
c'est le Maktoube



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/01/15 21:42 par sakki.
je hais l'hypocrisie
w
19 janvier 2015 21:10
Citation
sakki a écrit:
certains disent : quant les parents ne sont pas capables d’encadrer leur enfants mieux de ne pas en faire (s'abstenir) sauf que dans notre religion Musulmane c'est Haram de s'abstenir ! car c'est Allah qui guide et qui décide de la destiné de chacun de nous
c'était écrit la Mort de ces 2 jeunes terroristes dans le temps et dans l'espace
c'était leur Maktoube à eux

Salam

20 janvier 2015 01:12
Citation
sakki a écrit:
certains disent : quant les parents ne sont pas capables d’encadrer leur enfants mieux de ne pas en faire (s'abstenir) sauf que dans notre religion Musulmane c'est Haram de s'abstenir ! car c'est Allah qui guide et qui décide de la destiné de chacun de nous
c'était écrit la Mort de ces 2 jeunes terroristes dans le temps et dans l'espace
c'était leur Maktoube à eux


C'est encore plus haram d'en avoir et de les abandonner pour qu'ils finissent par devenir des monstres !!!!


C'est pas haram de ne pas en avoir si on pense ne pas avoir les moyens de les éduquer (ce qui "tait le cas ici)
s
20 janvier 2015 09:52
Citation
stark90 a écrit:
C'est encore plus haram d'en avoir et de les abandonner pour qu'ils finissent par devenir des monstres !!!!


C'est pas haram de ne pas en avoir si on pense ne pas avoir les moyens de les éduquer (ce qui "tait le cas ici)

bonjour
je sais bien , et je te concède
je parle de ceux et celles qui rejettent tout , qui n'assument pas leur responsabilité vis à vis de leur enfants ils rejettent leur échec sur le ( Maktoube )
je hais l'hypocrisie
A
20 janvier 2015 10:54
Au final, c'est juste la trajectoire de beurs un peu paumés, désoeuvrés et humiliés dans leurs barres d'immeuble pourris, trainés dans les égouts par la vie, qui à défaut de pouvoir construire quelque chose de valable ont tout foutu en l'air ou choisi une autre voie plus idéaliste dans leur esprit, on est loin d'une histoire de complot où des gens du Mossad salafisés tuent un faux policier du Mossad de la DCRI....
s
20 janvier 2015 14:43
l'ignorance tue (au sens propre comme au figuré) plus que la misère
d'abord on doit se demander , quel genre de parents ont eu ces 2 terroristes barbares ?
leur arrivée au monde était elle désirée ?
tant de questions qui s'imposent d'elles même pour tous parents qui se respectent , et digne de ce nom (parents)

j'ai connu 2 jeunes qui sont nés dans une famille illettrée de 8 enfants , et les 2 parents sans emploi dont le père est absent à la Mosquée et la mère devant le fourneau
ils n'ont jamais appris , ni sût dans quel monde ils vivent, ?
à 15 ans les 2 jeunes cumulaient des délies dont les parents sont civilement responsables , ces derniers décidèrent alors de les ramener au bled
je hais l'hypocrisie
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