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L'axe Tel-Aviv-Riyad n'est pas qu'une supposition
s
31 octobre 2013 20:51
27 octobre 2013

« En Syrie, j’ai l’impression que quel que soit le cas de figure, Israël est gagnant. Si Bachar s’en va, la Syrie mettra beaucoup de temps à se stabiliser. Si Bachar reste, il sera tout de même très affaibli. Et si la guerre continue, ce sera tant mieux pour Israël... En outre, les armes chimiques étaient les seules armes stratégiques que craignent les Israéliens. Bref, à tous les coups, Israël est gagnant. Je ne suis pas sûr que les Arabes en soient conscients ».

Ce n’est pas là le point de vue formulé par un officiel du régime syrien ou par un supporter étranger de Bachar El-Assad. On le doit à l’émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi qui l’a asséné dans l’interview qu’il a accordée à l’hebdomadaire franco-tunisien « Jeune Afrique ».

Il va le lui être à l’évidence reproché par les Occidentaux amis d’Israël qui par leur comportement dans le conflit syrien ont contribué à créer cette situation dont toutes les issues seront favorables aux intérêts de leur protégé. Mais par les Arabes eux-mêmes dont il incrimine l’inconscience. Pas tous les Arabes cependant mais par ceux qui se sont alignés à fond sur les puissances occidentales et les monarchies de la région qui ont transformé la crise syrienne en conflit armé dévastateur pour le pays.

C’est en toute conscience que les monarchies arabes se sont attaquées à la Syrie. Qu’Israël soit le bénéficiaire du plan de déstabilisation auquel elles ont apporté leurs contributions multiformes, leur importe peu car elles ont scellé une alliance stratégique avec cet Etat qui implique la neutralisation de la Syrie coupable de s’être opposée à cette alliance. La réalité d’une communauté d’objectifs entre l’Etat sioniste et les monarchies arabes est une évidence à la clarté absolue. Là encore, la confirmation est venue d’une personnalité dont le propos ne peut être récusé en doute car s’agissant de Tsipi Livni, l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères et présentement ministre de la Justice dans le cabinet Benyamin Netanyahu. Elle a convenu qu’effectivement Israël et les monarchies arabes œuvrent de concert à faire échec aux ambitions régionales de l’Iran et de ses alliés dans le monde arabe parmi lesquels se trouve évidemment en tête le régime de Damas.

L’Arabie Saoudite et les autres monarchies arabes ne cachent même plus qu’elles sont en connivence étroite avec l’Etat sioniste. La concertation et la collaboration entre eux sont désormais pratiquement officialisées. Bandar Ben Sultan, le prince saoudien de premier rang, est l’âme de ce rapprochement. Ryadh et les capitales des autres monarchies du Golfe voient dans le parapluie israélien le substitut à celui de l’Amérique dont elles se sont prises à redouter le défaut depuis que Barack Obama est arrivé à la Maison Blanche. La détente qui s’est opérée dans les relations américano-iraniennes après l’élection de Rohani et la conclusion de l’accord américano-russe pour une solution politique au conflit syrien ont véritablement affolé les princes et émirs arabes au point qu’ils ont évacué toute prévention à l’endroit de l’Etat sioniste dont ils quémandent maintenant la protection, peu leur importe ce qu’elle implique pour le monde arabe et les Palestiniens au premier chef.

L’axe israélo-saoudien n’est plus une vue de l’esprit irréalisable mais une réalité tangible dont les conséquences ne vont pas tarder à impacter la région.

Kharroubi Habib
Le Quotidien d’Oran, 26 octobre 2013.
A
31 octobre 2013 21:03
Citation
salmones a écrit:
27 octobre 2013

« En Syrie, j’ai l’impression que quel que soit le cas de figure, Israël est gagnant. Si Bachar s’en va, la Syrie mettra beaucoup de temps à se stabiliser. Si Bachar reste, il sera tout de même très affaibli. Et si la guerre continue, ce sera tant mieux pour Israël... En outre, les armes chimiques étaient les seules armes stratégiques que craignent les Israéliens. Bref, à tous les coups, Israël est gagnant. Je ne suis pas sûr que les Arabes en soient conscients ».

Ce n’est pas là le point de vue formulé par un officiel du régime syrien ou par un supporter étranger de Bachar El-Assad. On le doit à l’émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi qui l’a asséné dans l’interview qu’il a accordée à l’hebdomadaire franco-tunisien « Jeune Afrique ».

Il va le lui être à l’évidence reproché par les Occidentaux amis d’Israël qui par leur comportement dans le conflit syrien ont contribué à créer cette situation dont toutes les issues seront favorables aux intérêts de leur protégé. Mais par les Arabes eux-mêmes dont il incrimine l’inconscience. Pas tous les Arabes cependant mais par ceux qui se sont alignés à fond sur les puissances occidentales et les monarchies de la région qui ont transformé la crise syrienne en conflit armé dévastateur pour le pays.

C’est en toute conscience que les monarchies arabes se sont attaquées à la Syrie. Qu’Israël soit le bénéficiaire du plan de déstabilisation auquel elles ont apporté leurs contributions multiformes, leur importe peu car elles ont scellé une alliance stratégique avec cet Etat qui implique la neutralisation de la Syrie coupable de s’être opposée à cette alliance. La réalité d’une communauté d’objectifs entre l’Etat sioniste et les monarchies arabes est une évidence à la clarté absolue. Là encore, la confirmation est venue d’une personnalité dont le propos ne peut être récusé en doute car s’agissant de Tsipi Livni, l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères et présentement ministre de la Justice dans le cabinet Benyamin Netanyahu. Elle a convenu qu’effectivement Israël et les monarchies arabes œuvrent de concert à faire échec aux ambitions régionales de l’Iran et de ses alliés dans le monde arabe parmi lesquels se trouve évidemment en tête le régime de Damas.

L’Arabie Saoudite et les autres monarchies arabes ne cachent même plus qu’elles sont en connivence étroite avec l’Etat sioniste. La concertation et la collaboration entre eux sont désormais pratiquement officialisées. Bandar Ben Sultan, le prince saoudien de premier rang, est l’âme de ce rapprochement. Ryadh et les capitales des autres monarchies du Golfe voient dans le parapluie israélien le substitut à celui de l’Amérique dont elles se sont prises à redouter le défaut depuis que Barack Obama est arrivé à la Maison Blanche. La détente qui s’est opérée dans les relations américano-iraniennes après l’élection de Rohani et la conclusion de l’accord américano-russe pour une solution politique au conflit syrien ont véritablement affolé les princes et émirs arabes au point qu’ils ont évacué toute prévention à l’endroit de l’Etat sioniste dont ils quémandent maintenant la protection, peu leur importe ce qu’elle implique pour le monde arabe et les Palestiniens au premier chef.

L’axe israélo-saoudien n’est plus une vue de l’esprit irréalisable mais une réalité tangible dont les conséquences ne vont pas tarder à impacter la région.

Kharroubi Habib
Le Quotidien d’Oran, 26 octobre 2013.

L'Axe Israélo-Saoudien est un oxymore

La paranoïte aigüe tue aussi ! eye rolling smiley
H
31 octobre 2013 21:29
Personne na poussé Bachar el Assad et son clan a massacrer son peuple a coup de bombe , ni a les torturer .

La fitna même si elle est néfaste , c est avant tout le régime syrien qui l a mis , pas les autres pays .




Citation
salmones a écrit:
27 octobre 2013

« En Syrie, j’ai l’impression que quel que soit le cas de figure, Israël est gagnant. Si Bachar s’en va, la Syrie mettra beaucoup de temps à se stabiliser. Si Bachar reste, il sera tout de même très affaibli. Et si la guerre continue, ce sera tant mieux pour Israël... En outre, les armes chimiques étaient les seules armes stratégiques que craignent les Israéliens. Bref, à tous les coups, Israël est gagnant. Je ne suis pas sûr que les Arabes en soient conscients ».

Ce n’est pas là le point de vue formulé par un officiel du régime syrien ou par un supporter étranger de Bachar El-Assad. On le doit à l’émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi qui l’a asséné dans l’interview qu’il a accordée à l’hebdomadaire franco-tunisien « Jeune Afrique ».

Il va le lui être à l’évidence reproché par les Occidentaux amis d’Israël qui par leur comportement dans le conflit syrien ont contribué à créer cette situation dont toutes les issues seront favorables aux intérêts de leur protégé. Mais par les Arabes eux-mêmes dont il incrimine l’inconscience. Pas tous les Arabes cependant mais par ceux qui se sont alignés à fond sur les puissances occidentales et les monarchies de la région qui ont transformé la crise syrienne en conflit armé dévastateur pour le pays.

C’est en toute conscience que les monarchies arabes se sont attaquées à la Syrie. Qu’Israël soit le bénéficiaire du plan de déstabilisation auquel elles ont apporté leurs contributions multiformes, leur importe peu car elles ont scellé une alliance stratégique avec cet Etat qui implique la neutralisation de la Syrie coupable de s’être opposée à cette alliance. La réalité d’une communauté d’objectifs entre l’Etat sioniste et les monarchies arabes est une évidence à la clarté absolue. Là encore, la confirmation est venue d’une personnalité dont le propos ne peut être récusé en doute car s’agissant de Tsipi Livni, l’ancienne ministre israélienne des Affaires étrangères et présentement ministre de la Justice dans le cabinet Benyamin Netanyahu. Elle a convenu qu’effectivement Israël et les monarchies arabes œuvrent de concert à faire échec aux ambitions régionales de l’Iran et de ses alliés dans le monde arabe parmi lesquels se trouve évidemment en tête le régime de Damas.

L’Arabie Saoudite et les autres monarchies arabes ne cachent même plus qu’elles sont en connivence étroite avec l’Etat sioniste. La concertation et la collaboration entre eux sont désormais pratiquement officialisées. Bandar Ben Sultan, le prince saoudien de premier rang, est l’âme de ce rapprochement. Ryadh et les capitales des autres monarchies du Golfe voient dans le parapluie israélien le substitut à celui de l’Amérique dont elles se sont prises à redouter le défaut depuis que Barack Obama est arrivé à la Maison Blanche. La détente qui s’est opérée dans les relations américano-iraniennes après l’élection de Rohani et la conclusion de l’accord américano-russe pour une solution politique au conflit syrien ont véritablement affolé les princes et émirs arabes au point qu’ils ont évacué toute prévention à l’endroit de l’Etat sioniste dont ils quémandent maintenant la protection, peu leur importe ce qu’elle implique pour le monde arabe et les Palestiniens au premier chef.

L’axe israélo-saoudien n’est plus une vue de l’esprit irréalisable mais une réalité tangible dont les conséquences ne vont pas tarder à impacter la région.

Kharroubi Habib
Le Quotidien d’Oran, 26 octobre 2013.
o
31 octobre 2013 21:43
Salam
le rêve de Hassan 2 qui se réalise, les petro dollars arabes et l'intelligence israelienne car derriére la sécurité militaire il y aura les contrats civils pour les sociétés israeliennes. Déja quelqu'un a fait un post ici sur la sécurité durant le pèlerinage avec la société britannique G4S c'est finalement la succursale israelienne qui a eu le marché de la sécurité du hajj.
Pour l'Ibrahimi juste un détail il est allé demander pardon à Bachar car il avait demandé à ce que ce dernier ne se présente pas aux élections l'année prochaine alors que Bachar est en bonne santé et n'a rien dit sur la candidature de Boutef le grabataire. Il aurait du jeter l'éponge comme Anane.
U
1 novembre 2013 09:52
Pour leur malheur, les principaux ennemis des Palestiniens ne sont pas seulement les Israéliens. Ce sont aussi les Arabo-musumans qui tirent profit de leurs malheurs. Si Israël n'existait pas, ils devraient s'inventer un autre ennemi. Si les Palestiniens n'existaient pas, ils devraient inventer une autre "cause".

Les quelques pays arabo-musulmans qui n'ont pas besoin de profiter du malheur des Palestiniens sont justement ceux qui entretiennent des relations avec Israël.
L'Arabie Saoudite fait partie de ces pays.

Les dirigeants de la Syrie avaient tellement besoin de la cause palestinienne, qu'ils n'ont jamais donné la citoyenneté aux enfants de Palestiniens nés sur le sol syrien, alors que les descendants des Palestiniens qui ont pu aller dans d'autre pays possèdent une double nationalité depuis 3 générations.
C'est comme si les réfugiés hongrois de 1956 et leurs descendants n'avaient jamais pu devenir Français, juste parce que leur pays avait été envahi par l'Union Soviétique.
Si la France avait été un pays "ami" à la mode arabo-musulmane, ils n'auraient jamais reçu la nationalité française.
S'ils n'avaient pas reçu la nationalité française pendant que leurs pays étaient dans une période troublée, un certain Nicolas S.* ou un certain Napoléon B.* n'aurait probablement jamais pu accéder à des fonctions politiques.
S'il n'avait pas reçu la nationalité à la naissance, un certain Barack O.* n'aurait pas non plus eu d'avenir politique dans le pays où il est né.

Du fait qu'ils n'ont présentement pas besoin d'instrumentaliser les Palestiniens, la politique des Saoudiens envers Israël n'est donc pas étonnante du tout.

* Noms connus de la Rédaction.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
A
1 novembre 2013 10:57
ça me fait penser au mauvais blagueur

qui enfile les mauvaises blagues

Personne ne rit...

Mais lui rit tout seul à ses mauvaises blagues Heu
b
2 novembre 2013 01:20
Ce sont des sionistes et des sionistes bis
vus que les saouds de nadjd ont Mordokhai comme ancetre, c'est un sioniste
et il a pratiqué ka polygamie à grande échelle au nadjd
leurs buts est de se venger des victoires de rassoul Allah (pbsl) face aux juifs
alors ils ont infiltrés l'islam pour le détruire de l'intérieur
2 novembre 2013 10:39
Ca devient compliqué vos histoires... Rassurez-moi, Israel, l'Iran et l'Arabie Saoudite sont toujours les méchants et la Syrie la gentille ?
w
2 novembre 2013 11:50
Salam

Comment se peut-il que Le gouvernement Saoudien protège le dictateur Ben Ali ?

Le gouvernement saoudien se trahit.
Le sionisme est aussi un bon moyen de visualisé les traitres.

Le sionisme n'est pas éternel, ça fin est inéluctable.

 
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