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L'Elysée critique l'attitude des médias américains après les propos tenus...
s
3 février 2007 15:00
L'Elysée critique l'attitude des médias américains après les propos tenus par le président français


Jeudi, la charge de l'Elysée contre les médias américains, accusés d'avoir voulu "faire feu de tout bois contre la France" dans la polémique diplomatique et médiatique sur le nucléaire iranien, illustre les relations cahoteuses entre la France et les Etats-Unis.




Après un entretien accordé par Jacques Chirac à deux journaux américains - le New York Times et l'International Herald Tribune - ainsi qu'à l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur, ces trois journaux ont fait jeudi une large place au cafouillage présidentiel.


La présidence française a vu dans ces articles la volonté de "déclencher une polémique honteuse sur un sujet où l'engagement de la France et du président de la République a toujours été constant et déterminé".


"Cela ne nous étonne pas de la part de certains médias outre-Atlantique, qui n'hésitent pas à faire feu de tout bois contre la France", a-t-on ajouté de même source.


Jeudi soir, la ministre de la défense Michèle Alliot-Marie a dénoncé à Paimpol en France, le "parti pris de certains journaux d'outre-Atlantique". "Comme cela a été dit par l'Elysée, il y a un certain parti pris de certains journaux d'outre-Atlantique dont on peut se demander s'ils ne font pas exprès de ne pas comprendre", a-t-elle déclaré.


A quelque trois mois de la fin de son second mandat, Jacques Chirac a retrouvé en plusieurs occasions une posture anti-américaine, une position généralement bien vue en France, en pleine campagne présidentielle.


Devant les diplomates étrangers au début de l'année, il s'était ainsi livré à une critique en règle de l'intervention américaine en Irak, la qualifiant d'"aventure" et affirmant qu'elle avait favorisé le développement du terrorisme.

Dans l'entretien consacré à l'écologie et accordé lundi au "Nouvel Observateur", à l'"International Herald Tribune" et au "New York Times", le chef de l'Etat français avait noté que ce n'était pas tant le fait de posséder "une bombe nucléaire" qui serait "dangereux" "une, peut-être une deuxième un peu plus tard, (...) qui ne lui servira à rien.


Mardi, alors qu'il recevait les mêmes organes sur la question iranienne,
Jacques Chirac a tenu à rectifier ses propos : "c'était un raccourci schématique, extrêmement schématique.


La Présidence de la République a réaffirmé le "caractère inacceptable" pour la France d'un Iran doté de capacités nucléaires militaires et a indiqué que Jacques Chirac s'était initialement exprimé de manière très "schématique" et "condensée".


L'Elysée, de son côté, a indiqué dans un communiqué jeudi après-midi : «Le président de la République a demandé à l'Iran de respecter ses engagements au titre du TNP, tout en réaffirmant le droit de ce pays à l'énergie nucléaire civile».


Entretemps le premier ministre français, Dominique de Villepin, affirmait depuis Bucarest qu' "il n'y a pas lieu à la polémique.


L'ancien ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine a estimé vendredi que Jacques Chirac avait dit à propos du nucléaire iranien "des choses que beaucoup d'experts disent dans le monde, même aux Etats-Unis".


Interrogé sur la polémique diplomatico-médiatique, Hubert Védrine, qui fut conseiller de François Mitterrand à l'Elysée, l'a expliquée par "le non respect qui se répand de la distinction entre le +on+ et le +off+". "Cela correspond à une sorte de sauvagerie médiatique globale", a-t-il ajouté sur LCI.


Sur le fond, a expliqué Hubert Védrine, "Jacques Chirac a dit des choses que beaucoup d'experts disent dans le monde, même aux Etats-Unis, c'est-à-dire qu'un pays qui possède la bombe ne s'en sert pas et entre automatiquement dans le schéma de la dissuasion".



NOUS NE CHERCHONS PAS A DETENIR LA BOMBE ATOMIQUE

D'autre part, l4ayatollah Akbar Hashemi Rafsanjani dans une rencontre avec le nouvel ambassadeur de l'Allemagne à Téhéran, Herbert Honosowitz a déclaré que la République Islamique d'Iran ne cherche pas à accéder à la bombe atomique et ceci est une réalité que devraient comprendre les pats occidentaux.


Akbar Hashemi Rafsanjani s'est déclaré satisfait au cours de cette entrevue par le processus de négociation rappelant que la reprise du dialogue sans aucune condition préalable reste la voie appropriée pour trouver une solution et qu' "attiser les tensions ne profite à aucune des parties."




Samedi 03 Février 2007 - 10:43
IRNA
siryne
s
3 février 2007 15:01
Qu'a dit exactement M. Chirac à propos de l'Iran


Quels étaient les propos émis lundi par le chef de l'Etat français dans une interview accordée au Nouvel Observateur, au New York Times et à l'International Herald Tribune, pour qu'une nouvelle fois les média aux services du sionisme s'acharnent sur cet homme ?



Voyez comment les média détournent et dénaturent les événements et les déclarations :



Les media veulent faire croire que les propos de Chirac dénigraient l'Iran...
Même si sournoisement les Socialistes essaient de récupérer ce non événement, Chirac à fait preuve d'honnêteté dans cette déclaration mais a tout de même ‘'retiré'' ses propos, pourquoi ?

"Qu'aurait-on dit de Ségolène Royal si elle avait commis cette très grave faute diplomatique?", s'est insurgé jeudi son nouveau porte-parole de campagne Jack Lang et de poursuivre "Qu'aurait-on dit? Incompétence, folie, irresponsabilité. Ces mots-là je les applique au chef de l'Etat et à son délégué dans la campagne M. Sarkozy, à la droite, au pouvoir"
"Ça commence à suffire deux poids deux mesures", a conclu Jack Lang. "Appliquons les mêmes critères d'exigence à l'égard des gens au pouvoir qu'à l'égard de Ségolène Royal".
Qu'y a-t-il d'incompétent dans les paroles de M. Chirac, alors dans un moment de ‘'lucidité'', il dit clairement les choses : il démontre l'hystérie médiatico-politique autour de la question du nucléaire iranien et les menaces supposées étaient exagérées et les accusations contre l'Iran iniques.

Jacques Chirac a déclaré lundi dans un entretien à la presse que la possession par l'Iran d'une ou deux bombes nucléaires ne serait pas très dangereuse, avant d'annoncer qu'il retirait ses propos qui risquaient d'être mal interprétés, rapportent jeudi plusieurs organes de presse. Selon l'International Herald Tribune daté de jeudi, Jacques Chirac a commencé lundi par décrire comme "très dangereux" le refus de l'Iran de cesser de produire de l'uranium enrichi. Ce n'est pas tant le fait de posséder "une bombe nucléaire" qui serait dangereux, a déclaré le président français selon l'Observateur et le Herald Tribune, "une, peut-être une deuxième un peu plus tard, (...) qui ne lui servira à rien".

Evidemment le langage n'était pas diplomatique, certes, mais le style du Président ne choquait pas outre mesure, en temps normal. Au contraire, ses propos, qui souvent viennent du coeur et sincères, est à l'avantage de M. Chirac, pourquoi cette fois-ci, les media déforment ses propos ?

Inconsciemment, M. Chirac a confirmé ce que tout les analystes honnêtes et l'Iran s'évertuent en vain à répéter : que l'Iran connaît ses propres limites et que même nucléarisé militairement, les US/Israéliens ‘'vitrifieront'' cette nation avant qu'elle ait eu le temps de bouger. '' Ce qui est très dangereux, a-t-il insisté, c'est la prolifération. ''
Selon des responsables français cités par le Herald Tribune, le président serait ‘'beaucoup moins précis" dans ses entretiens diplomatiques depuis 18 mois. Il aurait même dit qu'un Iran possédant l'arme nucléaire risquait d'être inévitable.

Quant à Sarkozy, il ne souhaite pas que l'Iran détienne l'arme nucléaire
Nicolas Sarkozy "ne souhaite pas que l'Iran détienne l'arme nucléaire", a déclaré jeudi sa porte-parole Rachida Dati. Mais le discours atlantiste du ministre de l'intérieur ne choque pas, alors que toutes les déclarations de Sarkozy sont des signaux d'allégeance envoyés vers l'empire US/Sioniste ?

Alter Info
siryne
s
3 février 2007 15:11
 
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